Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jean-Marc Kuentz

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Flux RSS 62 messages · 20.889 lectures · Premier message par paolo · Dernier message par lepatron

  • Après avoir été l'invité de Planète Racing il y a deux semaines, Jean-Marc Kuentz sera présent cette aprem de 17h à 18h sur RBS au Mojito Football Club pour débattre avec nous de l'actu des championnats étrangers !

    L'émission est écoutable en ligne sur le site de RBS.

    http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/hs443.snc4/50255_156...

    ~o)
  • et pourquoi pas de l'actu du Racing, devoir de réserve? (c'est vrai que chacun peut être licencié au Racing actuellement...) L'ayant un peu cotoyé au centre de formation, je sais que Kuentz est un type bien qui fait du bon boulot; au cas où, il serait une excellente alternative au poste d'entraîneur des pros...
  • Il a dû en parler lors du Planète Racing dont parle paolo. En fait je n'en sais rien mais le podcast est sûrement en ligne.
  • ninion a écrit, le 2010-10-04 22:04:50 :
    et pourquoi pas de l'actu du Racing, devoir de réserve? (c'est vrai que chacun peut être licencié au Racing actuellement...) L'ayant un peu cotoyé au centre de formation, je sais que Kuentz est un type bien qui fait du bon boulot; au cas où, il serait une excellente alternative au poste d'entraîneur des pros...

    Tout à fait : à voir ICI ;)

    Si vous avez des questions au sujet du centre de formation, posez les ici, on va voir ce qu'on peut faire dans le cadre de Planète racing prochainement ;)
  • Est il le frère de Philippe Kuentz le doc de l'AS Monaco?
  • Jean-Marc Kuentz est-il sur le départ ? Le responsable du centre de formation avait souhaité ne rempiler qu'un an. Le temps de voir si l'ère Sitterlé trancherait avec l'époque Hilali. Il a vu et ne cache plus sa lassitude. « Je suis à un moment de ma carrière où il serait idiot de ne pas réfléchir à certaines sollicitations », lâche-t-il sans en dire plus. L'an passé, Reims lui avait fait les yeux doux. Son départ après 20 ans de bons et loyaux services, qu'il se refuse à confirmer, semble acquis.

    L'Alsace

    Sans doute le départ qui fera le plus mal, après tout ce que Jean-Marc a fait pour le club.
  • Ce départ et les autres annoncés doivent réjouir les compères Hilalé et Sitterli.
  • Le directeur du centre de formation quitte le club strasbourgeois pour intégrer le staff technique des Éléphants.
    Source DNA
  • L'info est sur le site ?
  • Maintenant oui ! Hop

    Du côté du Racing Jean-Marc Kuentz en Côte d'Ivoire

    Le directeur du centre de formation quitte le club strasbourgeois pour intégrer le staff technique des Éléphants.

    Il veillait sur la jeunesse du Racing depuis près de dix ans. Désormais, il devra s'occuper de Drogba, Yaya Touré et les autres. S'il a incontestablement le coeur bleu comme en témoignent ses 25 années de présence au Racing, dont les 22 dernières sans discontinuité. Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, a néanmoins choisi de répondre favorablement à l'appel du pied de la Fédération ivoirienne. À la fin de son contrat au Racing, le 30 juin, il deviendra adjoint du sélectionneur, Sabri Lamouchi, nommé hier en remplacement de François Zahoui.
  • Sa prochaine destination ne le changera pas bcq du Racing. Apres l instabilite de la Meinau celle des pays africains. Bonne chance et courage a lui. Et merci pour ce qu il a apporte a notre club
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    Jean-Marc Kuentz quitte le centre de formation du pour intégrer le staff de la Côte d'Ivoire. Pascal Droenhnle devrait prendre sa succession.
    Source: DNA
  • P. Chauveau likes this.
  • Il va rejoindre Sabri Lamouchi qui prend la direction de l'équipe nationale ivoirienne.
  • chrisneudorf a écrit, le 2012-05-29 07:09:40 :
    Sa prochaine destination ne le changera pas bcq du Racing. Apres l instabilite de la Meinau celle des pays africains. Bonne chance et courage a lui. Et merci pour ce qu il a apporte a notre club




    Je pense aussi ( pour les pays Africains ) mais la on voit l'incompétence des gens en place
  • Jean-Marc Kuentz avait lui même demandé un contrat d'un an en début de saison, avec dans l'idée je pense de commencer une nouvelle carrière après tant d'années au service du Racing. C'est évidemment toujours triste de voir un pilier du Racing partir, c'est évidemment dommage pour la formation au Racing mais c'est une suite logique dans sa carrière.

    Merci et bonne chance dans ses nouvelles fonctions.
  • Mais si il y aurait eu des proposition concret et pas ce b.o.r.d.e.l je pense qu'il aurait rempilé
  • Si tu demandes expressément un CDD d'un an et que tu refuses plus c'est que tu n'as pas l'intention de rester.

    ON pourra lui demander au BBQ fédé / Staff de jeudi en 8 :

    http://fsrcs.free.fr/IMG/jpg/bbq.jpg
  • Kuentz dans sa tour d'Ivoire

    http://www.lalsace.fr/fr/images/9C2A248C-475A-4AD2-8BED-8862F42D4...
    Toute la semaine passée dans son bureau, Jean-Marc Kuentz (à droite) a fini de transmettre à son successeur Thierry Brand les dossiers d'un centre de formation dont la voilure va être réduite et adaptée au format d'un club de CFA. Photo S.G.

    Après trois saisons très pénibles, dont la dernière en totale contradiction avec le discours qui lui avait été tenu à l'été 2011, le responsable du centre de formation Jean-Marc Kuentz a signé deux ans comme adjoint du nouveau sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Sabri Lamouchi. Un « exil » régénérateur.

    Il a passé 22 années au Racing où il est entré en 1990 comme éducateur à l'école de foot (jusqu'en 1994). « J'étais alors à mi-temps. » Engagé ensuite à temps plein, il a successivement été adjoint en réserve de 1994 à janvier 1998, puis en équipe 1 durant quatre ans et demi. Par la suite, il a entraîné le groupe CFA de 2002 à 2004, assuré la direction technique du centre de formation de 2004 à 2007, avant d'en prendre la direction tout court de 2007 à 2012. Mais depuis ce samedi 30 juin, Jean-Marc Kuentz n'est plus salarié d'un RCS auquel il reste indéfectiblement attaché. Epuisé par trois saisons rocambolesques, il est parti en quête de fraîcheur du côté de la Côte d'Ivoire, comme adjoint du nouveau sélectionneur Sabri Lamouchi.

    Jean-Marc, comment vous-êtes vous retrouvé embarqué dans cette aventure ivoirienne ?

    Avant Noël, grâce à Jean-Paul Ancian (1), j'ai rencontré Sabri Lamouchi. Une rencontre informelle sans but particulier. Jean-Paul est son ami. Tout s'est accéléré il y a un mois. Sabri m'a rappelé en me demandant si ça m'intéresserait de le suivre comme adjoint si l'un de ses projets se concrétisait. Après, ça s'est fait du jour au lendemain. Il a donné son accord à la Côte d'Ivoire et m'a laissé une heure pour réfléchir. Je lui ai demandé une nuit (sourire). Le lendemain, j'ai dit oui.

    La décision a-t-elle été facile à prendre ?

    Elle l'a été en famille. Ma femme, mon fils et ma fille m'ont encouragé. De fait, ça a été plus simple. Trois jours plus tard, le mardi, nous avons dirigé la sélection pour la première fois à Abidjan en vue du match du samedi contre la Tanzanie (2-0), puis du samedi suivant au Maroc (2-2) en éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Autant nous n'étions pas forcément satisfaits du contenu face à la Tanzanie, autant nous l'étions du jeu produit au Maroc. En dix jours, il y a eu une progression. Malheureusement, nous avons été rejoints à la 89 e. Ça engendre un peu de frustration, mais pas de déception, parce qu'en soi, un nul là-bas n'est pas un mauvais résultat. On a le sentiment que les joueurs ont adhéré au discours de Sabri qui a été très bon dans son management.

    « Les joueurs sont des avions »

    Vous étiez également contacté par Reims, promu en Ligue 1. Qu'est-ce qui a fait pencher la balance ?

    J'avais deux idées en tête : rester à la formation ou retrouver un poste d'adjoint, comme entre janvier 1998 et juin 2002 au Racing auprès de cinq coaches différents (2). J'avais vraiment aimé ce boulot. A Reims, je savais où j'allais et connaissais les clefs. Mais la Côte d'Ivoire est la 16 e nation du monde et intégrer son staff, avec des joueurs d'une telle qualité, est un beau cadeau. A nous de nous en montrer dignes. Je ne serais jamais parti pour une sélection moins huppée. Là, je complète ma palette par une expérience qui, quoi qu'il arrive, restera inoubliable. L'aventure peut être belle si nous atteignons nos objectifs : la qualification pour la CAN 2013 en Afrique du Sud et la Coupe du monde au Brésil.

    L'accueil sur place a pourtant été un peu frais...

    Nous ne l'avons pas ressenti, puisqu'avec l'équipe, nous avons vécu dix jours en vase clos. Mais c'est vrai qu'en conférences de presse, il y avait un peu de défiance par rapport à l'inexpérience de Sabri comme coach. Mais il possède un énorme vécu de joueur et a tous ses diplômes, du DEPF (3) à celui de manager général à Limoges. Il peut comprendre une certaine réticence. Tout ce qu'il demande, c'est être jugé sur son travail.

    Et avec les joueurs ?

    Didier Drogba nous a souhaité la bienvenue. C'est le taulier d'une génération exceptionnelle avec Gervinho, Yaya et Kolo Touré, Salomon Kalou, Kader Keita, Seydou Doumbia et d'autres moins connus comme Lacina Traoré (passé ce week-end d'un club russe, Kuban Krasnodar, à un autre, celui de Samuel Eto'o, Anzhi Makhachkala) et Wilfried Bony (Vitesse Arnhem, Pays-Bas). Elle est un peu frustrée parce qu'elle a envie de gagner quelque chose. La bonne entente entre joueurs est frappante. Les repas sont hyper folkloriques, dans le bon sens du terme. Il y a de la vie. C'est un moment de partage, comme la prière commune avant et après les entraînements et les matches, dans les deux religions : musulmane et catholique. Cette grande tolérance est ancrée dans la culture du pays. Indépendamment de cela, diriger des pros de cette envergure est à la fois intéressant et gratifiant. Ce sont des avions. Dès qu'ils se connectent sur le terrain, ils partent à 2000 à l'heure. Nous avons envie d'atteindre nos deux objectifs. Eux aussi.

    « Je préfère tourner la page »

    Aviez-vous besoin de ce dépaysement pour vous régénérer ?

    J'aurais déjà pu partir l'an dernier, au moment de la liquidation du Racing. Mais je ne voulais pas laisser les gamins dans cette situation. Là, Thierry (Brand, qui lui succède) reprend le flambeau en douceur. Il n'est jamais facile de quitter un club où on a passé plus de 20 ans et auquel on reste très attaché. Mais j'avais envie de connaître autre chose. Une aventure pareille ne se représentera peut-être pas une 2 e fois et ne se refuse pas.

    La désillusion de cette saison, où les actes n'ont jamais été en conformité avec le discours du début, a-t-elle été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ?

    Je n'ai pas envie de parler de certaines choses, encore moins de certaines personnes. Elles n'en valent pas la peine. Je préfère tourner la page. 2011-2012 restera une année pleine de paradoxes, avec un bon bilan sportif non seulement chez François (Keller, le coach de l'équipe une), mais dans toutes les équipes. Les forces vives du Racing ont poursuivi leur travail de fond. Mais la situation à la tête du club a été très dure à vivre. J'ai ressenti une grande solidarité d'un côté et une grande solitude par rapport à la gouvernance de l'autre. Heureusement que Patrick (Spielmann, le président de l'association amateur) était là. Il est resté notre interlocuteur quand les autres ne répondaient même plus à nos mails dès l'automne. Il nous a permis de tenir. L'arrivée de Marc (Keller) va enfin apporter la stabilité nécessaire. Car les ingrédients sont là pour que le Racing reste un grand club. Je suis son supporter n°1 et lui souhaite de retrouver au plus vite le monde pro.

    (1) Jean-Paul Ancian est le père de Morgan, ancien joueur du centre de formation du RCS. Il a entre autres été l'adjoint de Robert Nouzaret à Saint-Etienne et a intégré le nouveau staff de la Côte d'Ivoire comme adjoint en charge de la préparation physique.

    (2) René Girard, Pierre Mankowski, Claude Le Roy, Yvon Pouliquen et Ivan Hasek.

    (3) Diplôme d'entraîneur professionnel de football.

    L'Alsace
  • Un rythme différent

    Après avoir passé dix jours en Côte d'Ivoire au début du mois de juin pour les deux matches contre la Tanzanie et au Maroc, puis de nouveau quatre pour aller à la rencontre de la Direction Technique Nationale, des présidents de clubs et des entraîneurs, Jean-Marc Kuentz a regagné l'Alsace pour honorer les derniers jours de son contrat au Racing (Ndlr : il avait obtenu l'autorisation d'entamer sa mission en Afrique en soldant ses congés).

    Il a passé la semaine dernière au centre de formation pour finaliser la transmission des dossiers à son successeur Thierry Brand avec lequel il travaille en étroite collaboration depuis longtemps. Depuis la fin officielle de son bail au RCS ce samedi 30 juin, il est en vacances. « Je dois retrouver la sélection en août pour préparer un match amical en Russie. En fait, nous attendons le tirage au sort de la CAN dont les qualifications se joueront sur un seul tour par matches aller-retour en septembre-octobre(1). Nous devons encore disputer quatre rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, mais la prochaine n'a lieu qu'en mars 2013. D'ici là, nous aurons des rassemblements en août et septembre. Nous sommes à la disposition de la DTN pour partager nos connaissances. Le président a la volonté de mettre en place un véritable travail de fond. Le foot ivoirien regorge de très bons jeunes. Nous allons découvrir le championnat local. Mais l'essentiel de notre boulot va consister dans le suivi des internationaux dont la plupart risque de changer de club cet été. Nous allons devoir nous organiser pour répartir les tâches. »

    Le reste du temps, J.-M. Kuentz résidera à Truchtersheim avec sa femme et ses enfants. « Je suis un peu comme Alex (Vencel, instructeur des gardiens à la FIFA qui sillonne le monde dans le cadre de sa mission) : je vais être appelé à beaucoup voyager. Mais d'un autre côté, quand je serai à la maison, j'y serai vraiment. Le rythme va être très différent. »

    (1) Un premier écrémage a déjà été réalisé lors d'une phase de poules. La Côte d'Ivoire en était exempte.

    L'Alsace
  • Kuentz voyage à dos d'Éléphant

    http://www.lalsace.fr/fr/images/3F58348C-1923-488E-BE44-27E601FBB...

    En juin dernier, Sabri Lamouchi (à gauche) a offert à Jean-Marc Kuentz (3e en partant de la gauche) de le suivre en sélection ivoirienne où il côtoie notamment Cyril Domoraud (2e à gauche), l'ex-défenseur de Bordeaux et Marseille, frère de Gilles (formé à Strasbourg), et Jean-Paul Ancian, père de Morgan, ancien défenseur de la réserve strasbourgeoise aujourd'hui à Chasselay. DR

    Adjoint depuis juin 2012 de Sabri Lamouchi, nouveau sélectionneur des Éléphants de Côte d'Ivoire, l'ancien directeur du centre de formation du Racing Strasbourg, Jean-Marc Kuentz, participera dès samedi à la Coupe d'Afrique des Nations en Afrique du Sud.

    À première vue, rien n'a changé dans la vie de Jean-Marc Kuentz. Comme lorsqu'il était directeur du centre de formation d'un Racing Strasbourg au sein duquel, en 22 ans, il a exercé toutes les fonctions (1) ou presque (sauf celle de coach n° 1), le Colmarien de naissance (47 ans) habite toujours dans le Kochersberg, avec femme et enfants.

    Mais cette vie familiale bien réglée n'est tranquille qu'en apparence. Car depuis début juin (officiellement depuis le 1 er juillet), Jean-Marc Kuentz est l'adjoint du nouveau sélectionneur de la Côte d'Ivoire, l'ex-milieu relayeur de l'équipe de France Sabri Lamouchi.

    En six matches depuis leur nomination, les Éléphants ont signé quatre victoires et concédé deux nuls. Ils ont atteint leur premier objectif : une qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations 2013 qui s'ouvre ce samedi en Afrique du Sud.

    « Nous ne jouons que le 22 contre le Togo. Nous sommes tombés sur le groupe de la mort, avec le Togo, la Tunisie et l'Algérie. Pour nous qualifier, nous avions déjà dû affronter le Sénégal (voir par ailleurs) que tout le monde voulait éviter. Comme le dit Sabri, on ne fait rien dans la facilité (sourire). C'est pour ça que nous ne tirons aucun plan sur la comète. Nous ne pensons qu'à nos trois matches du 1 er tour. »

    La sélection ivoirienne a rallié l'Afrique du Sud hier, après quinze jours de stage à Abou Dhabi. Didier Drogba et les autres, porte-étendards d'une génération exceptionnelle pour l'instant sevrée de titres, y auront des ambitions. Depuis six mois, Jean-Marc Kuentz vit aux côtés de ceux qu'il qualifie affectueusement de « monstres. Nos internationaux évoluent dans 13 ou 14 pays. Il y a beaucoup de joie lorsqu'ils se retrouvent en sélection. Sur le terrain, ce sont de grands pros. Arsène Wenger, à qui nous avons rendu visite à Arsenal, nous a dit, à propos notamment de Dennis Bergkamp : ''Au contact de grands joueurs comme ça, tu apprends toi aussi.'' Moi, j'observe beaucoup Didier, un grand champion, d'une simplicité, d'une gentillesse, d'une humilité et d'une humanité incroyables. Quand on joue, des gars comme lui ou Kolo Touré n'ont même pas besoin de s'échauffer. Ils l'ont déjà fait en amont dans le vestiaire. Ils sont prêts. Ce sont des compétiteurs nés. »

    Pour autant, le Bas-Rhinois d'adoption ne se voit pas comme un nain au milieu des géants. « Au Racing, lorsque j'étais adjoint, j'ai côtoyé des Corentin Martins, Olivier Dacourt ou Valérien Ismaël, de grands joueurs eux aussi. Il serait faux de dire que je n'ai pas eu une petite appréhension avant la première séance, mais une fois le premier exercice lancé, c'était parti. Nos internationaux se respectent énormément, mais ça ne les empêche pas de se rentrer dedans à l'entraînement. Nous sommes parfois obligés de les freiner. Ceci dit, quand un gars prend un tacle sévère, il se relève sans rien dire. Celui qui l'a descendu vient lui taper sur l'épaule. Personne ne moufte. Tout le monde bosse. Diriger de telles séances est un honneur et un plaisir. Les gars sont souvent demandeurs d'un travail supplémentaire, alors que tu as prévu de les ménager. C'est révélateur de leur mentalité. »

    Si, en dehors des rassemblements, son travail consiste surtout à aller superviser les internationaux, Jean-Marc Kuentz a commencé à mieux cerner la réalité locale lors de ses séjours en Côte d'Ivoire.

    « Sur place, tu prends vraiment conscience du poids de l'équipe nationale dans l'esprit des gens. Ça se traduit par beaucoup de regards, de sourires, d'encouragements et de passion. Récemment, nous sommes allés à Abidjan participer à une action de la FIFA menée par Alexander Vencel (Ndlr : l'ex-portier du RCS, prestataire auprès de la Fédération internationale, pilote des sessions de formation d'entraîneurs de gardiens). Nous avons réuni plusieurs jours les entraîneurs de gardiens des clubs ivoiriens de D1 et D2. Pour moi qui maîtrise moins ce poste, c'était enrichissant. J'ai surtout noué des contacts avec les éducateurs des clubs. Au-delà des résultats de la sélection sur lesquels nous serons évidemment jugés, l'autre versant de notre poste touche à la formation des techniciens locaux. »

    À l'image d'Alex Vencel, Jean-Marc Kuentz enrichit donc son bagage professionnel à chaque fois qu'il boucle ses valises de globe-trotter. « Je me suis déplacé à Hanovre pour voir jouer Didier Ya Konan, à Stuttgart pour Arthur Boka (Ndlr : l'ancien latéral gauche du Racing), à Berne lors d'un match d'Europa League entre les Young Boys et Anzhi Makhachkala où évolue notre attaquant Lacina Traoré, dans les divisions inférieures aussi outre-Rhin où jouent pas mal de jeunes Ivoiriens. Avec Sabri, nous avons également passé une semaine au Real Madrid en novembre. Didier a fait le lien avec José Mourinho, le coach du Real qu'il a connu et apprécié à Chelsea. Le Portugais s'est comporté en seigneur. Il nous a reçus deux heures le premier jour. Nous avons assisté à trois entraînements et deux matches. Il est toujours passé nous voir alors que rien ne l'y obligeait. Nous avons été reçus comme des princes. »

    Les Éléphants, eux, espèrent être sacrés rois d'Afrique le 10 février à Johannesburg, 21 ans après leur unique titre en 1992 au Sénégal. Le natif de Colmar pourrait alors rêver d'élargir son horizon au continent sud-américain et la très attendue Coupe du monde 2014 au Brésil (2).

    (1) Éducateur à mi-temps au centre de formation de 1990 à 1994, adjoint en réserve de 1994 à janvier 1998, puis en première de janvier 1998 à juin 2002, coach de la réserve de 2002 à 2004, directeur technique du centre de formation de 2004 à 2007, puis directeur de ce même centre de 2007 à 2012.

    (2) Après deux des six journées du 2e tour, la Côte d'Ivoire occupe la tête de sa poule qualificative. Les premiers des 10 poules s'affronteront ensuite en matches aller-retour. Les 5 vainqueurs de cette double confrontation iront au Mondial 2014.

    L'Alsace
  • Jean-Marc Kuentz ira à la coupe du monde, avec la Côté d'Ivoire (+)
  • Lui au moins n'aura pas quitté le Racing pour rien (+)
  • Consultant ce soir sur FBA pour la rencontre contre Colomiers
  • Le Kuentz de Corcovado

    Adjoint du sélectionneur français Sabri Lamouchi, Jean-Marc Kuentz, Colmarien de naissance et Bas-Rhinois d'adoption qui a occupé tous les postes ou presque au Racing Strasbourg, sauf celui de coach n° 1, croque à pleines dents dans une odyssée ivoirienne hors du commun dont le Mondial brésilien constituera le point d'orgue.

    Jean-Marc Kuentz pleure à chaudes larmes. Son rêve de Coupe du monde vient de s'envoler. Ce 7 juillet 1974, le futur adjoint du sélectionneur de la Côte d'Ivoire n'a que neuf ans. Installé devant sa télévision, il assiste, les yeux embués, à la défaite de son équipe favorite, les Pays-Bas, en finale de la Weltmeisterschaft allemande à Munich. Un revers 2-1 sur un penalty de Paul Breitner et un but du « Bomber » de la République Fédérale Allemande, Gerd Muller, après l'ouverture du score, dès la 2e sur penalty, de Johan Neeskens.

    À quelques mètres de là, dans la chambre du natif de Colmar est épinglé le poster du génie néerlandais Johan Cruyff. Le Dieu batave du foot que tous les gamins de l'époque ont vénéré, avec son fameux maillot orange floqué du n° 14. « Ce sont mes premiers souvenirs de Coupe du monde » , raconte le Bas-Rhinois d'adoption, installé depuis longtemps dans le Kochersberg. « J'étais un fan absolu de Cruyff. J'ai vraiment pleuré après la finale. »

    Quarante ans plus tard, l'ex-directeur du centre de formation du Racing Strasbourg, qui a aussi été adjoint des pros avec quatre entraîneurs (Pierre Mankowski, Claude Le Roy, Yvon Pouliquen et Ivan Hasek) et coach de la réserve (entre autres), se prépare à vivre la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet). Mais pas par procuration cette fois. Et avec - comme un clin d'oeil du destin - un autre maillot orange sur le dos : celui de la Côte d'Ivoire.

    En juin 2012, il accepte de suivre Sabri Lamouchi, l'ex-international français qu'il a rencontré quelque temps plus tôt et avec qui il a sympathisé, chez les Éléphants. Un an et demi plus tard, le samedi 16 novembre 2013, Didier Drogba et les siens arrachent à Casablanca face au Sénégal leur qualification pour le Mondial brésilien. Vainqueurs 3-1 à l'aller à Abidjan, ils s'arrachent au Maroc pour préserver leur avantage. Comme le relate ci-dessus Bernard Tosch, le nul 1-1 traduit mal l'angoisse du camp ivoirien durant 20 dernières minutes de folie. « On a vraiment eu chaud » , complète J.-M. Kuentz. « La réduction du score à l'aller au bout du temps additionnel par l'ancien Messin Papiss Cissé nous a fait mal. À 3-0, on était plus près du 4-0 que du 3-1 et quand on regardait le banc des Sénégalais, on voyait dans leurs yeux que c'était fini. Mais ce but inscrit in extremis a ravivé leur flamme. »

    La Côte d'Ivoire s'en est tout de même sortie au retour et a décroché sa 3e qualification pour une phase finale de Coupe du monde dont Jean-Marc Kuentz, qui vouait un culte à Johan Cruyff au début des années 1970, sera l'un des acteurs quatre décennies plus tard. « J'ai encore un peu de mal à réaliser. Sans doute parce qu'en Afrique, tu apprends vite qu'il ne faut jamais se projeter très loin. Sur le moment, l'émotion a été très forte. Les dernières minutes du match retour ont été interminables. J'avais le chrono et tout le monde me demandait sans cesse le temps à jouer. La fête a été intense dans le vestiaire et s'est poursuivie dans la nuit, mais dès le lendemain, tout le monde a repris l'avion privé qui nous ramenait en France, puis s'est dispersé. »

    La veille de ce 16 novembre, dans un salon de l'hôtel où les Éléphants résidaient, Jean-Marc Kuentz a surpris le président de la Fédération ivoirienne, Augustin Sidi Diallo, en pleine méditation. « Il regardait le feu de cheminée. Je lui ai demandé : ''Ça va, président ?'' Il m'a répondu : ''Je suis en train de rêver.'' Pour toute la Côte d'Ivoire, cette qualification est une immense fierté. 207 nations étaient au départ des éliminatoires, dont 53 en Afrique. Et nous figurons parmi les cinq pays africains qualifiés. Lors de notre match de qualification en Tanzanie qui validait notre billet pour le barrage contre le Sénégal, nous avons joué devant 80 000 personnes en folie. On encaisse un but d'entrée et on finit par gagner 4-2. L'ambiance a été terrible, mais jamais hostile. Jamais autant que ce jour-là, la notion de 12e homme n'a été aussi palpable pour moi. »

    Dans l'esprit de J.-M. Kuentz qui, depuis la mi-novembre, a repris son rôle habituel ( « Je me déplace un peu partout pour étudier nos adversaires, assurer le suivi de nos joueurs et en observer d'autres, notamment des jeunes qui émergent » ), ce visa pour le Brésil couronne une aventure humaine hors du commun, même s'il n'est pas un aboutissement. « Le staff que Sabri a constitué est solidaire et complémentaire. Il sait qu'il peut compter sur moi et tous les autres pour lui faire part de notre ressenti personnel, même si, en dernier ressort, c'est logiquement lui qui tranche. Le relationnel avec les joueurs est aussi déterminant. C'est un plaisir de se retrouver et diriger des séances avec des mecs aussi motivés, passionnés de foot, animés par l'envie de s'entraîner et une réelle joie de vivre. Didier Zokora, Yahia Touré, Kolo Touré, Arthur Boka (Ndlr : l'ancien latéral gauche du Racing - de 2004 à août 2007 - était blessé contre le Sénégal) et, bien sûr, Didier Drogba vont disputer leur troisième Mondial consécutif. C'est une belle récompense pour l'ensemble de leur carrière. Mais l'objectif est ailleurs : sortir de la phase de groupes pour la première fois. »

    L'Alsace
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