Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Notre belle Alsace

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Flux RSS 1381 messages · 380.322 lectures · Premier message par meinauboys · Dernier message par sebi

  • Pour les amoureux de belles images de notre region
    http://perso.wanadoo.fr/clipvideo/pages/1pag.html


    Edit admin : Ce topic est consacré à l'Alsace, si vous souhaitez débattre plus précisemment de Strasbourg, il existe ce topic
  • Dans le même esprit, pour découvrir notre belle Alsace... :'>

    Visiter l'Alsace

    Alsace info
  • A noter que vous retouvez un certain nombre de liens relatifs à notre et région dans la rubrique liens, dans la catégorie Alsace et Strasbourg. Logique !
  • Allez je fais remonter ce vieux sujet pour vous donner un lien sur lequel je viens de tomber... :'>

    Notre belle Alsace en photos !

    Par contre je suis déçue, il n'y a même pas de photos de mon beau village!!!!!!! :(( [-(
  • Par contre il y en a de tres belles de ma jolie ville Obernai ! :-'
  • Et de sélestat alors!!! :))
  • Y a pas Rosheim! ils ont du oublier de le mettre c'est pas normal!
  • kempf a écrit :
    Et de sélestat alors!!! :))


    Yes je suis avec toi camarade !

    Bientôt le retour des marchés de noel, du vin chaud... ~o)
  • la belle alsace !!!!
    XXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    Edit de modération : La provocation gratuite ne fait pas partie des règles du forum que chacun s'engage à respecter avant de participer.
  • Et fière de l'être, d'être ALSACIENS (+)
  • l'alsace est l'une de mes régions préférées de notre belle france!!!!!!!! (+)
    j'y viens de temps en temps pour voir ma famille et quelques potes!!!!!! ;)
    que de beaux souvenirs!!!!! et j'espère en créer d'autres!!!!!
    alsace, t'as une ptite place dans mon coeur!!! :D/
  • la tu a raison pour la libre expression (+)

    belle alsace et pauvre france


    Merci de ne pas citer le message précédent. Suppression de la citation. [/i]
  • Hey les gars, vous pouvez vous exprimer comme vous le souhaitez, faut juste respecter les règles du forum c'est tout ce qu'on demande. :)

    D'ailleurs si vous voulez revoir ces règles vous pouvez les consulter dès que vous avez un doute! :)

    Et maintenant on continue sur l'Alsace!
  • c'est beau ...
    L'alsace c'est vrai que c'est qd même une region un peu à part au niveau paysages...
    enfin je vois pas de comparaisons, quelqu'un connait des endroits qui ressemblent un peu ?
  • message pour franckr2!!!
    tu vas bien kamarad!! je suis tout a fait d'accord avec toi!! =D
    c'est peut-etre parceque nous sommes parisiens et non strasbourgeois?


    :purple">Edit de modération : Pour communiquer en particulier, vous avez vos messageries privées. Merci.
    Edit de modération 2 : Si les règles d'utilisation du forum semblent trop restrictives à votre libre expression, vous avez toujours la possibilité d'aller vous exprimer ailleurs.
  • messages aux modérateurs!! O:)

    dites-moi on peut kan meme donner notre opinion sur le racing k'il soit positif ou négatif??? non???

    ou alors il ne faut surtout pas heurter la sensibilité des alsaciens!!!! (-)
  • Si tu veux parler aux modérateurs tu peux le faire sans aucun soucis, et tu peux même passer par mp plutôt que d'ennuyer tout le monde sur le forum! ;)

    Après tu peux t'exprimer, mais comme l'a dit mosto dans un de ces Edit, si nos règles te plaisent pas, peut-être bien que celles des autres forums te plairont plus. :-B

    Et maintenant, comme je l'ai déjà demandé plus haut, on continue sur l'Alsace. Merci!
  • Line a toutes a fait raison a chaque fois que j'ai eu des probleme sur le stub les modo mon aider encore merci a eu est surtout a elle car c'est elle que j'ai le plus questionner.
    Pour parler de l'alsace moi qui suis vosgien (lorrain m'est pas fiere de l'etre c'est pour ca que je dit que je suis vosgiens lol) ) je trouve qu'il y a des endroit tres beau et j'aime cette region car l'on en trouve pas une autres comme ca en France.
  • Strasbourg me manque :(

    Je suis exilé à Paris pour raison professionnel mais dès que je peux je mute pour retourner chez moi :)
  • Un peu d'histoire sur "l'alsacien".
    Bonne Lecture.


    L'ALSACIEN

    Cerner la question alsacienne a été pendant longtemps une gageure, d'autant plus que de très nombreux tabous ont empêché les auteurs de s'exprimer complètement ou de voir clairement les problèmes. Les menaces, craintes, inquiétudes ont pesé trop souvent sur l'analyse d'une situation rendue complexe par ses imbrications religieuses ou confessionnelles, culturo-linguistiques, politiques ou socioéconomiques. Une définition tant soit peu objective de l'Alsacien est donc demeurée impossible jusqu'il y a un quart de siècle pour les plus audacieux et une quinzaine d'années à peine pour le gros des observateurs. Et pourtant ils furent légion à vouloir esquisser le profil ou faire ressortir quelques traits marquants d'une population originale. Car si l'Alsace, riche en paysages, en histoire, en traditions, en éléments ethnologiques, en ressources diverses, est attrayante et attractive, les Alsaciens sont perçus comme des êtres et des groupes de type particulier, plus sans doute que les habitants des régions limitrophes et d'une partie quelconque des espaces francophone ou germanique. La genèse même et l'évolution particulière d'entités humaines constamment affrontées aux aléas frontaliers exigent une présentation préalable du "fait alsacien" sans laquelle les enchevêtrements actuels, les paradoxes apparents ou réels, les singularités échappant aux classements habituels, les survivances et ruptures contemporaines sont difficiles sinon impossibles à saisir.

    I. Le fait alsacien
    Dans la seule chronique mérovingienne du VIIè siècle, dite de Frédégaire, le nom d'Alsacien apparaît en 610 sous la forme "Alesaciones" et le nom du pays lui-même en 613 en tarit qu"`Alesacius". Mais cette dénomination globale cache déjà une diversité fondamentale : dès après la victoire de Clovis sur les Alamans en 496, probablement en Alsace du Nord, la population alamane en est chassée et remplacée par des colons francs; ailleurs cependant l'Alsace franque conserve sa population alémanique, toutefois séparée de l'Alémanie par le Rhin.
    « ... à des fins militaires... les rois francs donnèrent à l'Alsace une administration avec à sa tête des comtes, puis au VIIè siècle des ducs. Dans ces temps troublés où l'autorité des rois mérovingiens, presque toujours absents, faiblissait rapidement, ces ducs apparurent comme des princes pratiquement indépendants; ils gouvernèrent le pays avec autorité et en dirigèrent les destinées ». (L. SITTLER)

    L'unité politique s'effectue dans la variété ethnique ; le Landgraben, au nord de Sélestat, disparaît comme frontière, lui qui délimitait Triboques et Séquanes et continue aujourd'hui à être évoqué symboliquement dès lors qu'il s'agit de mettre l'accent sur les différences entre gens du nord et gens du sud. Les nombreuses péripéties ultérieures renforcent la prise de conscience d'appartenance à une entité forgée à ce moment-là. Les occupations successives du territoire raffermissent cette conscience, suscitent des animosités tenaces, induisent des transformations souvent très positives mais aussi des disparitions patrimoniales, accentuent le mélange racial et superposent des institutions, des pratiques quotidiennes, des conceptions parfois contradictoires et des éthiques que les nombreux changements intervenus atténuent dans leur caractère absolu, l'habitant du pays ayant acquis le sens du relatif et du passager.

    Les grands affrontements militaires qui commencent au XVIIè siècle entre la France et le Saint Empire Romain Germanique, qui se poursuivent au XIXè siècle avec les Etats allemands d'abord, l'Allemagne ensuite et cela jusque vers le milieu du XXè siècle, font regretter à certains le rôle médian qu'a joué un instant - de 843 à 870 - l'Alsace à l'intérieur de cette Lotharingie qui s'étendait des futurs Pays-Bas à la Suisse et qui a contribué à forger certaines facettes de la mentalité du bassin rhénan, appuyées sur des pratiques concrètes de liberté, le sens des affaires, l'association de l'esprit spéculatif, du réalisme, de l'humour et de la tolérance.

    Les conflits issus des dissensions franco-germaniques se répercutent en Alsace sur tous les plans, politique, administratif, religieux, psychologique, culturel, linguistique, économique et social. Mais l'Alsacien, tout en subissant les coups et contrecoups des belligérants, ne peut se satisfaire d'aucun de ces derniers ; la victime cependant n'a pas le choix, elle doit suivre le vainqueur dans son sillage ; elle sait pourtant conserver toute sa lucidité, faire la part des choses, composer avec son profond désir d'honnêteté morale et son besoin de survivre, voire de vivre tout court et de s'adapter aux circonstances dont elle n'est généralement pas responsable. Sachant vivre les grands moments dans une atmosphère d'honnêteté successive, l'Alsacien choisit néanmoins, à la fois dans son for intérieur et publiquement quoique de façon nuancée. La Révolution Française le conquiert vraiment ; le paysan est heureux du régime de Napoléon III qui lui apporte de l'argent et une certaine prospérité (do kummt Geld ins Hus !) ; l'ouvrier par contre n'a pas forcément de quoi se réjouir des conditions qui lui sont faites ; et lorsqu'en 1871 l'Annexion commence à faire son oeuvre, la nostalgie française s'exprime certes, mais le sens de l'organisation, de l'ordre, voire de l'esprit "social" bismarckien n'est pas sans déplaire à nombre d'habitants qui s'installent progressivement dans le nouveau régime, de sorte que vers 1900 une certaine adaptation des mentalités est réalisée ; l'Alsacien demeure, en dépit de tout, un citoyen très curieux dans la mouvance allemande, duquel on se méfie et qui se méfie. Redevenu français en 1918, il participe à l'enthousiasme de la Victoire, mais il accueille très vite ses compatriotes de l'"Intérieur" avec circonspection, sachant que les façons de vivre et de penser sont fréquemment sensiblement différentes. Un solide mouvement populaire actionné par un clergé catholique très enraciné veille d'ailleurs au maintien des droits acquis et n'apprécie nullement les "extravagances" parisiennes, quoique la capitale fascine un peu tout le monde. Les comparaisons avec l'ancien empire allemand se poursuivent jusqu'au moment où l'aventure nazie se déchaîne sur l'Europe ; même ceux qui sont un peu "apatrides" en Alsace par la force du passé effectuent un choix précis en s'appuyant sur le fait français ; il existe des déchets à tout moment dans tout peuple ; il y en a aussi durant cette période en Alsace où le réalisme permet pourtant à l'essentiel de la population de s'en tirer, même avec beaucoup d'humour.

    Cette situation spéciale due à la vague hitlérienne explique l'enthousiasme exceptionnel des Alsaciens au moment de leur retour à la France. Si l'assimilation se présente alors comme plus facile, elle ne réussit qu'un temps limité ; certains hommes politiques sont conduits à freiner leur zèle patriotique devant des réticences croissantes qui ne viennent pas seulement de la base mais aussi des milieux de militants socio-économiques et socioculturels. Le fait que les Alsaciens soient particulièrement sensibles à la décentralisation et à la régionalisation révèle leur sensibilité aux réalités du pays. Ils continuent, plus que jamais, à comparer avec leur environnement international : la radio, la télévision et l'ensemble des moyens de communication sociale facilitent les échanges ; les migrations quotidiennes de travail vers la République Fédérale d'Allemagne et la Suisse ainsi que les migrations touristiques ou de loisirs font le reste.

    Aujourd'hui encore, en dépit des changements de générations et des profondes mutations intervenues plus de la moitié des Alsaciens parlent le dialecte en famille, un tiers d'entre eux l'utilisent au travail ; ruraux et retraités sont 7 sur 10 à y avoir recours ; plus des quatre cinquièmes de la population autochtone utilisent le dialecte à un moment ou à un autre de la vie quotidienne, à moins qu'ils ne le pratiquent quasi-constamment. Parallèlement la langue française est parlée par les quatre cinquièmes des Bas-Rhinois et par un peu plus de Haut-Rhinois ; la culture française se développe surtout depuis 1945, mais le mouvement a déjà été amorcé sérieusement avant la Seconde Guerre mondiale, dans les années trente ; les éditions françaises des grands quotidiens régionaux l'emportent largement sur les éditions bilingues (depuis la Libération les journaux édités uniquement en langue allemande ne sont plus autorisés) ; deux tiers environ des lecteurs choisissent l'édition en langue française ; il s'agit surtout des moins de cinquante ans.

    Depuis 1945 l'Alsace se décomplexe progressivement, surtout parce qu'à partir de là elle affiche massivement son adhésion de coeur à la France, les partisans de la culture de facture germanique qui ne sont pas compromis avec les nazis n'ayant plus d'audience publique. Ceux-ci réussissent toutefois petit à petit, au bout d'un quart de siècle, à introduire l'adhésion au bilinguisme, à la culture bilingue, à la fois française et allemande, et le principe du sauvetage du dialecte. Le Cercle René SCHICKELE d'abord considéré comme un mouvement dangereusement autonomiste, surveillé par les renseignements généraux, aux membres catalogués et suspectés, a été accepté récemment comme un interlocuteur déterminant en matière de bilinguisme, par le truchement d'un certain nombre de ses militants. A cette tendance "combattante" s'ajoute depuis la Libération ou presque l'atmosphère plus facilement adoptée introduite par le Cabaret "Barabli" avec son fondateur et principal animateur, Germain Muller. Imitant des ensembles de dimension nationale, mais bien dans sa peau alsacienne, le "Barabli" sait toucher toutes les fibres sensibles avec un humour et une désinvolture telle que la satire passe facilement et que tous les problèmes alsaciens sont susceptibles d'être soulevés dans cette ambiance ; il est vrai que l'appartenance à la France ne fait jamais problème, ce qui facilite les critiques du système actuel et de ses travers ou contradictions. Le mouvement ainsi créé encourage d'autres initiatives et les fait admettre plus facilement tant par les autorités chatouilleuses que par l'opinion en général. L'alsacianité se précise alors d'année en année par le truchement d'autres organismes, le Cabaret Bonjour p. ex., des périodiques tels que "La Cigogne Plumée", "Klapperstei", "Budderflade" ; parallèlement l'autonomisme militant n'a pas baissé les armes, il dispose de revues comme "La Voix d'Alsace" et de feuilles mises en route par ses protagonistes ; mais l'expérience rend prudent ; le succès est plutôt assuré aux défenseurs du bilinguisme et des traditions alsaciennes et françaises proprement dites dans leur ensemble.

    Quelques grandes voix avisées qui se sont élevées dans le passé ne l'ont pas fait en vain. Au Dr. STRAUSS qui prétend le 12 août 1870 qu'il convient de respecter le principe des nationalités et des langues, Ernest RENAN rétorque le 13 septembre de la même année que "la thèse allemande se basant sur le principe des nationalités et des langues ouvrirait la voie à toutes les revendications et à des guerres interminables. De belles provinces parlant français n'appartiennent pas à la France, des pays slaves font partie de la Prusse. Ces irrégularités sont même avantageuses à la civilisation". A l'historien allemand MOMMSEN qui diffuse trois lettres publiques dès juillet 1870 dans les journaux italiens "Perseveranza" et "Il Secolo" insistant sur la nationalité allemande des Alsaciens, l'historien français FUSTEL de COULANGES réplique : « Vous croyez avoir prouvé que l'Alsace est de nationalité allemande parce que sa population est de race germanique et que son langage est allemand, mais la langue n'est pas le signe caractéristique de la nationalité. On parle cinq langues en France et pourtant personne ne s'avise de douter de son unité nationale. On parle trois langues en Suisse. La Suisse en est-elle moins une nation et direz-vous qu'elle manque de patriotisme ? ». Et lorsque l'état-major prussien provoque l'annexion de secteurs historiquement de langue française pour des raisons stratégiques, « ces annexions supplémentaires ne pouvaient plus recevoir de justifications linguistiques et les prétentions des militaires soulevèrent une vive opposition dans le milieu de savants allemands ». (P. MAUGUE).
    Sur le terrain, les dirigeants savent d'ailleurs très bien user de leur aptitude à l'adaptation : sous l'Empire Allemand l'Alsace évolue vers un statut d'Etat fédéré au sein de l'ensemble, ce qui ne peut que conforter le particularisme très vivace de la province. De 1648 à 1789 l'Alsace n'a jamais été assimilée entièrement aux autres régions françaises ; même son intégration dans une France "une et indivisible" à partir de la Révolution Française n'exclut pas la permanence du dialecte et des traditions locales jusqu'en 1870; dès l'Annexion ce dialecte sert souvent de protection ou d'agression contre l'emprise allemande, selon le cas ; l'autonomisme alsacien naît en premier lieu en réaction contre l'Annexion.
    La portée du dialecte pour un peuple est illustrée le 11 novembre 1939 par Jean GIRAUDOUX, lorsqu'il s'adresse aux Périgourdins et Limousins qui ont accueilli les réfugiés alsaciens : "Jamais langage n'a plus mérité d'être respecté. C'est par lui que les Alsaciens ont pu résister à ce point à l'emprise allemande pendant leur annexion. II a été le voile sous lequel, invisibles aux Allemands, ils ont entretenu leur indépendance et leur mémoire... Pourquoi, lorsque le Français est redevenu leur langue nationale auraient-ils sacrifié cet héritage, celle langue d'intimité qui leur permet d'ajouter à leur vie morale toutes les nuances de leur âme provinciale, vigueur, humour, tendresse familiale, exubérance humaine ?"
    Les principes définis et théoriquement reconnus, un long chemin reste à parcourir dans la réalité quotidienne. En 1968, Alfred KASTLER prix Nobel de Physique, constate dans "Notre avenir est bilingue - Zweisprachig unsere Zukunft" . « A l'heure actuelle un jeune écolier de Bordeaux a plus de chance d'apprendre à parler convenablement l'allemand qu'un petit écolier de Strasbourg. Si cette situation se prolonge - à une époque où l'Europe se construit et où la connaissance des langues européennes devient pour beaucoup de jeunes un impératif professionnel le jeune Alsacien ne sera pas seulement culturellement diminué, il se trouvera lésé économiquement. L'attachement au terroir, aux coutumes des ancêtres serait-il vertu au Québec, vice en Alsace ? »
    Dans la même publication Etienne JUILLARD professeur de géographie à l'Université de Strasbourg, reprend le thème des dimensions économiques du capital linguistique alsacien, en nuançant toutefois la véritable portée du dialecte, exprimant ainsi l'opinion d'une proportion importante de jeunes et de moins jeunes qui visent avant tout l'insertion de l'Alsace dans le monde contemporain orienté vers une mobilité et un brassage extraordinaires, le désir de confort et de hauts revenus. Invité à exprimer son avis à l'occasion de la publication d'un recueil de textes sur le bilinguisme par le Cercle Relié SCHICKELÉ, l'auteur répond : "Vos textes éveillent en moi bien des échos contradictoires. Je ne saurais souscrire à tous. Les préoccupations qu'ils révèlent me semblent appartenir à deux domaines, l'un sentimental et rétrospectif, l'autre prospectif et utilitaire. Au premier je rattacherai tout ce qui touche au dialecte et je vous dirai tout de suite que je ne puis approuver ce désir formulé par quelques-uns de redonner à l'alsacien ses titres de noblesse. Sans doute est-ce là une réaction de "Français de l'intérieur". Et pourtant je suis Alsacien et le sens très profondément tel. Mais j'appartiens à cette catégorie de fils d'optants, nés peu avant 1918, qui n'ont jamais parlé le dialecte chez eux, bien qu'ayant passé presque toute leur enfance en Alsace. Beaucoup d'entre eux, et j'en suis, ont bêtement méprisé ce dialecte et mis presque un point d'honneur à l'ignorer... Mais n'allons pas codifier un dialecte - qui d'ailleurs, vous le savez, n'a aucune unité - pour en faire une vraie langue... En revanche je romprai volontiers avec vous une lance en faveur de l'établissement en Alsace d'un bilinguisme de fait, qui résulterait d'une introduction précoce de l'enseignement de l'allemand... Certes, les Parisiens qui nous gouvernent en sont encore, dans leur égocentrisme invétéré, à considérer l'Alsace comme une lointaine "Sibérie" où l'on s'est efforcé entre les deux guerres de réaliser le mythe d'une unité linguistique nationale. Mais l'Alsace n'est plus au bout du monde... Sur l'axe économique majeur de l'Europe, elle est cette partie du territoire qui est la plus apte à former les cadres bilingues qu'exigeront demain l'économie, l'administration et la recherche scientifique. Qu'elle sache profiter de cette chance, et qu'on lui en donne les moyens, en introduisant l'enseignement de l'allemand assez tôt et assez sérieusement pour que ses adolescents, issus de l'enseignement secondaire ou technique, puissent répondre à la vocation qui, de toute évidence, est la sienne."

    Entre-temps les progrès réalisés par la recherche dialectale et pédagogique ont contribué à réhabiliter la valeur culturelle du dialecte et à nuancer certains des propos d'E. JUILLARD Excellent bain de langue et environnement pour l'initiation à l'allemand, l'alsacien est aussi le reflet et le moteur de toute une mentalité et une façon de vivre. Il n'empêche qu'un consensus général demande avant tout que l'avenir soit bilingue, c'est-à-dire fondé sur les langues française et allemande. Le réalisme y trouve son compte à l'alsacienne.




    2. Le profil de l'Alsacien.
    Rien n'étant .simple dans le milieu alsacien, il convient d'abord de préciser qu'il y a des Alsaciens, c'est-à-dire plusieurs types d'Alsaciens. L'histoire différenciée de ses composantes spatiales a façonné sur la terre d'Alsace des Alsaces d'aspect, de comportement et de mentalité générale très spécifiques. Il n'empêche que des traits communs caractérisent l'ensemble de la population autochtone. Mais examinons d'abord de façon succincte les principales variantes.
    "En Alsace comme dans les autres régions de France le découpage départemental, quoi que l'on ait pu dire de son caractère artificiel, a marqué profondément les populations. Il a imposé un cadre à la vie administrative, mais aussi aux activités politiques, sociales, professionnelles, syndicales... Mais il y a autre chose encore. Si le souvenir des Médiomatriques, des Séquanes et des Landgraviats s'est effacé, il subsiste des différences de tempérament. Le Haut-Rhinois est vif, imaginatif, généreux, facilement emporté par la colère ou par l'enthousiasme. Sa gaîté est bruyante, son indignation aussi. L'une et l'autre s'expriment dans un vocabulaire coloré. Le Bas-Rhinois, si on le compare à son voisin du Sud - on est tenté de dire du Midi - parait plus calme, plus mesuré, plus sensible aux nuances de la pensée ; ses déterminations procèdent moins de l'impulsion et davantage du calcul. Lorsque la dispute éclate, le Bas-Rhinois reproche au Haut-Rhinois d'être grossier et celui-ci réplique en accusant le Bas-Rhinois de manquer de franchise. Reproches excessifs, bien entendu, surtout lorsqu'on les généralise. Les différences que nous avons soulignées d'un trait que d'aucuns jugeront trop appuyées, sont moins profondes que les ressemblances qui donnent à tous les Alsaciens un air de famille. Elles sont suffisantes cependant pour créer entre les deux départements une certaine distance psychologique". (P. PFLIMLIN et R. UHRICH).

    L'appartenance plus profondément habsbourgeoise du Sud contribue certainement aussi à marquer les mentalités par une certaine exubérance et un esprit moins tatillon que dans le Nord. Mais ce Sud n'est pas homogène. Relevons les frictions permanentes entre les gens de la sous-région de Colmar et ceux de la sous-région de Mulhouse, les seconds, conscients de représenter le principal pôle économique du Haut Rhin, admettant difficilement la suprématie administrative de Colmar, capitale départementale. Mais face à Strasbourg ou au Bas Rhin en général ils feront leur unité. Face aussi aux "autres" (Français de l'Intérieur, Allemands et étrangers divers) Mulhousiens, Colmariens et Strasbourgeois se retrouvent, marchant comme un seul homme. Face à l'Administration Centrale parisienne cependant les Haut-Rhinois n'ont pas toujours cette réaction communautaire régionale, se méfiant de la tutelle strasbourgeoise et préférant souvent discuter leurs problèmes directement avec les responsables établis dans la capitale nationale plutôt que de transiter par des intermédiaires bas-rhinois auxquels on ne donnerait pas le Bon Dieu sans confession.

    La religion et notamment le clivage confessionnel ont également divisé l'Alsace et la divisent encore souvent sociologiquement, les antagonismes ayant été remplacés par l'amour-propre et l'émulation ou la fierté de se compter voire de s'affirmer, ceci à une époque où la pratique religieuse, même dans les paroisses catholiques est tombée fréquemment au tiers ou au quart des baptisés. Officiellement, c'est-à-dire administrativement, en fonction du nombre de baptisés, les catholiques représentent environ les trois quarts de la population, les protestants un bon cinquième ; les communautés juives, jadis très enracinées à la campagne et cela jusque dans les années trente, sont à présent essentiellement regroupées en ville, participant toutefois étroitement à la vie locale et régionale; leur originalité alsacienne - il existe un très intéressant yiddisch alsacien - a été immortalisée dans "L'Ami Fritz" d'ERCKMANN - CHATRIAN en la figure du sympathique rabbin SICHEL.

    Si les juifs demeurent généralement à l'écart des dissensions entre catholiques et protestants, ceux-ci ont connu pendant longtemps de profonds clivages. Les villages catholiques et les villages protestants s'opposaient à tout égard, dans leur répulsion réciproque, dans leur organisation sociale et économique, dans leur façon de vivre, leurs mentalités, leurs réactions politiques et culturelles. Dans les villages "mixtes" l'affrontement était d'autant plus aigu qu'il fallait se démarquer, conquérir ou conserver le pouvoir, économique, social, politique. Dans certains cas la minorité partageait l'église de la commune avec le groupe dominant : c'était le "simultaneum", "l'église simultanée", dans laquelle les cultes d'obédiences diverses se succédaient le dimanche matin et les jours de fête chômés ; cette cohabitation ne signifiait cependant nullement entente. Aujourd'hui toutefois les "luttes" épiques ont disparu; on demeure éventuellement narquois, on dispose d'un arsenal de Witz (de bonnes histoires), on conserve des préférences. "On observe souvent chez le protestant un moralisme sévère qui donne à son style de vie une certaine raideur, tandis que chez le catholique la conviction religieuse n'exclut pas une aisance joyeuse qui dans les milieux populaires peut aller jusqu'au débraillé. L'austérité, l'application à la tâche du protestant sont récompensées par des réussites matérielles que n'obtient pas toujours le catholique. Certains prétendent que le village protestant présente plus souvent que le village catholique les signes de la prospérité et de la bonne tenue". (P. PFLIMLIN et R. UHRICH)

    Ces dernières observations sont elles aussi de plus en plus rarissimes, car les apports extérieurs s'avèrent être nombreux, les mariages mixtes prennent de l'importance et la pratique religieuse n'a plus la même importance qu'autrefois.

    La division linguistique, plus accusée jadis, exprimait les clivages sociaux. Le dialecte, parler essentiellement populaire, a été négligé ou méprisé par la bourgeoisie qui, même à l'époque de l'Annexion parlait volontiers le français, voire l'allemand. Mais «la grande bourgeoisie notamment est la classe sociale la moins alsacienne du pays. Ainsi la plupart des familles haut-rhinoises dont nous avons dépeint la psychologie singulière, sont d'origine étrangère. Si un grand nombre d'entre elles viennent de Suisse et quelques-unes même d'Angleterre, d'autres, et des plus importantes, viennent directement d'Allemagne. Une des plus fameuses est arrivée de Bavière vers la fin du XVIIIè siècle, une autre descend d'immigrants lithuaniens. On pourrait faire des observations semblables sur de nombreuses familles de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie alsacienne. Des études généalogiques ont montré que parmi celles qui disposent d'un blason noble ou roturier, près des deux tiers ont leur berceau de l'autre côté du Rhin. Si bien que l'on a pu dire que l'Alsace a sans cesse été colonisée par des immigrants allemands dont les descendants revendiquent aujourd'hui le monopole du patriotisme. Un examen attentif de leurs origines permettrait de faire une constatation semblable chez bon nombre de patriotes alsaciens notoires» (F. HOFFET). Mépris du dialecte ou indifférence à son égard révèlent donc aussi un chauvinisme que la petite bourgeoisie, par mimétisme, adopte fréquemment, car comme on l'affichait un peu partout lors de la libération "c'est chic de parler français".

    Tous ces espaces alsaciens, - géographiques, confessionnels, linguistiques, - constituent un tissu qui, face aux régions environnantes, françaises ou étrangères, apparaît comme un ensemble de solidarités et d'articulations suffisamment personnalisées pour définir une réalité néanmoins relativement homogène, parce que dominée par des comportements analogues ou complémentaires.

    Cette réalité vécue par les Alsaciens en dépit de leurs contradictions internes et à cause d'elles, ressentie par les passants et les contemporains venus s'installer dans cette région, est quelque peu dramatisée par les poètes et écrivains qui ambitionnent la tâche délicate de gardiens du patrimoine. Déjà à l'époque de la Renaissance, le poète satirique Thomas MURNER (1475-1532) écrit : « Denne s sye mich all beschissen hant in deutschem und in welschem landt » (F. HOFFET) (''car ils m'ont tous couillonné, les Allemands et les Français").

    De nos jours un poète juif, alsacien lui aussi, Claude VIGÉE, dit encore : «Sous quelque drapeau que ce fût, du temps de ma jeunesse comme à l'époque de mes grands-parents, les Alsaciens ont été victimes aussi bien que complices d'une expropriation spirituelle, linguistique et culturelle Ils se sont laissés écraser entre deux mondes mentaux qui s'excluent et les annulent. Frustrés de leur substance propre et des moyens de la manifester à autrui ils n'ont cessé d'être la proie de leur inexistence. Il est vrai qu'on ne leur donnait pas le choix... D'un côté du Rhin comme de l'autre, on leur a refusé le droit à un être personnel, à une vie intérieure originale et à son expression authentique. Au bout de deux siècles, la rupture avec la réalité est parfaite. Alsaciens mes frères, nous sommes floués de naissance. Comme tout le monde, certes, mais un peu mieux encore ! C'est notre consolation, et notre seule cause de fierté ».

    André WECKMANN, poète et Alsacien également, renchérit : « Et moi je te dis que l'Alsace est une putain qui sait s'adapter au "Prosper" du moment. Et tu ne l'auras jamais vue sur son trottoir sans son parapluie ouvert. Elle est incapable d'affronter nue le soleil ou la pluie. Elle ne prendra jamais la responsabilité d'être aux yeux du monde ce qu'elle est, c'est-à-dire une jolie fille majeure. Et pour faire l'amour, elle s'abrite sous son parapluie bleu-blanc-rouge ou noir-blanc-rouge, selon le temps qu'il fait ».
    Il lance un cri d'alarme

    « Écoute ô mon peuple
    je sais que tu vis
    sous la couche de laque
    je sais que tu vis encore
    et que tu as sept vies comme les chats
    que le Schwob ne t'a pas eu
    que le Welche ne t'aura pas
    Ô mon peuple je sais que tes racines plongent
    dans les profondeur loessiques
    plongent et boivent l'eau du grand lac d'Alsace
    l'eau alémanique profonde et
    inaltérable
    je sais qu'un peuple comme toi
    ne peut crever comme toi
    avachi inconscient aboulique
    non non non nous vivrons
    je te prends à témoin
    Cathédrale
    Mère-poule de grès vosgien
    couvant depuis cinq siècles alsaciens
    nos espoirs nos entêtements nos prières et
    nos cris
    je te prends à témoin
    Dieu des Alsaciens
    écoute écoute ! »

    Germain MULLER, le cabaretier, lui, est plus mélancolique que dans son hymne funèbre devenu célèbre, refrain de ses spectacles ; «Mir sin d'Letschde wo noch so babble wie de Schnawel uns gewachsen-isch... nooch uns isch ferti...» (« Nous sommes les derniers à parler "comme le bec nous a poussé"... après nous, c'est fini »).

    Les définitions à la fois directes et indirectes de l'alsacianité données de façon sentimentale sont symptomatiques d'une atmosphère particulière qui entoure la condition alsacienne et qui « typise » l'Alsacien. "Fidèle et frondeur" écrit Henri NONN pour qui l'Alsace a conscience d'être privilégiée pour le rôle de trait d'union entre la France et les pays européens. L'héritage de l'histoire, la situation géographique, la valeur symbolique de la région sont autant de composantes favorables. "Oscillante entre la lassitude et le réveil du bon sens", selon Emile BAAS, l'opinion alsacienne est à présent plus proche du second terme. L'Alsacien conserve néanmoins des traits fondamentaux; il "se moque joyeusement ou tristement de lui-même, de ce type humain singulier façonné par les caprices de l'histoire, soumis aux pressions contradictoires des hommes et des événements, obligé de tourner contre les autres, afin de demeurer lui-même, les armes de l'esprit et les tournant finalement contre lui-même afin de pourfendre les empreintes laissées dans son être par les cruelles absurdités du destin" (P. PFLIMLIN et R. UHRICH). C'est aussi "cet homme paradoxal qui veut d'une volonté indissoluble, rester intégré dans la communauté française et pourtant garder intact son patrimoine linguistique, ethnique et historique différent du patrimoine français", d'après Emile BAAS déjà évoqué ci-dessus. "Hans im Schnockeloch" ("Jean dans le trou de moustiques"), conformément au quolibet qui lui est attribué et comme il se nomme lui-même, l'Alsacien a un "mélange de sérieux et de gaieté, un sens de la liberté merveilleux, ainsi que le sens du travail", dit Paul GUTH Mais son goût de l'efficacité lui fait pratiquer "Le culte de "l'homme fort", un des traits les plus typiquement germaniques des Alsaciens" (F. HOFFET). Selon le Frère MÉDARD "nous tenons à nos valeurs familiales, morales, religieuses, à nos coutumes de fêter, de vivre ensemble, de nous retrouver en de nombreuses "sociétés" où règnent l'humour, la joie de vivre et l'exubérance. Nous en sommes fiers. Pourquoi n'aurions nous pas les défauts de nos qualités ? un manque de sens de la mesure et des nuances, une certaine maladresse due à notre langage fruste. Qui ne connaît pas notre sensibilité, notre hypersensibilité qui pousse nos émotions jusqu'aux extrêmes et nos affirmations jusqu'à l'exagération... Nous apprécions, il va de soi, l'esprit français, sa logique et sa clarté, sa finesse et son élégance, son mélange d'intelligence et de sensibilité, de réflexion et de spontanéité, son amour de l'abstrait qui donne naissance à l'esprit de système.
    Mais quel est l'Alsacien qui ne reproche pas à ses concitoyens des autres provinces, son manque de sens du concret et du réel, son éternelle improvisation, son amour de l'utopie et du panache, son esprit brillant, critique et de supériorité, dû à cette culture que tout Français croit parfaite".

    Si l'Alsacien de l'Oncle Hansi n'a jamais existé, il n'est pas non plus le "Wackes" ("voyou") tel qu'il a été qualifié par quelques Allemands égarés, ou encore "l'Alsace" de certains compatriotes de l'Intérieur ou, comme on dit à présent, des autres régions françaises. Il demeure toutefois un cas et cela d'autant plus que lui-même et ses élus ou son élite, de quelque nature qu'elle soit, politique, religieuse, économique, culturelle, sociale, n'ont pas su ou voulu prendre les courageuses positions qui s'imposaient. Décrispation et redéfinition de l'identité alsacienne pourront "normaliser" un jour un terrain que le visiteur pressé apprécie parfois comme curieux.

    En attendant « on ne naît pas alsacien, mais on le devient » d'après Camille CLAUS qui confesse : « Il m'a fallu presqu'une vie entière pour reconnaître que j'étais alsacien... je devins le produit d'une culture artificielle consommée dans les boîtes de conserves des bibliothèques et des musées. Mon langage inspiré par la fiction littéraire et artistique, décrivait l'imaginaire, la nostalgique vision de quelque paradis perdu ou les fantasmes de l'inconscient. Il ne communiquait pas avec l'homme de la rue. Peut-être avec personne ?... Restait l'accent... C'est lui, probablement, qui m'a sauvé en me rappelant que je venais de quelque part, que j'appartenais à un pays, à un peuple, certes disparate, mais vivant » Cette réflexion de l'artiste-poète n'est évidemment pas incompatible avec l'inéluctable besoin d'insertion de cette population-charnière rhénane dans une économie de l'épanouissement. Pour réaliser ce qui n'est encore que chimère, l'Alsacien sera-t-il à nouveau un jour, comme l'ont été au XVIè siècle les humanistes de l'École de Sélestat, un concepteur de société nouvelle ?
  • Les 3 chateaux juste à côté de Colmar ...Un coin de paradis pour les adeptes du vélo !!http://jeanmarc.holl.free.fr/images/GIF/ribeaupierreles3bis.jpg
    http://www.alsace-route-des-vins.com/NewVersion/images/ardv_small...
  • Et voila Colmar !http://tanguy.lemire.free.fr/Colmar.jpg
    http://www.brodyaga.ru/images%203p/Colmar%201.jpg
    http://slacker.com/albums/colmar/cathedral.jpg
    http://home.mchsi.com/~steeldust21/colmar.jpg
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    http://ab-initio.mit.edu/~stevenj/Photos/Friends%20&%20Fun/Alsace...
    http://www.galerie-du-chateau.fr/PHOTOS/Ruais/Matinee-sur-la-plac...
    http://perso.wanadoo.fr/jml.fountains/colmar4.JPG
    http://www.r-vougnon.de/Colmar%2008.08.03%20001.jpg
    Colmar est une ville magnifique non ?
  • Sûrement une des plus belle en Alsace mais assez froide niveau ambiance le soir à part bien évidemment le fameux poisson rouge et quelques bars dans le centre...

    éléve sérieux mais peut mieux faire :D
  • Personne ne peut nier que c'est une des plus belles régions de France...
    Si en plus on avait la mer ce serait la plus belle....
  • Serait ce vraiment un atout d'avoir la mer ?
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