Il est dangereux de se pencher au-dedans


J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ?

07/08/2009 00:13
1.221 lectures
A la veille du grand retour de GG à la Meinau, qui mieux que l'inusable Bashung peut exprimer ce que m'inspire l'entame de saison sous le règne de Schilles III... J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ?


Le Secret des Banquises

J'ai des doutes sur le changement d'heure en été
J'ai des doutes sur qui coule les bateaux, qui jette les pavés
Des réserves quant à la question d'angle pour le canapé

J'ai des doutes sur la notion de longévité
Sur la remise à flot de la crème renversée
J'ai des doutes
Est-ce que vous en avez ?

Est-ce que vous en avez ?
Des doutes, des idées
Des rondes, des carrées, des allongées ?
Est-ce que vous en avez?
Des devises des pensées
De l'assise, du coeur... ?

J'ai des doutes sur l'heure à laquelle tu viens de rentrer
La certitude de t'avoir si fort désirée
J'ai des doutes
Est-ce que vous en avez ?

Je milite au parti Zombi
Je milite mais je m'ennuie
J'ai la détente sensible
L'étiquette fragile
e champagne Deutz !
J'honore la passion-bulle sans une seule virgule
Est-ce que vous en avez ?

Est-ce que vous en avez ?
Des doutes, des idées
Des rêves de douceur éveillé
Le goût du danger
Des routes à prendre ou à laisser
Est-ce que vous en avez ?
Du réseau, des rougeurs, des nerfs d'acier ?

Est-ce que vous en avez ?
Est-ce que vous en avez ?
Déchiffrer les affaires, les valises
Dénoyauter les médias, les cerises
Couper court à l'appel de la brise
Et livrer le secret des banquises

Est-ce que vous en avez ?
Est-ce que vous en avez ?

Texte : Gaëtan Roussel - Alain Bashung
Musique : Gaëtan Roussel
In : Bleu Pétrole (2008)



En espérant ne pas être obligé de déterrer prochainement Elsass Blues...

Reviens vas t'en

08/04/2009 00:28
767 lectures
Ca s'appelle un medley. Ou un pot-pourri.
Copier-colère ? Dé-collage immédiat.



Elle a jonché d'or et de jade ma routine
Tous nos échanges coulaient de source, tous nos mélanges côtés en bourse
J'étais d'attaque
J'ai pas compté j'escomptais
Pour un peu je trempais
Les grands voyageurs se posent sur le ventre d'une âme soeur
Aucun trolley ne me tiendra si haut perché
Ebullition réaction
Que n'ai-je fondu sur ton balconnet
M'aurais-tu prêté d'obscurs desseins
Ca f'rait trop de peine à Rose
Imbécile t'as encore été traîner dans le fond des asiles
Apprends ton play-back play blessures
La belle au bois dormant a fermé les écoutilles
Seul m'ont laissé tes avances
Vers quel crayon s'est-elle taillée désormais
On est loin des amours de loin
Aujourd'hui nos regards sont suspendus
Nos souvenirs font des îles flottantes
J'ai pas bien lu le scénario
Je me dérobe je me détache sans laisser d'auréole
Quelle autre solution que de se dissoudre
Sauve toi sauve moi et tu sauras où l'acheter le courage
Des coups de lattes un baiser
Perdu la boussole le compas erreur volontaire
Tout est redevenu étrangement calme les fakirs traversent dans les clous
A perte de vue du déjà vu du déjà vécu se précipitent à mes trousses
J'aimerais qu'on renouvelle mon abonnement à la berlue
Je veux quand même me souvenir de tout
A l'avenir laisse venir
Allez continue comme ça...

Il nous avait manqué...

07/10/2008 17:11
1.123 lectures
Drôle d'endroit pour un concert... C'est donc au Palais des Fêtes de Strasbourg qu'aura lieu le concert d'Alain Bashung en ce 4 octobre 2008. Le Palais des Fêtes et sa salle de bal qui sent bon le 19ème siècle... L'endroit est pimpant : je n'y étais plus retourné pour un concert depuis celui de Blur époque Parklife (je crois que ça évoquera des souvenirs à certains :D).

Tout le Strasbourg bobo semble s'être donné rendez-vous sous le plafond voûté du Palais. Rodolphe Burger a pris place au balcon. Ambiance très BCBG pour un concert de rock... Il est vrai que c'est un (soi-disant) enfant du pays qu'on est venu applaudir, le désormais sexagénaire Alain Bashung, figure tutélaire de tout ce que l'Hexagone peut produire comme musiciens de qualité. Le rocker assagi sillonne la France pour défendre les chansons de son dernier album « Bleu Pétrole », et il fait halte ce soir dans la région qui l'a vu grandir.

Il est 20 heures 30 et des bananes, les lumières s'éteignent et l'obscurité se fait dans la salle : noir sidéral et quelques plats d'amibes ?

Sous les vivats de la foule, le chanteur fait son apparition sur la scène : costume anthracite sur chemise claire, borsalino assorti. La silhouette est amaigrie, les traditionnelles lunettes noires dissimulent mal le visage émacié. Nous dirons pudiquement qu'Alain Bashung n'est pas au mieux de sa forme.

Après les quelques mots d'usage, le concert démarre par l'ascension de la face nord de l'Everest : Bashung et ses musiciens attaquent « Comme Un Légo », le morceau de bravoure du dernier album. On est rassuré sur la présence de Bashung : la voix, cette voix qui vous griffe et vous caresse, véritable main de fer dans un gant de velours, la voix est toujours là, magique. La formation qui l'accompagne est réduite à 4 musiciens : on est loin des fastes de la Tournée des Grands Espaces, tour de chant précédent (et magistral) du Bash. Le public, fasciné, écoute dans un silence quasi-religieux le chanteur scander les phrases de Manset. Les arrangements sont somptueux.

Histoire de réveiller son monde, le bassiste (sosie de Mamadou Bah) empoigne sa contrebasse et Bashung enchaîne sur « Je T'Ai Manqué », qui entraîne un début de danse de Saint-Guy parmi l'assistance. Suit « Hier à Sousse », et ses « ici à Sfax » qui résonnent curieusement dans la ville d'adoption d'Haïkel Gmamdia. Tout cela est bien, on se croirait dans un cabaret berlinois des années 50. Et le rock, bordel ?

C'est ce que se dit Bashung, qui arrête de plaisanter et laisse fondre sur le public ébahi la rythmique incandescente de « Volontaire » et les stridences de la guitare de « Mes Prisons ». Ca y est, c'est bien lui, il est de retour.

Pendant une heure et demie se déploiera l'habituelle caravane de Bashung : le chien qui n'en démord pas, les ombres qui s'échinent à chercher des noises, le saut à l'élastique dans le Vercors, le soldat sans joie, le pauv'caribou déshonoré par cheval fou, les vagues perpétuelles sismiques et sensuelles, Samuel Hall et sa mortadelle, les monarques et leurs figurines, l'ébauche au pied de la falaise : il ne manque personne (ou presque). Même la rouquine carmélite vient dire bonjour, certes elle n'est plus toute jeune.

La jouissive version punkoïde de « Légère Eclaircie » laisse le public sans réaction (sans doute n'aime-t-il pas être secousecousecoué avec méthode), mais les premiers accords de « Je Tuerai La Pianiste » remettent le feu aux premiers rangs.

Aux détours de quelques reprises (dont le « Night In White Satin » qui figure sur « Osez Joséphine »), la séquence émotion survient avec l'interprétation, seul à la guitare, de « Angora », dont les paroles n'ont pas fini d'estomaquer les présents : « Le souffle coupé, la gorge irritée / Je m'époumonais sans broncher ». Brrr...

Bashung fait monter sa compagne sur scène pour une gentille reprise de « Calamity Jane ». Puis il reprend sa posture de crooner prophétique pour délivrer une version crépusculaire du grandiose « Mes Bras » (« Mes hélices se sont lassées de te porter aux nues »...). Il ne faut toujours pas réveiller la Belle au Bois Dormant avant 2043 et il y a encore des voies d'eau dans la coque du Poséidon.

Et, comme souvent, cela se finit avec « Malaxe » et sa basse obsédante, qui clôt le concert avec maestria et sous les applaudissements qu'on imagine. Bashung est bien vivant, et il continue à regarder avec dédain la concurrence : il a toujours une longueur d'avance.

Seuls petits cumulus à verser au dossier : l'absence de morceaux de l'album « L'Imprudence » (exception faite de « Mes Bras ») et surtout qu'il n'y ait eu aucun express pour nous emmener vers la félicité. C'est pas grave, on a pris l'escalier.


http://www.voir.ca/blogs/francis_hbert/bashung2.jpg

Ceci n'est pas une consigne de vote

19/04/2007 22:10
1.408 lectures
N'y voyez aucun message subliminal... :D

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Rappelons tout de même que la légende veut que ce type-là ait repeuplé à lui tout seul l'intégralité du Pays de Galles (cheptel ovin compris). Une idée pour relancer la natalité ?


Sinon j'aime bien cette brêve des CdF :

Recyclage
Mario Yepes (maxifoot.fr): "Je suis les consignes".
Et tu es remboursé, aussi?


Racing : une nouvelle semaine au crible

20/10/2009 10:31
845 lectures

Sans commentaire


DTC
« Mais où va Strasbourg ? » (L'Equipe, 16/10/09)
« Strasbourg n'est pas encore sorti du trou » (idem, trois lignes plus loin)


Idéfix
« L'idée, c'est de prendre les trois points. » (Pascal Janin, DNA 16/10/09)


Bon cholestérol
« Simon Zenke, délesté de cinq bons kilos » (L'Alsace, 16/10/09)


Cumul des mandales
« Avezac, suspendu et blessé » (DNA, 16/10/09)


Algérie ou Lybie ?
« L'attente est immense » (Yassine Bezzaz, DNA 14/10/09)


Branleurs
« Strasbourg la tient ! » (eurosport.fr, 16/10/09)


Branleurs (2)
« Ce genre de match gagné à la force du poignet » (Pascal Janin dans L'Alsace, 17/10/09)


Branleur toujours
« C'est un soulagement. » (Nicolas Fauvergue, site officiel 16/10/09)


Jambe de bois
« Ce n'est pas une épine, mais une poutre que Strasbourg s'est retiré du pied. » (sports.fr, 16/10/09)


Serment de Koufra
« Strasbourg se libère (enfin) ! » (francefootball.fr, 16/10/09)


Daltonisme aigu
« Cassard n'avait jamais vu la couleur rouge d'un carton. » (DNA, 17/10/09)


Manifestation des paysans
« Les détracteurs de la méthode Ginestet » (L'Alsace, 14/10/09)


Bibi67
« Cela n'intéresse pas le grand public » (Jean-Luc Herzog à propos de l'AG, DNA 14/10/09)


Afflelou, reviens, ils sont devenus flous !
« Tu as de la merde dans les lunettes » (N. Wiltberger à J. Kientz, selon L'Alsace du 14/10/09)


Bivouac à Gambsheim
« Questions autour d'un barrage » (L'Alsace, 16/10/09)


Lu, vu, entendu


Mémoire courte
« Yassine Bezzaz sait qu'il doit avant tout briller sous le maillot bleu. Un peu plus que ne l'avait fait en son temps Abdallah Liegeon, dernier Fennec à être passé par le Racing, un an après le Mondial 1986. » (DNA, 14/10/09)
Un Liegeon peut-être pas brillant, mais qui avait su, lui, assurer la montée en Première Division et le titre de champion de France de D2.


L'infirme rit
« Gargorov a un physique à part » (Pascal Janin, DNA 16/10/09)
Gargorov a un physique ?


Francis Blanche & Pierre Dac
« Il peut nous faire gagner un match » (Pascal Janin à propos de Gargorov, DNA 16/10/09)
Il peut le faire.


Des chiffres & des lettres
« Les comptes sont bons » (Jean-Luc Herzog, DNA 14/10/09)
Eux, au moins.


Jeton de présence
« René Maechler, dirigeant historique, a stigmatisé le recrutement déficient des quatre dernières années. » (L'Alsace, 14/10/09)
C'est bien de se réveiller.


La blague de la semaine

« Cette équipe, bâtie pour jouer les premiers rôles, finira dans le haut du classement. » (S. Le Mignan, entraîneur de Vannes, DNA 16/10/09)


La rumeur de la semaine

Dominique Pignatelli serait issu d'un croisement entre Christophe Pignol et Laurent Paganelli.


On s'en fout

C'est M. Bérenguer, abonné, qui a remis à Yassine Bezzaz le trophée de joueur du mois de septembre.

Angers-Racing : l'après-match au crible

09/10/2009 21:35
711 lectures
Mon Dieu, elle fonce droit sur nous
« La victoire se rapproche » (Habib Bellaid, DNA 03/10/09)


Max Havelaar
« Le 0-0 est équitable » (Habib Bellaid, site officiel 03/10/09)


Catalogue Soprema
« Une étanchéité inédite en 2009-2010. » (L'Alsace, 03/10/09)


Joueurs prêtés
« Des Bleus un brin empruntés offensivement » (L'Alsace, 03/10/09)


Contorsionniste
« Il a mis le nez à la fenêtre en seconde pour mettre le pied sur le ballon » (DNA, 03/10/09)


Comment veux-tu comment veux-tu (2)
« Le RCS ne recule plus, mais il n'avance pas. » (L'Alsace, 03/10/09)


Nuance
« Un duel de bas de tableau ou presque. » (ouest-france.fr, 03/10/09)
Pourquoi presque ?


Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
« En attente du décollage » (DNA, 04/10/09)


Rendre à Pichot ce qui est à Pichot
« Un tacle de Djellabi dans la surface sur Gargorov (79') non sifflé. » (ouest-France.fr, 03/10/09)


Méforme à durée indéterminée
« Steven Pelé, à côté de ses crampons de longues semaines » (L'Alsace, 05/10/09)
58 exactement.


Potes confits
« La rencontre n'a guère enthousiasmé les quelques supporters bas-rhinois présents à Jean-Bouin. » (L'Alsace, 03/10/09)
Quand c'est vraiment pas bon, c'est vraiment Bouin.


La blague de la semaine
« Les joueurs de Jean-Louis Garcia s'attendaient à rencontrer un bloc équipe difficile à manoeuvrer » (angers-sco.fr, 03/10/09)


La blague de la semaine, le retour
« La perspective de rejoindre l'étage supérieur se montre chaque journée moins envisageable. » (DNA, 04/10/09)
Sans rire ?

Baudelaire du jour...

16/10/2006 17:31
634 lectures
Aujourd'hui, mon boss m'a dit « bosse, Matteo ! ».
Mais comme il n'a pas dit Jacadi, j'ai décidé de ne pas obéir à son injonction et de revenir vous casser les... pieds avec Baudelaire.

Don't worry, je serai bref.
J'avais juste envie de faire partager le bonheur que me procure le petit texte suivant, tiré des Petits Poèmes en Prose.
Ou comment, avec une économie de mots et un style épuré, atteindre au sublime.



L'Etranger


Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
– Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
– Tes amis?
– Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
– Ta patrie?
– J'ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté?
– Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L'or?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
– J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !



C'est pas la classe mondiale, ça ?


Sinon, j'ai relu un article d'une mauvaise foi drôlissime de Houellebecq intitulé Jacques Prévert est un con. Il me fera toujours marrer, celui-là !
Baudelaire, Houellebecq et Prévert, les trois plus grands poètes français ?
(cette nouille de Michaux est belge)

Promis, mon prochain billet, c'est une Vignette Papini, et pas n'importe laquelle : JPP himself !


http://www.nazeman.org/images-mini/nuages/nuages-012.jpg

Happy new year, motherfucker

01/01/2014 22:36
7.610 lectures
Nous étions des enfants de la classe moyenne d'un pays moyen d'Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n'étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l'aristocratie, nous ne rêvions d'aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nos parents avaient travaillé, mais jamais ailleurs que dans des bureaux, des écoles, des postes, des hôpitaux, des administrations. Nos pères ne portaient ni blouse ni cravate, nos mères ni tablier ni tailleur. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons - par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d'attendre une vie différente. Nous avons fait des études - un peu, suffisamment, trop -, nous avons appris à respecter l'art et les artistes, à aimer entreprendre pour créer du neuf, mais aussi à rêver, à nous promener, à apprécier le temps libre, à croire que nous pourrions tous devenir des génies, méprisant la bêtise, détestant comme il se doit la dictature et l'ordre établi. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu'il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler. À ce moment-là, c'était la crise économique et on ne trouvait plus d'emploi, ou bien c'était du travail au rabais. Nous avons souffert la société comme une promesse deux fois déçue. Certains s'y sont faits, d'autres ne sont jamais parvenus à le supporter. Il y a eu en eux une guerre contre tout l'univers qui leur avait laissé entr'apercevoir la vraie vie, la possibilité d'être quelqu'un et qui avait sonné, après l'adolescence, la fin de la récréation des classes moyennes. On demandait aux fils et aux filles de la génération des Trente Glorieuses et de Mai-68 de renoncer à l'idée illusoire qu'ils se faisaient de la liberté et de la réalisation de soi, pour endosser l'uniforme invisible des personnes. Beaucoup se sont appauvris, quelques-uns sont devenus violents. La plupart se sont battus mollement afin de rentrer dans la foule sans faire d'histoires. Ils ont tenté de sauver ce qui pouvait l'être: leur survie sociale. J'ai été de ceux qui ont choisi de baisser la tête pour pouvoir passer la porte de mon époque - mais pas Faber, hélas ou heureusement.
Et pour cette raison il n'a cessé de me hanter.

in Faber, le destructeur, Tristan Garcia, 2013


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Come and play the tunes of glory
Raise your voice in celebration
Of the days that we have wasted
In the cafe
In the station
And learn the meaning of existence in fortnightly instalments
Come share this golden age with me
In my single room apartment
And if it all amounts to nothing
It doesn't matter,
These are still our glory days

Oh my face is unappealing and my thoughts are unoriginal
I did experiments with substances
But all it did was make me ill
And I used to do the I Ching
But then I had to feed the meter
Now I can't see into the future
But at least I can use the heater
Oh it doesn't get much better than this
Cos this is how we live our glory days
Oh and I could be a genius if I just put my mind to it
And I,
I could do anything i
If only I could get round to it
Oh we were brought up on the Space-Race
Now they expect you to clean toilets
When you've seen how big the world is
How can you make do with this ?
If you want me I'll be sleeping in
Sleeping in throughout these glory days
These glory days can take their toll
So catch me now
Before I turn to gold
Yeah we'd love to hear your story
Just as long as it tells us where we are
That where we are is where we're meant to be
Oh come on make it up yourself
You don't need anybody else
And I promise I won't sell
These days to anybody else
In the world but you
No one but you


Pulp - Glory Days (1998)

Particulier loue appartement

23/10/2010 16:18
563 lectures
A louer bel appartement à deux pas du centre-ville.
Entièrement rénové par des artisans de la Ville, esprit loft, grands espaces non cloisonnés, 150 m² au sol.
Proche des commodités (tram, bus, commerces, écoles). Vue sur parc.
Quartier paisible, excepté de sporadiques et bruyants rassemblements 1 samedi par quinzaine, mais le propriétaire s'emploie à les éradiquer.
Logement situé rue de l'Etxtwen de l'Ewxtenwo de l'Etxewwnorth rue Eric-Woerth, près de l'allée Porfirio-Bétancourt.
Loyer attractif.

Contact par mail uniquement : jafounet67@allezleracing.com ou zebigboss@carouselfinances.co.uk

Possibilité de réduction de loyer si le locataire s'engage à donner un coup de main à l'équipe de foot corpo du bailleur le samedi (attention, maillot seul fourni, prévoir short et chaussures, prévoir également déplacements à Alfortville et Plabennec).

Racing : la semaine au crible - les bonus

27/09/2009 11:11
580 lectures
DJ Nestet
« «La rumeur, je m'en fous», s'emporte le président » (DNA, 21/09/09)
J'ai toujours préféré Saïan Supa Crew.


Maggi
« Ça bouillonne, actuellement, dans la tête des dirigeants. » (DNA, 21/09/09)
Pendant ce temps, l'équipe prend le bouillon.


Feu au lac
« La crise du Racing a sans doute sa source profonde au-delà du terrain. » (DNA, 21/09/09)
Sans doute au-delà du stade de la Meinau. Sans doute au-delà de la ville de Strasbourg. Sans doute au-delà des limites du territoire national. Qui a dit « sans doute à Neuchâtel » ?


Match sup
« Les formules se multiplient au sein du onze strasbourgeois » (DNA, 21/09/09)


Epilation
« Le technicien à moustache n'a pas l'habitude d'user de pincettes » (DNA, 21/09/09)


Sex and the city
« Bezzaz est rentré puis sorti, le 18 août dernier » (DNA, 21/09/09)


Fantaisie militaire
« Du flou dans la hiérarchie » (DNA 21/09/09)
« Le flou est décidément général aujourd'hui au Racing. » (DNA, 21/09/09)


Substitute
« A mes yeux, il n'y a pas de titulaires. » (DNA 21/09/09)
Pas étonnant qu'on se fade une équipe de remplaçants.


CCCP
« Camadini : « Je ne suis pas l'oeil de Moscou » » (L'Alsace, 21/09/09)
Plutôt le gland de Bastia.


Fracture
« Pascal Camadini ne veut pas être considéré comme le bras armé de Philippe Ginestet » (L'Alsace, 21/09/09)
Comme son bras cassé, alors.


Naboléon
« Je tiens à avoir une vision générale sur le club ». (Pascal Camadini dans l'Alsace, 21/09/09)
Avant de prendre des décisions impériales ?


What else ?
« En ce moment, il y a urgence dans le groupe pro » (Pascal Camadini dans l'Alsace, 21/09/09)
Et c'est pour ça qu'une belle équipe de clowns naît.


Bondage
« Mais je crois qu'ils sont contents que quelqu'un soit là pour faire le lien ». (Pascal Camadini dans l'Alsace, 21/09/09)


Coffre-fort
« Peut-être me confieront-ils des choses » (Pascal Camadini dans l'Alsace, 21/09/09)


Handballeur
« On nous a répété qu'en jouant ainsi comme des pieds, nous ne monterions jamais » (Pascal Camadini dans l'Alsace, 21/09/09)


Ophtalmo (3)
« Individuellement, hormis un ou deux, je ne reconnais pas les joueurs » (F.Keller dans l'Alsace, 21/09/09 )


Laisse tes mains sur mes hanches
« Jean-Alain Fanchone (douleur à la hanche droite) » (L'Alsace, 25/09/09)


La (h)aine
« Fanchone (aine) a d'ores et déjà déclaré forfait pour la venue de Caen. » (DNA, 25/09/09)


Contrepèterie
« Le défenseur serbe a bien trottiné hier matin » (L'Alsace, 25/09/09)
Il n'y a rien de plus agréable que de s'occuper d'une belle pelouse.


Aussi fiable qu'un porte-avions
« Victor Correia, prêt pour une énième rééducation du genou au centre de réadaptation Clémenceau » (L'Alsace, 25/09/09)


Poids welter
« Simon a envie d'être compétitif avec quelques kilos de moins. » (Pascal Janin dans L'Alsace, 25/09/09)


Litote
« Zenke travaille sa forme physique » (DNA, 25/09/09)


Sortie réussie
« Yassine Bezzaz, de retour après son entrée ratée, suivie de sa sortie 26 minutes plus tard » (L'Alsace, 25/09/09)


Fisherman's friend
« Nous péchons juste en compétition. » (Pascal Janin dans L'Alsace, 25/09/09)


Captain Igloo
« Histoire de sortir son équipe de la panade » (DNA, 25/09/09)


Un tondu pour un pelé
« Steven Pelé, qui avait été écarté en Auvergne au profit de Milovan Sikimic. » (DNA, 25/09/09)


Course à l'armement
« David Ledy souffre, selon le médecin du Racing, François Piétra, « d'une grosse entorse de la cheville droite qui nécessitera deux à trois semaines d'arrêt, voire plus en fonction des examens (Ndlr : une radio hier après-midi et une IRM en début de semaine prochaine). » (L'Alsace, 25/09/09)
« Le temps d'évacuer le blessé geignant, finalement touché aux ligaments et indisponible pour un mois, et les Bleus repartent de plus belle. » (DNA, 25/09/09)
On connaît enfin la différence entre les DNA et l'Alsace : il y a un scanner rue de la Nuée-Bleue.


Mauvais timing
« J'ai rarement vu des gars aussi remontés. » (Léonard Specht, DNA 25/09/09)
C'est en mai dernier qu'il eut fallu être remonté.


Chèvres show
« Ce matin, je n'ai en tout cas pas vu une équipe de chèvres. » (Pascal Janin, DNA 25/09/09)
C'est que tu n'es pas allé ici.


DCA vs SMC
« Je crois qu'il est possible de faire chuter Caen. » (Pascal Janin, DNA 25/09/09)
Rendez-vous à Entzheim lundi matin avec vos lance-roquettes.


Affaire Clearstream du pauvre
« Jean-Marc Furlan et le Racing ont entamé hier leur marathon judiciaire » (DNA, 25/09/09)


Histoire belge
« Les deux parties se sont retrouvées hier matin au tribunal des Prud'hommes » (DNA, 25/09/09)
Jean-Marie Pfaff n'était pas libre ?


On s'en fout
Milovan Sikimic s'est blessé dans un choc à la 87 e à Clermont avec son pote Nicolas Haquin qu'il a connu à Guingamp.

Bombez !

01/06/2009 10:54
496 lectures
Ah il sait tout mon petit doigt
T'es partie avec mes revenus
Que d'allées venues

Vers quel crayon s'est-elle taillée désormais
Que vais-je faire de cet abandon
À qui en faire don ?

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Bombez le torse bombez !
Ca c'est my way

I know, I know
Saturne a l'air habitée
Alors qu'on sait que personne n'y vit
À qui se fier ?

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Ca c'est my way

Les paras sont normaux
Sous la tonnelle où rôde
Où rôde le Japon
Fidèle à ses traditions

Dans un dernier effort
L'empereur se soulève
Donne à boire au dragon
Et scrute les environs

Ah l'enfant que j'ai dans le dos
Fait se retourner tous les badauds
Piler les autos

Bombez le torse bombez !
Prenez des forces bombez !
Ca c'est my way

Ouistiti
T'as pas souri quand elle a ri
Tant pis
Les alter et les égaux
Ca m'est égal ça m'est ego

Bombez le torse bombez !


(J. Fauque - A. Bashung - Novice 1989)


http://www.deezer.com/track/2234977


Vignette Popini #1 : The Rentals

27/02/2008 00:01
634 lectures
Artistes dispensables et mondialement connus, groupes essentiels et oubliés de tous, outsiders loufoques devenus cultes, songwriters impeccablement classiques en voie de ringardisation ultime : il y a de tout dans le bordel foutraque des Vignettes Popini.

Il va de soi que subjectivité totale, mauvaise foi carabinée et favoritisme éhonté y règnent en maîtres absolus. Ames sensibles et talibans du bon goût, passez votre chemin !

Aujourd'hui, un groupe mi-figue, mi-raisin mais sympa comme tout : les Rentals.

Au commencement fut Matt Sharp, bassiste historique du premier album de Weezer sorti en 1994.

http://i97.photobucket.com/albums/l221/rock_man_13/Weezer-WeezerB...

Matt Sharp, c'est le deuxième en partant de la droite, le gars à la chemise rose ultra-cool qui se tourne les pouces. Un bassiste, quoi.

Sauf que lui est un des deux éléments créatifs de ce groupe bipolaire, l'autre étant le tyranneau Rivers Cuomo (le plus petit des quatre, celui qui se tient les bras derrière le dos l'air mauvais et qui aurait bien une tête à répondre "casse-toi pauv'con" à un fan mal embouché).

Voyant d'un mauvais oeil la présence dans le groupe d'un élément susceptible de lui tenir tête, Cuomo débarquera manu militari Matt Sharp du combo, après avoir écrit presque tout seul son chef d'oeuvre psychiatrique "Pinkerton".

Entre-temps, Matt Sharp aura, parallèlement à ses activités weezeriennes, formé le groupe The Rentals auquel collaboreront, entre autres, le batteur de Weezer Patrick Wilson (le grand costaud avec la tête de psycopathe, tout à gauche), mais aussi Petra Haden, fille du musicien de jazz Charlie Haden et soeur de Josh, leader du groupe Spain.

En 1995 paraît le bien nommé "Return of the Rentals".

http://bp3.blogger.com/_Fkp9FWKrkSE/RlGKSX1XBVI/AAAAAAAAARI/uosCz...

Le premier opus des aventures des Rentals est un recueil de pop-songs bubble-gum au son ultra saturé et de chansonnettes sucrées relevées par un orgue Moog omniprésent. Un genre d'équivalent musical aux fraises Tagada, mais qui seraient assaisonnées de crème Chantilly.

Par contraste, les Rentals arborent une imagerie très peu ostentatoire, proche de ce qu'aurait pu être le look d'un groupe de bal moldave dans les années 60.


Le clip de leur presque-tube, "Friends Of P", en est la parfaite illustration.

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Une autre chouette chanson est "Please Let That Be You" avec sa mélancolie vaporeuse et sa production quasi new-wave (clip étrange, en forme de vrai-faux live avec de vrais morceaux de Black Session dedans) :




En 1999 sort un second album sans grand intérêt.

C'est à ce jour le dernier des Rentals, dont il semblerait qu'il se soient reformés en 2005 uniquement pour une tournée.

Ce groupe restera comme la madelein de Proust du Club de Ceux Qui Aimaient Sautiller Au Son Du Moog Dans Les Années 90 (club dont je suis le fondateur, et unique membre à ce jour).

Disorder

12/12/2006 21:02
547 lectures
Ces hommes sont grands. Mais il en manque un...


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Les mêmes, 25 ans plus tard.
Et cette chanson qui prend toujours aux tripes...



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