Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Tour de France 2020

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  • Le parcours

    https://www.lequipe.fr/v6/img/redac/TDF2020/ParcoursTDF2020.png

    Je vais maturer mon analyse et attendre celle de @jphilou et autres @kitl mais je pressens une certaine continuité avec 2019.

    Je trouve néanmoins dommage ce parcours biscornu ou on repasse deux fois pas les mêmes massifs juste pour faire une place aux Pyrénées et aux étapes de sprint payées par les élus dans le centre ouest.

    Le CLM à la planche la veille de l'arrivée peut être absolument mythique comme ne servir à rien du tout, difficile de juger en l'état.
  • Un Tour qui ne sortira pas du tout de France si ma vue est bonne ? Peu fréquent ces dernières années, non ?
  • Les experts cyclisme du stub, en premier lieu l'immense @jphilou, peuvent-ils nous confirmer que, cette fois ça y est, c'est l'année pour Tibopino ?
  • En tout cas si c'est pas cette année, ça y ressemble.
    Beaucoup d'étapes de montages ou de moyennes montagnes.
    S'il a la même forme que l'an dernier avant sa blessure, il pourra peut-être le faire.
    Le message des organisateurs qui lui colle une veille d'arrivée chez lui est en tout cas très clair : Vient, le maillot jaune t'attend !

    J'irais bien la bas, mais j'imagine même pas le monde qu'il y aura.:|s

    Sinon, très peu d'étapes pour les sprinteurs, et en prime une étape Ile d'Oleron/Ile de Ré qui est assez originale.
  • Plusieurs choses sont d'ors et déjà sures, néanmoins.

    - On aura probablement peu de purs sprinters au départ de ce tour, mais uniquement les sprinters qui savent passer les cols, étant donné que les étapes de sprinter auront lieu après de nombreux cols, et surtout, pour la plupart, après les Pyrénées.
    - La préparation d'avant tour va devoir être différente de d'habitude pour les favoris, qui visaient leur pic de forme vers la deuxième / troisième semaine du Tour. Là, les choses vont commencer très tôt, dès la 2ème étape en fait, et il faudra se taper les Pyrénées en première semaine.
    - Si il y a moins de deux minutes d'écart avant le dernier contre la montre, le Tour ne sera pas joué avant cette étape cruciale.
    - Pas de sortie de territoire, fait rarissime en effet, mais pas non plus d'étapes dans le Nord de la France, hormis le CLM et l'étape finale à Paris.
  • C'est la première fois depuis 2013 que le Tour se disputera à 100% en France. Encore que le départ avait lieu cette année-là en...Corse :D

    Pour une fois le tracé me semble bien alléchant ! Les points chauds sont disséminés un peu partout : arrière-pays niçois, Hautes-Alpes, Cévennes, Pyrénées légères mais il faut bien y passer, Auvergne, Jura, Vercors...

    Cela ressemble à un appel du pied à Alaphilippe pour qu'il axe sa saison sur le Tour, histoire de voir s'il peut rééditer (en mieux) son mois de juillet. Il y a énormément d'étapes accidentées, de la moyenne montagne saupoudrée un peu partout.
    Ça peut convenir à Pinot évidemment, à Bernal, sans doute moins aux gros rouleurs type Dumoulin-Roglic.

    Peu d'étapes blaguesques comme le Bergerac-Périgueux ou Nîmes-Nîmes de cette année, ni de Bretagne survendue, de Nord plat et chiant... Même les deux jours dans le Poitou me plaisent puisque ce coin a été longtemps délaissé.

    Pour le pic de forme, la programmation fin-juin mi-juillet pour éviter la concurrence des JO pèsera également. C'était déjà le cas en 2018.
  • Un tour dessiné pour Pinot évidemment.
  • Il y a quand même un truc délirant dans ce tour et qui va grandement peser, c'est les transferts.

    Si vous regardez la carte :
    - Transfert de Laruns après une tape de montagne pour... Une journée de repos en Charente Maritime. Ok c'est du déjà vu mais on aurait tout aussi bien pu taper tout droit en ayant l'audace d'éviter les Pyrénées et deux étapes somme toutes classiques.
    - transfert de Sarran à Châtel Guyon pour arriver au sommet et redescendre pour répartir de Clermont... Juste a coté de là où on est parti la veille (bon au moins ils garderont le même hôtel)
    - et la fin c'est le pompon. Transfert de la Roche forond à Bourg alors qu'on était au Grand Colombier quatre jours plus tôt, et le lendemain de nouveau un long transfert vers Lure pour le CLM.

    Les coureurs vont passer parfois plus de temps dans les transports que sur la machine et c'est même pas une blague.

    Brailsford affrète déjà les hélicos.
  • Après réflexion je trouve le parcours assez intrigant mais inférieur à 2019 tout de même, et ce pour plusieurs raisons :

    - Il manque une étape du type de celle Saint-Etienne, longue et usante avec des petites montées sèches et casse-pattes
    - Le passage dans les Pyrénées est assez anecdotique et devrait accoucher d'un scenario prévisible
    - Le CLM a la planche en dernière étape risque d'anesthésier partiellement la course en amont.

    En revanche l'intensité générale du parcours offre une opportunité à des coureurs esseulés mais expérimentés de challenger le probable duopole Ineos/Jumbo. Je pense notamment à ces deux roublards de Nibali et Valverde - plus qu'a Tibopino malheureusement.
  • Dans l'attente des profils d'étape (et de leur kilométrage), certaines étapes promettent :
    • Arrière-pays niçois, avec le Turini et le Col d'Eze 2x
    • Mont Aigual, on ne sait pas trop ce qu'il y aura au menu
    • Le Puy Mary précédé d'un toboggan
    • Le Vercors, qui a souvent donné lieu à de la grosse bagarre (©Thierry Adam)

    Sans doute à privilégier aux Pyrénées, même si le rare col de Marie-Blanque est de retour.
  • Romain Bardet renonce à participer à cette édition du Tour pour se concentrer sur le Giro
  • c'était perdu d'avace..
  • Pas de Nibali et de Valverde non plus en raison de la proximité des JOs.

    Bernal parle de doubler Giro et tour ce qui semble audacieux vu les quatre semaines à peine entre les deux. Fuglsang le fera mais sera équipier pour Lopez au Tour.

    Jumbo n'a encore rien annoncé mais Roglic semble avoir très envie d'y aller, reste à voir ce que le sponsor néérlandais pense de la présence ou non de Dumoulin et Kruijswijk.

    Donc en gros pour l'instant on a :

    ***** : Bernal (?), Roglic (?)
    **** : Froome, Pinot, Landa (?), S. Yates (?) Dumoulin/Kruijswijk (?)
    *** : MA Lopez, Quintana, Buchmann, Pogacar (?)
    ** Barguil, Alaphillipe, Woods, Mas, Jungels (?)
    * Latour, G. Martin, D. Martin, Aru (?), Kreuziger ?

    En attendant que tout ce beau monde se décide de façon plus précise en fonction de ce qu'Ineos et Jumbo annonceront.
  • Donc maintenant que la saison commence, que les invites sont distribuées on a

    ***** : Bernal Roglic
    **** : Froome (???), Pinot, Landa, Dumoulin, Kruijswijk, Thomas
    *** : MA Lopez, Quintana, Buchmann, Pogacar, Mollema
    ** Barguil, Alaphillipe, Woods, Mas, Jungels, Uran
    * Latour, G. Martin, D. Martin, Aru, Kreuziger, Van Garderen

    Soit le tableau précédent avec Simon Yates en moins mais G. Thomas en plus et et avec un Froome très hypothétique
    +Mollema pour la Trek et les 3 EF annoncés au départ.

    Pogacar, Jungels, Kreuziger sont censés ne pas jouer le général pour des raisons diverses mais on a le droit de pas les croire. A l'inverse Aru est annoncé leader mais faudrait déjà qu'il ait des résultats en ce sens sur des courses d'une semaine.

    Très très grosse équipe Jumbo face à une toujours très forte Ineos, en l'état ça laisse peu de place aux autres...
  • Les entrainements collectifs ont repris et le Tour de France est calé pour le mois de septembre.

    Quelles seront les conséquences de cet interruption sur les favoris ? Les français risquent-ils d'être défavorisé sachant que les autres pays autorisaient l'entrainement individuel pendant le confinement ?
    On risque également d'avoir une épreuve plus pluvieuse et plus fraiche, notamment en montagne. Je ne connais pas assez le tempérament des coureurs, mais a priori, quels sont les coureurs qui risquent de me s'en sortir ?
  • aussi moins de publics et d'audience à la télévision (la plupart seront au travail) mais bon on peut pas tout avoir en ces temps de crise
  • Tout d'abord désolé @fabess67 pour avoir laissé ton post sans réponse :D Seul @pepito s'est dévoué.

    Avec un Tour en septembre précédé de seulement un mois de compétition, les repères habituels ne sont plus valables.
    On avait habituellement un début de saison pouvant offrir un programme mêlant courses à étapes d'une semaine + classiques de printemps, ou bien seulement des courses à étapes, ou bien plus rarement une préparation axée sur le Giro avec le Tour dans le prolongement.

    Cette fois, le mois d'août aura des allures de préparation accélérée, sachant que le "fond" aura été réalisé en amont, à la maison ou depuis quelques semaines en extérieur. Ou même durant l'hiver même si les acquis auront sans doute disparu.

    Je pense que les coureurs "interdits de sortie" durant deux mois ne seront pas trop pénalisés, dans la mesure où la période qui suit de trois mois est largement suffisante. Simplement il a fallu adapter les programmes d'entraînement. Au lieu d'avoir un début de saison normal suivi de plusieurs semaines sans course (en général durant le Giro) avant une reprise sur le Dauphiné ou le Tour de Suisse, tout cela sera bien plus ramassé dans le temps.

    Enfin l'aspect météorologique aura effectivement une importance énorme, puisque les fortes chaleurs devraient avoir disparu. Par chance, le tracé est presque exclusivement au sud de la Loire, donc on fera l'économie de la fraîcheur flamande ou normande. Mais le risque d'un temps frisquet en altitude est à prendre avec sérieux. Déjà que le Tour 2019 a connu un dénouement assez abrupt sur l'Iseran et Val-Thorens...

    Bref beaucoup d'incertitudes et pas forcément d'idée quant à l'avantage que cette saison inédite procurera à certains.
  • Merci pour ton retour @kitl, je me sens moins seul !

    J'ai vu passer une info comme quoi Froom pourrait changer d'équipe avant le Tour, la team Israel Startup Nation lui faisant les yeux doux, et lui ne se satisfaisant pas de la perte de son statut chez Ineos.
    Si la rumeur se concrétise, ça pourrait rendre le Tour beaucoup plus attractif, avec une competition plus relevée !

    J'espère surtout que le fait de rouler en septembre ne va pas desservir Pinot, qui tombe malade par 30 degrés. Passer les Alpes à 5 ou 10 degrés ne sera pas simple pour lui...
  • Ben Pinot a la réputation d'être vulnérable aux fortes chaleurs, c'est sans doute un des paramètres l'ayant rendu bien plus en forme sur le Giro au mois de mai qu'en juillet en France.

    Armstrong devenu champion du monde sous le déluge d'Oslo avait la réputation d'être comme un poisson dans l'eau lorsqu'il pleuvait. A l'inverse, il n'a jamais autant souffert que sur le Tour du Centenaire et de la canicule en 2003, surtout sur l'enchaînement CLM dans le Tarn puis Pyrénées. La veille de l'arrivée, le CLM de Nantes aurait pu tourner en sa défaveur si le temps était resté sec, avec ce lourdaud d'Ullrich qui chute dans une courbe sur la chaussée humide...
  • Je serais bien en peine d'envisager ce qui va se passer pour le Tour cette année c'est assez illisible. La seule chose qui est à peu près certaine c'est que le contexte économique et la programmation des classiques vont renforcer encore la course à l'armement au niveau des leaders, vu que la performance au Tour sera cruciale pour la survie des équipes. Sur le Giro et surtout la Vuelta il n'y aura cette année que des deuxièmes voire troisième choix.

    Deux remarques néanmoins :

    - Au delà des différentiel d'entraînement, il faut bien prendre en compte le fait que 90% des contrôles longitudinaux ont sauté. Vu certaines habitudes anciennes, il est difficile de croire que personne n'a tapé dans l'armoire à pharmacie pendant tout ce temps. On risque d'avoir des mecs qui sortent de nulle part, au hasard chez Astana ou NTT.
    - Un peloton cycliste est un exemple achevé de non-distanciation sociale. 180 mecs qui font du vélo empilés les uns sur les autres pendant sept huit heures en respirant à plein poumons, mangeant, parlant reniflant pissant, etc. c'est du pain béni pour un cluster et s'il y a un sport qui ne devrait pas reprendre, c'est bien le vélo. Je ne miserais pas mon PEL sur le fait que le nouveau planning UCI pourra être mené à son terme. Et au delà de mon humble avis, je pense que les managers et les sponsors vont être très prudent pour les projections 2021. Ce qui va générer une anxiété énorme donc toute sorte de choses assez négatives à commencer par le point énoncé juste ci-dessus.
  • avec les soucis de Quintana,le podium est grand ouvert Barguil
    pour la victoire finale tout le monde palle de la guerre à venir entre armada Ineos et Jumbo, mais sauf que si Pinot ou Pogacar seront au top (et sans coup du sort) Bernal et Roglic lutteront avec Barguil et Landa/yates/Lopes pour la troisième place
  • Ok pour Bernal et Roglic les favoris logiques, pour Barguil un podium j'y crois pas du tout... Pinot davantage, ou Pogacar en effet, tu oublies également Dumoulin.
  • jphilou a écrit, le 10/07/2020 22:57 :
    avec les soucis de Quintana,le podium est grand ouvert Barguil
    pour la victoire finale tout le monde palle de la guerre à venir entre armada Ineos et Jumbo, mais sauf que si Pinot ou Pogacar seront au top (et sans coup du sort) Bernal et Roglic lutteront avec Barguil et Landa/yates/Lopes pour la troisième place


    =P~

    Barguil c'est la grosse cote. Pour le Yates tu penses vraiment à Adam ? Paske Simon va sur le Giro, il me semble.
  • Les Ineos vont venir avec qui en 2nde lame pour appuyer Bernal? Froome?
  • Il devrait y avoir Thomas et Froome entre autre.
    Sinon je ne crois pas à Barguil qui joue le podium. Je le vois encore chasser des victoires d'étapes de prestige ou le maillot à pois.
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