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Dans deux jours, le Racing disputera le match le plus important depuis sa création il y a 75 ans. Présentation de l'équipe lyonnaise, la dernière que les Bleus devront écarter de leur route vers le titre de champion de France.
Un club en crise
C'est un adversaire en pleine reconstruction que s'apprête à rencontrer ce vendredi le Racing. Marqué par de graves problèmes financiers qui l'ont obligé à vendre en début de saison leur meilleur buteur Bernard Lacombe au voisin stéphanois, au grand dam de ses supporters, l'Olympique Lyonnais est entré depuis deux ans dans une période d'austérité.
D'ailleurs, pour assainir les finances, le club rhodanien avait déjà été obligé de brader l'an passé Raymond Domenech, leur arrière gauche emblématique (mais ce n'est pas Strasbourg qui s'en plaindra !)
La polémique Lacombe/Chiesa
Comme un malheur n'arrive jamais seul, les hommes du président Michaux ont du faire face l'an dernier à une autre crise pour le moins étonnante. Rappelez-vous : Bernard Lacombe et Serge Chiesa, les emblématiques attaquants de l'équipe lyonnaise, étaient menacés d'exclusion du groupe professionnel après avoir exigé le droit de porter des chaussures d'une autre marque (Pony) que celle sous contrat avec le club (Adidas). Il avait fallu toute l'insistance de l'entraîneur Aimé Jacquet pour que son équipe ne se retrouve amputée de ses deux meilleurs joueurs. Inutile de rappeler en détails le fameux épisode suivant, qui impliquait à nouveau Bernard Lacombe et l'équipe de France lors de la Coupe du Monde en Argentine l'été suivant : les Bleus avaient barbouillé d'un cirage noir les trois bandes de leurs chaussures pour masquer le sponsor de la Fédération, en représailles d'une prime jugée insuffisante (François Remetter, l'ancien strasbourgeois et représentant d'Adidas, n'ayant pas cédé aux sommes réclamées par les joueurs).
Le maintien assuré tranquillement
Bref, revenons à la saison actuelle où, malgré ces difficultés, le bilan sportif de l'OL est tout à fait honorable. Septième avec 40 points avant la dernière journée de championnat, Lyon a depuis bien longtemps assuré son maintien en D1. Un classement sur lequel peu d'observateurs auraient parié en début de saison : chacun se rappelle encore le dénouement de la saison passée à l'issue de laquelle les hommes d'Aimé Jacquet s'étaient sauvés à l'ultime journée aux dépends du RC Lens grâce à une meilleure différence de buts.
Une équipe sans pression
Pour tout dire, les joueurs de l'OL n'ont plus rien à gagner ni à perdre face au Racing et devraient aborder cette rencontre capitale pour Strasbourg sans aucune pression. Le scénario du match nous dira rapidement si cela est une bonne ou une mauvaise chose pour les joueurs alsaciens qui peuvent se contenter d'un match nul pour obtenir le titre de champion de France.
Si les hommes de Gilbert Gress sont entièrement concentrés sur ce match, il ne fait guère de doute que les grandes manoeuvres ont déjà commencé dans les coulisses du stade Gerland pour tenter de renforcer l'équipe rhodanienne la saison prochaine.
Il faut dire que les supporters lyonnais se sont habitués à de beaux succès au cours des dernières années : cinq participations européennes, deux victoires en Coupe de France (dont la scandaleuse finale de 1973 face à Nantes, victoire 2-1, où l'arbitre alsacien Robert Wurtz accorda un penalty inexistant aux Lyonnais et valida les deux autres buts pourtant marqués de la main).
Alors méfiance, si l'OL a perdu son lustre d'antan, cette équipe reste capable de beaux exploits et pourrait mettre un point d'honneur à battre le Racing, quitte à offrir le titre sur un plateau au rival stéphanois.
Des individualités dangereuses
Vendredi, Raymond Domenech - qui aura peut-être l'occasion de fêter le titre de champion dans un stade qu'il connaît comme sa poche - et ses coéquipiers devront évidemment se méfier de Serge Chiesa et de Karim Maroc, les deux meilleurs buteurs lyonnais. Attention également aux jeunes Jean-Amadou Tigana et Daniel Xuereb dont on dit le plus grand bien à Gerland.
Sans oublier leur légendaire « gardien volant » Yves Chauveau, champion de France l'an passé avec l'AS Monaco, revenu à l'OL depuis le début de la saison et qui aura sans doute à coeur de faire quelques misères aux joueurs strasbourgeois prétendants à sa succession au palmarès.
C'est un adversaire en pleine reconstruction que s'apprête à rencontrer ce vendredi le Racing. Marqué par de graves problèmes financiers qui l'ont obligé à vendre en début de saison leur meilleur buteur Bernard Lacombe au voisin stéphanois, au grand dam de ses supporters, l'Olympique Lyonnais est entré depuis deux ans dans une période d'austérité.
D'ailleurs, pour assainir les finances, le club rhodanien avait déjà été obligé de brader l'an passé Raymond Domenech, leur arrière gauche emblématique (mais ce n'est pas Strasbourg qui s'en plaindra !)
La polémique Lacombe/Chiesa
Comme un malheur n'arrive jamais seul, les hommes du président Michaux ont du faire face l'an dernier à une autre crise pour le moins étonnante. Rappelez-vous : Bernard Lacombe et Serge Chiesa, les emblématiques attaquants de l'équipe lyonnaise, étaient menacés d'exclusion du groupe professionnel après avoir exigé le droit de porter des chaussures d'une autre marque (Pony) que celle sous contrat avec le club (Adidas). Il avait fallu toute l'insistance de l'entraîneur Aimé Jacquet pour que son équipe ne se retrouve amputée de ses deux meilleurs joueurs. Inutile de rappeler en détails le fameux épisode suivant, qui impliquait à nouveau Bernard Lacombe et l'équipe de France lors de la Coupe du Monde en Argentine l'été suivant : les Bleus avaient barbouillé d'un cirage noir les trois bandes de leurs chaussures pour masquer le sponsor de la Fédération, en représailles d'une prime jugée insuffisante (François Remetter, l'ancien strasbourgeois et représentant d'Adidas, n'ayant pas cédé aux sommes réclamées par les joueurs).
Le maintien assuré tranquillement
Bref, revenons à la saison actuelle où, malgré ces difficultés, le bilan sportif de l'OL est tout à fait honorable. Septième avec 40 points avant la dernière journée de championnat, Lyon a depuis bien longtemps assuré son maintien en D1. Un classement sur lequel peu d'observateurs auraient parié en début de saison : chacun se rappelle encore le dénouement de la saison passée à l'issue de laquelle les hommes d'Aimé Jacquet s'étaient sauvés à l'ultime journée aux dépends du RC Lens grâce à une meilleure différence de buts.
Une équipe sans pression
Pour tout dire, les joueurs de l'OL n'ont plus rien à gagner ni à perdre face au Racing et devraient aborder cette rencontre capitale pour Strasbourg sans aucune pression. Le scénario du match nous dira rapidement si cela est une bonne ou une mauvaise chose pour les joueurs alsaciens qui peuvent se contenter d'un match nul pour obtenir le titre de champion de France.
Si les hommes de Gilbert Gress sont entièrement concentrés sur ce match, il ne fait guère de doute que les grandes manoeuvres ont déjà commencé dans les coulisses du stade Gerland pour tenter de renforcer l'équipe rhodanienne la saison prochaine.
Il faut dire que les supporters lyonnais se sont habitués à de beaux succès au cours des dernières années : cinq participations européennes, deux victoires en Coupe de France (dont la scandaleuse finale de 1973 face à Nantes, victoire 2-1, où l'arbitre alsacien Robert Wurtz accorda un penalty inexistant aux Lyonnais et valida les deux autres buts pourtant marqués de la main).
Alors méfiance, si l'OL a perdu son lustre d'antan, cette équipe reste capable de beaux exploits et pourrait mettre un point d'honneur à battre le Racing, quitte à offrir le titre sur un plateau au rival stéphanois.
Des individualités dangereuses
Vendredi, Raymond Domenech - qui aura peut-être l'occasion de fêter le titre de champion dans un stade qu'il connaît comme sa poche - et ses coéquipiers devront évidemment se méfier de Serge Chiesa et de Karim Maroc, les deux meilleurs buteurs lyonnais. Attention également aux jeunes Jean-Amadou Tigana et Daniel Xuereb dont on dit le plus grand bien à Gerland.
Sans oublier leur légendaire « gardien volant » Yves Chauveau, champion de France l'an passé avec l'AS Monaco, revenu à l'OL depuis le début de la saison et qui aura sans doute à coeur de faire quelques misères aux joueurs strasbourgeois prétendants à sa succession au palmarès.
