foot business : l'OL groupe

Alors que l'Olympique Lyonnais suit le chemin tout tracé d'un nouveau titre à la plus grande joie de son public, on ne peut pas dire que ses actionnaires soient aussi choyés.

Cet article des Echos ravira les nombreux fans du foot-business que je n'imaginais aps si nombreux parmi vous, bande de cachottier.
OL Groupe défend la solidité de son modèle économique

Pas très « glamour » la première assemblée générale de l'OL Groupe depuis son entrée sur Euronext Paris, réunie hier à Lyon. Les actionnaires n'avaient, il est vrai, guère de raisons de se réjouir tant le cours de l'action du groupe constitué autour du club de football Olympique Lyonnais reste désespérément en dessous de son prix d'introduction (24 euros) plus de neuf mois après sa première cotation, le 11 février. Il a d'ailleurs encore terminé en recul hier à la clôture de la Bourse de Paris, de 0,47 %, à 19 euros, malgré un bilan économique satisfaisant pour OL Groupe, avec un bénéfice net de 18,5 millions d'euros sur l'exercice 2006-2007 (pour 214 millions de chiffre d'affaires), en hausse de 16 % par rapport à l'année précédente.

Jean-Michel Aulas, le président du club six fois champion de France, se console en regardant les courbes boursières de TF1, M6 ou encore NRJ auxquels « on nous assimile ». Se voulant rassurant, il a affirmé devant les actionnaires qu'OL Groupe a « tous les atouts pour bien performer ». En attendant, un petit porteur a demandé si « l'attribution d'actions gratuites pourrait être envisagée ». Ce a quoi Jean-Michel Aulas lui a répondu : « Il faut être patient. » L'assemblée a par ailleurs autorisé l'entreprise à racheter jusqu'à 10 % de son capital sur une période de dix-huit mois.

Tout au long de sa présentation liminaire, le président a mis en avant la solidité du modèle économique du groupe, fort de 268 salariés. A commencer par les transferts de joueurs qui ont rapporté « 189 millions d'euros ces cinq dernières années ». C'est une activité « récurrente et nous avons des plus-values latentes considérables », a souligné le dirigeant. De même, les partenariats qui ont permis d'encaisser 30,3 millions d'euros brut l'an dernier connaissent une accélération : l'hôtelier Accor injectera 1 million supplémentaire cette année et Sportfive (groupe Lagardère) effectuera un premier versement de 7 millions en vertu du contrat de dix ans récemment signé. Les revenus provenant d'OL Merchandising devraient, quant à eux, progresser de 10 % en 2007-2008, par rapport au 13,56 millions dégagés l'an dernier.

Stade « OL Land » en 2010


Sur le projet du grand stade « OL Land » de 60.000 places à Décines, dans la banlieue est de Lyon, Jean-Michel Aulas s'est dit très optimiste sur sa réalisation à échéance de fin 2010 malgré les contestations d'élus et de riverains. Cet équipement, qui représente un investissement de 300 millions d'euros hors taxes, doit amplifier la diversification en accueillant tout type de manifestations. Enfin, le président de OL Groupe s'est montré tout aussi serein sur les négociations à venir pour le renouvellement des droits télévisuels (1/3 des recettes du groupe) entre la Ligue nationale de football et les opérateurs télévisuels car « cela se passe bien partout ailleurs en Europe ».

MARIE-ANNICK DEPAGNEU

Commentaires (1)

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  • Pas si tracé que ça le chemin. L'OL manque toujours de rivaux de sa stature, mais ne semble plus invincible.
    Assez parlé foot, niveau modèle économique l'OL reste hyper dépendant des résultats sportifs et de la vente de ses joueurs (les 189 m c'est l'aveu d'une dépendance que l'OL cherche pourtant à éliminer).
    Bref j'attends de voir le modèle OL confronté à un échec sportif pour tester sa validité

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