Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing des années 40

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Flux RSS 165 messages · 17.534 lectures · Premier message par schlesier · Dernier message par kitl

  • =P~ =P~ =P~
  • J'ai comme l'impression que conan veut t'accompagner, marc :p
  • Voici ou en est la préparation de l'entretien avec M. Heisserer. Les questions et les suggestions de TOUS sont les bienvenues.

    Le Racing des années 40

    Entre 1940 et 1945, le football fut joué partout en Europe, de manière organisée ou improvisée :

    - des matches internationaux officiels (Allemagne, Croatie, Espagne et même France) ;
    - aux matches disputés au STO (avec des équipes « nationales » de travailleurs), dans les Stalags (certains avaient leur championnat), les camps de la mort (même à Auschwitz) et les petits matches entre résistants et partisans ;
    - en passant par les championnats nationaux, voire les matches à l'armée (de la superbe équipe "Die Roten Jäger"du BK Oberst Hermann Graf et de Fritz Walter aux atroces matches entre la Luftwaffe et le Dynamo Kiev).

    Le football survivait, avant, pendant ou au delà de l'horreur, comme une mauvaise herbe pour certains, une brindille d'espoir pour les autres.

    Comme cet Ukrainien fou de football qui, au plus fort de l'invasion allemande, garda toujours ses chaussures de football, certain que même les Allemands joueraient bien un jour... Fritz Walter, qui joua à Thionville durant la guerre, fut lui, reconnu par ses geôliers « footballeurs » Roumains... qui le mirent dans un train pour l'Ouest, lui évitant la Sibérie et la mort.

    Formidable football alors, ou sport d'inconscients, qui permit aussi de survivre avant de revivre.

    En Alsace, le football survécut, comme ailleurs, même si il « changea de maîtres ». Pourtant Pierre Perny, auteur de "La grande époque du football alsacien. 1920 - 1966" indique : « Le seul chapitre que j'ai occulté concerne la Seconde Guerre mondiale, qui, à mon sens, relève davantage des historiens. » La période 39-40 se résume, dans son livre, à une seule page de transition, décrivant une période de désordre, avec les réfugiés Alsaciens de Dordogne, l'histoire de la fuite d'Oscar Heisserer... Les historiens du sport ne peuvent que rester sur leur faim.

    Tout reste donc à écrire sur la période footballistique de cette époque noire en Alsace, qui semble t-il, reste refoulée ou plutôt laissée à l'abandon.

    Si l'aspect « résistance » semble bien connu à travers divers articles de presse, le football et le championnat d'Alsace de l'époque ne servent que de faire valoir.

    Période de transition, noire certes, mais comment expliquer les classements, les matches, le parcours des équipes qualifiées pour la phase finale du championnat d'Allemagne, toute une vie de footballeur... même si elle était détestable.

    Il faut vouloir – aujourd'hui, enfin – sortir du contexte politique (sans pour autant le nier) pour en extraire le football et faire avancer l'aspect « histoire du football ».

    Certes, à l'époque, le Racing se retrouva contraint et forcé d'évoluer dans la « Gauliga Elsass », un championnat officiel, et cela dura quatre saisons. Alors :

    - Que furent la substance des matches de cette « Gauliga » ?
    - Les « grands » matches ?
    - Les « tournants » des différentes saisons ?
    - Les faits de jeu, les exploits et les "hat tricks" ?
    - L'ambiance, bonne & mauvaise ?
    - Ce Championnat a t-il été faussé, oui ou non? Oui et non? Comment? Pourquoi?
    - Y a t-il eu parfois du "vrai" football?
    - Pourquoi Mulhouse dominait-il (moins d'incorporations ou autre chose?)
    - Comment le Racing a t-il perdu le titre de la Gauliga 1941 ?
    - Quelle valeur avait la phase finale du championnat d'Allemagne de l'époque ?
    - Oscar Heisserer a t-il assisté aux matches du championnat d'Allemagne disputé par le SS Straßburg à Strasbourg en 1942?

    - A partir de 1942, nous savons que les incorporations au RAD (équivalent du STO) et dans la Wehrmacht affectèrent le rendement sportif du SG SS Straßburg. Et les autres équipes ?
    -A la Libération, Ernest Waechter et son frère Pierre, du SG SS Straßburg , sont repris par le RC Strasbourg. Oscar Heisserer indique par contre que «ceux qui avaient choisi d'aller au SG SS Straßburg ont été rayés des cadres, ils n'ont jamais pu rejouer dans leur ancien club d'origine » (voir L'Equipe Magazine, 1992).
    - Quels autres joueurs furent dans le cas des frères Waechter?
    - Quels pros restèrent au Racing durant la guerre? Et à Mulhouse?
    - Que valaient les autres « petits » clubs Alsaciens de cette « Gauliga » ?
    - La FIFA avait décidé, le 21 décembre 1939, que la Coupe du Monde 1942 aurait lieu en Allemagne. Les internationaux Alsaciens de l'époque furent-ils mis au courant ou ignorent-ils cette information encore à ce jour ?
    - Un joueur de Schalke, l'international 'Ala' Urban, âgé de 28 ans (né en 1914 comme Oscar Heisserer), est mort sur le front de l'est, à Korpowo, en 1943. Des joueurs alsaciens sont-ils allés sur le front de l'est? Certains sont-ils morts à Tambow ?
    - Oscar Heisserer a été convoqué en équipe d'Allemagne par Sepp Herberger en 1942. Pour quel match ? Il est allé au lieu de rassemblement. Avait-il le choix ? Il s'est ensuite évadé en Suisse. Pourquoi ? Etait-il plus simple de ne pas se présenter à la convocation ? Sans la menace d'incorporation dans la Wehrmacht, serait-il resté ? Veinante ou tout autre joueur Alsacien ou Lorrain était-il avec lui ? Etait-ce le match du 18 octobre 1942 à Berne entre la Suisse et l'Allemagne ?


    Voilà où j'en suis... C'est peu mais c'est probablement un point de départ... #-o :)-
  • Comme dit en privé, je verrais bien quelque chose sur Ossi Rohr...
  • marc a écrit :
    Comme dit en privé, je verrais bien quelque chose sur Ossi Rohr...


    Le probléme c'est que Ossi Rohr est décédé et ne peut plus trop témoigner... Peut être sa famille, car c'est vrai qu'il a eu un destin hors normes aussi...

    Mais le parcours d'Heisserer est aussi hallucinant, et il a l'avantage de pouvoir encore en témoigner!
  • Non, tu m'as mal compris :)

    Je disais que j'aurais bien posé quelques questions sur Rohr à Heisserer...
  • C'est là ou je voulais en venir...
  • Je comprends pas... :-/
  • Je me comprends, ne t'en fais pas... :p
  • M. Heisserer témoignera sur Ossi Rohr, c'est bien cela. Nouvelle précision : C'est le 21 juillet 1940, jour de la finale du Championnat d'Allemagne, que fut entérinée l'intégration des équipes d'Alsace Lorraine dans le DFB et la création d'une Gauliga Elsass, dont le vainqueur jouerait la phase finale du championnat
    (Source : "Who's who des deutschen Fussballs Deutsche Vereine, seit 1903").

    Autre date importante (notamment vis à vis de la date de la fuite d'Oscar Heisserer en Suisse), mais politique cette fois : le 18 février 1943, après la défaite allemande de Stalingrad, Goebbels déclare la "guerre totale". Les matches internationaux sont suspendus. De facto, des joueurs internationaux seront appelés dans la Wehrmacht. Le championnat et la Coupe se poursuivent tant bien que mal.
  • Je viens enfin de commander un bouquin dont j'avais entendu parler depuis sa sortie en 1999... Il s'agit de "Stürmer für Hitler" (Un attaquant pour Hitler) sur le football et le national-socialisme, qui vient d'être réédité. Dans le chapitre 8 sur "le football dans la guerre", sont comptés les histoires de Oscar Heisserer et de Oskar Rohr, qui échappèrent aux griffes de la SS.


    Il est commandable sur le lien
    http://www.amazon.de/exec/obidos/tg/detail/offer-listing/-/3895332410/all/028-7044577-2801343
    --------------------------------------------------------------

    STÜRMER FÜR HITLER
    "Vom Zusammenspiel zwischen Fußball und Nationalsozialismus"

    Gerhard Fischer, Ulrich Lindner
    2. Auflage, 304 Seiten
    ISBN 3-89533-241-0
    Euro 17,40


    Einleitung

    Kapitel 1
    Die Nazis und der Fußball: Eine schwierige Freundschaft
    „Mit Fußball haben die Nazis immer Pech gehabt.“ – Interview mit dem Historiker Dr. Hans-Joachim Teichler

    Kapitel 2
    Mittendrin statt nur dabei: Die Neuorganisation des Fußballs im Dritten Reich
    Vergessene Fußballgeschichte: Die Arbeitersport-Bewegung (Werner Skrentny)

    Kapitel 3
    Spielball der Politik: Die Nationalmannschaft
    „Es war reine Propaganda.“ – Interview mit Nationalspieler Albert Sing

    Kapitel 4
    Ein Volk, ein Ball, ein Führer: Fußball in Österreich
    „Geschoben war da nichts.“ – Interview mit dem Journalisten Wolfgang Hempel

    Kapitel 5
    Sechsmal Meister im Dritten Reich: Der Fall Schalke 04
    „Das Spiel war gesteuert.“ – Interview mit Herbert Burdenski (Schalke 04)

    Kapitel 6
    Die „Hauptstadt“ bewegt sich: FC Bayern und TSV 1860
    „Das hat alles keine Rolle gespielt.“ – Interview mit Herbert Moll (FC Bayern)

    Kapitel 7
    Verfolgt und ermordet: Die Juden im Sport
    Ein Fußballer im Konzentrationslager: György Braunstein

    Kapitel 8
    Tragödie und Farce: Fußball im Krieg
    Stürmer im Rückraum: Die Militärmannschaften
    Täter und Opfer in einer Mannschaft: „Tull“ Harder und AsbjÌrn Halvorsen
    Auf der Flucht vor der SS: Oscar Heisserer und Oskar Rohr

    Kapitel 9
    Nach dem Krieg ist vor dem Spiel: Fußball in Ruinen
    Der DFB nach 1945: Nationalismus statt Vergangenheitsbewältigung (Dietrich Schulze-Marmeling)
    „Wie kläglich sind die Fußballer.“ – Interview mit Walter Jens

    Kapitel 10
    Wie nationalsozialistisch war der Fußball?
    Ein Fazit
  • Plus je creuse cette histoire et plus je pense que Pierre Perny , par rapport à son livre, a voulu dégager en touche en déclarant « Le seul chapitre que j'ai occulté concerne la Seconde Guerre mondiale, qui, à mon sens, relève davantage des historiens. » C'est pas joli, joli tout ça, c'est pour moi traîter l'histoire à sa propre sauce... et je n'aime pas ça du tout X-( X-( X-( X-( X-(

    Je compte sur Marc et Conan pour me calmer...
  • Plus ce topic avance, plus il me fait penser à un vieux film d'action, "Escape to victory", ou Sylverster Stallone forme une équipe de foot avec de véritables vedettes du football (Bobby Moore, Pelé, Olwaldo Ardilès...) et Max Von Sydow dans le rôle du méchant Colonel Klink de l'histoire.

    Ca raconte en gros l'histoire d'une équipe de prisonnier de guerre qui défie au football l'équipe nationnale des méchants nazis et qui profite de l'événement pour organiser leur évasion.

    A noter que la grande rencontre finale est sensée se dérouler à Colombes, mais elle à été tournée au stade du MTK Budapest, en Hongrie (le stade étant bâtis sur le même modéle).

    D'après mes souvenir, c'est un gentil petit film d'action, bien divertissant.¨Pas un chef d'oeuvre, mais attachant. Quelqu'un l'à vu?

    (Pardon schlesier pour cette digression hérétique)

    http://www.bobbymooreonline.co.uk/Website/Escape.JPG
  • J'ai vu ce film et j'ai passé un bon moment devant à l'époque... mais ça remonte ! :)
  • Même que le magazine de soccer Canadien (!) auquel j'étais abonné à l'époque en avait fait sa couverture. Mais j'ai revu ce film et il a mal vieilli... ou plutôt, j'ai mûri... bref, ce n'est pas l'essentiel. Pierre Perny a fait du bon boulot... quand même... et puis pour un directeur de banque (qu'il est), quelle passion! (+) (+) Mais j'ai l'impression que le réalisateur avait fait rebâtir un stade en Hongrie pour ce film! En fait c'est faux, c'était bien celui du MTK. Well done Conan (+) (+) (+) (+)

    Je viens d'ailleurs de trouver, par hasard, un site pour ce film =; =;
    http://www.spodrum.freeserve.co.uk/victory/index.htm

    Visiblement, l'histoire viendrait des matches de la Luftwaffe contre le FC Start (Dynamo) Kiev en 42 (avant que Andy Dougan ne fasse de véritables recherches et un bouquin fabuleux). Mais l'histoire ukrainienne est beaucoup plus horrible. Aux dernières nouvelles, un réalisateur français en ferait un film appelé "Dynamo 42".

    Pour d'autres, "A nous la victoire" serait un remake du film "Deux mi-temps en enfer" du réalisateur hongrois Zoltán Fábri, sorti en 1961. Pendant la 2ème guerre mondiale, dans un camps de travail forcé en Hongrie, un ancien footballeur est designé pour organiser un match de football entre les gardiens allemands et les prisonniers (mal nourris) pour fêter l'anniversaire d'Hitler. Ils perdent puis finissent par gagner.

    Je l'ai en cassette, Arte l'avait passé en 1994 (je sais, je sais... c'est plus que de la passion). Il sera bientôt disponible en DVD sur www.dreamquestfilms.com.

    En voici un lien sur les films de football, passé, présent ou à venir. Pas mal!
    http://www.cine.nc/CINEMA.asp?sport=Football
  • Enfin, néanmoins, on s'éloigne du sujet. Pour Racing 40-45, il faudra fournir un travail de fourmi pour rencontrer de nombreux anciens joueurs, consulter des archives... comme Pierre Perny.http://archives.strasbourg.fr/magazine/137/page46.html
  • Les livres d'histoire du football alsacien ont fait un choix délibéré, celui d'oublier la période 40-44.

    Je cherche, je cherche, surtout sur le net et dans les bouquins... et je trouve!

    C'est pourquoi que le conclue ainsi.

    Voici notamment un lien sur lequel figurent deux photos de VfL Köln contre FC Mulhouse en 1941 (phase finale du championnat d'Allemagne):

    http://www.vflkoeln99.de/html/erfolg.htm

    A bon entendeur. Continuons.
  • http://img41.exs.cx/img41/8892/1941_4.jpg
  • Qui est le Mulhousien (en blanc) sur la photo?
  • C'est p'tet mosto du temps de sa jeunesse... ;)
  • Mosto est en train de faire des recherches sur la période, serait-il au four et au moulin? Il a déjà fait un super boulot Mosto. Merci encore. (+) (+)
  • conan a écrit :
    C'est p'tet mosto du temps de sa jeunesse... ;)


    :p J'ai été jeune, je suis toujours beau.
    Mais non ce n'est pas moi, j'avais les chaussettes baissées façon Didier Six. :)

    La semaine prochaine, la nouvelle saison des SREG Mulhouse reprend, je vais me renseigner au stade de l'Ill. Peut être que des archives sont consultables, quelque part.
  • On a parlé de des frères Waechter, contraints de rester au Sportgemeinschaft. Par contre, l'homme qui conduisait l'attaque du Sportgemeinschaft en 1942 est moins connu.

    C'était un jeune joueur de 22 ans, Hans Schöne. Né à Oberhausen, dans la Ruhr, il avait fait ses premiers pas de footballeur à Eindhoven, au Pays-Bas, où son père était souffleur de verre, puis à Weißwasser, en Basse-Silésie. Rattrapé par la guerre, il est tour à tour stationné à Görlitz, Strasbourg et Breslau, et réussit à jouer régulièrement jusqu'en 1943, avant que le conflit ne s'intensifie.

    Il devint donc « Elsaßmeister » en 1942 et prend une part active aux victoires sur les Kickers Stuttgart et Schweinfurt en championnat d'Allemagne. Mais, blessé au bras, il ne fut pas du déplacement de Gelsenkirchen où le SG SS fut balayé 6-0. La guerre empêcha ce talent d'être appelé en équipe d'Allemagne par Sepp Herberger.

    Hans Schöne deviendra néanmoins international après le conflit, avec la... RDA, à l'âge de 34 ans. Il est décédé en 1989.

    www.abseits03.de/archiv/49/legenden.htm
  • Tiens j'ai une question relative aux années 30. J'ai remarqué que beaucoup de joueurs Allemands et Autrichiens jouaient hors de leur pays dans les années 30. Y'a le cas de Rohr qui est partit à Zurich avant de venir au Racing après avoir été séléctionné à 18 ans en équipe d'Allemagne. Y'a le cas de Hans Schöne à Eindhoven...

    Comment ca se fait? Le foot n'était pas professionnel en Allemagne? Le championat n'était pas relevé? Ou c'est une question d'argent? :-/
  • Jouer à l'étranger à l'époque, c'était vraiment l'inconnue, sauf pour un allemand à Strasbourg si je puis dire (l'Autriche, je ne me prononcerais pas). Déjà, le football n'était pas pros et des remboursements de frais mal interprêtés pouvait valoir une suspension! C'est arrivé à le gardien international Willibald Kress qui ne pu rester à Francfort dans les années 30, alla à Mulhouse... mais ne pu jouer sans lettre de sortie du DFB. C'est arrivé à plusieurs joueurs. Le niveau s'est élevé dans les années 30 en Allemagne, malgré les départs de certains. Déjà avaient également émergé des joueurs d'origine polonaise comme les Urban, Kuzorra et Szepan à Schalke.

    Schöne était un cas à part. Ayant débuté aux Pays Bas comme gamin, il n'eut pas besoin de lettre du DFB. Avant l'avènement du football pro en France, certaines équipes françaises "violèrent" les règles et employèrent des joueurs. En Bretagne, le Stade Rennais fit cela, engageant de nombreux Tchèques. Un joueur allemand nommé Kaiser vint jouer à Rennes pour échapper aux Nazis, un peu comme Oskar Rohr. Plus tard il y eu Anton Raab à Nantes, sans qu'il ne soit pro au début.

    Les allemands jouant à l'étranger étaient intrépides, certains ont certainement été suspendus faute de lettre de sortie avant de finalement être "libérés" par la FIFA. Juste avant 1933, le DFB avait envisagé créer une Reichsliga pro mais l'avènement de Hitler enterra tout cela. Ce n'est qu'en 1963 que la Bundesliga donna le football pro à l'Allemagne.

    Des allemands, il y en a toujours eu dans toute l'Europe, au gré des migrations "économiques". Il y a donc le cas des "Allemands de l'extérieur", plutôt appelés "Souabes du Danube" (Hongrie, Yougoslavie, Roumanie), tel Jupp Posipal, qui était un allemand de Hongrie. Durant la 2e guerre, il vint en Allemagne, n'obtint un passeport qu'en 1952 avant de devenir champion du monde en 1954.

    Cette année là, Puskas et lui parlèrent hongrois lors du Mondial... mais ils auraient pu aussi parler en allemand : jusqu'à l'âge de 12 ans, Ferenc Puskas s'est appelé Franz Purczeld, né d'un père "Donauschwabe". Il ne niait d'ailleurs jamais son origine. Ses coéquipiers et ses adversaires l'avaient de plus surnommés "Schwob". Eloquent, non? Puskas aurait donc pu être dans le camp d'en face en 54! Il y en a eu beaucoup d'autres. Certains jeunes arrivent aujourd'hui encore d'Asie centrale (ex-Allemands de la Volga) et jouent pour le Nationalelf...
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