Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : le LOSC

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Par rachmaninov
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Tony Sylva, un temps convoité par le RCS, s'est imposé au LOSC © Karim Chergui

Le Racing se déplace dimanche prochain chez le dauphin de la L1, le LOSC. Les Dogues présentent cette saison un effectif très homogène que Claude Puel gère à merveille pour l'instant. Présentation de l'équipe-suprise de ce début de championnat...

On a cru pendant un temps que le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) ne se remettrait pas du départ de Vahid Halilodzic. On se souvient de la formidable épopée menée par l'entraîneur bosniaque en 2001 qui avait conduit Lille de la D2 à la champions league en quelques mois. Les premiers mois de son successeur Claude Puel ont été difficiles, le club intégrant le ventre mou du championnat au lieu de continuer à jouer les premiers rôles. Pire, le club et Puel ont frôlé l'an dernier respectivement la relégation et l'éviction. Finalement, le club a sauvé sa place en L1 et l'entraîneur en a fait de même avec son poste.

A l'intersaison, les Dogues n'ont pas subi de grand chamboulement. Wimbée, dernier vestige de l'ère Halilodzic a signé au FC Metz et a été remplacé par le talentueux gardien sénégalais Tony Sylva, dramatiquement sous-utilisé à Monaco depuis de longues années. Ce dernier s'est imposé brillamment et fait l'unanimité à son poste. Une autre opération importante a été de conserver Tavlaridis et Acimovic, arrivés au dernier mercato. Pas une mince affaire lorsqu'on sait que des clubs plus huppés les convoitaient et que Tavalaridis a dû négocier avec les autorités militaires de son pays le droit d'alléger son service militaire.

Parmi les départs, citons ceux d'Eric Abidal pour l'OL, de Vladimir Manchev pour Levante (Liga) et de Stéphane Pichot pour le PSG. Départs sans conséquence pour l'instant : le club semble avoir fait une intersaison équilibrée, réfléchie, sans coups d'éclats mais avec sérieux.

Les principales recrues outre Sylva se nomment Audel, Vitakic et Odemwingie (un temps convoité par le Racing), soient des joueurs relativement peu connus. Mais la qualité d'un effectif ne se juge pas qu'à la balance des départs et des arrivées à la dernière intersaison. L'essentiel de l'équipe lilloise est constituée de joueurs déjà au club la saison passée, joueurs au niveau assez homogène. Le turn-over de Claude Puel, qu'on pourrait prendre pour une lubie s'avère être judicieux et prouve que cette pratique n'est pas réservée aux clubs les plus riches.

Ainsi, d'un match à l'autre, on retrouve invariablement le même manège entre les joueurs qui quittent le banc et les autres qui sont ménagés. Du coup, 23 joueurs ont déjà été utilisés rien que pour 15 matches de championnat, bien plus que la majeure partie des autres clubs de L1.
Parmi les cadres de l'effectif, on peut citer l'infatigable Jean II Makoun, (buteur malheureux contre son camp pour le Racing la saison passée), le jeune Matthieu Bodmer, Philippe Brunel précieux de par sa qualité de centre, le prometteur Matt Moussilou, le solide Angbwa ou encore Landrin ou Tafforeau.

Le Racing n'évoluera pas au stade Grimonprez-Jooris, mais au stadium Nord de Villeneuve d'Ascq, le premier étant en rénovation. En effet, la municipalité lilloise a décidé de doter la ville et donc le club d'un stade digne de ce nom, comme cela avait été convenu lors de la reprise du club par Francis Graille et Luc Dayan en 1999. Le vieux stade Grimonprez-Joris était vétuste et petit (21000 spectateurs de capacité) pour la métropole lilloise. Reste que le chantier a pris du retard car le stade jouxte la citadelle de Lille, l'un des plus beaux ouvrages militaires construits en France par Vauban et donc classé monument historique. Finalement, tout semble s'être arrangé et le LOSC devrait pouvoir évoluer dans quelques mois dans un Grimonprez-Joris refait à neuf et agrandi (35 000 spectateurs).

En attendant, le LOSC, club au budget restreint, continue de miser avec succès sur une stratégie sportive que seuls les plus grands clubs se permettent d'ordinaire et ce, dans un stade d'athlétisme impropre à la pratique du football ! On n'est plus à un paradoxe près chez les Dogues...
Reste à savoir combien de temps cette stratégie osée va fonctionner. Ce qui est sûr, c'est que les hommes de Duguépéroux ont l'occasion dimanche d'enrailler la belle dynamique lilloise : la fin du mirage lillois ?!

rachmaninov

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Stammtisch
  • samksn67 Les deux équipes sont cramés. Ca va finir aux tabs pour moi
  • nicolesse68 Tout est possible
  • tenseur Metz fait pour tout pour arracher les tirs au but, mais où St-Etienne aura un avantage physique
  • steph1978 Oui mais ce tout ce que je déteste dans ce sport et avec la VAR on aurait un outil pour sanctionner les simulateurs
  • tenseur Il a raison de tenter de perdre un peu de temps
  • steph1978 Quel cinoche ce oukidja
  • mick6 OUki a re-mangé ;-)
  • goldman Le speaker est claqué au sol
  • tenseur Je pense que à 11vs11, Metz aurait gagner par plus de 1 but d'écart
  • tenseur Mais 30 min de + à 10 pour Metz, ça va devenir hyper dur, peu importe l'adversaire
  • tenseur St Étienne c'est vraiment faible.
  • clutch Mais je ne pense pas que Metz va tenir aussi longtemps
  • clutch Franchement si Sainté n’arrive pas à prendre l’avantage en jouant 120’ en supériorité numérique ils ne méritent pas de monter
  • pando67 aller
  • tenseur Ça va être dur pour Metz de tenir, mais Metz doit continuer à y croire
  • jack Metz va serrer les fesses jusqu’aux TaB
  • jack Même Emegha est meilleur à la finition là
  • tenseur Le rouge de diallo a la 5eme minute = faute pro du joueur?
  • foxxy67 J’aurai jamais cru lire ça ici un jour….
  • tenseur Allez Metz!!

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