Fraîchement converti au football-business par la force des choses, mon abonnement au câble et aussi le merchandising textile, j'ai décidé d'utiliser les armes et le nouveau langage des propriétaires du ballon rond. Je m'autoproclame donc con$ultant. Cette année, il sera question de ratios, de rendement et d'efficacité offensive et fiscal.
Si la France est une sal.... qu'on b...., ses enfants peuvent se réjouir d'avoir parmi eux Sébastien Chabal. Le joueur de rugby valentinois est devenu la nouvelle coqueluche du peuple, car il inspire la crainte et le respect au monde entier, nous relevons le galbe quand des antipodes aux îles britanniques, on reconnaît en nous le compatriote de Chabal. Ce soir, dans les pubs, les uh! uh! mêlés des français et des irlandais fraterniseront dans l'admiration de ses impacts.
L'ancien tourneur-fraiseur, un Minotaure aux apparences christiques ou un Christ aux allures du Minotaure va à coup sûr se faire lever les foules et les masses. On apprécie le ton détaché avec lequel il répond aux journalistes qui reniflent déjà en lui une future icône de produits cosmétiques. Chabal va tout plaquer. Le dieu du stade est un Héphaïstos.
*le titre est un peu de retape éhontée pour gonfler les chiffres de fréquentation, aussi il veut faire de ce stublog le lieu de rencontre de toutes les admiratrices de Sébastien Chabal.
Un historien amateur au firmament en 2048 nous livre en exclusivité les meilleures pages de son livre, la France, les années 2000 et des poussières. Retour dans le présent anticipé.
Je ne sais ce que tu faisais hier soir, mais moi, j'ai de mon côté assisté à une soirée singulière que je dois te raconter de par mes doigts les moins gourds.
Jules Deschanels voulait partir en vacances, mais voilà qu'un de ses poulains les moins bien lotis le tire par la manche pour lui trouver un club d'urgence. Il profite de la tribune stubiste pour lancer un appel à de bienveillants recruteurs. Voici le Cv de notre footballeur postulant.
L'institut de sauvegarde des mots, conduit de maître main par le professeur Rollin, a mis en lumière une exception de la langue française et de son usage. Cette découverte me chamboule encore.
Des millions de passionnés de football ignorent le travail que tu accomplis quotidiennement pour le développement de ce sport. Je ne doute pas que ces bienfaits soient multiples, mais pour ma part, cher K., je ne vois qu'un méfait, il a dévasté ma famille. Le football et ses dérivés ont détruit l'élégance à la française.
Dans le village, la nouvelle fait grand bruit. Nicolas Bruni, le vendeur de voiture, a épousé à la sauvette une jeunette qu'il avait rencontré au moulin-du-champ, la discothèque la moins éloignée de sa concession. Le tintamarre qui a précédé les noces, bruits de klaxons, autoradios à plein volume et rigolades sur la terrasse du « gibees » n'a pas laissé la nouvelle longtemps inaperçue dans les alentours. Les voisins ont été seulement surpris de voir que c'est avec miss Elégance Terres froides 2003 que Bruni fait désormais couple. Il y avait Georges Bouche, son sourire benêt et ses santiags, Lionel Cadaffon, vêtu de son gilet trop grand et des copains à eux, éberlués et ravis que cette histoire-là, « c'est du terrible ». Le chanteur du dernier bal a donné une interprétation des succès d'Elvis. La soirée s'est terminée à épuiser les disques du karaoké debout sur les tables, pendant que le gentil organisateur soudoyait les gendarmes pour laisser chacun, quoiqu' éméché, rentrer en véhicule tout terrain, chez lui, à travers les champs.
"Alexandre Adler aime se tromper", avait un jour prophétisé JL Bourlanges. Son goût pour le contre-pied, le paradoxe et les prévisions fausses nourrisent chez le suiveur du dodu chroniqueur de bien étranges interrogations.
L'ancien secrétaire d'Etat aux affaires sociales du Président Pompidou ayant réussi le coup du chapeau en remportant à trois reprises les élections présidentielles a décidé de s'enfuir avec la caisse bien au chaud dans son Japon d'accueil, il ne reste plus que quelques scénaristes spenglériens pour narrer ce qui reste de la camelote qu'on a refourgué aux suisses.
Cette nuit, mon tyrannique et néanmoins doux mentor, Alexandre Adler, me demande de rédiger au débotté une chronique sur les primaires américaines et particulièrement les primaires républicaines au Michigan.
"Remettez vous de votre indigestion, Maître, et buvez ce qui va suivre comme du petit miel réparateur"
Sur un nouveau site, insolent à souhait, , un contrevenant tente d'élucider un des problèmes du manque d'explication des sifflets de la Marsaillaise par une partie du public visiteur. Ces questions ont été battues, rebattues et rerebattues dans les fora, il ne manquait donc qu'un peu d'insolence, la voici
A tous les membres du Cosi, pour la réunion au sommetde demain, prière de réfléchir à ces éléments. Rappellons-nous que nous devons rivaliser, telles sont nos prétentions, avec psychologies.com
Il y a un an, je me lamentais avec le choeur de la Meinau sur la fuite de Ricardo Faty, que je soupçonnais de vénalité, d'ingratitude et de légerété. Avions-nous raison? Faty a joué quelques matchs avec le vice-champion d'Italie, acquérant une expérience que le Racing de Papin ne lui aurait sans doute pas offert. De surcroît, la vente de Gaëtan Krebs doit nous faire réviser notre jugement sur le business-plan de carrière des jeunes talents issus de la formation strasbourgeoise.
Le centre de formation du RCS commence à se faire un nom. La coupe Gambardella de 2006 et la présence répétée de nos jeunes dans les sélections nationales laissent augurer de belles soirées à la Meinau. M.Schneiderlin en est le symbole, puisque malgré son jeune âge, il est convoité assez sûrement. Toutefois, obombrons d'un voile floue notre optimisme.
La politique actuelle du club invite peu les jeunes dans la n-ième reconstruction. Au début de saison, Carlier, que je trouve crédible, a été prêté à Gueugnon, G.Kreb, que François Keller avait encensé dans les DNA, envoyé en troisième division allemande, comme Schneider, Mouloungui devait poser ses valises à Odense, sont envoyés ailleurs, pourtant, ils connaissaient la maison, mais la direction a préféré parié sur d'autres jeunes talents comme J.Perbet, L.N'diaye, Kantari ou M'bodji. R.Gasmi, Gameiro, Mathlouthi, Vergerolle ou Q.Othon ont eu leur chance, il est vrai. Mais c'est une forme de pression qu'exerce les jeunes talents qui veulent du temps de jeu, et qui menace de partir a contrario. Scheiderlin a rouspété, puis a joué contre Metz.
La vente de Krebs est une déception car il était programmé pour le Racing.
Un entraîneur et un président doivent jouer aux équilibristes. Donner du temps de jeu aux jeunes prometteurs, qui gagnent en expérience mais se garder de les exposer aux yeux prédateurs des clubs plus huppés, comme ce fut le cas pour Sidi Yaya Keita et Ricardo Faty. Ginestet et Papin ont fait des transferts qui n'ont pas toujours été couronné de succès, Gargarov, achat et prêt de Rangelov, Yachir, Ekobo puis m'bodji. Reconnaissons que l'urgence de la remontée a conduit à ce volontarisme désordonné et qu'il sera temps en L1 pour Papin et son staff d'imposer sa griffe, qui sera de combiner l'expérience des talents confirmés et l'enthousiasme des jeunes pousses attachées à l'identité du Racing.
Le Racing est partagé entre sa tradition de grand argentier et son avenir de club formateur. C'est cette transition à laquelle nous assistons et gageons qu'elle se passe dans de bonnes conditions.
Le stublog cherche pour le mur de son patio un peintre qui puisse reproduire la scène évoquée admirablement par Théophile Gautier, grand styliste parmi les stylistes.
Très populaire chez les stagiaires fougueux, hyperactifs mais sous-employés, chez les cadres français multiblogguers, ce stublog veut s'adresser à eux par l'entremise de cette rubriquette. C'est presque du Dantec.
Ne vous indignez-vous pas de "l'incroyable légèreté et de la vulgarité même avec laquelle la quasi totalité des médias interprètent et présentent à leur public un discours de Benoît XVI d'un niveau intellectuel et spirituel devenu semble-t-il totalement inconcevable à l'esprit journalistique et qui, pour cette raison, doit être métamorphosé en quelques formules simples et fausses, même si celles-ci doivent déclencher des passions violentes en de larges parties du monde?"
C'est à pleurer.
Nous y reviendrons pour démontrer l'abominable et désolant niveau de la presse à travers ces comportements de mauvaise foi, pourrais-je dire dans un accès de galéjade si l'humeur et la consternation ne m'en empêchait. Non n'y reviendrons pas, s'il vous suffit de lire le monde pour vous croire informé, libre à vous de vous en contenter, pour ma part, je ne cliquerais plus jamais sur leur site, qu'il ne vienne pas s'étonner d'un destin à la libération.
Un des collaborateurs récurrents et attentifs du stublog (Stéphanek) est atteint d'une maladie rare et crispante, la maladie des doigts gourds. Quelques mots, pour comprendre ce qu'on a toujours apparenté, bien malhonnêtement, à de la fainéantise.
Après avoir vaguement appris à quoi ressemblaient les longues routes américaines où il est loisible de croiser des "apparitions", comme nous l'enseigne (bonheur de l'abonnement au câble) l'émission "les enquêtes impossibles", je décidais de revisionner l'épisode pilote de Twin Peaks, puis me vint l'idée de recenser tous les personnages en les qualifiant à l'aide d'un adjectif qualificatif précis, tel qu'aurait pu le faire les scénaristes dans leur premier jet. Lucy, "simple et bavarde", etc..., mais à quoi bon? Immobilisé sur le petit canapé à cause de mon pied gauche douloureux, je me suis pris d'intérêt pour le match de football, qui fut intéressant et dont j'entrepris d'en faire un compte-rendu à mon ami juju-du-69, qui ne l'a probablement pas vu. Mais il me semble que nous aurons tout intérêt à nous jeter sur le site d'informations sportives où oeuvrent des techniciens plus compétents. J'ai voulu m'intéresser à l'émission de LCRFrance 3, qui parlait des jeunes, puis cela ne me disait trop rien de partager le vide de nos esprits incultes, j'en souffre déjà assez lorsque je me prends en charge. Puis je savais qu'en suivant ce genre de discussion, cela me soufflerait des paragraphes grincheux que je déverserais sur le forum de leur site internet à la manière d'un consommateur continuellement revêche et insatisfait. Je me suis installé dans le lit, parcourant les dernières pages du troisième chapitre du livre en cours, dont j'ai oublié certains ressorts de la trame.
En m'endormant, je me suis dit que je devrais ouvrir un blog sur ma voisine de bureau. On verra demain.
La lutte contre la mondialisation a lieu tous les jours, et de jeunes activistes futés, dans le sillage de Mickaël Moore, usent de dérision et de pertinence dans leur combat contre les multinationales. En France, aussi, et ça c'est rassurant.
Ouh la, pas si vite. Ne comptez pas sur moi pour enterrer aux aurores l'an 2007. Une vieille tradition que je partage tout seul est de procèder à la fin de chaque cycle solaire à l'astrologie à rebours. Et ne croyez pas que cela soit si facile.
Coincée entre le championnat français et le championnat néerlandais, la jupiler league est fort justement sous-médiatisée de part et d'autres de la frontière, qu'elle soit flamande, wallone, outre-quiévrine ou bruxelloise. Amateur de musique underground, jettons une lumière crue sur un football des bas-fonds.
Nous avons été contacté par un lobby anti-suédois qui nous a chichement rétribué pour que nous fa$$ions un intense travail de sape anti-suédois. Si personne n'y voit d'objection particulière, c'est ce que nous allons faire nonchalement cette semaine.
Alors que la mode et le marketing avaient consacrés dans les années 1994, la figure du métrosexuel par l'entremise de l'iconique David Beckham, le seul anglais non-roux, le chic et le cool a corrigé le tir d'une oversurdose de "métrosexuel", puisque c'est désormais l'Übersexuel qui s'impose, en réaction. Notre stublog a toujours une contre-réaction d'avance et va tenter de promouvoir le look hybride de l'Hubert-Sexuel.
C'est vendredi, et vendredi, vous le savez, je suis taquin, alors je vais faire un peu de promo pour l'armée chinoise qui comme Julien C. aime le jogging, le karaoké, la forêt asiatique et les héroïnes de sitcom.
Nous avons reçu dans notre boîte une elttre scellé de Paris. Le fils de Laurent Fabius a rédigé dans un style incompréhensible par nous une missive ayant vocation à agrémenter ce stub. Cette façon singulière de stubber nous le devons à un être non moins singulier. Ce fameux style a nécessité de longues heures de lectures et de décryptages et quelques retranscriptions utiles pour la compréhension du plus grand nombre. Le fils de Laurent Fabius a décidé de prendre le traway pour la première fois de sa vie et de nous le narrer par les narines.
ce soir là, il s'est directement rendu derrière le conducteur pour lui souffler près de son oreille populeux l'adresse des Fabius. le pilote de l'engin (trente tonnes) s'est retourné à demi-interloqué, à demi-étonné, à demi-sardonique, mais pas moins que le jeune fils de Laurent Fabius qui a crié : "Attention! ilo faut regarder la route, jeune fou". Apeuré, il s'est blotti contre son majordome-conseiller. lorsque els contrôleurs ont eu le bizarre réflexe de lui demander un ticket, le fils de Laurent Fabius a d'abord répondu qu'il n'en avait pas car il n'était pas une machine à distribuer (sic), puis il s'est repris en affirmant qu'"eu égard aux services rendues au pays par sa famille, c'était plutôt à la France de lui remettre un billet". Se rappelant à son devoir populaire, il a demandé comment on faisait pour acheter un ticket. ce qu'il a fait, mais dans des proportions étonnantes, puisqu'il en a acheté mille.
Un matin si tranquille, le facteur nous apporte une lettre inattendue et renversante. En décachetant le pli, nous ne pensions pas lire ce que nous avons lu.
Un historien amateur au firmament en 2048 nous livre en exclusivité les meilleures pages de son livre, la France, les années 2000 et des poussières. Retour dans le présent anticipé.
Nos deux vieux routiers des causes perdus qui se chamaillaient en marge des autoroutes de l'information n'avaient, en dépit du pathétique de situation, pas beaucoup intéressé les habitués du café d'Aix. Par passion de la frite, nous persévérons en vous proposant un florilège de coup bas, un peu plus près du centre, en marge de la marge.
Ce soir, toute l'europe du ballon rond aura les yeux fixés sur la rencontre Barcelone/Brême, car comme trop rarement dans une compétition cadenassée, un coup d'éclat est possible. Ce coup d'éclat illustrerait la déroute du tenant du titre, éliminé au premier tour. Mais ce serait ne pas rendre justice à un adversaire, le Werder de Brême qui, vous, spectateurs de téléfoot, ne le savez pas, marque son époque.
Mercredi dernier, un adolescent de dix-sept ans, Joe Van Holsbeeck, a été poignardé de cinq coups de couteau en pleine gare central de Bruxelles à 16h30. Il est mort parce qu'on voulait son Mp3.
L'émotion est extrême en Belgique.
Mes chers compatriotes, peut-être l'ignorez-vous, ce blog quelque peu insignifiant couve le secret espoir d'une collaboration au sommet entre le Racing et l'institut de sauvegarde des mots. Il y a quelques années, J.Duguépéroux avait déclaré que l'important était la victoire et que le reste n'était que de la littérature. Nous concédons volontiers dans cette future association la victoire au racing et la littérature à l'institut de sauvegarde des mots.
Je n'ai pas besoin de présenter le racing qui dévore toutes les passions, mais je sens une certaine ignorance autour de l'institut, laissez moi donc vous en conter.
Vous n'êtes pas sans savoir que certains mots de la langue souffrent d'abandon, de mort lente, d'inutilisation regrettable. L'institut se propose chaque dimanche de les ramener à la vie et compte sur chaque adhérent pour les réinstaller dans le PSM (le paysage sonore des mots).
Cette semaine, par exemple, le foehn a été ranimé d'un souffle nouveau. Le foehn est un emprunt aux langues étrangères, contrairement à la vulgarité anglosaxonne, qui nous l'a transmis dans un usage imbécilement festif ("ouais, c'est foehn!"), tout à sa poèsie méconnue, la suisse alémanique semait, elle, un doux vent sur nos oreilles. Mais je ne peux que vous pousser vers notre guide: le professeur Rollin.