Opération Licorne
Comme dans de nombreux pays africains des groupes rebelles terrifient souvent une partie du pays créant de terrible guerre civile ayant pour thème de la religion ou des confrontations entre ethnies.Pour ne pas revoir les massacres du Rwanda ou de la Somalie, le ministère de la défense français et notamment grâce aux accords de défense avec la Côte d'Ivoire, ont dépêché sur territoire ivoirien de nombreuses unités. Les légionnaires étaient les premiers sur place, et devaient bloquer la progression des rebelles en plaçant des check-point sur les différents axes de communications entre Bouaké et Yamoussoukro. Ils disposaient pour cela de VBL, VAB et des chars à roues 6x6 Sagaie.
Pour les airs les COS avait déployer ses forces aériennes avec des C-130, des Puma pour transporter les troupes de l'aéroport au lieu d'action et des gazelles canons et de reconnaissance, c'est le DAOS du COS qui a pu mettre toutes ses forces aériennes à disposition de plus des avions de la marine nationale fournissait de nombreuses et riches informations sur l'avancement des troupes rebelles vers les postes de contrôle français.
¤ Evacuation et Combat:
Dès le début du conflit les autorités françaises ont décidé d'évacuer tous les ressortissants français de la Côte d'Ivoire ce qui a été difficile par moment vu l'écart en les habitants, certains américains ont été évacué mais se sont surtout les forces spéciales de l'USSOCOM qui s'en sont occupées. Mais c'était une mission primordiale car dans les villes prises par les opposants, les rebelles s'en prenaient aux civils français qui représentaient pour eux un moyen de faire pression sur la France pour le retrait de ses troupes, mais la rapidité des évacuations à éviter tous dérapages même si certains ressortissants arrivés en France criaient leur colère, car pour certains leur vie en Côte d'Ivoire durait depuis plus de 15 ans et la séparation brusque et traumatisante fut délicate.
Le deuxième grande mission était de porter assistance aux quelques troupes ivoiriennes qui comme de nombreuses armées africaines ne sont pas très structurées et ayant un manque flagrant d'équipements et d'hommes qualifiés et le plus souvent les quelques "vieux" soldats présents ne sont pas payés depuis plusieurs semaines. Le risque pour ses hommes est aussi de se faire capturer par les rebelles qui n'hésiteraient pas à les torturer s'ils étaient fait prisonnier, mais l'armée ivoirienne et les FANCI pouvaient quand même se défendre contre les attaques des rebelles mais ne tentait pas d'attaque pour contrer leurs ennemis.
Pour aider l'Etat ivoirien, l'armée française à décider de bloquer l'avancer des rebelles en ce plaçant en premières lignes pour empêcher les rebelles de prendre d'autres villes et pour ne pas laisser se faire encercler la ville importante de Yamoussoukro. Un avantage pour l'armée française était les grands axes de communication avec de longue piste de 500 mètres à 1 kilomètre ce qui permettait de voir arriver l'assaillant et pouvoir répondre à distance avec des tirs de missiles ERYX ou tirs par des chars Sagaie. Les rebelles le plus souvent tentaient des attaques avec des pick-up ou alors des assauts en brousse, pour contourner les dispositifs français.
¤ Les mercenaires:
Les autorités ivoiriennes voyant au début du conflit qu'elles étaient dépassées par les évènements ont fait appel à des agences de mercenariat, pour pouvoir former et accompagner les troupes ivoiriennes au combat mais ses mercenaires se révélèrent dangereux surtout quand ils utilisaient des MI-24 et faisaient des erreurs de tirs en tuant de nombreux civils. C'est pour cela que les autorités françaises demandèrent l'expulsion de ses mercenaires avant l'arriver des troupes.
¤ Puissance des rebelles:
Au début du dispositif les rebelles décidèrent de tester la puissance de l'armée française en lançant des attaques avec des vingtaines d'hommes le plus souvent armés de PK, AK-47 ou de vieux pistolets mitrailleurs russes mais aussi de terrible RPG-7 capable de détruire des VBL ou des P4 français donc tous les régiments français étaient sur leurs gardes surtout que les embuscades dans la brousse ivoirienne se faisaient journalièrement.
Les groupes rebelles sont au nombre de 4:
- MPIGO: Mouvement populaire ivoirien du grand-ouest.
- MJP: Mouvement pour la justice et la paix.
- MPCI: mouvement patriotique de Côte d'Ivoire.
Ce qui a lancé la guerre et le conflit qui s'en est suivit est l'attaque des rebelles le 19 septembre 2002 qui se solda avec la mort du ministre de l'intérieur ivoirien et la naissance de poches de résistance dans le vile de Bouaké, avec des combats urbains dans les bidonvilles et en périphérie de la ville. Officiellement l'attaque est du à 600 opposants voulant faire un coup d'Etat.
Mais la résistance était lancée et en quelques jours plus tard les rebelles réussirent à prendre la moitié du pays. Au fur et à mesure de leur progression les rebelles pillaient l'armement des casernes militaires et des gendarmeries abandonnées et par le même entraînaient dans leurs rangs des "volontaires" pris dans des villages dont certains enfants.
Les rebelles avant l'arriver des français voulaient prendre la capitale du pays Abidjan qui pour eux représentaient la victoire et la fin du conflit. Mais grâce à l'arriver des détachements français cette prise de la capitale fut impossible.
¤ Déploiement français en Côte d'Ivoire:
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Le premier acte français a aussi été de protéger l'aéroport, et pour se faire des lanceurs MILAN et des TE (tireur d'élite) avec des fusils Hécate II (12.7) étaient sur les toits. Ce déploiement de force ne fut pas inutile car des attaques de rebelles ont été repoussées grâce à ses positions de TE et MILAN.
. Les unités présentent sur le conflit étaient:
- 2ème REP
- 1er RCP
- 8ème RPIMa
- 2ème RIMa
- des GCP et des éléments du COS
L'opération Licorne est un succès pour l'armée française et montre encore ses compétences d'interventions en Afrique. Les autorités ont réussi à créer des textes séparant les pouvoirs entre rebelles et armée ivoirienne, aussi les deux camps devraient se retrouver pour gouverner le pays, l'intervention française à permis la création d'un processus de paix, même si le gouvernement de réconciliation nationale prend du temps à se mettre en place.
La mission principale était l'interposition pour éviter tous massacres entre ethnies et ainsi laisser le pouvoir aux forces ivoiriennes même si l'armée française en est pour beaucoup dans la stabilisation de la crise en Côte d'ivoire.