Mamadou Sarr
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Dans le travail défensif y a quand même eu un énorme abattage de Santos et surtout Doukouré sue ce match, ils étaient partout , ca aide forcément
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Oui, c'est tout l'avantage d'avoir la domination territoriale : les lignes sont suffisamment resserrées pour que toue le monde puisse défendre efficacement.
C'était notre gros soucis contre Lille en 1er mitemps : La Défense reculait, et les milieux essayaient tant bien que mal de tirer le bloc vers le haut pour moins subir.
Heureusement qu'on met ces 2 buts en fin de 1rer MT : ca les met dans le doute , ils perdent le fil de leur jeu. -
takl a écrit, le 02/10/2024 23:49 :
Quand on commence a presser avec intensité pendant presque tout le match dans les 25m adverses c'est plus facile pour les mecs derrière.
Dans la théorie ça peut être la cas. Et en l'occurrence ça à été le cas au dernier match.
Mais des lignes rapprochées avec un bloc médian bas facilite également le job de ceux derrière.
Les défenseurs en l'occurrence jouent sur un fil avec beaucoup de un contre un et peu de couverture ce qui est à mettre en avant dans leurs performances -
Oui, à Lyon notamment notre ligne de défense haute s'est faite transpercée quelquefois. Il faut que les défenseurs gagnent leurs duels ou au moins arrivent à beaucoup ralentir la progression de l'adversaire.
Mais c'est tout aussi vrai en amont : Marseille , on les a d'abord gêné par notre pressing très haut. Avec éventuellement une petite faute pour casser leur jeu ;-)
A Lille pendant les 10 mn où on prend 2 buts, leurs milieux jouent dans un fauteuil parce notre ligne arrière à trop reculé et que notre bloc s'est distendu en créant des espaces devant nos défenseurs. -
mick6 a écrit, le 04/10/2024 11:11 : Oui, à Lyon notamment notre ligne de défense haute s'est faite transpercée quelquefois. Il faut que les défenseurs gagnent leurs duels ou au moins arrivent à beaucoup ralentir la progression de l'adversaire.
Mais c'est tout aussi vrai en amont : Marseille , on les a d'abord gêné par notre pressing très haut. Avec éventuellement une petite faute pour casser leur jeu ;-)
A Lille pendant les 10 mn où on prend 2 buts, leurs milieux jouent dans un fauteuil parce notre ligne arrière à trop reculé et que notre bloc s'est distendu en créant des espaces devant nos défenseurs.
Que ça soit à Lyon, ou à Lille nos adversaires se sont engouffrées dans les brèches existantes entre nos milieux défensifs et nos défenseurs centraux,. Chaque perte de balle, souvent de nos milieux dos au jeu avec un adversaire qui soufflait dans leur nuque, générait un danger, forcément puisque ces pertes de balles étaient à 30m de notre but, d'où un danger quasi immédiat à proximité de et dans nos 16m.
Contre l'OM on a abandonné nos relances systématiques relances courtes et horizontales qui ralentissaient notre jeu et permettait à nos adversaires de nous presser haut.
A ma grande surprise De Zerbi est resté sur son schéma habituel dont il n'a pas dérogé, là où Rosenior lui a modifié son approche, s'est adapté à son adversaire, alors que je craignais son dogmatisme de la possession et des relances courtes de derrière, et nous a permis à nous de presser haut les marseillais pour les empêcher de relancer et poser leur jeu tranquillement.
On a pris le risque d'être "aspirés" mais ce risque était bien vu, ce que j'espérais, car on a ainsi perturbé l'OM, on ne les a pas attendus dans une position basse, mais on les a agressés rapidement, avec un bloc plus haut, plus compact, et de ce fait nos défenseurs ont moins subi les vagues adverses et les pertes de balles trop proches de notre but.
J'aimerai bien que Rosenior poursuive plutôt sur cette voie, qu'on continue de presser haut nos adversaires, qu'on tente de les asphyxier, qu'on les harcèle dès la perte de balle, et ce le plus haut possible. Cela ne nuira pas au spectacle, mais on évitera ainsi plus souvent de perdre alors qu'on marque 3 buts, ce qui est certes agréable pour le spectacle, mais dommageable sur le plan du résultat. -
oui, on dirait que nos analyses convergent et qu'on a les mêmes aspirations en terme de philosophie de jeu. :-)
Aujourd'hui je me suis tapé quelques longs passages du 1er match à Montpellier. L'objectif était déjà le même : récupérer des ballons le plus haut possible pour profiter de la désorganisation de l'adversaire. Rosenior essaie depuis le départ d'installer cette culture du pressing dans l'équipe. Quelques fois ça marche au delà de ce qu'on pouvait imaginer : j'en reviens toujours pas qu' on ait maintenu l'OM sous pression pendant plus de 60mn.
Mais quelques fois ça bégaie.
Et quand ça bégaie, ça se retourne vite contre nous : c'est donc une grosse prise de risque au même titre que les remontées de balles par passes courtes. Les 2 plans sont théoriquement parfaits, mais la mise en pratique .... c'est une autre histoire.
Concernant le pressing haut, il ne suffit de pas de courir sans compter, et de mettre beaucoup d'intensité dans les duels. Il faut aussi arriver à prendre collectivement le dessus sur l'adversaire et ne lui laisser aucun répit. On peut faire une petite faute de temps en temps, mais il faut quand même bien assuré techniquement dans le jeu avec et sans ballon.
Pas facile non plus d'être bien synchronisé dans toutes les phases.
D'autre part, rien n'empêche l'adversaire de nous retourner la politesse .... et réussir à nous bloquer. Par intermittence, c'est ce qui c'est passé à Lyon et contre Lille. Et ce n'est pas que de la faute à nos remontées balle trop systématiques: il y a aussi le gap de standing technique entre les joueurs. J'ai beaucoup aimé la mi-temps du jeune Diong à Montpellier. Ce gamin est très prometteur : il sent bien le jeu, et il a les bonnes intentions : mais ya encore un peu de boulot de qualité d'exécution.
Concernant les 30 mn 1ere minutes à Lille, c'est vrai qu'on était probablement trop prévisible ... mais je pense aussi qu'on avait été un peu sur-passé techniquement et dans l'impact. C'est quand même une équipe très retors , et même le Real a pu l'expérimenter ;-)
Il ne faut pas non plus oublier que même des équipes réputées plus faible comme Angers peuvent nous mettre sous pression et nous faire déjouer. Donc il faut arriver à varier les options de sortie de balle tout en gardant de le cohérence collective. Il faut être rester lisible pour ses coéquipiers mais être illisible par les adversaires. Pas simple. ;-)
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