Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan 2008-2009 (2/3)

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C'est l'hiver et, comme souvent, le Racing coince. Retour sur la deuxième partie de la saison écoulée, de novembre à mars.

Eclipse


Selon une tradition bien établie, les premiers frimas coïncident généralement avec le début d'une période difficile pour le RCS. Cet axiome selon laquelle le Racing est au mieux poussif et au pire franchement mauvais en hiver atteint quasiment le stade de loi scientifique avérée même si elle connaît quelques exceptions comme en 2004/2005. Certes, l'équipe se défait facilement de Tours 4-0 dans un match surtout marqué par la grave blessure de Quentin Othon mais c'est pour s'incliner ensuite deux fois de suite face à Guingamp et à Metz. Lors du derby de l'Est, la défense alsacienne est franchement débordée pour la première fois de la saison, inaugurant ainsi une bien désagréable tendance. Les Strasbourgeois parviennent à rester dans le match grâce à deux buts heureux de Rudy Carlier et auraient même pu l'emporter en cas d'expulsion du gardien mosellan mais la défaire demeure méritée sur le plan du jeu. Le Racing n'y est pas en ce début l'hiver et la suite va le prouver. Après un match difficile à Amiens (1-1), les Strasbourgeois se font une nouvelle fois bousculer sur leurs terres en coupe de France par le Cercle sportif Sedan Ardennes lors d'un match où l'arrière garde du RCS est ridiculisée (2-4). C'est à l'énergie et grâce à une subite envie de volley-ball de Damien Brignoni que le Racing parvient à l'emporter face à Boulogne-sur-Mer 1-0 pour le dernier match de l'année 2008, dans une belle ambiance. La trêve hivernale est enfin là en ce 22 décembre et le Racing, deuxième à quatre points de Lens, en a bien besoin pour souffler, panser ses plaies et penser à la deuxième partie de saison.

Raccourcie dans un sens par un match décalé, la trêve sera prolongée dans l'autre par la vague de froid qui s'abat sur la France. Le match à Reims est reporté et c'est à domicile face à Dijon que les Racingmen retrouvent le terrain pour un piètre 0-0. Six jours plus tard, ils se font fesser à Delaune pour le premier match de Luis Fernandez à la tête du Stade de Reims (1-4). Les difficultés des Bleus à l'extérieur semblent alors rédhibitoires pour un prétendant à la montée et le nul heureux ramené de l'île de Beauté (1-1) ne rassure pas grand monde. Ca commence à tanguer sérieusement pour Jean-Marc Furlan et la messe semble en voie d'être dite quand à la mi-temps le RCS est mené à domicile 0-2 par Brest. Les joueurs trouvent cependant les ressources pour revenir au score (2-2) et enchaînent sur une victoire précieuse, à défaut d'être convaincante, à Châteauroux (1-0). Ce Racing là n'est pas mort, d'autant plus qu'il a pu bénéficier de sang neuf au mercato d'hiver avec un cortège d'arrivée intéressantes : deux joueurs de L1 (Yacine Bezzaz et Franck Dja DjeDje), et le tant convoité Rômulo Marques Antonelli font en effet leur apparition fin janvier (*). Dans le même temps Anthony Weber, Rudy Carlier et Ali-Azouz Mathlouti s'en vont se frotter aux divisons inférieures.

Time


Las ! Après le léger mieux entrevu en deuxième mi-temps face à Brest et à Châteauroux, les Bleus s'inclinent 1-3 à domicile face à des Sangliers qui assoient leur statut de bête noire officielle du Racing (une seule victoire lors des dix dernières confrontations). Le Racing n'a pas su profiter d'un calendrier favorable pour se mettre à l'abri en ce mois de janvier. Cette fois les « Furlan démission ! » et les sifflets résonnent nettement à la Meinau et, pour la majorité des observateurs, les jours du technicien girondin sont comptés. Furlan obtient cependant une confirmation de la part de Philippe Ginestet : il sera maintenu en place jusqu'à la fin de la saison mais devra démissionner en cas de non montée du Racing. Si cette décision a le mérite de clarifier les choses sur le plan sportif, elle ne met pas fin aux remous autour du club puisque quelques jours plus tard c'est Grégory Paisley qui s'épanche dans les journaux en attaquant le public strasbourgeois, soupçonné de ne pas soutenir pleinement son équipe. Désormais honni par une grande majorité des supporters, Paisley sera déchu de son brassard de capitaine et relégué sur le banc pour la première fois depuis des lustres suite, visiblement, à une intervention présidentielle.

Sur le terrain cependant, le RCS donne des gages et enchaîne sa première bonne série depuis l'été. Après un bon nul (2-2) à Vannes, les Bleus s'imposent aux tripes contre Clermont (2-0) avant d'aller chercher trois points chez des Crocos Nîmois (2-0) qui semblent alors enterrés. Le pari fait par Ginestet d'accorder un sursis à Furlan semble fonctionner, d'autant plus que le Racing domine 2-0 des Angevins qui font, à cette époque, figure de prétendant sérieux à la montée. Ce match face au Sporting club de l'Ouest marque le retour fracassant de Kandia Traoré. Borduré tout au long de l'hiver, l'Ivoirien n'apprécie pas et le fait savoir dans la presse. Titularisé pour la première fois depuis de semaines en pointe, il apporte un crédit certain à ses revendications en inscrivant un doublé. La bonne passe se poursuit puisque le Racing enchaîne avec des vistoires à Troyes (1-2) et face à Ajaccio (3-1). Ces deux derniers succès sont cependant moins éclatants qu'il n'y paraît puisque contre les Aubois il faut un improbable doublé de Guillaume Lacour – ses deux premiers buts pour son 200ème match de championnat - pour sauver le Racing tandis que les Corses ratent plusieurs grosses occasions à la Meinau. Si l'optimisme est de retour sur les bords du Krimmeri, les sceptiques pointent avec une justesse une défense, la huitième du championnat, franchement insuffisante.

(*) Boubacar Kebé a été recruté en tant que joker en décembre 2008.

strohteam

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