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C'est auréolé d'une victoire à domicile contre Valenciennes et d'une septième place au classement de la Ligue 1 que le Stade Rennais Football Club va accueillir le Racing Club de Strasbourg. Petite présentation du prochain adversaire.
Tout comme l'A.S. Roma ne s'est pas faite en un jour, le S.R.F.C. a plus d'un siècle d'histoire footballistique. Fondé en 1901, il n'a cependant pas collectionné les titres. Dans les vitrines du club, on peut ainsi voir deux Coupes de France (1965 et 1971) et deux titres de champion de Division 2 (1956, 1983).
Plus récemment, en 2005/2006 et cette saison, le club a pu participer à la Coupe UEFA grâce à son classement dans le championnat de France. La saison passée, le club s'était d'ailleurs fait griller la politesse par le Toulouse Football Club lors des dernières minutes du dernier match de championnat, privant le club breton d'un accessit pour la Ligue des Champions. Un mal pour un bien ? A regarder le parcours dantesque de Toulouse en Ligue 1 cette saison, encore proche de la relégation, il faut se dire que viser bien au-delà de ses ambitions comporte des risques... Rennes s'est contenté de jouer l'UEFA au niveau des autres clubs français engagés, en accédant à la phase de poule mais en ne pouvant pas se sortir des pièges tendus par des clubs plus exotiques (SK Brann, Dynamo Zagreb).
Une septième place à quatre journées de la fin de la saison, une qualification envisageable en Coupe de l'UEFA, cela pourrait laisser penser que le club rennais a eu une trajectoire linéaire, dans la première partie de tableau, sans remous et sans drames. Au contraire, c'est bien une trajectoire hasardeuse qu'a pris cette année le Stade Rennais. Cette trajectoire est d'ailleurs inverse à celle du Racing Club de Strasbourg, bien placé il y a quelques mois, et sur le reculoir depuis une dizaine de journées. Rennes a connu une Renn-naissance l'an passé, terminant en trombe le championnat, puis en débutant bien l'année, se retrouvant 3ème de la 11ème à la 13ème journée. Après une série de plusieurs défaites, dont celle concédée à la Meinau le 8 décembre dernier (3-0, voir la fiche du match), Rennes se retrouve en 17ème place à la 25ème journée.
Pierre Dréossi, souvent critiqué dans cette période, reçoit alors le soutien de l'ex entraîneur Parisien Guy Lacombe, qui l'éclipsera définitivement dans les coulisses du Stade de la Route de Lorient. Après des débuts poussifs et l'élimination sans gloire de la Coupe UEFA, le club ne perd qu'un seul match (contre Bordeaux), remonte dans la hiérarchie (7ème) et reconquiert un bilan équilibré (13 victoires pour 12 défaites, et 9 matchs nuls). Pagis est le meilleur buteur du club, avec 7 buts, tandis que Jérôme Leroy est le meilleur passeur du championnat de France (8 passes décisives, à égalité avec [lien=https://racingstub.com/persons/1789/]JérôM. Rothen[/lien] du PSG).
L'effectif s'est également rééquilibré et semble tourner à plein régime. La sauce a pris entre les anciens, les baroudeurs des pelouses de Ligue 1 (Pagis, Leroy, Wiltord), les bons joueurs, solides et durables (Briand, Mensah, Mbia, Thomert, Fanni, Cheyrou, Sorlin) et les jeunes pousses faisant leurs premières armes au haut niveau (Dembele, Echiejile, Lemoine...).
Au final, Rennes est un club qui a passé plusieurs années à dépenser beaucoup d'argent pour avoir au final peu de bon joueurs et encore moins de résultats, mais qui tente de se stabiliser (sans forcément réussir) en misant sur des valeurs sûres, ça peut faire penser à certaines périodes marseillaises, mais aussi à certaines périodes strasbourgeoises. Chacun de ces clubs tente de tourner la page des remous et des folles dépenses. Vont-ils tous y arriver ?
Enfin, voici quelques questionnements avant la rencontre de samedi :
Plus récemment, en 2005/2006 et cette saison, le club a pu participer à la Coupe UEFA grâce à son classement dans le championnat de France. La saison passée, le club s'était d'ailleurs fait griller la politesse par le Toulouse Football Club lors des dernières minutes du dernier match de championnat, privant le club breton d'un accessit pour la Ligue des Champions. Un mal pour un bien ? A regarder le parcours dantesque de Toulouse en Ligue 1 cette saison, encore proche de la relégation, il faut se dire que viser bien au-delà de ses ambitions comporte des risques... Rennes s'est contenté de jouer l'UEFA au niveau des autres clubs français engagés, en accédant à la phase de poule mais en ne pouvant pas se sortir des pièges tendus par des clubs plus exotiques (SK Brann, Dynamo Zagreb).
Rennes : un parcours en dents de scie
Une septième place à quatre journées de la fin de la saison, une qualification envisageable en Coupe de l'UEFA, cela pourrait laisser penser que le club rennais a eu une trajectoire linéaire, dans la première partie de tableau, sans remous et sans drames. Au contraire, c'est bien une trajectoire hasardeuse qu'a pris cette année le Stade Rennais. Cette trajectoire est d'ailleurs inverse à celle du Racing Club de Strasbourg, bien placé il y a quelques mois, et sur le reculoir depuis une dizaine de journées. Rennes a connu une Renn-naissance l'an passé, terminant en trombe le championnat, puis en débutant bien l'année, se retrouvant 3ème de la 11ème à la 13ème journée. Après une série de plusieurs défaites, dont celle concédée à la Meinau le 8 décembre dernier (3-0, voir la fiche du match), Rennes se retrouve en 17ème place à la 25ème journée.
Pierre Dréossi, souvent critiqué dans cette période, reçoit alors le soutien de l'ex entraîneur Parisien Guy Lacombe, qui l'éclipsera définitivement dans les coulisses du Stade de la Route de Lorient. Après des débuts poussifs et l'élimination sans gloire de la Coupe UEFA, le club ne perd qu'un seul match (contre Bordeaux), remonte dans la hiérarchie (7ème) et reconquiert un bilan équilibré (13 victoires pour 12 défaites, et 9 matchs nuls). Pagis est le meilleur buteur du club, avec 7 buts, tandis que Jérôme Leroy est le meilleur passeur du championnat de France (8 passes décisives, à égalité avec [lien=https://racingstub.com/persons/1789/]JérôM. Rothen[/lien] du PSG).
L'OM breton en quête de stabilité
L'effectif s'est également rééquilibré et semble tourner à plein régime. La sauce a pris entre les anciens, les baroudeurs des pelouses de Ligue 1 (Pagis, Leroy, Wiltord), les bons joueurs, solides et durables (Briand, Mensah, Mbia, Thomert, Fanni, Cheyrou, Sorlin) et les jeunes pousses faisant leurs premières armes au haut niveau (Dembele, Echiejile, Lemoine...).
Au final, Rennes est un club qui a passé plusieurs années à dépenser beaucoup d'argent pour avoir au final peu de bon joueurs et encore moins de résultats, mais qui tente de se stabiliser (sans forcément réussir) en misant sur des valeurs sûres, ça peut faire penser à certaines périodes marseillaises, mais aussi à certaines périodes strasbourgeoises. Chacun de ces clubs tente de tourner la page des remous et des folles dépenses. Vont-ils tous y arriver ?
Enfin, voici quelques questionnements avant la rencontre de samedi :
- Rennes n'est-il finalement pas l'OM breton ou le Racing de l'Ouest ?
- Le football hexagonal n'est-il pas qu'une affaire de géométrie ?
- Quand va sortir la version bretonne de Guy Lacombe Manager ?
- Mickaël Pagis va-t-il enfoncer le Racing Club de Strasbourg, comme l'a fait Amara Diané au Parc des Princes ?
