Le stublog de fdf
Mon asso, mon engagement
Parce qu'être étudiant, c'est plus qu'assister aux cours...Un Mardi midi : alors que la plupart de gens « normaux » s'apprêtent à aller déjeuner, un petit groupe se réunit dans le petit bureau que nous occupons aux tréfonds des couloirs de la fac... Le sujet de la réunion d'aujourd'hui ? Rien de très exceptionnel : la progression du travail sur les annales, les démarches pour la prochaine soirée, un point sur les conseils de fac à venir, une discussion sur les tâches à faire et répartir et ¾ d'heure plus tard nous voilà de retour à nos vies d'étudiants lambdas...
Qui ça nous ?
Nous, c'est les membres de notre asso, de notre amicale de filière : Une bande de copains (avant tout !), bénévoles, prêts et motivés à donner un peu de leur temps pour aider et servir les intérêts de la communauté ! On est là pour une quantité de choses : représenter les étudiants dans les différents conseils de fac et d'université, s'occuper des polys de cours et des annales, conseiller les étudiants, organiser des ventes de livres, des soirées, etc ... et bien sur rendre la vie à l'université moins monotone !!
En plus des 25 heures de cours par semaine, des heures à passer dans les trajets en commun, certaines activités demandent du temps... Jamais rien de faramineux, de plus que l'engagement de chacun au sein de son bureau, de son amicale dépend de sa volonté, de sa disponibilité, de l'humeur du jour, mais personne ne viendra vous reprocher de donner un coup de main !
Au final, le sourire est toujours de rigueur quand on voit son travail récompensé... Récompensé par quoi ? Un simple merci, une remarque sympa d'un étudiant, en soit un petit rien insignifiant mais oh combien gratifiant !!!
Membre active d'un bureau depuis plus d'un an, je vis cette expérience au quotidien avec beaucoup de fierté... Malgré un engagement à géométrie variable (comme tous, y'a des jours sans et des jours avec !) je pense que cela apporte beaucoup, tant au niveau humain qu'au niveau expérience... Rencontrer des gens issus de filières différentes, travailler en groupe sur des projets en commun et surmonter les difficultés, faire fi des conflits de personnalité pour mener un projet à bien, apprendre à se connaître et à surmonter ses limites, s'investir, donner un peu de son temps pour les autres ... bref, foule de choses BIEN !!
Mais je crois que par-dessus tout, j'ai appris à ne pas juger sur des a priori et à donner sa chance à chacun... Comme partout, l'associatif est un « monde » hétéroclite, remplit d'individus bien et d'autres moins bien (faut se forger sa propre opinion sur le sujet !)... On ne nous aime peut être pas toujours, mais en y réfléchissant bien, les asso représentent un maillon important de la chaîne universitaire, en assurant le lien entre l'administration et les étudiants.
Beaucoup de gens restent sceptiques et continuent à véhiculer les vieux clichés des associatifs sacs à bière, glandeurs notoires et avides de sorties nocturnes... Mon combat? Faire changer ces préujgés et je pense qu'il faut d'abord apprendre à connaître avant d'encenser ! Et quoi de mieux pour se forger une opinion que de venir nous dire bonjour ? Ca n'engage à rien, puis on n'a jamais mangé personne :). La porte de notre bureau est peut être fermée ... Et oui, il ne faut pas oublier qu'en dépit de tout, être associatif, c'est d'abord être étudiant :)
La prochaine étape ? Prendre un poste plus important, pour pouvoir m'impliquer plus, mais toujours dans la limite de mes compétences, et de mes envies (et oui, les études avant tout !), puis mon baptême faluchard... Ca ce sera mon petit plaisir perso !
Un dernier au revoir...
La fin de la saison approche, et par la même occasion, l'échéance qui nous sépare du départ de plusieurs éléments de l'équipe. Si pour certains, rien n'est encore joué, pour d'autres, un départ semble imminent...Retour sur un dernier entraînement...Vendredi 7 mai, 16h54.
Voilà la fin d'une semaine bien chargée mais les préoccupations du week-end sont encore lointaines... Dans l'immédiat, ce qui m'inquiète, c'est l'heure à laquelle va se finir l'entraînement de ce soir ! Deux mois se sont écoulés depuis mon dernier passage par les terrains annexes, et quelque part, je dois avouer que malgré mes semaines bien chargées, l'atmosphère particulière qui y règne m'a manquée.
17h30
Après avoir galéré les transports en commun, finalement, j'arrive aux grilles du stade. J'accélère le pas, en espérant que les joueurs n'aient pas déjà quitté les lieux.. Une certaine angoisse s'empare de moi quand je croise un David Kobylic trottinant sur le bitume du parking, mais quelques mètres plus loin, je perçois les instructions du coach, et la masse de personnes m'indiquent que non, l'entraînement n'est pas encore fini !
Comme toutes les veilles de match, les oppositions sur demi terrain sont au programme pour les joueurs de champ, et les exercices à part pour les gardiens. L'équipe semble en forme, certains font allure de « piles sur pattes », et le jeu semble posé et structuré. Rien à voir avec le jeu brouillon des soirs de matchs... peut être est-ce un bon présage ? Comme d'habitude, Ulrich Le Pen sort son épingle du jeu et confirme sa réputation de « joueur en forme du moment » ... Mais c'est dans la joie et la bonne humeur que chacun tente de justifier sa place dans les 17 qui s'envoleront vers Bastia samedi matin...
17h55
L'effectif se divise en petits groupes, qui s'adonnent à divers exercices de style (passes, dribbles, tirs au buts), tandis que des journalistes arrivent pour tirer les derniers scoops sur la composition de l'équipe le lendemain soir. Dans le lot, je reconnais le visage de Mathieu Dubrulle, avec qui j'aurais l'occasion de discuter un peu plus tard (NB : c'est vraiment une personne charmante
). Les joueurs quittent le terrain au goutte à goutte, et slaloment vers les vestiaires entre les demandes d'autographes et les supporters venus leurs souhaiter une dernière fois bon courage avant ce déplacement périlleux en terre Corse. 18h20
Il ne reste plus que Deroff, Ehret, Dutruel, Le Pen, Bonis, Abdessaki, Bassila sur le terrain. Sur les bords du terrain, il ne reste également plus grand monde : seule une petite dizaine de personnes défient encore les bourrasques de vent.
Armée de mon marqueur et mon album, j'attrape au vol Deroff et Ehret... Le premier m'adresse un timide « Bonjour ». Quelques secondes plus tard, il se reprend et accompagné d'un sourire Colgate et me lance « Salut, comment tu vas ? ». Puis, c'est au tour de Fabrice.
On marche côte à côte vers les vestiaires, et ce dernier me confie que son départ de Strasbourg est à cette heure acquis. Arrivés aux grilles, vient l'heure de dire au revoir...
Il s'est passé tellement de choses en 1 an, tellement de bons souvenirs, que le moment semble irréel. Dur de se dire que la saison prochaine, même lieu, même heure, ce ne sera plus les mêmes personnes. Certes, même si son jeu s'est beaucoup détériorée en une saison, il ne faut pas oublier qu'il a par le passé pu et su faire preuve de qualité. L'air de rien, même si je le défends souvent avec des arguments pleins de mauvaise foi (je m'excuse auprès des furcsites !), je pense quand même que Fabrice Ehret est un bon joueur (quand il joue au poste approprié...).
Je vais piquer un grand coup de gueule contre ceux qui ne font que répercuter des bruits de couloir, qui critiquent Ehret sur la commune renommée, j'ai une question à poser : avez-vous déjà pris la peine de lui parler ?
Et à tous ceux qui s'attaquent à ses traits de caractère, au fait qu'il aille faire la bringue jusqu'à pas d'heure, qu'il conduise une voiture de sport, qu'il s'habille « mode », je n'ai qu'une chose à dire : qu'est ce que cela peut faire ? Le proverbe dit bien « On ne juge pas un livre par sa couverture », et il trouve sa plus juste expression ici. Malgré les apparences, c'est une personne bien : il signe toujours les autographes avec le sourire, il n'oublie pas ses vrai(e)s supporters (-trices), et fait preuve de modestie.
Je sais que mon discours sonne comme le plaidoyer d'une groupie, noyé dans la subjectivité, mais si je pouvais le remercier, cela serait pour avoir changé cette image de superstar imbue d'elle même que j'avais des sportifs, et ...
Retour au Racing...
Déjà six semaines se sont écoulées depuis le match contre Auxerre... Le moment était donc opportun pour retourner à la Meinau voir mes protégés!Après de multiples pépins techniques, mon emploi du temps de prête finalement à un petit détour par le stade de la Meinau! Accompagnée par Matthias, ma moitié qui n'y connait pas grand chose au foot, la mission de ce matin: convertir même les plus réticents à la passion racing!
Arrivée sur le coup de 10h, le groupe s'est exilé à l'opposé du terrain... Rapide balayage de l'effectif, seul Lulu Le Pen manque à l'appel: même Corentin Martins, Salim Arrache, Cédric Kanté et Richard Dutruel sont de retour parmi nous. Certes, ils bénéficient d'un "régime de faveur": tandis que notre gardien n°1 et les autres s'échauffent, les 3 premiers trottinnent inlassablement le long des lignes blanches.
Absents depuis de longues semaines, c'est avec un certain soulagement que l'on accueille leur reprise : doucement mais surement, les blessés récupèrent et leur réintégration au sein du groupe est un premier indicateur de leur retour prochain sur la feuille de match.
Pendant ce temps, après quelques échauffements sans ballon (courses de vitesse, saut d'obstacles) les joueurs constituent des trinômes et s'échangent la balle. Les éléments en forme du moment? Le jeune Alexander Farnerud semble bien décidé à prouver à Antoine Kombouaré qu'il mériterait d'être une fois de plus, aligné dans le 11 de départ... Son frère ainé semble également hyper motivé, et comme à son habitude Vaclav Drobny sort son épingle du jeu... Lesquels seront de la partie demain à Nantes? A l'heure qu'il est, seul le coach le sait...
Les joueurs se préparent ensuite au dernier grand exercice de la matinée pour une grande partie du groupe: les oppositions en demi terrain. Pour changer, ce sont les bleus contre les ... rouges! Martins, et Kanté s'isolent pour taper un peu dans la balle. Matthias leur renvoie un ballon perdu, et je ne peux m'empêcher de rire quand à la suite d'une boutade, Kanté nous répond "Footballeurs? Nous non plus on ne l'est pas en ce moment"! Volontairement ou non, il a le don pour se faire remarquer...
Vers 10h55, l'essentiel du groupe de dirige vers le portail alors qu'une minorité d'autres, parmis lesquels Martins, les Farnerud, et nos gardiens restent pour fignoler leur préparation. Les derniers braves qui ont supporté le froid glacial de cette fin de février tentent d'arrêter les joueurs le temps d'une photo ou d'une signature. A première vue, le groupe est assez détendu. La conversation va bon train, c'est avec le sourire aux lèvres que nos playboys s'adressent aux supporters, en soit rien ne transpire de la tension, de l'état sensible dans lequel se trouve notre équipe. Espérons que pour demain, le défense sera également de marbre et l'attaque d'aplomb!
Après une dernière signature, je quitte la Rue de l'Extenwoerth, direction un Cours Magistral de Socio! Pour une première, et pour un non amateur de foot, ma moitié confesse "Ils ont l'air moins mauvais que leur réputation ne le laisse croire". Evidemment, difficile de faire abstraction des images véhiculés par les collègues!!
Compte tenu de la bonne impression générale, du sentiment de confiance qu'exprime le groupe, c'est sereinement que j'envisage la confrontation de demain soir. Un match à la Beaujoire n'est certes jamais facile.. ce match promet d'être tout, sauf une partie de plaisir.
A la veille d'Auxerre...
Après les fêtes et les partiels, passage obligé par la Meinau pour observer le moral des troupes ... et se forger une opinion sur les recrues du mercato!Il est à peine 10h passé quand je descend la rue de L'extenwoerth. A mes côtés, Elizzz, seule motivée m'accompagner ce vendredi matin.
En effet, pour ce "retour au Racing", c'est la pluie et la grisaille qui sont au rendez vous... un peu comme pour traduire la peine qui attriste notre club, au lendemain des obsèques de Jean Michel Colin, son secrétaire général décédé la semaine précédente.
Avec la météo capricieuse de ces derniers jours, qui sait où sont les Strasbourgeois? Sont-ils enfermés en salle de muscu? Exilés au centre de formation? Les nombreuses voitures sur le parking me permettent d'écarter la solution #2. D'un pas effréné, on se dirige vers le terrain... où les joueurs sont déjà en pleine action.
Alors qu'une grande partie de l'effectif s'adonne à des petits jeux de balle, les blessés, Pascal Camadini et Vaclav Drobny trottinnent autour du terrain. Les traits tirés, et le regard perdu, on peut lire la lassitude sur le visage du défenseur. C'est compréhensible, privé d'entrainement depuis une dizaine de jours, on peut supposer qu'il veuille faire jouer contre Auxerre et aider ses coéquipiers, son équipe à remonter la pente.
10h30, l'entrainement reprend le schéma classique: après une série d'étirement, quelques consignes du coach, le groupe de divise en 2... Les bleus et les jaunes. Tandis que les bleus s'occupent mettent en place les buts, les autres endossent leurs chasubles. On peut observer la bonne ambiance qui règne au sein du groupe: ca discute, ca rigole, rien ne laisse transparaitre la pression qui pèse sur les ciels et blanc suite aux déboires subis depuis la reprise.
Revenu en ville pour quelques jours, Ivan Hasek vient observer son successeur et ses anciens protégés. Marc Keller, ainsi que des journalistes sont également présents sur le bord du terrain.
Pour les 45 minutes suivantes, l'exercice est ... original. De loin, ca ressemble à du foot... jusqu'à ce qu'Alex Farnerud s'empare du ballon avec les mains, et file avant que Fabrice Ehret le plaque au sol. Du Handball? Non plus, les buts de marquent avec les pieds! J'en conclus qu'il s'agit d'une partie de rugby! On sourit à voir les joueurs se taquiner quand les perdants pompent, et ça fait du bien de voir un groupe aussi soudé. Les soucis de communication? ... Ils sont aux abonnés absents aujourd'hui. Espérons qu'ils le seront également demain!
Vers 11h20, les joueurs se dirigent vers la sortie, petits groupes par petits groupes. J'en profite pour faire signer quelques photos, et discuter un peu avec les joueurs! C'est en me lançant un énorme sourire qu'Alex Farnerud me confie qu'il communique avec ses coéquipiers en Anglais et tant bien que mal en Français. Puis, comme un entrainement n'en est pas un sans aller voir Fabrice Ehret, je l'attends pour un entretient express. Et comme chaque fois, je pose des questions très pertinentes... "Alors, motivé pour demain?" ... Même sans le vouloir, je crois que je deviens une vraie comique quand j'approche un joueur... ou est ce peut être pour maintenir la conversation que le niveau des questions baisse?
Mes impressions sur le Racing version 2004? Peut être est ce seulement du à l'entrainement, mais je vois en Alexander Farnerud un joueur très prometteur. Volontaire, rapide et bien intégré au sein de l'effectif, il devrait donner du fil à retordre aux défenses ennemies... Cyril Chapuis ne s'est pas fait trop remarquer... Ou peut être ne l'ai je pas assez observé? Fabrice Ehret semble en forme, et j'espère qu'il gardera ce punch pour le match difficile qui les attend demain...
Et une dernière fois avant la trève...
Voilà, finalement, les vacances de Noël arrivent pour tous... même nos Racingmen :)16h30, stade de la Meinau.
Le temps est gris, le froid est au rendez vous, mais les fidèles sont là: une trentaine de personnes éparpilées entre le portail de sortie des joueurs, et la grille d'entrée du terrain annexe.
Quelque peu engourdis certains font les 100 pas, d'autres trottinent, en scrutant inlassablement la grille... Une fois de plus, aurait-on ommis de prévenir que la séance se ferait en salle de muscu? Les esprits s'échauffent, alors que doucement, la nuit tombe sur la Meinau...
16h45
Des bruits de crampons sur le macadam se font entrendre... Le premier sorti, Ulrich Le Pen, nous gratifie Elise et moi d'un énorme sourire, avant de poser pour la traditionnelle photo. Qque peu incognito, inaperçu, il continue son chemin vers le terrain. Puis, c'est le rush: les joueurs défilent, se font attraper par des groupies en folie, ou des gamins qui les assaillent de questions aussi diverses que variées...
Mon préféré, Fabrice Ehret sort accompagné d'Yves Deroff et de Pontus Farnerud... pendant que ces derniers filent en trotinant, il s'arrête, et en me lançant un sourire 32 dents, se penche pour me faire la bise. Je crois qu'à ce moment précis, j'ai cru tomber dans les pommes!!! Il s'échappe, tandis que Elise retient Danijel Ljuboja...
D'un côté, le pauvre, tout le monde présent lui a dit "Faut que tu reste", et je crois que l'air de rien, ca doit quand même le fatiguer un peu. Après tout, il faut comprendre qu'un joueur ait besoin d'évoluer, d'expérimenter d'autres choses. A 25 ans, c'est surement le moment propice pour lui de relancer sa carrière: les propositions qui lui sont faites ne le seront peut être plus dans le futur, alors bien qu'il soit un élément clef de l'équipe, s'il part, il ne faut pas lui en vouloir. Il a servi le club avec beaucoup de dignité et de force, il faut donc le supporter jusqu'au bout, et si son dernier match est demain, il faut lui montrer que le public de Strasbourg est le meilleur!!!
17h00
Après l'échauffement, le groupe est coupé en 2 équipes, qui s'entrainent séparément pour qques minutes... Puis, schéma classique, opposition sur 1/2 terrain, avec une belle prestation d'ensemble... La motivation semble être là, la force de vaincre aussi, alors espérons qu'elle restera des notres pour demain!!!
17h45
Fin de l'entrainement, le temps de faire signer qques photos et l'on quitte le terrain... La plupart des joueurs se sont enfuis du terrain à toute allure, à part un petit groupe qui est resté sur le terrain avec Antoine Kombouaré et Pascal Janin (les gardiens entres autres).
L'on croise Yacin Abdessaki sur le chemin... Il s'empare de mon stylo, et passe qques minutes à observer la photo qu'il vient de dédicacer "Sympaaaaaaaaa ma coupe dessus!! Ah, j'avais pas fait la crête, non? Chouette photo!". Fou rire absolu, mais c'était vraiment gentil de sa part de m'aider à retrouver le capuchon de mon stylo que je venais de perdre
[i]Voilà, une fois de plus, ce fut un moment mémorable, malgré le froid (NB: les joueurs pourraient penser à parfois se dépêcher un peu... Ca se voit qu'ils ont courru, EUX :))), c'était bien de les voir se défoncer sur le terrain, et nous ne pouvons qu'espérer finir cette année 2003 sur une victoire....
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