- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Souvenir/anecdote
- Lectures
- Lu 2.021 fois
- Auteur(s)
- Par marco
- Commentaires
- 0 comm.
Après deux finales perdues en 1937 et 1947, le Racing Club de Strasbourg remporte en 1951 son premier titre en Coupe de France.
En ce dimanche de printemps 1951, le Stade de Colombes est plein comme un oeuf. Ce sont près de 62 000 spectateurs dont quelques milliers de supporters alsaciens qui se sont pressés en région parisienne pour fêter le premier triomphe national du football alsacien.
Cette finale oppose donc le Racing à l'US Valenciennes, club de deuxième division qui avait éliminé le RC Paris. Une finale à sens unique sans véritable suspense que le RCS remporta 3-0. Les Bas-Rhinois s'étaient chargés de tuer rapidement le match en inscrivant deux buts avant le repos. L'ouverture du score était signée René Bihel, l'attaquant de pointe, sur un centre d'Edmond Haan. Raymond Krug doubla la mise d'une frappe imparable des 25 mètres. En seconde période Nagy inscrit le 3-0 sur un exploit personnel conclu par un subtil extérieur du droit.
Les onze héros de cette finale se nomment :
Schaeffer (gardien), Hauss, Wawriniak, Démaret, Krug, Vanags, Nagy, Jacques, Battistella, Bihel et Haan
Le parcours qui mena le Racing cette année-là en finale était semé d'embûches. Tout d'abord Nîmes en 1/32 de finale. Les Strasbourgeois l'emporte 5-3 après avoir été menés 0-3 ! En ¼ de finale, les bleu et blanc rencontrent Nice à Colombes le futur champion avec ses grands joueurs Bonifaci, Bengtsson, Amalfi ou Firoud. 5-3 encore une fois grâce notamment à un triplé de Haan. Enfin en ½ de finale à Lyon le Nancy de Roger Piantoni est écarté par 3 buts à 1.
A leur retour en Alsace, les joueurs strasbourgeois brandissant le trophée du haut de leur autocar décapotable sont acclamés par une foule compacte de la gare au centre ville. Le RCS avait démarré le championnat en alignant 12 matches sans défaite et occupa un moment la place de leader avant de s'écrouler en fin de saison pour finir en milieu de tableau. Néanmoins cette saison permit aux Strasbourgeois d'inscrire une première ligne à leur palmarès. Le Racing parmi les grands !
Cette finale oppose donc le Racing à l'US Valenciennes, club de deuxième division qui avait éliminé le RC Paris. Une finale à sens unique sans véritable suspense que le RCS remporta 3-0. Les Bas-Rhinois s'étaient chargés de tuer rapidement le match en inscrivant deux buts avant le repos. L'ouverture du score était signée René Bihel, l'attaquant de pointe, sur un centre d'Edmond Haan. Raymond Krug doubla la mise d'une frappe imparable des 25 mètres. En seconde période Nagy inscrit le 3-0 sur un exploit personnel conclu par un subtil extérieur du droit.
Les onze héros de cette finale se nomment :
Schaeffer (gardien), Hauss, Wawriniak, Démaret, Krug, Vanags, Nagy, Jacques, Battistella, Bihel et Haan
Le parcours qui mena le Racing cette année-là en finale était semé d'embûches. Tout d'abord Nîmes en 1/32 de finale. Les Strasbourgeois l'emporte 5-3 après avoir été menés 0-3 ! En ¼ de finale, les bleu et blanc rencontrent Nice à Colombes le futur champion avec ses grands joueurs Bonifaci, Bengtsson, Amalfi ou Firoud. 5-3 encore une fois grâce notamment à un triplé de Haan. Enfin en ½ de finale à Lyon le Nancy de Roger Piantoni est écarté par 3 buts à 1.
A leur retour en Alsace, les joueurs strasbourgeois brandissant le trophée du haut de leur autocar décapotable sont acclamés par une foule compacte de la gare au centre ville. Le RCS avait démarré le championnat en alignant 12 matches sans défaite et occupa un moment la place de leader avant de s'écrouler en fin de saison pour finir en milieu de tableau. Néanmoins cette saison permit aux Strasbourgeois d'inscrire une première ligne à leur palmarès. Le Racing parmi les grands !
