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Strasbourg-Amiens est toujours un rendez-vous attendu dans la saison du fait de la rivalité née aux débuts des années 2000. Si les picards sont le plus souvent défaits dans ces duels, ils n’y déméritent pas et donnent à chaque fois du fil à retordre aux bleus.
Dans l’histoire récente du Racing, Amiens ravive un douloureux souvenir. Celui d’avoir gâché la fête à la Meinau alors que tous les supporters alsaciens s’apprêtaient déjà à fêter le retour du club au professionnalisme. Ce but de Kamara à la 93e, fruit d’une mésentente entre Oukidja et sa défense a retardé d’une semaine l’accession en Ligue 2. Mais ce but a surtout entretenu l’espoir d’une montée pour les Picards décrochée face à Belfort une semaine plus tard (1-0).
Comme tous les promus, l’objectif d’Amiens est de se maintenir cette année, eux qui ont été qualifiés de « chèvres » par France Football. Avec le 16e budget de Ligue 2 (8 millions d’euros), le club fait partie des petits poucets de ce nouvel exercice. Le club voit également sa masse salariale encadrée par la DNCG et par conséquent, il ne peut pas recruter librement. Du coup, tout n’est pas rose non plus, en témoigne l’affaire Héloïse-Haddou. Les deux joueurs sont actuellement en phase de licenciement pour faute grave (le premier pour comportement agressif, le second pour ambition insuffisante et attitude nonchalante), ce que les deux joueurs contestent évidemment. En bref, on assiste là à une gestion calamiteuse de la part de la direction envers deux joueurs toujours sous contrat dans l’unique but de libérer de la masse salariale pour faire place à de nouveaux joueurs. Tout cela en essayant d’éviter par tous les moyens de payer l’intégralité de leurs 12 derniers mois de contrat. Une aberration quand on connaît le professionnalisme qu’a pu avoir Laurent Héloïse avec Amiens.
Côté recrutement, rien de bien folichon, l’équipe n’a pas été remaniée en profondeur, on prend les mêmes ou presque et on recommence. On notera les départs notables d’Héloïse donc, et dans une moindre mesure ceux d’Henaini et Ba. Au rayon des arrivées, on retrouve l’ex-Luçonnais Charly Charrier longtemps convoité par le Racing, le solide défenseur N’Gosso, et quelques paris sur l’avenir comme l’ex montpelliérain Cornette, Mamilonne (auteur de 23 buts avec Poissy l’an passé) et Rabeï, ex-joueur de futsal souvent comparé à Ben Yedder. L’ASC a d’ailleurs plutôt bien négocié sa campagne de préparation avec 4 victoires (2-1 contre Chambly et Dunkerque, 3-0 contre Amiens AC, 1-0 contre Valenciennes) et un nul (1-1 contre Reims). Lundi soir, elle a démarré sa saison par un bon nul 1-1 contre le favori de ce championnat, Reims (bien que rapidement réduit à dix).
« Rivalité » Strasbourg-Amiens
Elle naquit lors de la finale de la Coupe de France 2001 lorsque Strasbourg (alors en D1) bat Amiens (National) aux tirs aux buts. Ce soir-là, le « bibendum Michelin issu d’une république bananière » José Luis Chilavert (dixit Proisy) repousse la tentative d’Abalo avant de convertir la sienne et d’offrir la coupe aux Alsaciens. Pourtant, Amiens n’avait pas démérité ce soir-là et s’était même créée les meilleures occasions. L’année suivante, les Picards montent en D2 et il faudra attendre 2006/2007 pour voir un nouveau duel intense entre les deux clubs. Cette fois, il est question d’accession en Ligue 1 et Amiens va échouer au pied du podium à un tout petit point de Strasbourg, devenu spécialiste de l’ascenseur express. Depuis lors, les rencontres opposant les deux équipes ont toujours donné lieu à des matchs engagés et plaisant à voir.
Samedi, il sera de nouveau question d’un gros match entre ces deux équipes. L’enjeu sera davantage symbolique (première victoire pour le retour en pro), mais cette fois, il faudra faire bien mieux que la saison dernière car l’ASC ne se privera pas pour gâcher la fête à nouveau.
Comme tous les promus, l’objectif d’Amiens est de se maintenir cette année, eux qui ont été qualifiés de « chèvres » par France Football. Avec le 16e budget de Ligue 2 (8 millions d’euros), le club fait partie des petits poucets de ce nouvel exercice. Le club voit également sa masse salariale encadrée par la DNCG et par conséquent, il ne peut pas recruter librement. Du coup, tout n’est pas rose non plus, en témoigne l’affaire Héloïse-Haddou. Les deux joueurs sont actuellement en phase de licenciement pour faute grave (le premier pour comportement agressif, le second pour ambition insuffisante et attitude nonchalante), ce que les deux joueurs contestent évidemment. En bref, on assiste là à une gestion calamiteuse de la part de la direction envers deux joueurs toujours sous contrat dans l’unique but de libérer de la masse salariale pour faire place à de nouveaux joueurs. Tout cela en essayant d’éviter par tous les moyens de payer l’intégralité de leurs 12 derniers mois de contrat. Une aberration quand on connaît le professionnalisme qu’a pu avoir Laurent Héloïse avec Amiens.
Côté recrutement, rien de bien folichon, l’équipe n’a pas été remaniée en profondeur, on prend les mêmes ou presque et on recommence. On notera les départs notables d’Héloïse donc, et dans une moindre mesure ceux d’Henaini et Ba. Au rayon des arrivées, on retrouve l’ex-Luçonnais Charly Charrier longtemps convoité par le Racing, le solide défenseur N’Gosso, et quelques paris sur l’avenir comme l’ex montpelliérain Cornette, Mamilonne (auteur de 23 buts avec Poissy l’an passé) et Rabeï, ex-joueur de futsal souvent comparé à Ben Yedder. L’ASC a d’ailleurs plutôt bien négocié sa campagne de préparation avec 4 victoires (2-1 contre Chambly et Dunkerque, 3-0 contre Amiens AC, 1-0 contre Valenciennes) et un nul (1-1 contre Reims). Lundi soir, elle a démarré sa saison par un bon nul 1-1 contre le favori de ce championnat, Reims (bien que rapidement réduit à dix).
« Rivalité » Strasbourg-Amiens
Elle naquit lors de la finale de la Coupe de France 2001 lorsque Strasbourg (alors en D1) bat Amiens (National) aux tirs aux buts. Ce soir-là, le « bibendum Michelin issu d’une république bananière » José Luis Chilavert (dixit Proisy) repousse la tentative d’Abalo avant de convertir la sienne et d’offrir la coupe aux Alsaciens. Pourtant, Amiens n’avait pas démérité ce soir-là et s’était même créée les meilleures occasions. L’année suivante, les Picards montent en D2 et il faudra attendre 2006/2007 pour voir un nouveau duel intense entre les deux clubs. Cette fois, il est question d’accession en Ligue 1 et Amiens va échouer au pied du podium à un tout petit point de Strasbourg, devenu spécialiste de l’ascenseur express. Depuis lors, les rencontres opposant les deux équipes ont toujours donné lieu à des matchs engagés et plaisant à voir.
Samedi, il sera de nouveau question d’un gros match entre ces deux équipes. L’enjeu sera davantage symbolique (première victoire pour le retour en pro), mais cette fois, il faudra faire bien mieux que la saison dernière car l’ASC ne se privera pas pour gâcher la fête à nouveau.
