Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Robert Wurtz

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Flux RSS 20 messages · 14.734 lectures · Premier message par mediasoc · Dernier message par tomifan

  • L'article du jour permet d'ouvrir le topic du "Nijinski de l'arbitrage"

    The Artist
  • Nous les avons tant aimés : Robert Wurtz, le "Nijinski du sifflet" (1)

    Deuxième volet de notre série avec Robert Wurtz, arbitre international, qui nous a fait partager son passé de joueur, son expérience de l'arbitrage, ses joies, ses peines dans le football et... le Kougelhof.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article écrit par @inter
  • Vivement la suite !

    Par contre ça n'est pas une synécure d'interviewer Robert Wurtz... :p
  • Le journal L'Equipe marche ce dimanche sur les traces de notre intervieweur @inter à Climbach : entretien avec Robert Wurtz pour la judicieuse rubrique "les ex du championnat de France".
  • C'est au tour du Monde d'imiter @inter et d'interviewer Robert Wurtz :

    http://www.lemonde.fr/football/visuel/2015/06/10/on-a-retrouve-robert-wurtz-l-artiste-au-sifflet_4645905_1616938.html

    Sympa, même si ça reste bien évidemment moins bien que les articles parus sur le Stub ! ;)
  • Le jour de gloire de l’humour (en) noir

    Inimitable arbitre français, Robert Wurtz faisait régulièrement usage de facéties pour désarmer des situations tendues. Comme ce jour de rencontre au Parc des Princes, au cours duquel il « joue » une scène restée dans la mémoire du foot français.

    http://www.sofoot.com/IMG/img-roux-et-wurtz-17-ans-apres-lors-du-...

    L’image est gravée à jamais dans la mémoire collective du football hexagonal. Soirée de gala au Parc des Princes : le PSG de Tomislav Ivic reçoit l’AJ Auxerre de Guy Roux. Après avoir mené 1-0, les Auxerrois se sont fait rejoindre par les locaux, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le match est tendu en ce début de seconde période. Ça commence à s’agiter sérieusement sur la pelouse comme sur le banc de touche. L’arbitre international Robert Wurtz, jamais avare en pitreries, a un éclair de génie pour calmer l’homme au bonnet, particulièrement agité. « Le ballon vient mourir le long de la touche. J’arrive vers Guy Roux en donnant un coup de sifflet, puis je m’agenouille sur le terrain et je me mets à l’implorer, les mains jointes, l’air de dire : "Maintenant, monsieur Guy Roux, veuillez vous asseoir !" Le Bourguignon se tourne alors vers son banc. Mais alors qu’il était en train d’amorcer un pas en arrière, il a dû se dire : "Si je m’assois, il a gagné." Il a donc eu la fantastique idée de faire demi-tour et de se mettre à genoux à son tour, ce qui a fait sourire, puis applaudir le public. J’ai finalement obtenu ce que je voulais ; à savoir détendre le match dans la dernière demi-heure ».

    A genoux devant Guy Roux

    La facétie lui permet de rester maître de la rencontre, qui se termine dans la bonne humeur. « Il fallait que je trouve un moyen de faire retomber la tension », explique l’heureux retraité depuis Climbach, petite commune d’Alsace où il réside désormais. « J’ai pensé que le match pouvait m’échapper, j’ai alors cherché une façon humoristique, un peu spéciale, de calmer tout le monde. » Il admet qu’aujourd’hui encore, on lui parle souvent de cette anecdote mémorable. « C’est l’image de ma carrière dont les gens se souviennent. » Lorsqu’il évoque Guy Roux, il parle d’« un personnage fantastique du football, avec ses excès, pas facile à arbitrer : il ne laissait pas indifférent ».

    Il ne se reconnaît plus vraiment dans le football et l’arbitrage actuel. « Aujourd’hui, je ne pourrais pas agir comme je le faisais. Je vous parle d’un époque révolue, les temps ont bien changé », se lamente l’Alsacien, avec son accent très marqué. « Il y avait encore un certain romantisme qui s’est perdu. On laissait plus de place à l’humain », insiste celui qui fut auparavant… joueur amateur du RC Strasbourg. « Je n’avais qu’un pied droit et quand je faisais ma conduite de balle, Gilbert Gress me disait : "Lève la tête !" » Pas de quoi le dégoûter pour autant du ballon rond. « J’aimais tellement le football que je me suis dit qu’il ne me restait plus qu’à devenir arbitre si je voulais pouvoir évoluer dans ce milieu… ». A sa manière, il révolutionne un peu le monde des hommes en noir. Il est l’un des premiers à accorder autant d’importance à la condition physique « afin d’être au plus près de l’action pour suivre au mieux ce qui s’y passe ».

    Le 23e homme

    Il devient surtout célèbre pour ses expressions corporelles dignes d’un danseur étoile qui lui valent le surnom de "Nijinski du sifflet" (Ndlr : légendaire danseur russe) lors d’une série de matches au Brésil précédant la Coupe du monde 1974. Il est un acteur du jeu à part entière. « Je ne voulais pas jouer les policiers, être un simple applicateur des lois ou un juge austère », plaide-t-il. Sa gestuelle et ses pirouettes font figure de véritable thérapie, lui permettant d’« anticiper l’aggravation de la tension ». Voire une philosophie. « J’essayais, si je pouvais, de dédramatiser les incidents, en mettant en avant l’humour, histoire de déclencher les sourires sur le banc ou dans le public. Lorsqu’on arrive à déclencher un sourire, c’est une victoire sur la violence », assène Robert Wurtz. Une attitude qui lui vaut « beaucoup de commentaires flatteurs mais aussi énormément de critiques, notamment des officiels, qui veulent que l’arbitre ne sorte pas de son rôle ». Avec « un père musicien professionnel à l’opéra de Strasbourg et une mère soprano, (il) faisait du théâtre dans le seul rôle du football où il n’est pas permis d’en faire ». Convertissant ainsi le football en comédie.

    http://www.sofoot.com/le-jour-de-gloire-de-lhumour-en-noir-163299.html
  • Peut-être que ces différents médias ont consulté notre travail auquel cas une référence bibliographique s'imposait, juste par honnêteté ; en tout cas c'est comme cela que je travaillais.
  • Je pense plutôt qu'il a la même soif de raconter ses anecdotes aux médias qui se souviennent de lui.
  • Sympa effectivement.
    Dommage qu'il n'y a pas d'interview d'un arbitre actuelle histoire d'expliquer un peu plus son boulot et faire pourquoi pas moins de personnes anti arbitre dans les stades.
  • L'Alsace sort un article à l'occasion de ses 75 ans.
  • mediasoc a écrit, le 12/06/2015 16:23 :
    Je pense plutôt qu'il a la même soif de raconter ses anecdotes aux médias qui se souviennent de lui.

    En tout cas, il a la main leste en matière de Picon =P~
  • Sa fiche, pour les plus jeunes qui ne le connaitraient pas :'>
  • Ah les jeunes, quel dommage pour vous de ne pas avoir vu Robert Wurtz a l’œuvre, vous auriez une toute autre image de l'arbitrage.....
  • Torse nu dans sa cour avec une casquette du Racing, il est incroyable !
    J'ai des souvenirs de lui dans Intervilles mais ça remonte déjà :D
  • J'étais gamin mais j'ai le souvenir d'un arbitre qui faisait le show et qui était un des meilleurs de sa génération.
    J'ai moins apprécié son passage dans intervilles où on l'utilisait pour faire le pitre. Johann Riou liké this.
  • Probablement le bon moment pour ressortir cette excellente interview d'@inter
    La deuxième partie
    La troisième partie
  • L'imparfait du subjonctif qui vient tout seul à l'oral, un régal. Et l'on vient dire que les Alsaciens ne savent pas parler français!
  • L'Equipe l'a rappelé hier, il a arbitré une finale de C1 : Liverpool-Mönchengladbach 3-1 de 1977.
    Turpin sera bientôt le 6ème arbitre français à arbitrer une finale de C1.
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