Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pascal Janin

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  • Exact. Côte à côte, c'étaient les Dupondt...
  • Et si Domenech avait gardé sa moustache ! Serions-nous devenus champions du monde en 2006 ?
  • Pascal Janin, à double titre

    Pour sa première saison à la tête du Stade malien de Bamako, l'ex-entraîneur du Racing Pascal Janin a mené son nouveau club au doublé Coupe – championnat. Une belle récompense pour un homme qui a connu deux ans et demi de chômage après son limogeage à Strasbourg.

    C'était vendredi. Avant l'entraînement de l'après-midi, Pascal Janin, arrivé la veille en Éthiopie avec ses joueurs du Stade malien pour y disputer dimanche à Addis-Abeba le premier de leurs six matches de poule de la Coupe CAF (1) contre le club éthiopien de Saint-George (défaite 2-0), s'accordait quelques instants de répit. L'ancien joueur, directeur du centre de formation, coach des gardiens et entraîneur en chef du Racing vit depuis novembre 2012 sa première expérience à l'étranger (''L'Alsace'' des 28 novembre et 5 janvier).
    Après deux ans et demi de chômage, consécutifs à son limogeage à Strasbourg en 2010, le technicien de 57 ans a réappris au Mali le goût de la victoire. Pour la 18e fois, son club a été sacré champion, à cinq journées de la fin s'il vous plaît. Il est même toujours invaincu à trois rencontres de l'épilogue (23 victoires, 4 nuls, 51 buts pour, 9 contre, 17 points d'avance sur son dauphin). II a aussi remporté sa 18e Coupe. Fort de ce doublé, le Français se fait peu à peu un nom sur le continent africain et s'apprête à prolonger d'un an.

    Pascal, un doublé Coupe - championnat pour votre première saison au Stade malien, c'est une belle aventure, non ?
    Si, bien sûr. Les supporters et le président sont ravis. Moi aussi.

    Votre prolongation d'un an est en bonne voie. L'avez-vous signée ?
    Pas encore. Parce qu'il reste deux ou trois détails à régler et qu'avant de prolonger, je veux avoir une visibilité et garder la main sur le marché des transferts qui, au Mali, a lieu en août et septembre. Mais le président Boukary Sidibé souhaite me conserver et je n'ai évidemment rien contre, bien au contraire.

    Vous disiez dans votre précédente interview à ''L'Alsace'' n'avoir aucun regret d'avoir tenté un tel pari. Après ce doublé, on imagine que c'est toujours le cas...
    Absolument. Le conflit armé a pris fin. Des élections vont avoir lieu. Les organisations internationales aident le pays à se stabiliser. Mais comme je l'ai déjà dit, je n'ai de toute façon jamais eu l'impression d'être menacé en tant que Français. Si ça avait été le cas, je ne serais pas resté.

    « Mes résultats ici ne me permettront pas de rebondir en France »

    Pourquoi avoir accepté de prolonger votre mission ?
    Sportivement, tout va bien. Il est toujours agréable de travailler dans un cadre où on est bien considéré par son président, ses joueurs et les supporters. Mon président veut faire du Stade malien le premier club du pays à se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des Champions africaine. Ce n'est jamais arrivé. J'aimerais bien être le premier entraîneur à y parvenir. Et puis, le championnat du Mali est décalé par rapport aux championnats européens et même aux autres championnats africains. Mon contrat se termine en novembre. Si je rentrais en France en hiver, je me retrouverais presque à coup sûr au chômage pendant six mois, sans garantie de retrouver un club à l'été 2014. D'une certaine manière, je suis un peu piégé, même si le terme n'est pas approprié. Quand tu es resté plus de deux ans sans club, tu n'as pas envie de lâcher un bon job pour partir dans l'inconnu. Là, je sais où je vais. Cette expérience au Mali restera gravée à jamais dans ma mémoire. Travailler dans un pays pauvre, entouré de gens simples qui m'ont beaucoup apporté, a changé l'homme que je suis. Mes joueurs, dont certains vivent chichement, ne se plaignent jamais, au contraire de certaines ''petites stars'' qu'on trouve en Europe. Ce n'est que du bonheur de les entraîner. Je suis conscient que mes bons résultats ici ne me permettront pas de rebondir en France. De tous mes confrères qui ont un jour entraîné en Afrique, peu sont revenus au pays. Mais j'espère que mon parcours au Stade malien sera un tremplin, en Afrique où on ne me connaissait pas du tout avant ou sur un autre continent.

    « Un équilibre familial à trouver »

    Pourquoi pas en sélection du Mali que l'entraîneur français Patrice Carteron a récemment quittée ?
    Pour l'instant, c'est son ancien adjoint, Amadou Pathé Diallo, qui dirige les Aigles. Mais il va bientôt y avoir des élections à la Fédération. Le président du Stade malien va se présenter. S'il est élu à la présidence, il n'est pas impossible qu'il pense à moi pour la sélection.

    Vous avez fait le choix de rejoindre le Mali sans votre épouse, restée à Ostwald. L'éloignement n'est-il pas trop pesant ?
    C'est le côté le plus embêtant de ma situation. C'est dur pour moi d'être sans elle et inversement. Elle est venue en mai avec ma fille et a découvert le pays, rencontré des gens qu'elle a trouvés très attachants. Simplement, aujourd'hui, j'habite dans une maison assez isolée de Bamako et elle redoute, si elle vient, de s'y retrouver seule quand je serai en déplacement. Il faut absolument qu'elle puisse venir plus souvent et plus longtemps, mais pour ça, je dois louer une maison plus centrale. Elle a compris et accepté mon départ parce que nous savions qu'une année allait vite passer. Mais maintenant qu'une 2e se profile, nous devons vite trouver un équilibre familial.


    (1) Coupe de la Confédération Africaine de Football que le club a remportée en 2009.


    L'Alsace
  • Je suis content de la réussite sportive de Pascal Janin. Il fait partie des anciens entraîneurs du Racing à avoir réussi en Afrique: Roger Lemerre, Claude Le Roy... Je ne sais pas s'il y en a eu d'autres...
  • Ces trois là ont d'ailleurs particulièrement marqué de leur empreinte notre club ! (-) :D
  • Lemerre a été la moins pire des 3.

    Comme quoi, ceux qui réussissent en Afrique, évitons de les prendre comme entraineur. le problème, pour Janin, c'est qu'il n'avait pas encore entrainé en Afrique avant d'entrainer le racing...
  • J'évoquais ces noms sans appréciation de qualité.

    Le Roy, on n'insistera pas... Roger Lemerre a réussi à maintenir le Racing en L1 avec des moyens très limités. De plus, comme à de nombreux entraîneurs, on ne lui a pas laissé le temps. Pourtant, c'est un excellent entraîneur. Je suis persuadé que s'il avait eu la durée et des moyens plus conséquents, il aurait fait repartir le Racing vers les hauteurs du classement; c'était seulement 3 ans après le titre...

    Quant à Pascal Janin, il fut entraîneur du club au plus mauvais moment. Le contexte de l'époque constitue pour lui de fortes circonstances atténuantes. Même si c'est en Afrique, il a enfin le plaisir de connaître la réussite, tant mieux pour lui!
  • tomifan a écrit, le 2013-07-25 13:14:20 :
    Lemerre a été la moins pire des 3..


    Bah il y a même eu des périodes excellentes avec Lemerre au Racing. De toutes façons j'ai toujours été fan du Roger, même en 2002 dans la défaite, il a été grandiose.



    J'en ai des frissons...
  • Moi qui ai toujours pensé que Lemerre était une loque !

    Je m'excuse solenellement auprès de lui aujourd'hui. Quel discours =P~
  • Ah, ce n'est pas le Lemerre des Guignols ou celui qui passait à la télé.
    Janin? J'ai du respect pour lui. Il a vraiment eu les pires conditions. Il a eu l'honneur de rester alors qu'on lui demandait à chaque fois d'assurer ce match à titre intériméraire. Une fois enfin confirmé, il parvint quelques mois durant à remonter l'équipe. Las, pour motifs jafardeux et autres, cette dernière s'effondra. Je demeure persuadé que dans des conditions normales, il aurait pu obtenir des résultats honnêtes.
    Quant au sorcier africain exotique, je n'ai que mépris pour lui.
  • Avec Janin à sa tête le Racing n'avait jamais véritablement relevé la tête en étant incapable de remporter la moindre victoire à l'extérieur. C'est vrai que le contexte était particulier avec des dirigeants spéciaux... et qu'il a eu du mérite de s'accrocher, mais il n'était pas bénévole non plus et restera le coach avec lequel notre club est tombé en National.
  • conan a écrit, le 2013-07-25 19:36:24 :
    tomifan a écrit, le 2013-07-25 13:14:20 :
    Lemerre a été la moins pire des 3..


    Bah il y a même eu des périodes excellentes avec Lemerre au Racing. De toutes façons j'ai toujours été fan du Roger, même en 2002 dans la défaite, il a été grandiose.



    J'en ai des frissons...


    Merci pour la vidéo, ça vaut le coup et me rappelle toute une époque où j'ai eu la chance de rencontrer Roger Lemerre à son domicile, à Strasbourg. Même chez lui, motivé, enthousiaste, enflammé! Un type super, j'étais impressionné!

    Sur ce, on est sur le topic de Janin.... Peut-être quelqu'un retrouvera-t-il une vidéo de lui à l'entraînement, on pourra comparer les styles...
  • Nicolas Fauvergue: « Mes années en Ligue 2 ont été, jusqu'à maintenant, mes meilleures années de footballeur sur le plan comptable. J'y ai connu de bons entraîneurs comme Pascal Janin, par exemple, à Strasbourg » (source)
  • il-vecchio a écrit, le 2013-07-25 21:15:43 :
    Ah, ce n'est pas le Lemerre des Guignols ou celui qui passait à la télé.
    Janin? J'ai du respect pour lui. Il a vraiment eu les pires conditions. Il a eu l'honneur de rester alors qu'on lui demandait à chaque fois d'assurer ce match à titre intériméraire. Une fois enfin confirmé, il parvint quelques mois durant à remonter l'équipe. Las, pour motifs jafardeux et autres, cette dernière s'effondra. Je demeure persuadé que dans des conditions normales, il aurait pu obtenir des résultats honnêtes.
    Quant au sorcier africain exotique, je n'ai que mépris pour lui.
  • Pascal Janin, entraîneur du Stade malien de Bamako reçoit son trophée de meilleur entraîneur français en Afrique

    L'entraîneur du Stade malien de Bamako, Pascal Janin, a reçu lors d'un récent séjour à Paris, en France, son trophée de meilleur entraîneur français de football en Afrique, a appris la PANA auprès de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT).

    Ce trophée 'Raymond AZarpa' 2013 lui a été décerné par Afro Football 55 à l'issue d'une élection qui l'a vu remporter 33 points devant Patrice Neveu (24 points), Didier Gomès Da Costa (22 points) et Sébastien Désabre (11 points).

    'C'est une grande fierté. Je suis un peu étonné puisque cela survient après ma première année en Afrique, dans un pays si différent du mien où les conditions n'ont rien à voir avec celles que l'on connaît en France. Par rapport aux récompenses, je suis toujours un peu gêné. Je suis dans un sport collectif et je privilégie cet aspect-là. C'est un tout. Sans les joueurs et le staff, je ne suis rien', a déclaré Pascal Janin à cette occasion.

    AfriqueJet Actualités
  • Pascal Janin a quitté le Stade Malin dans des conditions assez houleuses pour aller entraîner l'AS Kaloum, club de Conakry en Guinée.
  • Il me semble que durant son passage au RCS, il était en plein stade Malin. Cela aurait été énorme de le retrouver au Bénin ! :'>
  • Tout dépend s'il arrive ou pas à faire venir Gaëtan Krebs.
  • Plus graves que vos jeux de mots, tu meures.
  • cela dit, si l'ambiance se détériore, mieux vaut partir que de rester dans un panier de crabes...
  • Tous ces jeux de mots !!! c'est au-delà de l'extase... c'est la méta-stase !!!
  • S'il revient à Strasbourg on lui offrira un bluema Strauss
  • Son expérience en Guinée n'avait duré que quelques mois. Il vient juste de retrouver un poste en Tunisie, à Kairoua (source).
  • Kairouan
  • Il a été nommé Directeur Technique du Club Atletic Bizertin (Tunisie )
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