Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Jean-Marc Furlan

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Flux RSS 6757 messages · 365.026 lectures · Premier message par wlaurent · Dernier message par strohteam

  • Ben oui je crois qu'il ont le téléphone en Nouvelle-Caledonie, Mickael.

    Et puis oui prendre 10 minutes pour repondre a une interview c'est aussi contraignant que de rentrer une semaine plus tôt de vacances.

    Et puis sache que quand on bosse on a le droit a des vacances, si si c'est marqué dans le code du travail. Et puis quand on bosse dur c'est la moindre des choses de souffler par moments, ca permet de repartir sur de bonnes bases (les notres? :) ). D'ailleurs moi aussi j'ai besoin de vacances, je bosses jusqu'a pas d'heure, weekend compris depuis un mois et demi. Et quand je viens jeter un coup d'oeil sur le forum, c'est pour me decontracter, c'est pas pour voir des gens se plaindre de ceci ou cela (notamment des hypothetiques rumeurs de recrutements non abouties, qui ne sont que des rumeurs, sur la non communication entre ginestet et furlan, d'ailleurs il me semble qu'il a le telephone et qu'il l'a su l'utiliser a bon escient pour confirmer sa prise en main du poste d'entraineur). Et pourquoi il veut recruter celui-ci, pourquoi on a pas recruter celui-la, et bladibladibla... Combien ont pas arrêté de râler quand ils ont cru que radet interessait pas le club.Il va sans doute signer alors chut la prochaine fois.
    Et oui, je me suis rabaissé a votre niveau et j'ai ralé moi aussi, mais la ca devient soulant.
  • Laissez-moi prendre des vacances bien méritées, je n'en serais que plus productif.

    Mes interviews, je les fait par e-mail (pas MSN parce qu'avec le décalage horaire... je suis actuellement en Nouvelle-Calédonie et c'est bientôt l'heure de l'apéro.)

    Sympa, le poste de manager général, je vais m'éclater comme un fou !
  • C'est quand que vous le virez ce gugusse ? Il amuse personne :-w
  • Si, moi il me fait bien délirer. :D

    jean marc furlan a écrit :

    Après Kombouaré, Duguépéroux et Papin, vous serez le quatrième coach du RCS
    en quatre ans. Avez-vous peur de cette instabilité chronique ?
    Non, je n'ai aucune crainte. Je pense juste au plaisir de découvrir une belle région,
    qui aime le foot et son Racing.


    20 Minutes


    Lui il sait déjà carresser dans le sens du poil :)
  • Pouvoirs élargis pour Furlan

    Le futur entraîneur strasbourgeois sera également manager général.

    La révolution décrétée depuis une quinzaine de jours par le président strasbourgeois, Philippe Ginestet, ne se cantonnera pas à un simple changement d'identité de son entraîneur. Le numéro un du club, en première ligne dans la crise qui a secoué le Racing et qui a conduit au limogeage de Jean-Pierre Papin, officialisé lundi, a touché les limites d'un système. « Je suis toujours au four et au moulin », a justifié le dirigeant, hier après-midi. « Et à côté de ça, j'ai également mon entreprise, alors que je suis un président bénévole ».
    Aussi, plutôt qu'une revente du club, rumeur qui a couru ces derniers jours :-/ , la nomination de Jean-Marc Furlan au poste d'entraîneur, qui ne devrait pas être définitivement officialisée avant le vendredi 22 juin, puisque l'intéressé coulera jusqu'alors quelques exotiques vacances en Nouvelle-Calédonie, se doublera-t-elle de la création d'un poste de manager général à l'anglaise incarné par l'ancien technicien troyen. « Il prendra en charge la politique sportive du club dans son ensemble », a expliqué Philippe Ginestet. « C'est un projet nouveau et global qui doit notamment assurer une relation étroite avec le centre de formation ».

    Johan Radet arrive
    En clair, Jean-Marc Furlan débarque en Alsace avec les pleins pouvoirs ou presque dans le domaine sportif. Cette donnée semble, a priori, bien perçue dans les divers services concernés. En ce sens, la position de Nasser Larguet, le directeur du centre de formation, dans l'attente de prolonger son contrat, apparaît plutôt favorable à la réorganisation d'un club dont la communication interne a été l'une des grosses lacunes sous l'ère Papin. « C'est une très bonne idée, car cela donne de la visibilité au club », apprécie le successeur de Freddy Zix. « La politique sportive doit venir d'en haut pour être suivie par les autres services, comme la formation, qui sont plutôt en attente ». Cette modification en profondeur laisse pour l'heure espérer quelques changements dans le verdict concernant les jeunes pousses éconduites en cette intersaison. Le centre de formation ne désespère pas de convaincre le secteur professionnel de laisser une chance, par le biais d'un premier contrat pro, à Stéphane Tritz, le jeune latéral droit sollicité par un club étranger.
    Furlan absent, le Racing ne chôme pas pour autant pour ce qui est des trasnferts. Hier, le vice-président de l'AJ Auxerre, Gérard Bourgoin, a indiqué que l'arrière latéral de l'AJA, Johan Radet, devrait jouer la saison prochaine à Strasbourg. « Il fait partie, pour moi, des vingt meilleurs latéraux de France. C'est donc un joueur capable d'évoluer en élite sans aucun problème », a estimé Gérard Bourgoin. Radet, 30 ans, devait encore un an de contrat à l'AJA mais un arrangement avait été trouvé récemment entre le joueur et le club.

    source : l'Alsace
  • A la mode anglaise

    Affairé lundi à régler les derniers détails concernant le départ de Jean-Pierre Papin, le président du Racing, Philippe Ginestet, a confirmé hier ce qui était devenu un secret de Polichinelle. Ce sera Jean-Marc Furlan qui prendra les rênes de l'équipe, dans un rôle élargi de manager général « à l'anglaise ».

    « Je connais toute l'histoire du Racing. J'ai lu tout ce qui pouvait être lu sur ce club. Je sais qu'il est extrêmement dur de s'imposer en Alsace. Et c'est justement ce défi, celui de la stabilité, qui m'intéresse. » En cette période électorale, on serait tenté de parler de profession de foi. Sauf que celle-ci ne concerne pas un homme politique engagé dans une quelconque campagne, mais bel et bien le futur entraîneur du Racing.
    La bonne parole vient aussi de loin, puisque Jean-Marc Furlan l'a distillée de Nouvelle-Calédonie, où il est en vacances jusqu'à la fin de la semaine. Ce qui n'empêche pas le Girondin, âgé de 49 ans, de se pencher depuis une bonne semaine sur les dossiers du Racing.
    Ni désireux, ni d'ailleurs habilité à s'exprimer tant que Jean-Pierre Papin, camarade de promotion lors du DEPF (diplôme d'entraîneur pro) était en fonction, Furlan est depuis hier légitimé dans son rôle.

    « Par respect pour le travail accompli par Papin »

    De Strasbourg, c'est Philippe Ginestet qui a enfin officialisé la nouvelle. Encore muet la veille, quand il s'était agi d'annoncer le départ de JPP, le président a décidé de franchir le pas. « Comme vous l'aviez annoncé depuis quelque temps, mon choix s'est porté sur Jean-Marc Furlan, dit-il. Si je n'ai pas communiqué sur ce sujet plus tôt, c'était par respect pour le travail accompli par Papin, avec qui nous avons vécu une aventure positive. Maintenant, nous sommes tenus de continuer à avancer. »
    Ginestet, qui ne tient pas à s'engager sur le terrain instable de la comparaison entre « l'ex » et le « futur » entraîneur, reste également très évasif quand il s'agit de dater les premiers contacts noués avec Furlan.
    Impossible de savoir si Papin disait ainsi vrai dans son attaque en règle menée contre Ferhat Khirat, le coordinateur sportif à qui il reproche notamment « d'être entré en contact avec(Furlan) dès le mois de décembre. » Son nom circule en tout cas depuis le mois de mai (lire nos éditions du 28 et du 30), sans que les dirigeants alsaciens n'aient ni confirmé ni infirmé la rumeur.
    Une certitude, Philippe Ginestet s'est laissé séduire par le profil de celui qui avait réalisé quelques coups d'éclat sur le banc des Pingouins de Libourne-Saint-Seurin avant de mener le rafiot troyen en Ligue 1. Il l'estime même suffisamment pour lui confier les yeux fermés les clés de l'équipe avec des prérogatives élargies par rapport à celles de son prédécesseur.

    Au-delà du rôle d'entraîneur

    « L'implication de Furlan ira au-delà du rôle d'entraîneur, explique le président. Comme nous n'avons pas de directeur sportif, il sera chargé de la politique sportive globale, notamment en relation avec la formation. Un peu sur le modèle d'un manager général à l'anglaise, toute proportion gardée. Jean-Marc, que Le Mans et Bordeaux suivaient de près, a ce profil de bâtisseur. »
    Très impliqué - trop, selon ses détracteurs - dans la vie sportive du club, Ginestet entend désormais prendre du recul. Ou de la hauteur, en fonction de l'angle sous lequel on se place. C'est en tout cas le message que l'entrepreneur veut faire passer, lui qui lègue à Furlan les dossiers brûlants. On pense en particulier au recrutement, inexorablement gelé depuis le début du feuilleton Papin, ou encore au sort de certains membres du staff, comme Khirat ou Jean-Claude Thiry.

    A lui de fixer ses objectifs

    « Ce sont des décisions qui appartiennent au manager, à lui de fixer ses objectifs #-o , précise-t-il. Moi-même, j'ai ma propre entreprise à gérer. J'ai me suis beaucoup impliqué dans le club cette saison. Ce sera moins le cas à l'avenir. »
    Charge donc à Furlan, qui devrait finalement arriver à Strasbourg vendredi en huit, de (re)composer son staff. Pour l'heure, seul le nom de son adjoint est connu. Nourredinne Bouachera, qui le secondait déjà à l'ESTAC, sera du voyage. « Il est question d'associer un assistant vidéo et, ultérieurement, un préparateur mental, conclut Ginestet. Nous travaillons sur le moyen terme, histoire d'ancrer durablement le club en L1 avec la stabilité que cela exige. »
    En voilà une autre, de profession de foi. Sous l'ère Ginestet, comme sous celle de beaucoup de ses prédécesseurs, elle a été allègrement bafouée. Bah ! Furlan est peut-être l'homme de la situation. Il doit s'engager « pour deux ou trois ans », selon le président. Sait-on jamais.

    source : DNA
  • Je n'ai pas le bonheur de connaître votre belle région, mais je connais Jean Marc.
    Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous avez de la chance.
    Pour ma part, j'espérais son retour dans le Sud-Ouest.
  • A propos de belle région, c'est sûr que ça va le changer de Troyes ! :p
  • est ce que ce n'est pas donné trop de pouvoir à un seul gars qui connait pas le club et qui à fait descendre son equipe la saison passé ?
    ça me fais un eu peur tout ça en même temps ! il veut jouer l'attque masi on a pas de buteur alors...
  • Citation:
    scapin
    13/06 09:29 est ce que ce n'est pas donné trop de pouvoir à un seul gars qui connait pas le club et qui à fait descendre son equipe la saison passé ?


    arsene wenger avant de prendre monaco il a plongé nancy en d2....

    je souhaite à furlan la meme reussite qu'arsene!!
  • Citation:
    Il est question d'associer un assistant vidéo et, ultérieurement, un préparateur mental, conclut Ginestet. Nous travaillons sur le moyen terme
    source : DNA


    de quelle étape de la reprise de gargorov s'agit-il?
    sortie de la salle de soin? abordage de l escalier ? premier accès au terrain ?
  • J'ai toujours aimé ce type d'entraineur, et le fait de lui administrer autant de pouvoir m'enchante. Il sera vraiment impliqué et concerné par le Racing, c'est plutot une bonne chose.
    Ses passages sur les specialistes sur canal m'ont donné l'image d'un homme tres posé, tres calme, modeste et connaisseur. Avec tout ce remue menage que le Racing a connu ces derniers temps, je trouve qu'on s'en tire plutot bien, reste à voir les joueurs qui l'accompagnent.
  • Je suis d'accord sur le fait que ce choix soit bon, maintenant reste à voir l'équipe qu'il y aura autour.
    Mais j'ai confiance en cet entraineur qui me parait d'une solidité énorme ainsi qu'un mental de gagnant et d'une expérience qui sera positive pour cette nouvelle aventure en Ligue 1, la plus longue possible j'éspère de tout coeur.
    STABILITE est le maître mot, allez Racing.
  • 100% d'accord avec "guiltys" on dirait qu'il le connait aussi !
    Egalement d'accord avec "frank2night", c'est sur que seul il ne pourra pas faire grand chose, il faut compter aussi sur les joueurs.
    L'entraîneur ne fait pas tout, même s'il vaut mieux qu'il soit bon.
    Quant à celui qui a fait allusion à sa descente en ligue 2 avec Troyes, il oublie un peu vite que Jean Marc avait perdu des joueurs de qualité (comme Graax, Touraine et bien d'autres) et que la seule bonne recrue était Lachuer (mais en fin de carrière, donc pas cher !).
    Troyes avait eu chaud en 2006 et n'a pas fait grand chose sur le recrutement en 2007 pour se maintenir.
    Exemple à ne pas suivre à Strasbourg ....
  • guiltyx a écrit :
    J'ai toujours aimé ce type d'entraineur, et le fait de lui administrer autant de pouvoir m'enchante. Il sera vraiment impliqué et concerné par le Racing, c'est plutot une bonne chose.
    Ses passages sur les specialistes sur canal m'ont donné l'image d'un homme tres posé, tres calme, modeste et connaisseur. Avec tout ce remue menage que le Racing a connu ces derniers temps, je trouve qu'on s'en tire plutot bien, reste à voir les joueurs qui l'accompagnent.


    Ben voilà pluôt content de lire ça sur le futur entraineur du RCS, ça me convient parfaitement. J'avoue que je connais pas du tout JMF, mais que son profil semble tout de même plus correspondre à un projet sur le long terme que celui d'une star à la JPP.
    J'espere qu'on le laissera travailler en paix, car il va galèrer à lancer une équipe dont il devient entrainuer mi-juin pour début Aout.
  • Furlan j'y crois plus que JPP
  • Le Racing Club de Strasbourg a officialisé mercredi l'arrivée de Jean-Marc Furlan au poste d'entraîneur et de manager général. L'ancien technicien de Troyes remplace Jean-Pierre Papin.

    Le président Philippe Ginestet a annoncé mercredi que Jean-Marc Furlan sera le nouvel entraîneur du Racing Club de Strasbourg. L'ancien Troyen paraphera un contrat de trois ans la semaine prochaine

    football365.fr
  • j'etait enthousiaste quand papin est arriver au RCS, je me suis calmer vers la fin du championnat, je remercie quand meme JPP pour le travail accompli et bon vent. Bienvenue à JMF, je le connais que par rapport à ce qu'il à fait à Troyes, j'espere que sa marcheras. Manager général sa fonctionne seulement si il à réellement les plein pouvoir.
  • patess67 a écrit :
    Manager général sa fonctionne seulement si il à réellement les plein pouvoir.


    A mon avis, avec Ginestet, c'est pas évident du tout. Même si il prend du recul :^o
  • Bon, je sais que tout le monde s'en fout mais on a un nouveau manager général et y a eu deux articles intéressants dans les DNA sur le personnage:

    Furlan, l'anti-héros

    A la fougue et la hargne de Jean-Pierre Papin succède une conception du football diamétralement opposée. Jean-Marc Furlan, sorte d'architecte moderne d'un jeu séculaire, tâchera d'imposer sa patte. Explications.

    En cette fin de printemps, c'est un changement de style radical qui s'opère au Racing. L'an dernier à pareille époque, tous les projecteurs de la France du ballon rond étaient braqués sur Strasbourg.
    Le charismatique et très médiatique Jean-Pierre Papin venait d'y poser ses valises. Un peu partout en Alsace, sa photo était placardée en grand. « C'est avec le coeur que nous allons gagner », disait le slogan. Et c'est avec le coeur que les supporteurs se sont rués sur les abonnements, cette habile campagne rameutant d'un coup 8 000 fidèles au stade sans même qu'une ébauche d'équipe ne soit encore dessinée.

    « Je n'étais pas
    un grand joueur »


    L'effet Papin a joué à plein. Le Racing n'a peut-être pas été brillant, mais il est remonté en L 1. Grâce à la gnac, la hargne, l'insolente réussite qui le caractérisent. « Je suis né sous une bonne étoile », disait-il un soir de bonheur.
    Dans une voûte céleste qui a viré au noir, l'astre de JPP a perdu son éclat. Aimantés par cette soudaine éclipse, les mêmes projecteurs ont à nouveau éclairé le Racing de leur lumière crue, grossissant les traits de ce maelström dont seul le club alsacien à le secret.
    Maintenant que l'agitation est retombée, Jean-Marc Furlan peut entrer en scène. De manière discrète, presque sur la pointe des pieds. Malgré sa silhouette élancée, son port altier, son éloquence et son accent qui fleure bon le Sud-Ouest, l'élégant cinquantenaire n'attire pas instinctivement la lumière.
    Joueur, le natif de Sainte-Foy-la-Grande, en Gironde, a fait une carrière honnête. Plus de 250 matches en Division 1, au côté de garçons brillants comme Giresse, Chiesa, Tigana ou Blanc.
    Stoppeur à l'ancienne, dur sur l'homme, Furlan s'est forgé une solide réputation dans les neuf clubs (*) qu'il a fréquentés. « Je n'étais pas un grand joueur, mais j'ai fréquenté les meilleurs », répète-t-il quand il s'agit d'évoquer sa carrière.
    C'est au FC Libourne, qui s'associera par la suite au village voisin de Saint-Seurin, que Furlan fait ses débuts sur le banc. C'était en 1992. « Lui s'occupait des poussins, moi des pupilles, raconte Nourreddine Bouachera, devenu son fidèle adjoint. Nous avions monté un projet ambitieux pour la section des jeunes. »

    « Un homme qui
    a des convictions »

    Cinq ans plus tard, Jean Alibert, le président du club girondin, le lance à la tête de l'équipe première. En l'espace de six ans, le club passe du CFA 2 en National. Et s'offre quelques tranches d'exploits en Coupe de France, comme ce quart de finale en 2002 après avoir éliminé le grand Lyon.
    « On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais Jean-Marc est un passionné, un gros travailleur et un homme qui a des convictions, dit Bernard Laydis, actuel président de l'entente Libourne-Saint-Seurin. Dans son approche, il essaye d'être original et moderne. Même si je l'ai perdu de vue, je trouve qu'il est resté fidèle à lui-même. »

    « Pour lui, le facteur humain
    est prépondérant »


    Arrivé à Troyes en 2004, Furlan parvient à hisser le club en Ligue 1 dès la première année et à le maintenir - contrairement au Racing - la saison suivante. Rigoureux, perfectionniste, adepte du jeu offensif à la nantaise - celui de l'époque Suaudeau -, il façonne la petite cylindrée champenoise à son image.
    « Il a su imposer sa culture à l'ESTAC, dit Benjamin Nivet, milieu de terrain qui a travaillé trois saisons sous ses ordres avant de partir à Caen. Sa marque de fabrique, c'est de construire un jeu très propre tout en alliant l'efficacité. Et surtout d'impliquer les joueurs dans son projet. Pour lui, le facteur humain est prépondérant. Ce qui est sûr, c'est que l'on a pris beaucoup de plaisir. » (+)
    Seules ombres au tableau, la relégation en ce printemps et le conflit larvé avec Jean-Louis Montero. Pour avoir été écarté du groupe aubois, le défenseur a carrément déposé plainte pour diffamation, discrimination et atteinte à son image.
    « Furlan ne m'a jamais dit les choses en face et il n'a aucun charisme » avait déclaré Montero à France Football. Une attaque à laquelle le Girondin n'a pas tenu à répondre et qui n'a de toute façon pas écorné son image de technicien à la cote grimpante.

    « Un spectacle qui transmet
    et véhicule des émotions »


    A Strasbourg, Furlan compte imposer sa vision du football. Passionné de stratégie, adepte de psychologie et dévoreur d'ouvrages universitaires, il devra d'abord convertir les joueurs qui ont connu l'âpre méthode JPP à sa « religion ».
    « Jean-Marc est un fédérateur, insiste Nourreddine Bouachera. Il a des idées et une conception du jeu que tout le monde ne partage pas. Pour lui, le football est avant tout un spectacle qui transmet et véhicule des émotions. Il ne s'agit pas de tomber dans la caricature du "tout offensif", mais de proposer un jeu plaisant et efficace. »
    Là, on ne parle plus de changement de style, mais d'une petite révolution. Si ça venait à fonctionner, la Meinau afficherait rapidement complet. Même sans campagne d'affichage par monts et par vaux.

    Sébastien Keller
    (*) Bordeaux, Laval, OL, Tours, Bastia, Montpellier, Lens, Saint-Seurin et Libourne.
  • « L'esprit d'aventure »

    De Nouméa, où il rend visite à un oncle perdu de vue, Jean-Marc Furlan explique son choix de rallier Strasbourg et livre une ébauche de sa méthode. L'action semble réfléchie et construite.

    - Jean-Marc Furlan, qu'est ce qui vous a amené à opter pour Strasbourg ?

    - Le défi à relever m'intéresse. Je suis un passionné de foot, au sens large du terme. Je connais son histoire, je lis beaucoup de livres et d'articles sur ce sujet et je sais que très peu de gens ont réussi à Strasbourg.
    Le Racing est une institution emblématique en Alsace qui a déjà connu de grands succès, de manière sporadique. Je me souviens du titre de 1979, avec Gilbert Gress aux manettes. Ça a eu un sacré retentissement dans la région.
    - Vous savez aussi que la stabilité n'est pas le maître mot dans ce club, qui est un grand consommateur d'entraîneurs. Cela ne vous effraie-t-il pas ?
    - Au contraire ! La difficulté de la tâche me séduit. A part Marseille, aucun club en France n'a connu autant de soubresauts et de mouvements. b-( Cela ne me rebute pas.
    Vous savez, Le Mans et Bordeaux m'avaient contacté. Peut-être même aurai-je pu jouer le titre en Gironde, sur ma terre natale. Là, je vais découvrir un nouvel environnement, une région que je ne connais quasiment pas. Je m'attelle à un challenge compliqué mais excitant.

    « On m'a traité de fou »


    - Quels sont les éléments concrets qui vous ont convaincu ?
    Il y a d'abord eu le discours de Monsieur Ginestet. J'ai tout de suite senti que j'avais affaire à un homme décidé et motivé. Si j'étais président, je ne m'y serais pas pris autrement !
    Et puis il y a eu toutes les réticences formulées par mon entourage. J'ai sondé mes amis que j'ai côtoyés dans les neuf clubs pros où je suis passé. Eh ! bien, on m'a traité de fou : "Tu mets les pieds en terrain miné, cette équipe ne peut que jouer le maintien, etc.". b-( Quinze jours durant, je n'ai entendu que des avis négatifs. Et plus on tentait de me décourager, plus ma conviction d'y aller se renforçait. Ça doit être l'esprit d'aventure qui m'habite...
    - Le président a décidé d'élargir votre rôle en vous nommant manager général. Ces prérogatives nouvelles ont-elles pesé dans la balance ?
    - Prérogative ne me semble pas être le terme approprié. Je n'arrive pas à Strasbourg avec les pleins pouvoirs et la science infuse en guise de bagages. Pour se stabiliser et progresser en Ligue 1, ce club a besoin d'un patron sportif. Je tâcherai de camper ce rôle. A moi de gagner mes galons de leader.
    - Quelle sera votre méthode pour y parvenir ?
    - Je veux être à l'écoute des gens du club. (+) Le but est d'essayer d'optimiser le travail entre les différentes cellules, qu'il s'agisse de la formation, du recrutement et du sportif. Je n'aime pas bousculer les choses qui sont en place.
    J'ai beau être actuellement au milieu du Pacifique, j'ai un contact quotidien avec les dirigeants et le staff. En deux semaines, j'ai appris à connaître les hommes. Ferhat Khirat (coordinateur sportif), Jacky Canosi (membre de la cellule recrutement) sont des personnes avec qui j'entretiens une relation étroite.
    - En termes de jeu, quelles sont vos ambitions ?
    - La qualité de jeu est quelque chose qui me tient particulièrement à coeur. A Strasbourg, il y a un potentiel formidable, notamment au niveau du public. Celui-ci est mal exploité. Je sais que l'on ne va pas tout révolutionner en un jour. C'est un travail qui s'inscrit sur la durée. Même si le temps est un facteur que les entraîneurs ne peuvent maîtriser.

    « Cibler les manques »

    - Que savez-vous de l'équipe qui est parvenu à remonter en Ligue 1 ?
    - Je connais certains joueurs pour les avoir rencontrés voilà deux saisons avec Troyes. Sur mon ordinateur, j'ai également cinq matches de L 2. J'en ai déjà visionné trois. Il y a du potentiel et des acquis. Maintenant, il s'agit de cibler au mieux les manques possibles. (+) (+)
    - Justement, sur le marché des transferts, le Racing n'est guère actif. N'accusez-vous pas un retard préjudiciable ?
    - Dans le football moderne, les transferts traînent en longueur. Rien ne sert de se précipiter et d'additionner les contrats, comme ça a pu être fait dernièrement. En outre, je crois en la capacité du groupe en place à s'élever. :D (+)
    - Quand serez-vous matériellement en poste à Strasbourg ?
    J'arrive vendredi le 22 juin. D'ici là, mon adjoint (Nourreddine Bouachera) sera à pied d'oeuvre. J'ai désormais hâte d'y être. J'ai été éprouvé par les vingt-quatre derniers mois passés à lutter pour le maintien avec Troyes. Toute mon énergie ira à la construction. Cela va me changer.

    Recueilli par Séb.K.
  • "J'ai été éprouvé par les vingt-quatre derniers mois passés à lutter pour le maintien avec Troyes." JM Furlan
    Eh bein, t'es pas prêt de te reposer mon vieux.
  • Honnétement, le discours et l'approche du jeu de cet homme me convient et j'ajouterais même, me séduit.
    Maintenant il faut voir dans les actes, mais le sentiment premier est favorable.
  • Moi ca me fait peur lorsqu'il évoque "qualité de jeu", on a vu ce que ca a donné avec Dugué... Maintenat il parle d'efficacité aussi, donc pourquoi pas.
    ~o)
  • Au moins on verra du jeu, je m'en plainds pas...
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