Le trafique d'animaux sauvages représente une perte de $1 milliard chaque année pour l'Indonésie.

L'Indonésie déplore un manque a gagner avoisinant le milliard de $ par an, conséquence du trafique d'animaux sauvages qui s'est propagé dans le pays, selon le directeur de la « Gibbon Foundation », Willie Smits. « Les animaux sauvages les plus souvent capturés sont les oiseaux de paradis, les perroquets, les orangs-outans, les lézards et les serpents », a-t-il déclaré. Quelques 50.000 oiseaux de paradis sont annuellement attrapés dans la province de Papouasie, avant d'être « exportés » vers des pays étrangers, les grandes villes de l'archipel (Jakarta, Surabaya, Medan) servant de plaques tournantes à ce trafique. « Bali est devenu le point névralgique concernant le trafique d'animaux transportés dans des bagages » selon M. Smits. Tous ces animaux sont destinés à la revente au Vietnam, en Thaïlande, au Japon, à Hong Kong ainsi qu'au Moyen Orient et en Europe. Après capture, la valeur d'un animal avoisine les 15$, alors qu'ils sont revendus jusqu'à 50.000$ à l'étranger. La plupart des animaux sont capturés sur les îles de Sumatra, Kalimantan (Bornéo) et en Papouasie. Ce trafique place l'Indonésie en tête des pays exportateurs d'animaux sauvages. Smits explique également que de nombreux officiels indonésiens rentre sur leur île natale avec comme souvenir de leur service à Jakarta... un animal sauvage.

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