Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Equipe typée du siècle (3/4) : les chauves

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Par filipe
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Chevelure légèrement clairsemée, crâne dégarni ou carrément la boule à zéro, de nombreux Strasbourgeois perdant plus ou moins leurs cheveux auraient mérité de figurer dans cette équipe. Sélection subjective de onze d'entre eux.

Equipe


Alexander Vencel

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Repéré par Max Hild et invité à passer un essai au Racing, Vencel n'avait que quelques jours pour convaincre qu'il était bien l'homme fait pour succéder au rayonnant Joël Corminboeuf. Le Suisse était spectaculaire et brillant. Vencel allait être sobre et discret. Et après des débuts plutôt timides, la grande carcasse un peu gauche du débonnaire slovaque finit par s'imposer le plus naturellement du Monde, notamment après des matchs de légende face à Liverpool ou l'Inter Milan en Coupe d'Europe.
Jugé trop décati par le visionnaire Claude Le Roy, Vencel poursuit ensuite sa route avec succès au Havre. Il ne reste qu'à remercier la providence d'avoir (re)mis le bonhomme sur notre chemin.


Frank Leboeuf

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Chevelu à ses débuts au Racing, il se présenta un soir de match le crâne totalement rasé, au grand étonnement des spectateurs présents. Sa chevelure s'était en effet progressivement réduite à la portion congrue à mesure que sa notoriété montait en flèche.
Et après plusieurs années d'un tâtonnement capillaire incertain, c'est sur les recommandations pressantes de Gianluca Vialli, son coéquipier à Chelsea pareillement atteint, qu'il adopta définitivement le look de la boule à zéro en 1996.

Hildenbrandt

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Au milieu des années 1920, le Racing enrôla certains des meilleurs joueurs des clubs voisins, en particulier ceux de Cronenbourg. Grâce à ces transferts, le RCS remporta deux titres consécutifs de champion d'Alsace. Parmi les transférés, Hildenbrandt, un défenseur mastoc à l'allure de mauvais garçon, bigrement redouté par tous les attaquants de la région.
On ne sait rien d'autre sur lui, même pas son prénom. Tant mieux, il n'en est que plus mythique.

René Demaret

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Rigoureux défenseur venu du Nord, il arriva au Racing en 1951 et participa la même année à la campagne victorieuse de Coupe de France, devenant ainsi l'un des onze joueurs à écrire la première ligne au palmarès national du club (3-0). Il est aussi le premier à calancher dès 1956 (décès à l'âge de 34 ans), suite à une malheureuse opération chirurgicale.

Stéphane Collet

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Milieu offensif de poche surnommé "la mobylette", il a marqué les esprits pour son talent mais aussi son état d'esprit irréprochable. Comme la vie est cynique, elle lui affligea une grave blessure l'empêchant de jouer plus longtemps au haut niveau. L'apogée de sa carrière restera donc ce tir au but donnant la coupe de la ligue au Racing en 1997 et la course mémorable qui s'en suivit jusqu'aux bancs de touche. On aurait aimé qu'elle se poursuive encore et encore...

Emile Scharwath

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Débutant sa carrière à l'AS Strasbourg, il partit ensuite à Rennes et au RC Paris pour s'y construire un destin national avec huit sélections en équipe de France. Enfin apte à rejoindre le Racing, il renforça le milieu de terrain des Bleus en 1935 au moment où le RCS venait de finir second du championnat.
Il en devint rapidement le capitaine et, comme dans toutes les équipes qu'il a successivement fréquenté, il fut surnommé "bigoudi" par ses coéquipiers strasbourgeois en raison de sa calvitie. Scharwath quitta le club au bout d'une seule saison, comme souvent dans sa carrière. Il avait la bougeotte. Peut-être bien que son surnom le vexait et que ça lui filait le tracassin. On sait pas.

Ernst Stojaspal

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En 1954 débarque à la Meinau le meilleur joueur de l'équipe classée troisième de la coupe du Monde et troisième meilleur buteur de la compétition qui s'était tenue quelques semaines plus tôt. Bref l'Autrichien est une star internationale qui va faire le bonheur du public strasbourgeois pendant trois saisons. « Il domine la situation de la tête, des épaules et de son seul pied gauche. Car le nouvel inter-gauche du RC Strasbourg est un gaucher impénitent. Mais quand on se sert de son pied gauche comme le fait Stojaspal, on a le droit d'être impénitent. Ernst est sans doute le meilleur de tous les joueurs étrangers opérant en France » (France-Football).

Friedrich Kominek

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International autrichien confirmé et sommité de l'Austria Vienne où il joua avec Stojaspal (trois titres de champion dans les années 1950), Fritz Kominek entama ensuite un Tour de France des clubs, passant par Nîmes, Lens, Marseille et le Racing. Ne payant pas de mine (seulement 1.66m pour 65 kg), il fut tout de même l'auteur de 18 buts en 84 matchs au cours de deux saisons très bien remplies à Strasbourg. A son sujet, les DNA avait un jour titré : « quand Kominek va, tout va... »

Mickaël Pagis

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Pagis n'est pas le plus dégarni du lot. Pourtant le terrain est des plus glissants à l'évocation de ce joueur controversé.
Remarquable pendant douze mois, il contribua à sauver le club de la L2, remporta une coupe de la ligue et marqua quelques buts remarquables pour le Racing. Les choses devaient s'envenimer ensuite au cours d'une saison 2005-2006 pourrie où il fut accusé de laisser filer. Talentueux mais peu combatif, il devint une cible de choix pour une partie du public. Six petits mois plus tôt, on débagoulait de la même manière sur Christian Bassila. Sauf que c'est exactement l'inverse qu'on lui reprochait.

Carlos Bianchi

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220 matchs en D1, 179 buts, 5 fois meilleur buteur du championnat : un bilan hallucinant pour l'un des meilleurs attaquants jamais passés par Strasbourg (8 buts en 22 matchs). Mais les choses auraient pu tellement mieux se passer s'il n'y avait pas eu ce conflit avec Gilbert Gress. Faut dire que Bianchi avait une coupe de cheveux encore plus rigolote que celle du coach. Ben forcément, ça vexe.

Joseph Humpal

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Né à Olomouc (comme David Kobylik), Pepi Humpal devint l'un des chefs de file du FC Sochaux dans les années 40 (trois fois meilleur buteur du championnat) avant de rejoindre le Racing pour y occuper le poste d'entraîneur, alors que le club venait d'être relégué en D2 (en 1952). Mais les graves blessures d'Edmond Haan et Henri Baillot l'obligent à rechausser les crampons à plus de 34 ans.
Le Tchèque le fait avec réussite pendant plusieurs mois (17 buts en 47 matchs) et avec lui, le Racing remonte immédiatement en D1. Ses apparitions se font ensuite plus rares (mais toujours aussi efficaces !) lui permettant de se concentrer sur son rôle d'entraîneur. Toujours avec lui, le RCS termina les saisons suivantes 6ème puis 4ème de D1 en jouant un football remarquable pour la joie d'un public ébaubi semaine après semaine. Il sera ensuite démis de ses fonctions sans qu'on sache vraiment pourquoi...


Après les moustachus, les chevelus et les chauves, demain la dernière des équipes typées du RCS sur racingstub.com !

filipe

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