L'agonie fut longue : on a d'ailleurs des doutes sur la date exacte des premiers symptômes.
L'agonie fut pénible : de nouveaux symptômes en rémission miraculeuse, l'humeur des supporters variait plus que le timbre de voix d'Alexandre Delpérier lors d'un match de coupe du monde féminine sur Direct8.
Mais le virus a finalement eu le dernier mot. La bête est morte. Souhaitons que le Racing soit plus du type phénix, prêt à renaître du néant, que du ténia, phagocytant ceux qui l'entourent et dont il suce la substantielle moelle.
L'agonie fut pénible : de nouveaux symptômes en rémission miraculeuse, l'humeur des supporters variait plus que le timbre de voix d'Alexandre Delpérier lors d'un match de coupe du monde féminine sur Direct8.
Mais le virus a finalement eu le dernier mot. La bête est morte. Souhaitons que le Racing soit plus du type phénix, prêt à renaître du néant, que du ténia, phagocytant ceux qui l'entourent et dont il suce la substantielle moelle.
Il est mort le tibor...
On pourrait, si on avait le coeur à rire, parodier les guignols et les oraisons funèbres décalées qu'ils faisaient prononcer à la marionnette de Jacques Toubon. Mais la lassitude des pérégrinations sur une éventuelle reprise, ne réglant en rien les difficultés sportives, ont laissé un sentiment mitigé.Personnellement, je suis partagé. D'une part la déception de voir ce club, le seul que je supporte, avec les difficultés que ça implique, mourir.
Le Racing c'est un ensemble de sentiment aussi divers que la joie de voir Stephen Keshi mettre un but via un improbable tir pour une remontée en première division, que le fait de hurler à la mort après un lapidaire "holalala égalisation de Lille" par le regretté Eric Sold, ou que le fait de sourire aux commentaires acerbes d'un vieux supporters dans les travées de la Meinau sur un hypothétique retour de "Gilbert".
D'autre part, j'éprouve malgré tout une certaine satisfaction de voir que l'incompétence du président actuel n'a pas été récompensée par un quasi remboursement des sommes qu'il a engagées. Il est difficile aussi de ne pas accabler la nuée de dirigeants qui depuis vingt ans se sont leurrés dans leur choix autour du Racing pour des raisons qui semblent plus obscures qu'une analyse d'un match de l'équipe de France par Pascal Praud.
Racing, au néant tu vas, j'espère que tu en ressurgiras.
En tout cas, je serais toujours prêt à te supporter.
