Un dernier au revoir...

09/05/2004 21:14
559 lectures
La fin de la saison approche, et par la même occasion, l'échéance qui nous sépare du départ de plusieurs éléments de l'équipe. Si pour certains, rien n'est encore joué, pour d'autres, un départ semble imminent...Retour sur un dernier entraînement...

Vendredi 7 mai, 16h54.

Voilà la fin d'une semaine bien chargée mais les préoccupations du week-end sont encore lointaines... Dans l'immédiat, ce qui m'inquiète, c'est l'heure à laquelle va se finir l'entraînement de ce soir ! Deux mois se sont écoulés depuis mon dernier passage par les terrains annexes, et quelque part, je dois avouer que malgré mes semaines bien chargées, l'atmosphère particulière qui y règne m'a manquée.

17h30
Après avoir galéré les transports en commun, finalement, j'arrive aux grilles du stade. J'accélère le pas, en espérant que les joueurs n'aient pas déjà quitté les lieux.. Une certaine angoisse s'empare de moi quand je croise un David Kobylic trottinant sur le bitume du parking, mais quelques mètres plus loin, je perçois les instructions du coach, et la masse de personnes m'indiquent que non, l'entraînement n'est pas encore fini !
Comme toutes les veilles de match, les oppositions sur demi terrain sont au programme pour les joueurs de champ, et les exercices à part pour les gardiens. L'équipe semble en forme, certains font allure de « piles sur pattes », et le jeu semble posé et structuré. Rien à voir avec le jeu brouillon des soirs de matchs... peut être est-ce un bon présage ? Comme d'habitude, Ulrich Le Pen sort son épingle du jeu et confirme sa réputation de « joueur en forme du moment » ... Mais c'est dans la joie et la bonne humeur que chacun tente de justifier sa place dans les 17 qui s'envoleront vers Bastia samedi matin...

17h55
L'effectif se divise en petits groupes, qui s'adonnent à divers exercices de style (passes, dribbles, tirs au buts), tandis que des journalistes arrivent pour tirer les derniers scoops sur la composition de l'équipe le lendemain soir. Dans le lot, je reconnais le visage de Mathieu Dubrulle, avec qui j'aurais l'occasion de discuter un peu plus tard (NB : c'est vraiment une personne charmante ;)). Les joueurs quittent le terrain au goutte à goutte, et slaloment vers les vestiaires entre les demandes d'autographes et les supporters venus leurs souhaiter une dernière fois bon courage avant ce déplacement périlleux en terre Corse.

18h20
Il ne reste plus que Deroff, Ehret, Dutruel, Le Pen, Bonis, Abdessaki, Bassila sur le terrain. Sur les bords du terrain, il ne reste également plus grand monde : seule une petite dizaine de personnes défient encore les bourrasques de vent.
Armée de mon marqueur et mon album, j'attrape au vol Deroff et Ehret... Le premier m'adresse un timide « Bonjour ». Quelques secondes plus tard, il se reprend et accompagné d'un sourire Colgate et me lance « Salut, comment tu vas ? ». Puis, c'est au tour de Fabrice.
On marche côte à côte vers les vestiaires, et ce dernier me confie que son départ de Strasbourg est à cette heure acquis. Arrivés aux grilles, vient l'heure de dire au revoir...

Il s'est passé tellement de choses en 1 an, tellement de bons souvenirs, que le moment semble irréel. Dur de se dire que la saison prochaine, même lieu, même heure, ce ne sera plus les mêmes personnes. Certes, même si son jeu s'est beaucoup détériorée en une saison, il ne faut pas oublier qu'il a par le passé pu et su faire preuve de qualité. L'air de rien, même si je le défends souvent avec des arguments pleins de mauvaise foi (je m'excuse auprès des furcsites !), je pense quand même que Fabrice Ehret est un bon joueur (quand il joue au poste approprié...).

Je vais piquer un grand coup de gueule contre ceux qui ne font que répercuter des bruits de couloir, qui critiquent Ehret sur la commune renommée, j'ai une question à poser : avez-vous déjà pris la peine de lui parler ?
Et à tous ceux qui s'attaquent à ses traits de caractère, au fait qu'il aille faire la bringue jusqu'à pas d'heure, qu'il conduise une voiture de sport, qu'il s'habille « mode », je n'ai qu'une chose à dire : qu'est ce que cela peut faire ? Le proverbe dit bien « On ne juge pas un livre par sa couverture », et il trouve sa plus juste expression ici. Malgré les apparences, c'est une personne bien : il signe toujours les autographes avec le sourire, il n'oublie pas ses vrai(e)s supporters (-trices), et fait preuve de modestie.
Je sais que mon discours sonne comme le plaidoyer d'une groupie, noyé dans la subjectivité, mais si je pouvais le remercier, cela serait pour avoir changé cette image de superstar imbue d'elle même que j'avais des sportifs, et ...

Commentaires (2)

Flux RSS 2 messages · Premier message par garkham · Dernier message par marc

Commenter

Flux RSS Le stublog de fdf : billets, photos, souvenirs, activité racingstub.com, livre d'or...

fdf

Voir son profil complet

Chargement... Chargement...