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Après avoir célébré leur anniversaire lundi à la Meinau, huit champions de France 1979 remettaient le couvert ce mardi soir à l'auditorium de France 3. Racingstub.com était là pour les accueillir.
A l'occasion de la parution du supplément des DNA consacré au sacre de 79, le journal et France 3 Alsace avaient donc réuni les champions autour de Gilbert Gress pour une soirée spéciale. Etaient présents : Jean-Jacques Marx, Léonard Specht, Jacky Duguépéroux (dont le fils portait l'authentique maillot 79), Joël Tanter, Tokomon Nambatingue (dit "Toko"), Roland Wagner et le président de la Ligue d'Alsace Albert Gemmrich qui nous fera l'honneur d'une dédicace à Racing « Stube ».
Devant 150 personnes, les joueurs évoquent leur parcours et réagissent aux reportages évoquant la préparation en Allemagne, le rassemblement d'avant-saison, le match décisif face à Lyon et également un entretien avec Raymond Domenech filmé lundi matin. L'ambiance est bon enfant et les champions se font un plaisir de signer des autographes, de dédicacer divers livres amenés par les fans (dont l'album Panini 79 quasi complet, une rareté) et de discuter avec les supporteurs jeunes ou moins jeunes.
Tout commence par Grünberg, là où le Racing a effectué la préparation d'avant saison. Toko se rappelle des courses dans la neige "jusqu'aux genoux" mais il remercie encore Gilbert Gress pour cette préparation physique qu'il lui permis de jouer trois ans au PSG sur ces acquis. Le coach impressionne visiblement encore les joueurs puisque Tanter n'ose toujours pas donner le nom des joueurs qui "buvaient une bière bien fraîche après les efforts de la journée". Peut-être que le souvenir des doubles courses imposées aux fêtards surpris par Gress lors du même stage est encore vivace.
Gemmrich livre lui un petit secret qui permettait avec Wagner de tromper les défenseurs adverses : "s'échanger les consignes en alsacien… le seul problème étant que Tanter le breton ne comprenait pas non plus de quoi il retournait". Heureusement ce dernier apprendra les bases du dialecte au cours de la saison.
Ce même Joël Tanter sur lequel ne comptait pas Gress en début de saison et à qui il avait conseillé de répondre favorablement aux propositions des autres clubs. Heureusement pour le Racing, Tanter avait annoncé à Gress qu'il changerait rapidement d'avis et le Breton est rapidement devenu indispensable à l'équipe.
Gilbert Gress révèle également qu'il désirait se rendre directement à Auxerre suite au dernier match de championnat face à Lyon, afin d'y préparer la demi-finale de coupe de France. Il semble d'ailleurs toujours tenir rancune à Raymond Domenech d'avoir pris un carton qui allait amener la titularisation de Jacques Glassmann à 17 ans, pris à défaut sur un but bourguignon privant le Racing de la finale.
Domenech, pièce maîtresse de la défense selon Gress, qui avoue que "sa venue a stabilisée la défense à tel point que le Racing aurait pu être champion une année plus tôt si le Lyonnais était arrivé avant".
Répondant à une question du public sur la transposition de la méthode Gress dans le foot actuel, Jacky Duguépéroux stigmatise les changements opérés avec l'apparition du foot business : "lorsque j'étais coach du RCS, un agent me demandait de ne pas faire jouer son joueur car il pouvait le placer au Japon". Gilbert Gress lui se permet de plaisanter sur "Klinsmann et ses 10 entraîneurs adjoints", rappelant que lui entraînait et pourrait toujours entraîner seul. Les principes sont donc les bons puisque Gemmrich compare le jeu du Racing 79 à celui d'Arsenal d'Arsène Wenger.
Gilbert Gress règle également quelques comptes avec les journalistes et notamment Bernard Delattre. Les deux meilleurs ennemis se livreront d'ailleurs une joute verbale autour d'un article « radioscopie du Racing » qui expliquait en "quelques points pourquoi l'équipe était nulle : tactique nulle, entraîneur nul, joueurs nuls … la même équipe qui va ensuite gagner consécutivement en coupe d'Europe et en championnat".
Delattre nous raconte ensuite comment Gress l'avait interdit de déplacement à Elfsborg suite à l'article et comment il avait réussi à monter en douce dans l'avion en évitant soigneusement le coach.
Au final l'ensemble des intervenants insiste sur la bonne ambiance qui régnait et règne toujours dans le groupe. Une bande de potes et d'Alsaciens qui étaient prêts à aller jusqu'au bout. "Les Bürs sont champions de France " comme se souvient l'avoir annoncé Roland Wagner à ses coéquipiers.
La rencontre se finit déjà, sous les applaudissements du public conquis, et avec des champions souhaitant de tout cœur que le Racing célèbre à l'avenir autre chose qu'un anniversaire. En off, Tanter confie à quelque-uns que "les joueurs stéphanois avaient promis une prime de victoire exceptionnelle aux Lyonnais s'ils battaient le Racing" au cours du dernier match décisif de la saison. Une autre époque.
Devant 150 personnes, les joueurs évoquent leur parcours et réagissent aux reportages évoquant la préparation en Allemagne, le rassemblement d'avant-saison, le match décisif face à Lyon et également un entretien avec Raymond Domenech filmé lundi matin. L'ambiance est bon enfant et les champions se font un plaisir de signer des autographes, de dédicacer divers livres amenés par les fans (dont l'album Panini 79 quasi complet, une rareté) et de discuter avec les supporteurs jeunes ou moins jeunes.
Tout commence par Grünberg, là où le Racing a effectué la préparation d'avant saison. Toko se rappelle des courses dans la neige "jusqu'aux genoux" mais il remercie encore Gilbert Gress pour cette préparation physique qu'il lui permis de jouer trois ans au PSG sur ces acquis. Le coach impressionne visiblement encore les joueurs puisque Tanter n'ose toujours pas donner le nom des joueurs qui "buvaient une bière bien fraîche après les efforts de la journée". Peut-être que le souvenir des doubles courses imposées aux fêtards surpris par Gress lors du même stage est encore vivace.
Gemmrich livre lui un petit secret qui permettait avec Wagner de tromper les défenseurs adverses : "s'échanger les consignes en alsacien… le seul problème étant que Tanter le breton ne comprenait pas non plus de quoi il retournait". Heureusement ce dernier apprendra les bases du dialecte au cours de la saison.
Ce même Joël Tanter sur lequel ne comptait pas Gress en début de saison et à qui il avait conseillé de répondre favorablement aux propositions des autres clubs. Heureusement pour le Racing, Tanter avait annoncé à Gress qu'il changerait rapidement d'avis et le Breton est rapidement devenu indispensable à l'équipe.
Gilbert Gress révèle également qu'il désirait se rendre directement à Auxerre suite au dernier match de championnat face à Lyon, afin d'y préparer la demi-finale de coupe de France. Il semble d'ailleurs toujours tenir rancune à Raymond Domenech d'avoir pris un carton qui allait amener la titularisation de Jacques Glassmann à 17 ans, pris à défaut sur un but bourguignon privant le Racing de la finale.
Domenech, pièce maîtresse de la défense selon Gress, qui avoue que "sa venue a stabilisée la défense à tel point que le Racing aurait pu être champion une année plus tôt si le Lyonnais était arrivé avant".
Répondant à une question du public sur la transposition de la méthode Gress dans le foot actuel, Jacky Duguépéroux stigmatise les changements opérés avec l'apparition du foot business : "lorsque j'étais coach du RCS, un agent me demandait de ne pas faire jouer son joueur car il pouvait le placer au Japon". Gilbert Gress lui se permet de plaisanter sur "Klinsmann et ses 10 entraîneurs adjoints", rappelant que lui entraînait et pourrait toujours entraîner seul. Les principes sont donc les bons puisque Gemmrich compare le jeu du Racing 79 à celui d'Arsenal d'Arsène Wenger.
Gilbert Gress règle également quelques comptes avec les journalistes et notamment Bernard Delattre. Les deux meilleurs ennemis se livreront d'ailleurs une joute verbale autour d'un article « radioscopie du Racing » qui expliquait en "quelques points pourquoi l'équipe était nulle : tactique nulle, entraîneur nul, joueurs nuls … la même équipe qui va ensuite gagner consécutivement en coupe d'Europe et en championnat".
Delattre nous raconte ensuite comment Gress l'avait interdit de déplacement à Elfsborg suite à l'article et comment il avait réussi à monter en douce dans l'avion en évitant soigneusement le coach.
Au final l'ensemble des intervenants insiste sur la bonne ambiance qui régnait et règne toujours dans le groupe. Une bande de potes et d'Alsaciens qui étaient prêts à aller jusqu'au bout. "Les Bürs sont champions de France " comme se souvient l'avoir annoncé Roland Wagner à ses coéquipiers.
La rencontre se finit déjà, sous les applaudissements du public conquis, et avec des champions souhaitant de tout cœur que le Racing célèbre à l'avenir autre chose qu'un anniversaire. En off, Tanter confie à quelque-uns que "les joueurs stéphanois avaient promis une prime de victoire exceptionnelle aux Lyonnais s'ils battaient le Racing" au cours du dernier match décisif de la saison. Une autre époque.
