Actualité


Bon âne né

01/01/2007 00:01
266 lectures
Hi han...
Rideau sur une année qui ne restera pas dans les mémoires et les coeurs... Pour autant, du jour au lendemain, rien de changé...

Puisqu'il est d'usage de faire le point, disons poliment que 2006 a été professionnellement intéressant. Pour le reste, je tire la chasse...

Je me souhaite donc amour, gloire et santé, le salaire et les amitiés en plus...
En bref, si je suis un peu mieux payé, que mon corps me laisse un peu de répit, que je me prends moins la tête et qu'on m'emmerde moins, ça sera déjà pas mal...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.10.2006-011...

Allez, bonne année à certains quand même...
Bisou pour les filles, bière pour les mecs !


PS : une pensée quand même pour les stars en short qui courent après un ballon. S'ils pouvaient ne pas nous décevoir en 2007, ça serait toujours ça de pris par rapport au reste...

Noël, ma mère

25/12/2006 09:40
612 lectures
"Celui qui n'a pas Noël dans le coeur ne le trouvera jamais au pied d'un arbre"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-002...

AFRIKAANS geseënde Kersfees
ALBANAIS gëzuar Krishtlindja
ALLEMAND frohe Weihnachten / fröhliche Weihnachten
ALSACIEN gleckika Wïanachta / fréliche Winorde / etc.
ANGLAIS merry Christmas / happy Christmas
ARABE miilaad majiid
ARMÉNIEN Chnorhavor Surb tsnund
BAS-SAXON vrolik Kersfees BASQUE Eguberri on
BENGALI subho baradin
BIÉLORUSSE З Божым нараджэннем (Z Bozym naradzenniem)
BIRMAN Christmas nay hma mue pyaw pa
BOSNIAQUE sretan Božić
BRETON Nedeleg laouen
BULGARE весела коледа (vesela koleda)
CATALAN bon Nadal
CHINOIS 圣诞快乐 (shèng dàn kuài lè)
CORÉEN seun-tan chu-ka-hae-yo
CORSE bon Natale
CRÉOLE GUADELOUPÉEN jwaïeu Nouel
CRÉOLE HAITIEN jwaye nowel
CRÉOLE MARTINIQUAIS jénwèl
CRÉOLE RÉUNIONNAIS zwayé Noèl
CROATE sretan Božić
DANOIS glædelig jul
ESPAGNOL feliz Navidad
ESPÉRANTO gojan Kristnaskon
ESTONIEN häid jõule
FÉROÏEN gleðilig jól
FINNOIS hyvää joulua
FRANCIQUE LORRAIN frohe Weihnachte
FRIOULAN bon nadal
GAÉLIQUE D'ÉCOSSE Nollaig chridheil
GAÉLIQUE D'IRLANDE Nollaig shona
GALICIEN bo Nadal
GALLOIS Nadolig llawen
GREC kala christougenna / kala xristougenna
HÉBREU christmas sameakh (rarement utilisé)
HINDI Krismas ki subhkamna
HONGROIS boldog Karácsonyt
ILOCANO naragsak a paskua
INDONÉSIEN selamat Natal
ISLANDAIS gleðileg jól
ITALIEN buon Natale / gioioso Natale
JAPONAIS meri kurisumasu
KABYLE assegass amegass
KURDE Noela we pîroz be
LANGUEDOCIEN (OCCITAN) bon nadal
LAO souksan van Christmas
LATIN felix dies Nativitatis
LETTON priecīgus Ziemassvētkus
LINGALA Noël esengo
LITUANIEN su Kaledoms
LUXEMBOURGEOIS schéi Chrëschtdeeg
MACÉDONIEN sreken Bozik
MALAIS selamat hari natal
MALGACHE tratry ny Krismasy / arahabaina tratry ny Krismasy / arahaba tratry ny Krismasy
MALTAIS milied hieni
MAORI meri Kirihimete
NÉERLANDAIS vrolijk Kerstfeest
NIÇOIS bouòni Calèna
NORVÉGIEN god jul
OCCITAN bon Nadal
PERSAN eydet mobârak
POLONAIS Wesołych Świąt
PORTUGAIS feliz Natal
PROVENÇAL bòn nové
ROUMAIN un Crăciun fericit
RUSSE C Pождеством (S rojdestvom)
SAMOAN ia manuia le Kerisimasi
SARDE bona pasca'e Nadale (logudorois) / bona paschixedda (campidanois)
SERBE srecan bozic
SHONA krisimas yakanaka
SINDHI Chrismas joon wadhayoon
SLOVAQUE vesele vianoce
SLOVÈNE vesel božič / vesele božične praznike SOBOTA dobro dedek
SUÉDOIS god jul
SWAHILI Noël ya furaha
TAGALOG maligayang pasko
TCHÈQUE veselé Vánoce
THAI สุขสันต์วันคริสตร์มาส (souksaan wan Christmas)
TURC Noeliniz kutlu olsun
UDMURT Shuldyr Ymuśton
UKRAINIEN Z Rizdvom Hrystovym
VIETNAMIEN Mừng Chúa Giáng Sinh
WALLON (orthographe à betchfessîs) djoyeus Noyé

Bulle... gare !

17/11/2006 00:01
420 lectures
"Les mots c'est comme des bulles d'air. C'est brillant, c'est doux quand ça passe et après, vous cherchez et y a rien"

Par contre, il y a des claques qui restent. Le 17 novembre 1993, le Bulgare rit. Et notamment Kostadinov et ses deux buts qui éliminent la France du Mondial 1994 lors des arrêts de jeu. Et préparent sans doute aussi le renouveau français par la suite...

Je me souviens n'avoir réalisé que le lendemain matin, dans la cuisine, mal réveillé, face au journal...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.11.2006-054...

"Soleil écorché,
Vestiges éventrés,
Corps décapités,
Squelettes éclatés,
Fragments de silence
Dans la transparence
Ouatée des écrans
De contrôle assistance,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.

Le rouge de ses lèvres
Et le bleu de ses yeux
Sur le blanc crayeux
De son visage laiteux,
Charme ténébreux
Des ruines sur les lieux
Du crash où se cache
La bête à sept têtes,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.

Le temps se coagule,
Lueurs des rayons
Rouges filtrés des néons,
Lasers et lézards,
Démons de mon hasard,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.

L'instant se coagule,
Aurore et rosée,
Légère et vaporeuse,
Parfums orangés
De ces nuits orageuses,
Je m'engouffre en fumée
Dans la fissure,
Cliché désintégré,
Faille obscure,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Le temps se coagule..." (source)

Hubert-Félix Thiéfaine, Bruits de bulles

Si trouille...

01/11/2006 00:01
713 lectures
Allo win ? La loose, oué, y a plus personne ...
Trique or treat, qu'ils disaient...

"Halloween est une fête traditionnelle américano-canadienne qui prend sa source dans une lointaine fête celtique : il y a 2000 ans, les Celtes fêtaient, pendant trois jours, le changement d'année – appelé Samonios en Gaule, Samhain en Irlande – aux environs du 1er novembre. Importée, pour finir, sur le continent nord-américain par les immigrants catholiques irlandais – l'Irlande ayant été évangélisée très tardivement au VIe siècle, c'est le pays où la fête de Samhain a subsisté le plus longtemps.

Son nom actuel est une altération de All Hallow's Eve, qui signifie littéralement : « la veille de la fête de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.10.2006-014...

"La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle sont honorés l'ensemble des saints reconnus par l'Église catholique romaine.

La Toussaint précède d'un jour la fête des Morts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre deux siècles après la création de la Toussaint.

Dans plusieurs pays européens, comme la France, la Toussaint étant un jour férié, c'est ce jour-là que les gens ont pris l'habitude d'aller se recueillir dans les cimetières, et entretenir les tombes des défunts.

La Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme la plupart des grandes fêtes liturgiques. Si le moment choisi pour la fêter apparaît lié au paganisme celtique, il convient de se garder des conclusions hâtives. Certes, au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête païenne du Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants, entraînant ces derniers à pratiquer des rituels à l'intention des défunts. Ces rituels étaient profondément ancrés dans la civilisation rurale et perdurèrent bien après la christianisation des populations. Mais puisque la fête fut fixée à Rome entre le VI et IX e siècle, la proximité de la fête celtique n'est qu'une coïncidence de calendrier, ne valant que pour les rares chrétiens n'ayant pas oublié une date celtique plusieurs siècles après la disparition de ses cultes. De plus, la fête chrétienne des défunts du 2 novembre ne survint pas dans le monachisme irlandais issu de Colomban, mais dans le monachisme bénédictin ancré à Cluny, et héritier d'une tradition latine.

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai. Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l'étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien. Dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin, elle ne doit pas être confondue avec le memento de tous les défunts, fêté le lendemain, qui est un héritage des lectures monastique du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, d'un ordre au jour anniversaire de leur décès." (source)

Mairie me

26/10/2006 00:01
494 lectures
"Le conseil municipal représente les habitants. Ses attributions sont très larges depuis la loi de 1884 qui le charge de régler " par ses délibérations les affaires de la commune ". Cette compétence s'étend à de nombreux domaines. Le conseil municipal donne son avis toutes les fois qu'il est requis par les textes ou par le représentant de l'État.

Il émet des voeux sur tous les sujets d'intérêt local : il vote le budget, approuve le compte administratif (budget exécuté), il est compétent pour créer et supprimer des services publics municipaux, pour décider des travaux, pour gérer le patrimoine communal, pour accorder des aides favorisant le développement économique.

Le conseil exerce ses compétences en adoptant des "délibérations". Ce terme désigne ici les mesures votées. Il peut former des commissions disposant d'un pouvoir d'étude des dossiers.

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre et l'ordre du jour, fixé par le maire, doit être communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public sauf si l'assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d'agitation, et restreint l'accès du public aux débats." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-153...

" Johnny's alway's running around
Trying to find certainty

He needs all the world to confirm
That he ain't lonely

Mary counts walls
Knowns he tires easily

Johnny thinks the world would be right
If it would buy truth from him

Mary says he changes his mind
More than a woman

But she made her bed
Even when the chance was slim

Johnny says he's willing to learn
When he decides he's a fool
Johnny say's he'll live anywhere
When he earns time to

Mary combs her hair
Says she should be used to it

Mary always edges her bets
She never knows what to think
She says that he still acts
Like he's being discovered
Scared that he'll get caught
Whithout a second thought

Johnny feels he's wasting his breath
Trying to talk sense to her
Mary says he's lacking a real sense of proportion
So she combs her hair, knows he tires easily" (source)

Placebo, Johnny and Mary

La chute du mûr...

03/10/2006 00:01
428 lectures
Le 3 octobre, il y a quelques années, l'Allemagne fêtait sa réunification (après la chute du mur, en novembre 1989)...

"Il vaut mieux s'unir pour obtenir le bonheur sur la terre que de se disputer sur l'existence d'un paradis dans le ciel"

J'ai visité un endroit étrange l'autre jour en Allemagne : le Quartier Vauban à Fribourg, une espèce d'expérience urbaine collective et écologique. Ce qui frappe dans ces "rues" (la notion en serait presque altérée), c'est l'absence de jardins clôturés, verrouillés. Tout semble ouvert sur le voisinage, les affaires sont laissées ça et là, les vélos ne sont pas attachés, et les bambins gambadent dans les allées verdoyantes... Difficilement transposable tel quel dans d'autres cités, comment évoluera ce quartier aussi agréable qu'étonnant, quand les têtes blondes d'aujourd'hui auront dix ans de plus ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/hqe-27.09.2006...

"We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

"Wrong, Do it again !"
"If you don't eat yer meat, you can't have any pudding.
How can you have any pudding if you don't eat yer meat ?"
"You ! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddy !""

Panser du jour

07/09/2006 00:16
481 lectures
Gode blesse the queen !
Quelle coquine celle-là...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/29.07.2006-010...

"PARIS (AFP) - Le jury du prix "Press club, humour et politique" a procédé à une ultime sélection de cinq "petites phrases" drôles ou persifleuses, pour son prix qui sera décerné le 2 octobre.
Composé de 16 membres, ce jury est présidé par Jean Miot, ex-président de l'AFP.

Voici les nouvelles phrases retenues:

- Philippe de Villiers (MPF) : "Docteur Sarko et Doc Gynéco, c'est la com' et la came".

- Laurent Fabius (PS) à propos de Ségolène Royal : "Je préfère dire voici mon projet que mon projet c'est Voici".

- Ségolène Royal (PS) en Corse : "Je ne parlerai ni des attentats ni des incendies, je ne parlerai que de la Corse qui travaille".

- Pascal Terrasse (PS) à propos de Lionel Jospin : "C'est la première fois qu'un déserteur passe ses troupes en revue".

- Patrick Devedjian (UMP) : " Les coupures de presse sont celles qui cicatrisent le plus vite".

Au total, vingt phrases ont été sélectionnées. Le prix sera remis le 2 octobre à 18H30.

Parmi les récents lauréats figurent Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée Nationale, en 2004 pour avoir dit de la Corse : "Je n'imagine pas un instant cette île séparée du continent", et Nicolas Sarkozy, en 2005, pour sa phrase: "Je ne suis candidat à rien". (source)

Fête du vain ?

06/08/2006 10:05
352 lectures
Verre plein, je te vide, verre vide, je te plains, comme on dit. In vino veritas ? Vin, vis, deviens...
Rencontres sympathiques, bouteilles sympathiques... Décidément, quand le vin dicte, la Norinie sait se montrer accueillante... Vins nobles et VT, mieux vaut tard que jamais, sans doute...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai traîné
Dans tous les cafés
J'ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j'suis même pas sûr
De me payer un coup à boire

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Dans la nuit
J'écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j'ai toujours ma bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l'monde veut sa place au soleil
Mais moi j'm'en fous
J'n'ai rien du tout
Rien qu'une jolie bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie" (source)


Défilé mignon

Robert a dit :
1. Défiler : 1. Défaire, détacher [...] 3. Disposer (des troupes, un ouvage) de manière à soustraire à la vue, au feu ennemi. Se défiler : s'esquiver ou se récuser au moment critique.
2. Défiler : 1. Marcher en file. Passer en colonne devant un chef militaire. Passer solennellement l'un derrière l'autre, lors d'une démonstration, d'une manifestation. 2. Se succéder sans interruption.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.07.2006-007...

"La prise de la Bastille

En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.

La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien Régime. L'édifice est d'ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.

La "fête de la Fédération", Le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie.

La fête nationale

Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu'à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.

L'accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d'un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journée.

Après l'austérité de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, Le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.

Le 14 juillet aujourd'hui

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.

Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire, le Président Giscard d'Estaing a fait défiler les troupes entre la place de la Bastille et la place de la République.

Sous la présidence de François Mitterrand, Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d'Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude.

En 1994, des soldats allemands de l'Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation.

Depuis l'élection du Président Chirac, de nombreux jeunes venus de la France entière, et des militaires sont invités à la réception qui est donnée dans le parc du Palais de l'Elysée après le défilé. " (source)

Allons enfants de la partie...

Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...

Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-052...

"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)

Michel Polnareff, Lettre à France

Aux larmes citoyens !

Reste à voir quel goût elles auront, celles-là...

"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.07.2006-017...

"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)

La Marseillaise

A qui le Tour ?

"Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n'est stable sur sa bicyclette qu'en avançant" (Jacques Chirac)

Ah le Tour de France. Des mois qu'on l'attendait à Strasbourg, avec le décompte journalier place Kléber pour nous le rappeler au cas où...
Le Tour de France, c'est une ville métamorphosée, des véhicules publicitaires à gogo, des lancers de Cochonou, Haribo et autres produits marketing, des cyclistes bigarrés dans tous les sens, et pourtant pas une âme pour réparer mon vélo. Salauds ! Bref, on sent une certaine effervescence, même si le jour j le lieu de départ du prologue est finalement beaucoup plus accessible que prévu. L'ambiance est plutôt bon enfant, style fête foraine, à peine dérangée par le speaker qui hurle d'improbables noms de coureurs et leur classement. Bon après le reste c'est des mecs sur des vélos qui passent un à un en trombe devant nous, il faut sans doute aimer ça : alors que le précédent vient à peine de passer, on pense déjà au suivant. Au suivant...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-026...

"Aussi surnommé la « Grande Boucle », le Tour de France fut créé en 1903 par Henri Desgrange, fondateur de L'Auto (ancêtre du quotidien sportif L'Équipe), sur une idée du journaliste Géo Lefèvre (1877-1961). L'objectif était de concurrencer les courses Paris-Brest-Paris (sponsorisée par Le Petit Journal) et Bordeaux-Paris (parrainée par Le Vélo). La rivalité entre les deux titres sportifs L'Auto et Le Vélo atteint en cette année 1903 son paroxysme. Le quotidien de Desgrange, L'Auto-Vélo est même contraint de changer son titre (qui devient L'Auto) le 16 janvier 1903, par décision de justice. Une lutte à mort s'engage dès lors entre ces deux titres. Dès le 19 janvier 1903, L'Auto annonce à la une la création d'une nouvelle épreuve : Le Tour de France. Desgrange annonce fièrement qu'il s'agit de « la plus grande course cycliste du monde entier ». Avec la fondation du Tour, L'Auto prend un ascendant décisif sur son concurrent créé en 1892. Le Vélo devient Le Journal de l'Automobile fin 1904, puis disparaît.

Le concept de Tour de France n'est pas nouveau, même en 1903. On mentionne ainsi l'expression Tour de France à propos des voyages en provinces de Catherine de Médicis en 1564. Citons également le voyage de trois années à travers le pays mettant fin à l'apprentissage des artisans : les compagnons (Tour de France du compagnonnage) et le Tour de France de deux enfants, dans lequel des générations de Français ont appris à lire. Côté sportif, le Tour de France cycliste n'est pas le premier créé. Il existe en effet depuis 1899 un Tour de France automobile. L'idée d'un Tour de France cycliste date de 1893 quand le quotidien parisien Le Journal émet l'idée de parrainer une telle épreuve, qui n'eut finalement jamais lieu.

Soixante coureurs participent au premier Tour de France. Il débute le 5 juillet 1903 à 15 heures et 16 minutes devant le café Le Réveil Matin à Montgeron, dans la banlieue sud de Paris. Ce premier Tour comprend seulement six étapes reliant Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Maurice Garin, grand favori avant le départ, remporte logiquement cette première édition.

Les 54 premières arrivées finales eurent lieu au Parc des Princes, stade contrôlé par L'Auto puis par L'Équipe. Henri Desgrange en fut le directeur dès 1897. À l'occasion des Tours 1903 et 1904 l'arrivée fut jugée à Ville-d'Avray car le préfet de la Seine avait interdit les arrivées de courses sur route au Parc. En revanche, la remise des prix s'effectua bien au Parc après un tour d'honneur des coureurs du Tour sur la piste du stade de la Porte d'Auteuil." (source)

Le Bioscope

01/06/2006 07:12
662 lectures
(Petite touche informative pour une fois...)

1er juin ! Le printemps, les beaux jours, l'amour, tout ça ? Non, non, l'ouverture du fameux projet "Bioscope" en Alsace...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-010-392eb.jpg

"Le Bioscope, premier parc de loisirs et de découvertes entièrement consacré à l'Homme et son Environnement ouvrira le 1er juin 2006 en Alsace.

A travers un parcours inédit, surprenant et riche de rencontres, il offre au visiteur une approche originale de toutes les facettes de la vie sur terre.

Installé dans un magnifique parc paysager à l'architecture innovante, il est organisé autour de l'impact d'une météorite.
Les animations proposées sont articulées autour de l'Homme (les soins & les remèdes, son sommeil & ses rêves, ses équilibres & ses déséquilibres) et son Environnement (les climats extrêmes, les écosystèmes, l'environnement & les pollutions) :

[...]

Des activités ludiques mettant en scène les différents univers : l'environnement et les pollutions, les écosystèmes, les climats extrêmes, le sommeil et les rêves...

Deux spectacles vivants époustouflants également mis en scène :
- Théâtre des Eléments : une chorégraphie qui mêle l'homme aux quatre éléments avec des effets pyrotechniques saisissants.
- Théâtre de l'Homme : des jeux de scène et des effets visuels audacieux entre l'homme et les images.

Un jeu : le « bioprofileur ». Il permet de déterminer la sensibilité de chacun des visiteurs aux grands défis de demain.

En mettant en lumière les différents équilibres naturels, l'objectif du Bioscope est d'informer le grand public et de le sensibiliser de manière ludique aux multiples richesses de la vie sur terre. Il a pour vocation de donner envie d'agir pour l'avenir de la planète.

[...]

Le Bioscope est un projet initié par les collectivités locales alsaciennes, Région alsace et Département du Haut-Rhin, regroupées dans le Symbio (Syndicat Mixte du Bioscope) présidé par le sénateur Hubert Haenel, vice-président du Conseil Régional d'Alsace.

Le Symbio a conclu un partenariat public-privé avec Grévin & Cie, opérateur privé qui apporte sa compétence professionnelle, reconnue au plan européen, en matière de divertissement familial. Une convention de délégation de service public a été signée entre le Symbio et Grévin & Cie en 2001. Elle prévoit que Grévin & Cie conçoit, réalise et exploite le site, en portant le risque d'exploitation, pour 30 ans.


Le montant de l'investissement public dans le Bioscope

Le coût total des deux phases du Bioscope est de 61 M€, répartis en 51 % à la charge de Grévin & Cie et 49 % à celle des collectivités. Au sein de ces 49 % :
- 50 % sont à la charge de la Région Alsace (15 M€ pour l'ensemble du projet) ;
- 50 % sont à la charge du Département du Haut-Rhin (15 M€ pour l'ensemble du projet).
En complément, le Département du Haut-Rhin a piloté et financé la desserte routière de l'Ecomusée et du Bioscope et la Région Alsace financera leur future desserte ferroviaire.

La convention de délégation de service public prévoit un investissement en deux phases, de 30,5 M€ en phase 1 (réalisé à l'ouverture) et de 30,5 M€ en phase 2 (mise en oeuvre progressive à partir de 2008)." (source)

En savoir plus :

http://www.lebioscope.com/FR/home.asp

http://www.projet-bioscope.net/index_01.htm


Musicalement, renvoi à la chanson "Plus rien", des Cowboys Fringants (ici)

Pont, pied...

30/05/2006 00:02
364 lectures
Il aurait fallu éteindre le feu... ou sa peur, pompier... Las...

Ah feu le pont Winston Churchill...

Il était là depuis toujours. De bon matin comme de nuit, sous le soleil, le vent, la pluie ou la glace, frais, fatigué ou titubant, je l'ai arpenté pendant des années. Puis les lieux et les itinéraires ont changé...
Je suis passé contempler ses ruines l'autre jour. Etrange impression que cet horizon dégagé qui laisse apercevoir les premiers immeubles de l'autre rive... Un nouveau monde en vue... Un petit peu comme lorsqu'on déboule de la Place de l'Etoile sur l'avenue Jean Jaurès et que celle-ci apparaît, nue et immense sans ses arbres, faussant une perspective pourtant acquise durant des années.

(vidéos de la destruction : ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-007...

"12 février 1965 : la première pierre. - Sur le quai des Alpes, Pierre Pflimlin, alors maire de Strasbourg, pose la première pierre du viaduc en présence de M. Porter, représentant permanent de la Grande-Bretagne au Conseil de l'Europe, et de M. Selwyn, consul général de Grande-Bretagne à Strasbourg. Un parchemin, signé par ce dernier, est scellé dans les fondations de l'une des culées de la travée du quai des Alpes. Le texte rappelle que le nom de « Winston-Churchill » a été choisi pour rendre hommage à l'ancien Premier ministre britannique, décédé le 24 janvier 1965, et à qui le titre de « citoyen d'honneur de la ville de Strasbourg » avait été décerné. Une centaine de personnalités françaises et étrangères assistent à l'événement dès 10 h. La visite menée par l'architecte, M. Stosskopf, débute par le bâtiment emblématique de la faculté de droit. Une ville neuve est en train de naître là. 4 100 logements y sont prévus, ainsi que 22 hectares d'espaces verts.

[...]

1er juillet 1967 : L'inauguration du pont Churchill se fait à 16 h 30, sous « un soleil de plomb ». [...]
Cette inauguration suit celle du quartier de l'Esplanade (à 15 h 15)" (source)

Et ça, c'est l'à venir ?

http://www.strasbourg.fr/NR/rdonlyres/3E2420AD-7F8B-4EAD-958C-933...

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Saint bol de Pâques

16/04/2006 12:09
442 lectures
La Coupe est pleine... Enfin, vide en l'espèce...

La croix : chacun porte sa croix paraît-il... Surtout certains...
Les oeufs : ils sont brisés, y a pas à dire...
Le lapin : c'est comme le Père Noël, il a du oublier de passer...
Les cloches : ah là, c'est plus clair... Quoi que...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-004-8...

"La croix

La croix fut très tôt adoptée comme symbole par les chrétiens. Ceci peut paraître un peu paradoxal, puisque la christianisme se base sur la résurrection du Christ et que la croix est un symbole de mort.

Au IVe siècle, on crut découvrir la véritable croix du christ à Jérusalem et, au VIIe siècle, se répandit la coutume d'adorer la croix dans toutes les églises.


Les Œufs de Pâques

On ne trouve aucune mention aux oeufs dans les textes liturgiques. Cette coutume a donc des origines païennes. L'oeuf est un symbole de vie et de naissance. Dans de nombreuses mythologies, la terre et le ciel sont originaires d'un oeuf. Ainsi, selon un mythe chinois, le monde serait né d'un oeuf de tortue. Dans la mythologie finlandaise, c'est un oeuf d'or qui, en se brisant, donna naissance au ciel, à la terre et aux astres. Des mythes semblables nous viennent de Phénicie ou d'Hawaï. Des contes hindous associent l'oeuf et le soleil. Enfin, de nombreux contes retracent comment l'âme peut être enfermée dans un oeuf.

Mais l'oeuf peut aussi être un symbole de mort et de renaissance. Ainsi, de nombreux peuples déposaient des oeufs dans les sépultures.

L'introduction des oeufs dans les coutumes pascales daterait du XIIe siècle et les 1ers textes y faisant allusion en Europe datent du XVe siècle. On peut penser que cette coutume vient des symbole et des vertus associées aux oeufs.

Une autre hypothèse, plus pragmatique, lie cette tradition au Carême (voir Carnaval): pendant 40 jours, il est en effet interdit par l'Eglise de consommer des oeufs. Dès lors, on conservait les oeufs jusqu'à Pâques, où on les offrait aux enfants. On se mit aussi à les teindre. La coutume de décorer les oeufs est elle aussi très ancienne. Ainsi, en Ukraine, on développa l'art de décorer les oeufs au printemps dès la préhistoire. De même, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie. Les Croisés ramenèrent en France cette coutume qu'ils avaient découverte chez les coptes.

Entre la croix et l'oeuf existent plusieurs oppositions symboliques. Tout d'abord, la croix renvoie à la mort et l'oeuf à la vie. Ensuite, les deux symboles évoquent des conceptions de la temporalité (du point de vue psychosociologique) différentes : l'oeuf évoque le temps cyclique et l'éternel recommencement. A l'opposé, la croix est le signe d'un événement unique, la crucifixion du Sauveur, qui a changé le cours de l'histoire. On est ici dans un temps linéaire.


Le lapin de Pâque

Il semble qu'à l'origine, le lapin de Pâques était un lièvre. Ainsi, chez les Saxons, on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d'ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre était l'animal emblématique de la déesse et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le mythe du lapin apportant des oeufs aux enfants se baserait sur une légende allemande : une pauvre femme, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des oeufs dans le jardin avant d'y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c'était lui qui avait pondu les oeufs...


Les cloches

En signe de deuil, l'Église romaine interdit que les cloches sonnent pendant les 3 jours précédant la résurrection du Christ. Là est l'origine de la légende selon laquelle les cloches vont à Rome. D'après certaines versions, les cloches se font bénir par le pape et, pour d'autres, elles partent à la recherche des oeufs pour les enfants." (source)

Poli ? Tique...

11/04/2006 00:02
305 lectures
Claaaaasse :

"La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent" (Henri Queuille)

"En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai" (Talleyrand)

Pas claaaasse :

"Politiquement correct : les femmes qui refusent la fellation, on les appellera désormais les non-d'une-pipe" (Les Nuls)

"En politique vaut mieux participer qu'être parti pisser" (chais pas, mais pas faux...)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.12.2005-064...

Le texte de l'allocution de Dominique de Villepin, tiré de Libération :

«Depuis plusieurs semaines, notre pays connaît l'agitation. Les désordres dans les universités et les lycées menacent d'affecter la bonne organisation des examens de fin d'année. Les manifestations de voie publique mettent en danger la sécurité des jeunes. Tout cela commande désormais de trouver une issue rapide à la crise.
Les discussions conduites depuis une semaine par les présidents de groupes parlementaires, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec l'ensemble des partenaires sociaux, organisations étudiantes et lycéennes, m'amènent aujourd'hui à un constat.
Les conditions nécessaires à la confiance ne sont pas réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche.
Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin.
Depuis plusieurs mois, toute mon action et celle du gouvernement ont été guidées par un impératif: apporter une réponse efficace aux milliers de jeunes de notre pays, à qui on ne propose aucun emploi.
J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent.
J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays.
Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.
Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer. Je propose donc d'engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, sur la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi.
La crise révèle une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation. L'enjeu c'est de donner à chacun sa place, de créer des emplois, de créer de la croissance. L'enjeu c'est de préserver notre modèle social en l'adaptant, qu'il s'agisse de l'école, de l'université, de la place faite aux jeunes dans note société. Autant d'objectifs qui seront au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois.
Notre responsabilité, c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer. » (source Libération)

Peau aime

Ils les distribuent avec empressement, comme des petits pains... Les grenades ne demandent plus qu'à être expédiées maintenant, histoire de faire pleurer les plus agressifs, et les autres... Le camion à eau se met en place, les boucliers sont lustrés, les casques enfilés... Pourtant, guère de tension palpable, malgré l'ampleur de la manifestation annoncée et redoutée... Finalement ils battent même le pavé dans une ambiance plutôt bon enfant, derrière leurs slogans aussi revendicatifs que colorés... Bolkestein n'a qu'à bien se tenir ! Et pourtant... A peine arrivés, ils repartent déjà, la marche n'ayant finalement qu'une durée de vie très éphémère...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.02.2006-020...

"Ce ne sont pas des mains d'altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.

Ce ne sont pas des mains d'artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;

Car les mains ont leur caractère,
C'est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l'auriculaire
Donnent les pôles de l'aimant.

Les météores de la tête
Comme les tempêtes du coeur,
Tout s'y répète et s'y reflète
Par un don logique et vainqueur.

Ce ne sont pas non plus les palmes
D'un rural ou d'un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent : " Travail qui ne doit rien. "

Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d'églises
Les saints sous le rinceau doré,

Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu'ils narrent entre haut et bas.

Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d'âpres pensers.

Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu'elles sont.

J'ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D'inflexible et de furieux.

La main droite est bien à ma droite,
L'autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,

Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux...
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, - ou tant pis, - ou tant mieux !" (source)

Paul Verlaine, Mains
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