Copa América 2015 au Chili
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rcsforeverPas de CM ni d'Euro cette année mais la 44e édition de la Copa América qui se jouera au Chili du 11 juin au 4 juillet, la compétition étant à suivre sur beIN Sports. Le Brésil revanchard ? Fin de la disette pour l'Argentine ? Le Chili à domicile ? La Colombie sur sa lancée du dernier mondial ? La confirmation pour l'Uruguay ? Une équipe surprise ?
Groupe A
Chili
Mexique
Équateur
Bolivie
Groupe B
Argentine
Uruguay
Paraguay
Jamaïque
Groupe C
Brésil
Colombie
Pérou
Venezuela
Les deux premiers de chaque groupe, ainsi que les deux meilleurs troisièmes sont qualifiés pour les quarts de finale.
Palmarès (des 10 dernières éditions)
1989 Brésil 1991 Argentine 1993 Argentine 1995 Uruguay 1997 Brésil 1999 Brésil 2001 Colombie 2004 Brésil 2007 Brésil 2011 Uruguay
Pour info l'Uruguay compte le plus grand nombre de victoires en Copa América (15), devant l'Argentine (14) et le Brésil (8). -
Le groupe brésilien
Jefferson, Diego Alves, Marcelo Grohe, Danilo, Fabinho, David Luiz, Thiago Silva, Miranda, Marquinhos, Filipe Luis, Marcelo, Luiz Gustavo, Elias, Fernandinho, Casemiro, Philippe Coutinho, Willian, Everton Ribeiro, Douglas Costa, Robinho, Diego Tardelli, Neymar, Roberto Firmino
Le groupe argentin
Romero, Guzman, Andujar - Zabaleta, Roncaglia, Garay, Demichelis, Otamendi, Rojo, Casco - Biglia, Pereyra, Mascherano, Gago, Banega, Pastore, Lamela, Di Maria - Messi, Agüero, Tevez, Higuain, Lavezzi -
Je ne me suis jamais intéressé à la Copa d'où ma question. Que font le Mexique et la Jamaïque dans la compétition ? Ils ne sont pas en Gold Cup normalement ?
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Ils invitent des nations à chaque édition, pour faire le nombre. Souvent, ce sont des sélections de la CONCACAF, mais il y a déjà eu le Japon a l'une ou l'autre reprise.
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Merci pour l'info ! A quand une compétition réunissant les deux zones ? Ca éviterait aux équipes AMSUD de se jouer tout le temps (qualif CM et Copa) ?
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Le programme de la première journée
vendredi 12 juin
(1:30) Chili - Equateur
samedi 13 juin
(1:30) Mexique - Bolivie
(21:00) Uruguay - Jamaïque
(23:30) Argentine - Paraguay
dimanche 14 juin
(21:00) Colombie - Venezuela
(23:30) Brésil - Pérou -
un-turco a écrit, le 31/05/2015 10:41 : Merci pour l'info ! A quand une compétition réunissant les deux zones ? Ca éviterait aux équipes AMSUD de se jouer tout le temps (qualif CM et Copa) ?
Le pire du pire étant que le Mexique participe à la fois à la Copa America et à la Gold Cup cet été. Mais les meilleurs joueurs iront évidemment à la Gold Cup. Faut dire qu'un ticket pour la Coupe des Confédérations 2017 est en jeu
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Victoire du Chili contre l'Equateur pour l'ouverture de sa Copa América (2-0)
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Belle ambiance au stade de Santiago, avec un hymne national repris a capella par tout le public, ça donnait des frissons. Je n'ai vu que la première période (quelle idée ces matchs à 1h30 O:) ), mais le Chili joue toujours avec autant d'intensité, le passage de Bielsa ayant laissé une trace indélébile (le sélectionneur est d'ailleurs un de ses disciples). Vidal et Sanchez ont justifié leur statut, et Valdivia est décidément toujours aussi classe et beau à voir jouer.
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Début de Copa poussif pour les autres favoris avec une courte victoire (1-0) de L'uruguay face à la Jamaïque et un résultat nul (2-2) pour l'Argentine contre le Paraguay, alors que le Mexique et la Bolivie n'ont pas pu se départager (0-0). Place au Brésil et à la Colombie ce dimanche.
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Un article qui met une claque...
Cabañas, la balle du maudit
Durant la Copa America, notre envoyé spécial au Chili raconte ses souvenirs d'Amérique du Sud. Cette fois, retour sur un Paraguay-Argentine mémorable, en septembre 2009, à Asuncion, expédiant les Guaranis au Mondial sud-africain sous l'impulsion de leur attaquant vedette Salvador Cabañas. Mais «El Mariscal» verra quelques mois plus tard son destin chamboulé par un balle reçue en pleine tête dans un bar de Mexico.
Comme de nombreux stades sud-américains, la plus célèbre enceinte du football paraguayen est située en plein cœur d’Asuncion, la capitale de ce pays de 6 millions d’habitants coincé lui-même au centre de l’Amérique du Sud, entre la Bolivie, l’Argentine et le Brésil. Quand on découvre l’Estadio Defensores del Chaco (*), il ne paye pas vraiment de mine, planqué dans un quartier assez banal et sans tribunes vertigineuses. Les jours sans match, la vie s’écoule paisiblement autour du stade, entre gamins se disputant un ballon fatigué dans la rue ou minibus faisant crisser leur pneus dès qu’un passager potentiel est en vue. Mais tout change quand l’Albirroja prend possession des lieux.
L'Europe le courtise
Les 35 000 spectateurs font du bruit comme s’ils étaient le double, les chorégraphies dans les tribunes sont basiques mais presque hypnotiques, sur fond de tambours et de papier hygiénique généreusement envoyé sur la pelouse. Ce 9 septembre 2009, l’enjeu est immense. Si le Paraguay dirigé par Gerardo Martino bat l’Argentine de Diego Maradona, elle compostera son billet pour le Mondial sud-africain. Martino, qui deviendra le sélectionneur argentin en septembre 2014, compte alors sur une équipe très solide en défense et un duo d’attaque redouté dans toute l’Amérique du Sud: Nelson Valdez et surtout Salvador Cabañas.
A 29 ans, ce buteur râblé (1,73 m) et puissant est une immense star dans son pays mais aussi au Mexique, où il évolue depuis 2003 (Jaguares Chiapas puis America). Il a été élu en 2007 meilleur joueur d’Amérique du Sud, Manchester United s’intéresse de très près à lui et son départ pour l’Europe semble imminent. Durant ces éliminatoires du Mondial 2010, il a déjà marqué cinq fois. Pendant les hymnes, sa concentration impressionne.
Un but de légende
En tribune de presse, les reporters paraguayens lâchent un instant leur maté (infusion très répandue en Amérique du Sud) pour se lever et chanter à pleins poumons. Déjà épuisé par l’avant-match et la présence de Maradona qui a attiré des médias du monde entier, le chef de presse de la fédération paraguayenne a trouvé un moyen original de couper court aux incessantes demandes. Sur son front, il a tout simplement écrit au feutre un immense «NO». Donc c’est non, pas la peine de lui demander quoi que ce soit.
L’Argentine est vite prise à la gorge par l’envie du Paraguay. En milieu de terrain, Veron, Mascherano et Gago sont dépassés. Pour sa première sélection dans le but de l’Albiceleste, Sergio Romero est d’abord sauvé par ses montants sur des frappes de Valdez puis Santana. Mais à la 27e minute, Salvador Cabañas entre en action. Dans le camp adverse, «El Mariscal» («le Maréchal»), réussit un splendide rateau entre deux Argentins, se retourne, sollicite un une-deux avec Riveros et lance Valdez, qui trompe Romero. Superbe but, qu’on vous invite à déguster en ligne, et explosion de joie tellurique. Les tribunes du Defensores del Chaco vibrent sous nos pieds, les thermos de maté chutent de quelques mètres dans la confusion, et Maradona tire sévèrement la tronche sur son banc. Valdez, Cabañas et tous leurs coéquipiers entament une belle danse collective.
Transparent, Messi rate tout ce qu’il entreprend et l’Argentine ne réussira jamais à revenir au score, laissant le Paraguay et Asuncion fêter leur billet pour l’Afrique du Sud.
Une «banale querelle» change tout
A 20 minutes à pied du stade, la foule converge vers la place des Héros, haut lieu des célébrations nationales. Ici, le palais présidentiel n’est qu’à quelques mètres de bidonviles, et la présence militaire est impressionnante. Concert de klaxons, bière à gogo, gamins réunis avec les grands parents à l’arrière des camionnettes drapeau en main: pour un soir, les Paraguayens oublient la corruption, le clientélisme ou les violences pour fêter Cabañas et les Guaranis.
Mais l’attaquant de l’Albirroja ne verra jamais l’Afrique du Sud. Quelques mois plus tard, le 25 janvier 2010, dans un bar à la mode de Mexico, suite à une banale querelle selon la version officielle, un narcotrafiquant lui tire à bout portant dans la tête. Miraculée, la vedette de l’America sort du coma après dix jours et se lance le défi fou d’être présent au Mondial. Evidemment, c’est médicalement impossible. Cabañas ne renonce pas, il retrouve même les terrains d’entraînement d’un des plus grands clubs paraguyens, Libertad, un an après l’accident. Ses tentatives de revenir dans le football n’aboutiront jamais, que ce soit dans des clubs mineurs de son pays en 2012 (12 de Octubre, là où il avait débuté; General Caballero) ou du Brésil en 2014 (Tanabi).
Malgré de nombreux soutiens, Cabañas s’enfonce dans un avenir incertain. Il se sépare de sa femme, de ses anciens agents. Spolié de nombreux bien immobiliers par son ancien entourage, il revient vivre chez ses parents et aide son père à la boulangerie familiale, dans la banlieue d’Asuncion. Ruiné, en procès avec son ex-épouse et ses conseillers de la grande époque, il a aujourd’hui 34 ans. Et toujours une balle dans la tête.
(*) en référence à la guerre du Chaco (1932-35), un très violent conflit entre le Paraguay et la Bolivie qui fit plus de 100 000 morts et aboutit à la conquête de la région pétrolifère du Chaco par le Paraguay.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Cabanas-la-balle-du-maudit/567154 -
Après une série de 11 victoires, le Brésil de Dunga a enregistré sa première défaite (0-1) contre la Colombie, avec en prime l'expulsion de Neymar après.. le coup de sifflet final.
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Defaite du Bresil face à la Colombie (0-1). Vraiment une équipe sans âme.
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4 matchs de suspension pour Neymar, Copa déjà terminée pour lui..
Selon le quotidien catalan Sport, le joueur barcelonais aurait attendu l’arbitre, Enrique Osses, dans les couloirs du stade pour lui dire : «Tu veux devenir célèbre sur mon dos, fils de p…». -
Quarts de finale :
Chili - Uruguay
Bolivie - Pérou
Argentine - Colombie
Brésil - Paraguay
Duel intéressant entre le pays organisateur et le tenant du titre, alors que le Brésil et l'Argentine (pourraient) se retrouver en demi-finale.. -
Le Chili s'est qualifié pour les demis, après avoir sorti l'Uruguay au terme d'un match tendu. Ils affronteront le vainqueur de Pérou-Bolivie, ce qui ouvre quasiment la porte de la finale.
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Tendu c'est peu dire avec l'Uruguay qui a fini la rencontre à 9 (avec notamment Cavani qui n'a pas du tout apprécié le toucher rectal de Jara ; j'en connais quelques uns ici qui n'auraient pas pris de rouge...:'>
. Grosse possession chilienne (79% en 1ère période) face à une équipe uruguayenne qui visait les pénos (pas de prolong' cette année, directement la séance des tirs au but après les 90') ou un contre inespéré. Victoire logique même si les Uruguayens peuvent l'avoir mauvaise avec cette expulsion injuste de Cavani (qui était très nerveux suite aux "déboires" de son père qui la veille, sous l'emprise de l'alcool, a renversé et tué un jeune motard).
Pour le moment, le Chili est l'équipe la plus impressionnante alors que la Colombie, le Brésil ou l'Argentine ont été très très poussifs lors des matches de poule. -
C'est quoi cette histoire d'absence de prolongations ?
C'est pas une règle "universelle" ???
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Si on pouvait introduire cela en coupe de la Ligue !
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Quoi ? un doigt ?
L'organisateur écrit le règlement de sa compétition donc dans l'absolu il pourrait se priver de prolongations. -
Perso je trouve le niveau d'ensemble un peu décevant jusqu'à présent, malgré un Chili forcément motivé... On ne s'attend pas à voir une compétition de même qualité et aussi homogène que durant un championnat d'Europe, mais la différence avec la CAN par exemple n'est pas si flagrante, à l'image des autres favoris comme l'Argentine, le Brésil et la Colombie, dont le jeu fut aussi excitant qu'un épisode de Derrick... lors du premier tour, comme l'a justement souligné @mostovoi
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athor a écrit, le 12/06/2015 13:56 : Valdivia est décidément toujours aussi classe et beau à voir jouer.
Il jouera à Al Wahda (Emirats arabes Unis) la saison prochaine, un beau gâchis... Sinon le Chili affrontera le Pérou en demi-finale, vainqueur de la Bolivie (3-1). -
Le Brésil est passé à la trappe cette nuit, éliminé par le Paraguay aux tirs au buts. Faute d'avoir réellement fait sa révolution après le Mondial, la Seleçao va continuer à galérer. Pour preuve, ils ont fini la rencontre avec deux attaquants évoluant en Chine (Tardelli) et aux Emirats Arabes Unis (Ribeiro)...
Les demis:
Chili - Pérou
Argentine - Paraguay -
Un Brésil très très faiblard dominé par le Paraguay qui mérite de passer. Ça aurait pu passer si Thiago Silva nous avait pas refait la même main stupide qu'il avait commise à Stamford Bridge...
Concernant l'Argentine, elle a largement dominé une bien morose équipe colombienne (1 occas' en 90') qui a déjà eu beaucoup de chance d'atteindre la séance de tirs au but. Ospina a sorti quelques arrêts assez incroyables, ballon sauvé sur la ligne, poteaux, transversale...l'Argentine a fait un très bon match sauf dans la finition qui fut calamiteuse.
Ça sent un sympathique Chili-Argentine en finale !! -
athor a écrit, le 28/06/2015 08:50 : Le Brésil est passé à la trappe cette nuit, éliminé par le Paraguay aux tirs au buts.
Surprenante équipe du Paraguay qui avait déjà accroché l'Argentine lors du premier tour (2-2)
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