Je me permets d'intervenir - longuement - sur ce fil de discussion pour apporter quelques précisions à propos d'une équipe qui m'est chère, et que j'ai désormais l'occasion de pouvoir suivre davantage que le Racing (ce que, d'une certaine manière, je trouve regrettable). Enfin, faute de grives, on mange des merles...

superdou a écrit, le 2011-08-19 16:08:09 :

Ce qui donne l'équipe type suivante:

Soit une équipe moyenne, sans point faible ni point fort. Et sans ex-strasbourgeois sur la pelouse.

doudou, tu aurais pu me consulter avant de te lancer dans la confection de l'équipe-type !

Si équipe-type il devait y avoir, sur le papier, cela donnerait certainement l'équipe suivante :



Sauf que Grichting (qui, étant gaucher, ne serait guère à l'aise pour jouer défenseur axial droit) n'est plus désormais un titulaire indiscutable aux yeux de Fournier et a cédé sa place au jeune Willy Boly ; que Berthod doit subir la concurrence d'Amadou Sidibé ; que Jemaa a été tout simplement catastrophique (comme prévu) ; et que l'Israélien Ben Sahar semble plus à l'aise sur les flancs que dans l'axe.

Le Tallec, après une saisons fantomatique, a tout à prouver et Contout a l'air suffisamment en forme en ce début de saison pour postuler à une place régulière en équipe première (en tout cas, en cas de défection d'un titulaire), mais a priori sur les ailes.
Quant à Dudka, il n'a absolument pas un profil à évoluer à un poste offensif. Il a une bonne qualité de passe et de frappe, il est travailleur et combatif, mais il traîne une charrette telle qu'il serait suicidaire de le placer à un poste d'ailier. Son poste de prédilection est, a priori, milieu de terrain - purement - défensif, mais sa polyvalence le conduit à occuper indifféremment les postes de défenseur central et défenseur latéral (droit comme gauche). Lui aussi semble bien parti pour faire une bonne partie de la saison comme titulaire.

Il faut mettre au crédit de Fournier que, s'il n'a pas toujours eu le nez creux au niveau de ses choix de recrues (Haddad et Jemaa ont tout de la grossière erreur de casting, à mon sens, et cela semble se vérifier sur le terrain), il a l'intelligence de ne pas persister en dépit du bon sens et de savoir rebattre les cartes quand la situation l'exige.

Autant dire qu'après un début de saison poussif, la configuration de l'équipe s'en est trouvé profondément modifiée de façon beaucoup plus efficace :



Évidemment, Oliech en tant qu'unique pointe, ce n'est guère satisfaisant si l'on veut inscrire des buts, mais son entente avec Traoré est telle qu'elle est pour beaucoup dans l'excellent début de saison du Burkinabé.

Pour revenir sur les déclarations de Bourgoin, je crois plus simplement qu'il faut se garder de les interpréter trop littéralement et de leur donner une portée qu'elles ne peuvent raisonnablement avoir. Si Bourgoin s'avance à ce point, c'est juste pour faire parler de son club, de trancher avec les déclarations de loser neurasthénique de son ancien entraîneur (Jean F.) et de mettre l'accent sur l'ambition retrouvée du club.
Lors de son retour à la présidence, je crois me souvenir qu'il avait laissé entendre qu'il visait l'UEFA (désolé, je n'arrive pas à me faire aux nouvelles appellations), si possible par le biais du championnat, et pourquoi pas, via les coupes. Cela me semble plus juste et déjà bien assez ambitieux, car cela n'enlève rien à la difficulté de la tâche.
Maintenant, ce genre de propos est destiné à faire parler, voire à faire sourire, mais surtout à faire couler de l'encre. Les prendre au premier degré, c'est vraiment oublier qu'on est dans le milieu du foot (et oublier qui est Bourgoin, qui, s'il a beaucoup de défauts, a oublié d'être idiot).

Cela étant, les imputer à une sortie de table un peu euphorisée ne me semble guère incongru, surtout connaissant l'animal.

Dernière précision : j'ai lu sur le fil de discussion sur Racing-Illzach-Modenheim les propos suivants d'olyly, sur lesquels il me faut revenir :

Citation:

Auxerre est monté en Division 3 en 1970 pour goûter à la 1ère division en 1980. Soit 10 ans.
Il a fallut attendre le milieu de années 90 pour voir le club chatouiller les 1ères places et jouer l'Europe. Soit 15 ans de plus.
Si on rajouter le fait de partir de la 5ème division. Au même rythme que l'AJA, Strasbourg pourrait jouer une coupe d'Europe en 2040

Tenir un tel raisonnement, c'est omettre un détail d'importance : l'AJ Auxerre s'est qualifié pour sa première participation en Coupe d'Europe au terme de la saison 1983-1984, en finissant troisième, et ce donc dès sa quatrième année de présence en D1, et a disputé régulièrement l'Europe au cours des années 80.

De surcroît, et bien que j'aie scrupule à accaparer le rôle traditionnellement dévolu sur ce site à notre "Monsieur statistiques", je préciserai qu'en une trentaine de saisons en D1, le club bourguignon ne s'est classé qu'à cinq reprises en-dessous de la dixième place... Même si les classements ne reflètent pas nécessairement des parcours parfois erratiques (surtout ces dernières saisons), je crois que c'est le moindre mal que beaucoup d'entre nous souhaiterions au Racing. Et c'est aussi la preuve qu'il ne faut pas toujours se fier à l'image que l'on se fait d'un club et de ses dirigeants, si historiques qu'ils fussent.

Voilà, si jamais cela intéresse quelqu'un d'être tenu au courant au sujet de la situation des hommes de Laurent Fournier, je veux bien apporter quelques précisions de temps à autres, mais j'avoue n'avoir pas beaucoup de temps pour suivre l'actualité (celle du Racing comme celle des autres clubs), et encore moins pour écrire sur un forum.

oliver a écrit, le 2011-07-19 17:34:51 :

C'est qui celle à droite ?

Il s'agit de Laure Boulleau, qui joue au poste de latérale gauche au Paris Saint-Germain, et qui est la remplaçante attitrée de Bompastor sur le flanc gauche.

dudu a écrit, le 2011-04-02 12:53:57 :

Je me souviens de l'acclamation du score a la Meinau a la mi-temps, mais a la fin du match, alors que tout le monde étaient persuadés du maintien du Racing, le speaker annoncera la victoire 3-2 de ... CAEN avec 3 buts de Fabrice DIVERT en deuxiéme mi-temps et qui avait déja signé a ....BORDEAUX.

Sauf que Divert n'a quitté Caen qu'en 1991 pour rejoindre Montpellier. C'est précisément lors de cette même intersaison 1991-1992 qu'il fut un temps annoncé à Bordeaux, mais la rétrogradation du club girondin a dû avoir raison de ce transfert.

J'avoue qu'après quelques recherches, j'ai le même doute que papalink. J'ai pu être induit en erreur par une légende mal attribuée... et je ne serais guère étonné que cela fût Barisio.

D'ailleurs...


L'époque et la qualité de la photo proposée pourraient très bien plaider en ce sens.

J'enchaîne sur une proposition relativement simple (voire odieusement facile) pour relever le moral des troupes :



Il a joué à Paris dans les années 80, mais qui est-ce, précisément ?

La légende de Onze : "Un buteur aux qualités physiques tout à fait exceptionnelles" ne s'est jamais traduite dans la réalité :D

Heinz Stuy, le gardien du grand Ajax...

Je ne suis pas du tout connaisseur en joueurs brésiliens, mais vu l'époque de la photo, et ce que je connais de lui, je dirais : Arthur Freidenreich.

Je crois que je vais cesser de répondre

J'ai la réponse, et je suis sûr de mon coup. J'ignore en revanche de quel record il est détenteur.

Je vais donc laisser les autres chercher un peu, histoire de ne pas tuer l'intérêt du topic. :)

Ce n'est pas Osman, qui était latéral droit et non ailier droit, mais il s'agit bien d'un Angevin, coéquipier d'Osman...

De plus, Osman n'a pas obtenu sa sélection en jouant à Angers, mais à Nantes. Là, on parle du dernier joueur angevin à avoir joué en équipe de France...

On se rapproche, on se rapproche :)

Non, ce n'est pas Floch...

Ni Yves Herbet, effectivement beau-père de Sylvain, et ancien joueur... d'Anderlecht dans les années 60. D'ailleurs, Herbet est de la même génération que Lech, et le joueur mystère est bien plus jeune que les deux sus-nommés.

Ce n'est pas évident, mais je ne désespère pas de vous le faire trouver. Il faut juste éviter de donner des indices trop évidents, pour ceux qui seront tentés de faire des recherches (bouquenom, notamment)...

Allez, autre indice, en image, cette fois-ci :



Au cas où il y aurait un doute sur le maillot, il y a un indice en bas à droite...

C'est sous les couleurs de ce club qu'il a connu, et ses sélections internationales, et l'apogée de sa brève carrière, brisée par un accident de voiture et une belle blessure.

Il ne faut pas se fier aux indications volontairement erronées que j'inscris sur mes photos. Ce serait trop facile... O:)

Néanmoins, il occupait le même poste que Cocard, mais l'essentiel de sa carrière est antérieur à celle de l'ancien Auxerrois :)

Non, plus tardif...

Ce n'est pas un international renommé et sa carrière s'est interrompue prématurément.

Il n'a pas non plus joué à l'Olympique Lyonnais ( :D ).

Il me semble plutôt que c'était une équipe de pécheurs du coin...

Je m'amuse surtout de constater que "Babatte" portait le numéro 9, ce qui est assez peu banal pour un milieu défensif.

Bon, je peux y aller de ma photo ? Mes excuses à fremen et athor par avance



Qui est cet international français ?

Même si c'est Marseille 72, on va se forcer :

Zvunka - Kula - Novi - Carnus - Lopez - Bosquier

Magnusson - Bonnel -Gress - Skoblar - Couécou

Pas eu le temps d'éditer, j'avais rectifié Madronnet et trouvé Duisit

Cela me fait penser que je n'ai toujours pas mis la main sur le Guide Onze 1983-1984...

Le Black à côté de Nosibor : je tente David Danimbe, mais vraiment par élimination

Le quatrième en partant de la gauche, en bas : Jean-Paul Mas. Peut-être, à ses côtés, Gérard Madronnet.

Entre le Black et Barthélémy, Michel Fontana.

Les autres, je ne vois pas, ou ne suis vraiment pas sûr de moi...

Ce qui serait sympa, ce serait d'avoir la réponse complète :)

Tu as lu mon message plus haut ? Je me demande si je ne les ai pas déjà cités O:)

Je pencherais pour Thierry Desvignes, l'autre gardien, à côté de Guiguet : c'est l'un des trois du haut, en tout cas.

Le quatrième, en partant de la gauche : Franck Derosier ?

Le deuxième, en partant de la droite : Christian Clerc...

Guy Nosibor avec la coupe afro et la barbe, au milieu, dans la rangée du haut ?

Entre Barthélémy et Le Roy, je dirais Bernard Moraly :-B

Je continue : le premier en partant de la gauche : le gardien de but Bruno Guiguet

Le troisième en bas, en partant de la gauche, aux cheveux gris : c'est facile, c'est Karoly Csapo

Le premier en bas, en partant de la droite : je dirais Lazlo Balint.

Deux étrangers mythique du championnat de France, je suis dans mon élément :p

3ème en partant de la droite en haut : André Barthélémy :-B

Grenoble 1983-1984, par hasard ?

François Calderaro, sous les couleurs du TéFéCé.

A force d'entraînement, cela finit par rentrer :)

En revanche, je préfère encore passer la main, au niveau proposition - je suis un peu en manque d'inspiration, et, surtout, j'ai peur de proposer des photos vraiment tordues. Donc si une bonne volonté veut bien prendre ma place...

En tout cas, félicitations pour ces excellents choix de photos (+)

Lyon 1980-1981 :

Chauveau Furlan Dominique Marais Ferri Nikolic Moizan
Tigana Alain Olio Xuereb Daniel Lubin Chiesa

(léger doute sur Olio...)

J'étais tellement persuadé que Laurent Viaud était originaire d'Angers (où il a été formé), et non breton d'origine, que j'ai écarté un peu trop hâtivement cette possibilité .

De toute façon, je n'aurais jamais misé sur Heurtebis... Donc je n'aurais pas eu l'équipe complète.

Je passe mon tour. Je laisse une bonne âme nous dégoter une belle photo de derrière les fagots !

La photo ne s'est pas encore affichée complètement chez moi, donc je ne peux répondre que pour les joueurs du haut :

Le Guen - Heurtebis ('ne l'aurais pas reconnu, tiens) - Pierre-Yves David (si ce n'est lui, c'est donc son frère) - Lionel Rouxel - Nicolas Laspalles - Christophe Le Roux.

Coco Michel - PY André - Je ne connais que lui... - Philippe Brinquin - Stéphane Pédron

Et je dis : "sélection de Bretagne" O:)

Je n'ai vraiment pas peur de le dire : Monsieur zero-zero, vous êtes un salaud !

manwithnoname a écrit, le 2010-04-28 23:23:39 :

En revanche, après comparaison avec d'autres photos d'époque, le joueur en question pourrait bien être Pascal Bernauer. :)

Cela me fait penser qu'on s'éloigne fort de l'esprit recherché par l'initiateur de ce fil de discussion et qu'il vaudrait mieux, à l'avenir, commenter les photos d'effectifs dans les fils de discussion appropriés, tels Le Racing des années 80, etc.

matteo a écrit, le 2010-04-27 16:23:32 :

manwithnoname a écrit, le 2010-04-27 12:09:14 :

Pour la seconde :
Ouattara - Krimau - Vitalis - Lacuesta - Piasecki - ?- Sundermann
? - Rouyer - Glassmann - Dropsy - Ottmann - Vogel - Nielsen
Quéry - Jenner - Schaer - Gentès - Knapp - Deutschmann - ?

Entre Piasecki et Sundermann, je crois que c'est Mazerand.

Le gars coupé à côté de Deutschmann doit être Gemmrich.

L'homme au polo rayé : Freddy Zix ?

Edit : pour Mazerand, j'hésite aussi avec Blamart

J'en reviens à cette damnée photo d'effectif 1983-1984.

Je ne crois pas qu'il s'agisse de Mazerand, d'abord parce que, à bien y regarder de plus près, le joueur mystère ne lui ressemble pas, ensuite, parce qu'à l'époque où la photo a été prise, Mazerand avait à peine 18 ans, et il était trop jeune pour faire partie de l'équipe première (il serait d'ailleurs le seul jeune de cet âge à être pris en photo avec le reste de l'équipe première, ce qui serait difficile à justifier).

Je suis convaincu à 100 % qu'il ne s'agit pas non plus de Blamart, parce que les autres photos que je connais de ce joueur (lors de ses passages à Epinal et à Charleville) ne concordent pas du tout, d'autant que Blamart est brun. Cela ne peut être lui.

Il ne s'agit pas non plus de Siegfried Susser, si j'en juge à cette photo :


En revanche, après comparaison avec d'autres photos d'époque, le joueur en question pourrait bien être Pascal Bernauer. :)

Tu confonds Schaer et Knapp.

Pour la première :
Betancourt - Dropsy - Romby - Lacuesta - Nielsen
Gentès - Piasecki - Jenner - Deutschmann - Knapp

Pour la seconde :
Ouattara - Krimau - Vitalis - Lacuesta - Piasecki - ?- Sundermann
? - Rouyer - Glassmann - Dropsy - Ottmann - Vogel - Nielsen
Quéry - Jenner - Schaer - Gentès - Knapp - Deutschmann - ?

Pas le temps d'élucider le reste...

Avec Suvrijn, Pickeu et Ferhaoui sur les vignettes de Montpellier, il ne peut s'agir que de la saison 1992-1993, puisque tous les trois avaient quitté le club héraultais la saison suivante...

J'imagine qu'il s'agit du même album Panini pour les deux clubs. De toute façon, tous les joueurs du Paris SG que l'on aperçoit sur ta photo ont disputé les deux saisons (1992-1993 et 1993-1994) sous les couleurs parisiennes, mais Paris avait déjà ce maillot en 1992-1993. En revanche, c'est dans ces années-là (1993-1994 ?) qu'ils ont adopté l'horrible logo qui faisait apparaître les trois lettres "PSG" sur fond bleu et rouge. Avec liseré blanc, il me semble.

Franck Kientz, non ? J'ai ce sentiment, en tout cas...

Allez, je me lance, avec beaucoup de pifomètre, et un peu d'aide :

De gauche à droite, au troisième rang : Cyriaque Didaux, José Cobos, Youri Djorkaeff, Sylvain Sansone, Franck Kientz (?), Didier Monczuk, Mamadou Kambell-Seck, Wolfgang Rolff

Au deuxième rang : X, Gilles Leclerc, Jean-Luc Buisine, Franck Orsoni, Franck Rolling, X (Olivier Grava ?), Jean-Pierre Dogliani (?).

Au premier rang : Pascal Janin, Albert Gemmrich, Eric Geraldès, Jean-François Péron, Olivier Dall'Oglio, Vincent Cobos, Emmanuel Hutteau, Léonard Specht.

Manquent : Thomas Allofs et Nestor Subiat.

dudu a écrit, le 2010-03-16 19:33:00 :

Oui tu as raison et j'avoue que ça me choque aussi de voir un gars jouer en EDF chez les plus jeunes et partir aprés jouer pour un autre pays ...
Pourtant il me semble que dans les années 90 et a NANCY on a voulu faire jouer en EDF, CURBELO (il me semble mais je ne suis plus certain) et que ce n'était pas possible car il avait une sélection chez les jeunes en Uruguay (la aussi j'ai un doute)...donc ce n'était pas la réglementation actuelle.
Bon a l'époque du grand REAL DE MADRID c'était encore pire car il suffisait, il me semble de jouer un certain nombre d'années dans un pays pour pouvoir jouer en équipe nationale de ce même pays et je crois que c'était le cas pour PUSKAS ou DI STEFANO.
Bref ce serait plus simple de définir une régle pour les sélections nationales et je serais partisant d'imposer un choix définitif dés la premiére sélection en jeune.

Pour Carlos Curbelo, je puis même te confirmer qu'il a bel et bien joué deux matches sous les couleurs de l'équipe de France, avant qu'on ne se rende compte qu'il comptait des sélections pré-olympiques avec l'Equipe nationale d'Uruguay, son pays d'origine. Mais la différence, ici, est que Curbelo jouait depuis plusieurs saisons en France, avait acquis régulièrement la nationalité française (qu'il a transmise à son fils, Gaston, qui joue actuellement à Nancy), et qu'il a toujours fait déclaration de volonté pour la seule sélection française : ainsi, il a déclaré plus tard : "Pour moi le plus beau, c'est d'avoir été sélectionné en équipe de France. Cela a été pour moi un grand honneur. Cela m'émeut encore beaucoup d'en parler. Cela a été le plus fort moment de ma carrière." Ce qui résume assez bien l'état d'esprit - et l'ambition - que chaque joueur français devrait avoir si la logique avait encore sa place dans ce sport décadent.

Pour ma part, étant évidemment de la vieille école, j'ai toujours défendu le principe du choix irréversible et définitif de sélection nationale, en cas de binationalité, voire d'acquisition postérieure d'une nationalité, et ce dès les sélections espoirs, comme c'était le cas auparavant. En effet, dans la mesure où il est loisible au joueur de décliner l'offre faite par telle ou telle sélection nationale, au profit d'une autre, il faut aussi qu'ils assument leurs choix de carrière... plutôt que faire du team shopping.

Toujours dans les cas de binationalité, le simple fait de la naissance sur le territoire français permettant l'octroi de la nationalité (ex. Trezeguet né à Rouen), des joueurs comme Gonzalo Higuain (né à Brest), Anders Linderoth (né à Marseille) ou Armando Petit (né à Strasbourg) auraient pu valablement choisir d'évoluer avec la France. Pour peu que celle-ci leur en ait fait la demande avant leur sélection nationale actuelle (respectivement, argentine, suédoise et portugaise).

Plus intéressant juridiquement fut le cas du Franco-Argentin Hector de Bourgoing, cinq fois sélectionné avec l'Argentine et trois fois avec la France, dans les années 50-60. Sa fiche Wikipedia résume assez bien les faits :

Citation:

Georges Verriest le convoque en équipe de France pour affronter la Pologne le 11 avril 1962. En décembre 1960, Georges Verriest avait déjà convoqué De Bourgoing en équipe de France pour le match aller France-Bulgarie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe de Monde 1962. La convocation de décembre 1960 provoque une polémique car De Bourgoing ne parlait qu'espagnol et ses origines françaises étaient jugées assez lointaine. De plus la Fédération française de football se demande si elle a le droit de sélectionner un joueur qui a déjà porté les couleurs de l'Argentine et qui ne réside en France que depuis un an et demi. (De Bourgoing avait signé à Nice le 27 août 1959). En décembre 1960, la FFF pose la question à la FIFA, qui répond : « impossible de sélectionner De Bourgoing s'il n'a pas trois ans de résidence en France. » Mais la FFF ne se tient pas pour battue, et son secrétaire général Pierre Delaunay adresse une lettre à la FIFA en expliquant : « Sans doute le règlement de la FIFA prévoit-il qu'un joueur naturalisé, ne peut être sélectionné dans son nouveau pays qu'après trois ans de résidence. Mais De Bourgoing n'est pas un joueur naturalisé, il est français depuis sa naissance, puisque l'Argentine et la France admettent le principe de la double nationalité. Son cas est donc spécial et je vous demande de l'examiner. » Le cas De Bourgoing fut donc traité au Comité exécutif de la FIFA, réuni en avril 1961 à Londres. Sa conclusion fut la suivante : « Le texte des règlements internationaux ne donne pas une réponse directe au problème soulevé. Il faut donc l'interpréter dans son esprit. L'interprétation de la FIFA est la suivante : un délais de trois ans est nécessaire entre le dernier match joué par De Bourgoing avec l'équipe nationale Argentine et le premier match qu'il devra jouer dans l'équipe de France. »

La FFF se rend alors compte que la dernière sélection de De Bourgoing remonte au 17 mars 1957 (contre l'Équateur) et qu'il était donc parfaitement sélectionnable en décembre 1960 même s'il n'avait pas encore séjourné trois ans en France.

Les conflits de nationalités, j'adore

Entre Keller et Leboeuf, c'est Rolling (je n'en suis pas sûr) et Didaux

mouloungoal a écrit, le 2010-02-15 09:58:12 :

Vu sur l'Equipe :

Nantes et Strasbourg paradaient... en 1979
L'équipe de Nantes alignée contre Strasbourg en 1979 dans un match au sommet de la D1 :

Je tente la composition :

Saison 1979-1980* :

Bertrand-Demanes - Michel - Ayache - Rio - Bossis - Enzo Trossero
Baronchelli - Pécout - Oscar Muller - Victor Trossero - Amisse

A noter les absences de Thierry Tusseau et de Gilles Rampillon par rapport à l'équipe-type...

* Cela ne peut être que cette saison, puisque Victor Trossero est arrivé à Nantes à l'intersaison 1979...

Les deux seuls Hollandais à avoir porté le maillot du Paris SG dans les années 80 sont respectivement :

Kees Kist, attaquant, en 1982-1983, où il a inscrit 12 buts et remporté une coupe de France. Il a également joué à Mulhouse, comme indiqué par matteo, en D2, la saison suivante.



Et Pierre Vermeulen, milieu de terrain offensif, entre 1985 et 1987, avec un titre de champion à la clé, également passé par la suite à Tours (D2 puis D3) et Angers (D2).



Quant à Wim Kieft, son passage à Bordeaux, en 1990-1991, fut un échec complet. A l'image de la saison des Girondins, d'ailleurs.


On devrait finir par mettre la main dessus, à ton blondinet... O:)

mediasoc a écrit, le 2010-02-12 19:37:22 :

Qui se souvient du Mulhousien Georgi Georgiev, demi-finaliste de la coupe du monde 1994 ?

Déjà cité dans ce fil, au même titre que son compère, Borislav Mikhailov, non ? Mais qui se souvient qu'un autre demi-finaliste de la coupe du monde 1994 s'appelait Nasko Sirakov et avait été l'auteur d'un passage (discret) au RC Lens en 1992-1993 ?

Pour Goycochea, je suppose que tu voulais dire vice-champion du monde (l'Argentine a été défaite en finale en 1990)... Au même titre qu'un Nestor Fabbri (Nantes et Guingamp) et d'un Gabriel Calderon (Paris SG puis Caen), qui faisaient partie du groupe argentin pour cette coupe du monde.

De même, parmi les champions du monde 1986, figurent José Luis Cuciuffo, passé par Nîmes entre 1990 et 1993 (et décédé il y a quelque temps à la suite d'un accident de chasse - on doit pouvoir retrouver la brève dans le fil de discussion approprié :D ), et Julio Jorge Olarticoechea, auteur d'un passage raté à Nantes en 1987.

D'ailleurs, les parcours de champions du monde 1978 et 1986 et/ou de vice-champions du monde 1990 des Osvaldo Ardiles, Alberto Tarantini, Jorge Burruchaga, José Luis Brown, Juan Ernesto Simon, et autres Sergio Goycochea, ont déjà dû être rappelés dans ce fil de discussion, il me semble...

Tu te doutes bien que je n'ai pas oublié la présence de Priou dans l'effectif cannois (si, si, il y était, arrivé tout droit de Sochaux ), et c'est volontairement que je l'ai omis de la liste des soit-disants tueurs. Si Priou était un redoutable chasseurs de buts en D2, il n'a jamais vraiment confirmé au niveau supérieur, hormis sa douzaine de buts inscrits sous les couleurs de Mulhouse en 89-90 (pour une relégation immédiate...).

En revanche, à Cannes, il s'est véritablement révélé en 1992-1993 en deuxième division, où son association tout feu tout flamme avec Mickaël Madar a permis au club cannois de faire une remontée éclair au classement (douzièmes à la trève, second à la fin de saison). Priou a terminé meilleur buteur, Cannes a battu Valenciennes en match de barrages. Les derniers barrages avant l'instauration de la super D2. C'est au cours de cette même saison que Luis Fernandez, d'abord joueur, a remplacé sur le banc Erick Mombaerts...

D'ailleurs, j'ai oublié de dire qu'après quelques journées de championnat, en 1991-1992, les Cannois, mal partis, ont rapatrié de Nice, alors en D2, l'attaquant luxembourgeois, Robby Langers, une vieille connaissance du Racing, sans que cela ne leur permette d'inverser la tendance. Avec Langers, dont je ne sais s'il a déjà été cité, l'on reste en plein dans le cadre de ce fil de discussion.

dolores a écrit, le 2010-02-11 23:30:58 :

A Brest a également évolué... Sergio Goycoechea, époque Yvinec bien entendu.

Exactement, Goycochea est arrivé à Brest en 1991-1992, soit la saison qui a suivi la rétrogradation décidée par la DNCG du club brestois. Il arrivait en provenance du Racing Club Avellaneda (D1 Argentine) pour goûter aux plaisirs de la D2 française. Il n'y goûtera pas longtemps : quelques mois plus tard, en novembre ou décembre, le Brest Armorique d'Yvinec dépose le bilan et abandonne la compétition et libère ses joueurs (dont, quand même, Corentin Martins, David Ginola, Maurice Bouquet, Bernard Ferrer, Stéphane Guivarc'h...).

A noter que la même année, dans le même groupe de D2, arrivera la même mésaventure à l'US Orléans, où évoluait Laszlo Bölöni, international roumain de renom (66 sélections), et venu finir, sur le tard, sa carrière en France, dans des clubs aussi prestigieux de deuxième division que Créteil et Orléans.

Il ne faut pas oublier que, jusqu'à la fin des années 80, les joueurs de l'Est, étant le plus souvent soumis à la limitation d'âge leur interdisant de sortir du pays avant 27 ou 28 ans, voulaient goûter à une véritable carrière professionnelle, et toucher des rémunérations sympathiques en cachetonnant dans des clubs même modestes. La France, c'était aussi l'assurance d'un cadre de vie relativement agréable. D'où certains choix de carrière, au premier abord, "surprenants". Sur lesquels je reviendrai à propos de certains "grands noms" qui n'ont pas encore été évoqués ici.

dolores a écrit, le 2010-02-11 23:30:58 :

Sinon, c'était quoi le nom du "bogoss" du Matra Racing, un hollandais, le nom ressemble à Kim Wilfort.

Vu la description que tu en donnes, tu ne confondrais pas avec l'international allemand Pierre Littbarski ? Parce qu'à part Silooy, il n'y a jamais eu d'autres Hollandais au Matra...

dolores a écrit, le 2010-02-11 23:30:58 :

En vrac, quelques stars (ou pas :p) oubliées
Kennet Anderson (Lille et Lyon?), Joseph Antoine Bell, (Bordeaux, marseille, St-Etienne, Toulon?), Aliocha Asanovic (metz), Ronaldinho... (bah, quand même?).

Je retire de ma liste initiale Philippe Fargeon qui est bien français (sélectionné en plus), j'étais persuadé qu'il avait la double nationalité franco-suisse.

Kenneth Andersson, l'attaquant suédois, a évolué deux saisons en France, à Lille (1993-1994), avec qui il terminera quinzième du championnat, mais sélectionné par la Coupe du Monde 1994, puis Caen (1994-1995), où son association avec Amara Simba sera un véritable flop, qui conduira le club à la relégation...

Joseph-Antoine Bell, le mythique gardien camerounais, a évolué à Marseille (1985-1988), Toulon (1988-1989), Bordeaux (1989-1991), et Saint-Etienne (1991-1995). Il a été suppléé dans les buts toulonnais par Jacques Songo'o, sa doublure et son successeur dans les cages des Lions Indomptables, et qui, par la suite, a joué au Mans en 1992, à Metz de 1993 à 1996, enfin au Deportivo La Corogne, entrecoupé d'un bref retour à Metz au début des années 2000.

Pour Aliocha Asanovic, ses clubs français ont été Metz en 1990, Cannes en 1991 (une équipe de tueurs sur le papier : le tout jeune Zidane, Luis Fernandez, Pierre Dréossi, Zoran Vujovic - sans son frère -, Adick Koot, Franck Durix, Bruno Bellone, François Omam-Biyik..., et qui a réussi l'exploit de terminer reléguée...), et Montpellier à partir de 1992. Un milieu de terrain dont le talent et la classe n'avaient d'égale que la nonchalance...

Pour Fargeon, il me semble qu'il a fini par acquérir la nationalité suisse sur le tard... Ce serait à vérifier.

romard-du-79 a écrit :

Il y'a eu aussi du coté de Marcel Picot un certain "Sacha" Alexander Zavarov , un transfuge de la Juve vers l'ASNL .
Je l'ai croisé un soir d'après match à Laval , le gars était une bière à la main , la clope dans l'autre ...
A sa décharge , il était sur la fin de carrière

Cela vaut bien le régime d'Alberto Marcico... Ils sont nombreux, dans ce cas, à avoir laissé une image de joueurs de classe sur le terrain, et de bons vivants en dehors.

Alexandr Zavarov, qui jouait à la Juventus, a été recruté par Nancy, sur les conseils d'un certain Platini, pour n'y connaître que les bas-fonds de la D1 et les tentatives (ratées) de remontée en D2. Il a fini sa carrière à... Saint-Dizier.

aragon m'a interdit de répondre, au prétexte que c'est trop facile pour moi

Mais j'ai quand même la bonne réponse !

J'avais totalement oublié qu'il avait été international

Roger Lemerre, bien sûr.

Allez, je compte sur vous pour me trouver l'identité de cet autre international français :



Certains devraient reconnaître sans peine ce joueur... plutôt rugueux.

Je passe mon tour cette fois-ci, mais efforcez-vous quand même de ne pas placer la barre trop haut

Guy Hellers, le Luxembourgeois du Standard de Liège...

(Merci pour la source :p )

Bruno Germain sous les couleurs de Nancy.

dudu et conan > Je vous parle de son bilan en tant que sélectionneur, vous me répondez par son bilan en tant que directeur technique national.

A ce que je sache, il est fort possible d'être un bon DTN et un mauvais sélectionneur. Il a cumulé les deux postes pendant une certaine période au début des années 70. Je ne juge pas Georges Boulogne pour l'ensemble de son oeuvre (je n'ai ni les matériaux, ni la compétence, ni l'envie de le faire), mais bien pour l'impression qu'il a laissée pendant ses quelques années à la tête de l'Equipe de France. Tout cela pour faire le parallèle avec Kovacs (un grand entraîneur, qui n'a pas connu la plus franche des réussites au poste de sélectionneur, malgré ses mérites) et Santini.

Les centres de formation, et son apport au football français, c'est précisément hors sujet. Je maintiens mon qualificatif pour ce qui est du sélectionneur Georges Boulogne, sur la base des résultats et du jeu pratiqué et de ses difficultés à tirer vers le haut un groupe effectivement médiocre. Que le directeur technique national qu'il a été repose en paix.

Il y en a qui arrivent encore à confondre le regrettable Georges Boulogne avec le regretté Stefan Kovacs.

Kovacs qui, soit dit en passant, est loin d'être le plus mauvais entraîneur des années 70 : Ajax, football total, cela ne vous dit rien ?
(Pour ceux que cela intéresserait de le voir au Racing, il est mort, et sa conception du football, également)

Encore une fois, et c'est encore plus vrai sur un fil de discussion qui traite du passé des joueurs et entraîneurs, vérifiez vos informations avant d'affirmer n'importe quoi.

Xavier Gravelaine, mercenaire particulier

S'il fallait citer un ancien joueur de Caen et du Racing, le choix se porterait certainement sur Xavier Gravelaine, dont le nom évoque la peu glorieuse pratique du mercenariat. On en oublierait presque qu'il fut un joueur aussi caractériel que talentueux.

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Gaby Calderon ?

L'épopée Furlan (1/2) : le bilan sportif

En deux saisons à la tête de l'équipe, Jean-Marc Furlan n'aura jamais atteint les objectifs qui lui étaient fixés, ni su justifier la confiance qui lui accordait son président. Etait-il seulement taillé pour un club comme le Racing ? Eléments de réponse.

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Reprenons...

A la fin de la saison 1990-1991, Bordeaux, Brest et Nice, respectivement dixième, onzième, et quatorzième de D1, sont relégués administrativement par la DNCG.
- Dans un premier temps, le dix-huitième de D1, Sochaux, est maintenu par la DNCG sans avoir à disputer de barrages, ce qui aurait dû être le cas en temps normal.
- Dans un deuxième temps, Toulouse qui termina l'exercice précédent à la dix-neuvième place bat en barrages Lens, 2ème du groupe B derrière Le Havre, et gagne le droit de se maintenir.
- Dans un troisième temps, Rennes, qui a terminé bon dernier de D1, est également maintenu en D1.
- Dans un quatrième temps, pour remplacer les trois clubs relégués, outre les deux champions respectifs des deux groupes de D2 (Nîmes et Le Havre), Lens, pourtant battu en barrages par Toulouse et qui aurait dû rester en D2, est repêché miraculeusement en D1.

Amère ironie de l'Histoire : le dindon de la farce est le même à dix-huit ans d'écart. En effet, pour gagner le droit d'affronter le barragiste de D1, Lens avait dû sortir... le Racing (1-1, 3-1). Si celui-ci avait vaincu Lens, il serait monté une saison plus tôt. Et il n'aurait jamais infligé 4-1 à Rennes à la Meinau la saison suivante :p .

Si les règlements n'ont pas changé, et si la Ligue n'a pas mis son grain de sel depuis, la logique voudrait que ce soit les dix-huitième et dix-neuvième de Ligue 1 qui soient maintenus, en cas de non-montée de deux des trois promus.

Quand je pense qu'à l'époque, je les connaissais tous par coeur... Il m'en manque !

Au moins, je suis sûr de mon coup pour la plupart :

? - Bernard Pascual -Gourouli - Meszoly - Aubame - Lestrade ? Haon ? - Ba (?)
Djaadaoui - Thierry Uvenard - Thierry Moreau - ? - ? - David - Dhorasoo - Didier Lelong - Jean-Luc Courtet - Joël Beaujouan (entraîneur adjoint)
Piveteau - Tiéhi - Raphaël Clapson - Chagnaud - Hureau - Delaunay - Jean-Pierre Belsoeur (directeur administratif ?) - M.Rio - Bertin - Revault