Racing, avant saison 2009 / 2010 : la tension monte

13/07/2009 22:40

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A mi-chemin de la préparation d'avant saison, Gilbert Gress et son entourage s'inquiète du retard à l'allumage. Le groupe 2009 / 2010 n'est pas prêt pour viser la montée en Ligue 1.

A la veille du 14 juillet fête national, Gilbert et le Racing eux sont plutôt en pleine phase de doute

Gress avait dit : "je veux un groupe resserré, mieux vaut 18 joueurs motivés que 30 en dilettante". C'est fait! A ce jour le groupe pro ne comporte plus que 21 joueurs. Le problème c'est que les départs ont plutôt concerné les bons éléements de la saison dernière : Shereni, Cohade, Traoré, JA Fanchone, J Fanchone

Quant aux arrivées, il n'y a que S. Pichot arrivé pour combler un poste faible l'an deriner : latéral droit. Les joueurs mis à l'essai se multiplient sans véritable ligne directrice, voire avec amateurisme (transfert de Rodrigo qui traîne depuis 10 jours, les 2 marocains annoncés depuis 1 semaine et bloqués pour des raisons de visa, Buhler arrivé blessé et dont on a mis 10 jours pour se rendre compte qu'il n'était pas prêt pour la saison ...)

Au global, la balance est donc très déséquilibrée. Ce groupe ne pourra pas faire mieux qu'un milieu de tableau de L2, ce n'est ni du gout de Schilles, ni de celui des supporters : la capitale de l'Europe mérite mieux !

Tout cela fait que la tension monte :

- Gilbert a parlé trop vite et trop fort de sa méthode et de ses ambitions : le groupe ne semble pas soudé derrière lui, les bobos des stagiaires se multiplient, le groupe n'est pas à la hauteur et pas complet pour bien préparer la saison

- Léonard est aux abonnés absents : nouveau président du Racing, il devrait fixer le cap, l'ambition, la méthode, le calendrier, les moyens. Au lieu de cela on l'entend dire à mot couvert : "le recrutement, mais il faut vous adresser à la cellule recrutement, ce n'est pas mon domaine ....". Un entraîneur comme Gilbert a besoin d'un président solide sur ses fonctions sinon Schilles peut dériver à devoir être sur tous les fronts y compris ceux où il n'est pas compétent

- un actionnaire fantomatique : depuis une fin de saison où il s'est retiré de la présidence, soit disant pour assumer son échec, Ginestet n'existe plus sur la scène médiatique. On pourrait dire : il laisse la place à Léonard. Je dirai plutôt : l'Eurostadium définitivement enterré, Ginestet a perdu la raison de son investissement dans le Racing et se désintéresse du bâteau ivre qui tangue dangereusement.

Voilà billet plutôt sombre en ce 13 juillet. On peut dores et déjà se dire que l'avant saison ne sera pas de la fluidité de celle de l'an passée. Mais ce n'est peut-être pas si mauvais signe. Une bonne prise de conscience aujourd'hui peut encore permettre de mettre le groupe sur les rails

Faisons confiance à Schilles pour rameuter tout ce qui peut l'être afin d'avoir les moyens de ses ambitions

Racing, avant saison 2009 / 2010 : la tension monte

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flashguy