Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ligue 1 2019-2020

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  • Je me trompe peut être mais de ce que j’ai compris de la règle il n’y a toujours que 3 possibilités pour faire des changements simplement cela peut concerner jusqu’à 5 joueurs. C’est à dire que tu peut faire rentrer deux ou trois joueurs en même temps dans la limite de 5 joueurs sur 3 temps. Donc au final aucun temps supplémentaire.
  • father-tom a écrit, le 01/08/2020 20:01 :
    Inventer des besoins qui n'existent pas :
    Pour ma part, pas vraiment d'accord dans le sens où il peut très bien arriver de devoir faire un 4ème remplacement... Pour une blessure en fin de match (ou une simple douleur ressentie) ou une gestion d'effectif avec des rencontres qui s'enchaînent dans un contexte spécial.

    Ce genre de cas est tout de même rarissime, et en tant que puriste je comprendrais qu'un joueur évacué pour une fracture de la jambe soit remplacé plutôt que pour une "simple douleur". Jonquet est resté sur le terrain avec une fracture tibia-péroné en 1958 et Dieu seul sait ce qu'il se serait passé si le Brésil-France s'était tenu à 11 contre 11.

    Tout cela pour dire que les remplacements sont légitimes, qu'il était pénalisant d'envoyer un joueur de champ dans les cages si son gardien casse-cou à casquette s'était pris un attaquant dans le buffet. Ensuite la dimension tactique indéniable a enrichi le jeu.
    Mais 4 changements c'est déjà too much et 5 c'est une plaisanterie.
    Si c'est pour faire du social, parer une douleur de chochotte ou préparer le match d'après, c'est totalement contre l'esprit du remplacement, c'est même une perversion.

    father-tom a écrit, le 01/08/2020 20:01 :
    Sur l'argument des coupures ou du rythme cassé, il suffisait de voir la Bundesliga pour évaluer la très faible incidence de ces 5 changements sur des matches qui apportaient leur lot de buts, de renversements, de suspens... et dans la plupart des cas, 2 joueurs pouvaient entrer à la même minute, sans multiplication des coupures. Très rare de voir 5 remplacements échelonnés tous les 5 minutes : un spectre.

    Les quelques matchs que je me suis infligé tout au début ont montré l'absurdité du système. Il y a clairement abus lorsqu'on fait trois changements à la queue-leu-leu entre la 85è et la 90è. Cela vise à enterrer le match.

    Pour le joueur entré en jeu, c'est même limite du foutage de gueule. J'avais lu que Boissier, longtemps recordman de France de la plus courte carrière internationale, avec 2 minutes en 1975, en avait voulu au sélectionneur de l'avoir fait entrer à la 88è. Que dire de Jurietti alors :D

    En plus les changements sont devenus tout un cérémonial, on peut en faire deux au moment du même arrêt de jeu, mais les joueurs entrent l'un après l'autre. Quelle lourdeur...

    Enfin le débat n'est pas de savoir si cette "innovation" empêche les buts, le renversement ou le suspens. Mais d'anticiper un certain travestissement du foot. Un de plus.

    father-tom a écrit, le 01/08/2020 20:01 :
    Inversement, n'avoir eu que 3 remplacements n'a pas aidé à dynamiser ou fluidifier outre mesure le spectacle de Racing-Amiens, de Reims-Racing ou de Dijon-Racing cette saison. Démonstration que l'on peut étendre à beaucoup de matches de L1. Alors tant mieux si tu aimes bien le rythme de la L1 et ce genre de matches endiablés @zvain. Moi je me suis bien ennuyé dans ces parties. Alors redouter que 5 changements nuisent à "ça" : mouais...

    Ceci dit, je ne serais pas si sûr concernant le fait qu'une partie très ennuyeuse ne puisse pas changer de physionomie avec plus de sang-frais. Tactiquement l'adversaire peut perdre ses repères, les réorganisations peuvent être plus poussées, certains joueurs apportent de la fraîcheur dans un effectif qui manquait de jus jusqu'aux remplacements. Autant avoir 3 remplacements max n'est pas une garantie de bons matches, autant avoir 5 remplacements peut changer des choses dans une rencontre terne. Au-delà de 5, ça devient n'importe quoi cependant et les matches se délitent (on le voit en amical).

    Vous prêtez beaucoup d'effets et d'incidence à une règle (provisoire normalement) qui n'en a pas tant, à mon avis. Je ne pense pas que çachangera la face du monde. Si ce n'est dans la protection des joueurs et plus de sang-frais pour essayer de changer le cours d'un match.

    Je suis un peu dubitatif quant à la pertinence de la démonstration :)
    Un match fermé, haché, un bon gros match de merde en gros restera le même qu'il y ait 3 changements ou 5. On nage dans le virtuel en considérant le banc des remplaçants ou la patte du coach amateur de remplacements comme un facteur décisif.

    Une noria de changements aura même tendance à enfoncer davantage dans la médiocrité une partie mal embarquée. Parce que je reviens au point de départ : les 11 titulaires sont censés être les meilleurs de l'équipe ! Si on paramètre plein de remplacements, je ne vois pas comment l'équipe pourrait s'en trouver améliorée.

    C'est d'ailleurs l'impression que laisse Laurey, qui semble réticent à activer ses changements lorsqu'une partie est figée ou cadenassée. Il est conscient que l'équilibre fragile d'une équipe ne gagne rien à être sans arrêt modifié, jusqu'à être totalement dilué.
  • Pour être précis: Les 11 qui jouent ,ne sont pas censés être les meilleurs joueurs en terme qualitatifs mais les 11 joueurs idéal par rapport à la formation et à la tactique choisie en début de match.
    Un PSG par ex qui veut passer du 4 3 3 à un 5 4 1 pour assurer un résultat sera bien plus efficace défensivement avec un Herrera et un Paredes qu'avec Mbappé et Neymar au milieu.
    Après cette année sera un peu spéciale, le risque de jouer tous les 3 jours est réel avec des effectifs réduits pour cause de coronavirus .
    J'attends voir des matchs avant de statuer
  • father-tom a écrit, le 01/08/2020 20:01 :

    Alors tant mieux si tu aimes bien le rythme de la L1 et ce genre de matches endiablés @zvain.

    Nouveau raccourci... Je n'ai jamais dit que j'ai pris mon pied sur les matchs que tu a cités. Mais la L1 ça illustre (encore pour le moment) ce qu'est le foot à la base : des oppositions tactiques, des matchs parfois fermés, parfois ouverts, des défenses parfois rugueuses, parfois qui prennent l'eau, des maladresses mais aussi des beaux gestes, etc. Ce n'est pas tout le temps du grand spectacle avec des rebondissements comme quand on mate une série sur Netflix, même si certains consomment désormais le foot comme cela et souhaiteraient que cela soit la norme (bon on y arrive tout doucement).
  • fost67 a écrit, le 01/08/2020 21:09 :
    Je me trompe peut être mais de ce que j’ai compris de la règle il n’y a toujours que 3 possibilités pour faire des changements simplement cela peut concerner jusqu’à 5 joueurs. C’est à dire que tu peut faire rentrer deux ou trois joueurs en même temps dans la limite de 5 joueurs sur 3 temps. Donc au final aucun temps supplémentaire.


    C'est tout à fait ça, 5 changements mais en 3 rotations maximum :)

    Sinon je suis du même avais que @father-tom, le positif c'est que ça va permettre de changer l'aspect tactique d'un match en apportant du sang frais et faisant des changement tactiques, va falloir que les entraîneur soit plus réactifs aux changements de l'adversaire quand ça sera nécessaire. Par contre il va falloir avoir des bancs de meilleurs qualité donc ça avantage quand même les clubs qui ont le plus de moyens. Mais ça honnêtement c'est déjà le cas, de toute façon des clubs comme le PSG, les deux Manchester, la Juve, Liverpool, Real, Barcelone, Dortmund etc ... l'équipe B n'est jamais très loin de leur Onze en qualité.
  • Ce qui reste chronophage étant donné que les joueurs entrent l'un après l'autre, les arbitres étant très vigilants à ce qu'il n'y ait jamais plus de onze joueurs en même temps sur le terrain.

    @ganesh : ton exemple de redéploiement tactique illustre ce qui me choque, à savoir la possibilité d'avoir plusieurs matchs en un, celui où l'on fait la différence plus celui de la gestion. Cela existe déjà dans des proportions grandissantes avec les 3 remplacements, j'imagine le carnage avec deux possibilités supplémentaires pour enterrer le match, le hacher ou déliter l'équilibre des équipes.
  • Là ou ça va être un vrai avantage pour les gros clubs, c'est que désormais ça sera plus difficile pour le club plus modeste de faire des coups avec l'argument du temps de jeu, parce que là être sur le banc ça sera moins la punition car plus de chances d'en gratter pour le joueur. Après un joueur il veut être titulaire de toute façon donc a voir l'impact que ça aura réellement. Perso je pense que c'est un changement qu'ils font en douceur et qu'à la fin de saison les gros clubs vont dire : ah mais c'était vachement bien, il faut garder ça définitivement ! Je ne crois pas que ça va être temporaire, il font passer le truc avec de la pommade.
  • kitl a écrit, le 01/08/2020 22:45 :


    Tout cela pour dire que les remplacements sont légitimes, qu'il était pénalisant d'envoyer un joueur de champ dans les cages si son gardien casse-cou à casquette s'était pris un attaquant dans le buffet. Ensuite la dimension tactique indéniable a enrichi le jeu.
    Mais 4 changements c'est déjà too much et 5 c'est une plaisanterie.
    Si c'est pour faire du social, parer une douleur de chochotte ou préparer le match d'après, c'est totalement contre l'esprit du remplacement, c'est même une perversion.

    C'est quoi l'esprit des remplacements ? Même les 3 historiques? Ils ont été pensés uniquement dans le cas de 3 joueurs blessés?
    L'idée est aussi de faire souffler des joueurs, les protéger. Aujourd'hui, on se sert des remplacements pour plein de perversions comme éviter un 2ème jaune, etc. Est-ce pour autant que ça travestit l'idée des remplacements? Cela fait partie de la palette de possibilités. Ce qui ne veut pas dire qu'on le voit à chaque match.

    kitl a écrit :

    Pour le joueur entré en jeu, c'est même limite du foutage de gueule. J'avais lu que Boissier, longtemps recordman de France de la plus courte carrière internationale, avec 2 minutes en 1975, en avait voulu au sélectionneur de l'avoir fait entrer à la 88è. Que dire de Jurietti alors :D

    En plus les changements sont devenus tout un cérémonial, on peut en faire deux au moment du même arrêt de jeu, mais les joueurs entrent l'un après l'autre. Quelle lourdeur...

    Enfin le débat n'est pas de savoir si cette "innovation" empêche les buts, le renversement ou le suspens. Mais d'anticiper un certain travestissement du foot. Un de plus.


    Robert Pirès pensait sûrement la même chose en entrant en jeu en finale contre l'Italie. Lemerre s'était moqué de lui. Et toutes les fois où on s'est moqué de Solskjear ou bien d'autres. Dont la finale de C1 en 1999. Je passe Da Costa contre Lyon lors du maintien.
    On ne peut pas expliquer que les changements ne servent jamais à rien. C'est précisément ce genre de conclusion qui travestit l'idée même du football. Parfois ça ne change rien, parfois c'est une autre partie.

    Entre l'ego du joueur et ce par quoi ça peut se traduire : le débat est différent.

    kitl a écrit :

    Une noria de changements aura même tendance à enfoncer davantage dans la médiocrité une partie mal embarquée. Parce que je reviens au point de départ : les 11 titulaires sont censés être les meilleurs de l'équipe ! Si on paramètre plein de remplacements, je ne vois pas comment l'équipe pourrait s'en trouver améliorée.

    C'est d'ailleurs l'impression que laisse Laurey, qui semble réticent à activer ses changements lorsqu'une partie est figée ou cadenassée. Il est conscient que l'équilibre fragile d'une équipe ne gagne rien à être sans arrêt modifié, jusqu'à être totalement dilué.


    Les 11 titularisés sont ceux qui semblent les meilleurs. Il paraît "fou" de ne pas titulariser Ajorque ou Thomasson et pourtant, il y a des matches où ils passent au travers. Il y a certains soirs où ça réussit moins, ou c'est plus difficile de trouver nos joueurs clés à cause de l'adversaire, de la forme du moment, d'une tactique à bouleversée.

    Par ailleurs, tu soulignes ce que j'évoquais : les 5 changements sont une possibilité, pas une obligation. Si l'équipe tourne bien, aucun besoin de fragiliser l'ensemble avec trop de remplacements... résultat : même pas 5 changements. Donc on en fait des caisses pour pas grand-chose.

    Après, 3 remplacements m'allaient bien hein. Je ne fais pas l'apologie du plus grand nombre de remplacements. Mais c'est un levier en plus, transitoire, dans un contexte spécial, avec pas mal de matches qui s'enchaîneront. Voir des matches nazes de chez nazes parce que les joueurs sont cramés physiquement, ou des blessures en plus, au prétexte d'avoir défendue une énième vieille lune avec les sacro-saints 3 remplacements, je ne vois pas l'intérêt non plus.

    Je sais que les traditions ont la peau dure en foot encore un peu plus qu'ailleurs, mais il faut savoir s'adapter à des situations exceptionnelles dans l'intérêt de la santé des joueurs et sans forcément des incidences aussi néfastes que celles décrites.
  • Au final, ils seront toujours 11 contre 11 sur le terrain, hors expulsions.
  • Je pense que la Ligue et les agents devraient se pencher sur un système de pigiste médical engagé pour un minimum de 2 semaine ( le temps d'une quatorzaine COVID comme valeur de base).
    Contrat à proposer uniquement aux chômeurs UNFP.

    Y a des clubs pour lesquels ça va vite coincer (nous par exemple) si leur gardien est diagnostiqué porteur.
    Il faut trouver des solutions d'appoints qui ne plombent pas les effectifs à long terme.
  • @father-tom : les trois changements ne sont pas aussi "historiques" que ça.

    - Pour la D1, le remplacement date de 1967. Il y avait douze hommes sur la feuille de match.
    - En 1977, on autorise deux changements, avec deux remplaçants sur le banc. Presque jamais de gardien, ce qui peut poser problème s'il se blesse. Par exemple en 1992 contre Rennes, Soppo-Din et Monczuk étaient sur le banc.
    - Le troisième changement date de 1995 seulement, c'est à dire hier !
    Je pense qu'à ce moment-là on passe d'un groupe de 13 à 16, ce qui permet d'inclure un gardien sur le banc.

    Je ne suis pas dans la tête des décideurs, mais on peut très bien imaginer que les pépins physiques et les possibilités tactiques décuplées ont servi de justificatif.
    D'ailleurs je suis loin de dire que les remplacements sont en soi une connerie, un truc inutile ou nocif.

    J'évoque pour la boutade Boissier ou Jurietti, qui sont le prototype du remplacement inutile, dans la dernière minute d'un match amical. Je ne vois pas trop l'intérêt de mentionner Solskjaer ou Pires (on pourrait ajouter Wiltord et Trezeguet) à part pour le registre de l'absurde. Ce n'est pas le changement qui pose parfois problème, c'est l'usage qu'on en fait. Surtout lorsqu'on t'en offre deux de plus du jour au lendemain.

    Bref, cela avait du sens d'augmenter les possibilités de changement afin que chaque poste soit couvert et que l'entraîneur ne soit pas limité dans ses choix. Je ne pense pas non plus qu'il soit limité avec trois changements, justement c'était pas mal d'avoir des garde-fous.
  • Je vous conseille la vidéo de Molina sur les mensonges ou non dits des clubs pro suite aux aides versées en contre partie de la crise du Covid:

    https://youtu.be/VLFyF0IUQCc
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