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Histoires de gros sous et de pièces rapportées

15/08/2009 22:11
984 lectures
Histoires de gros sous et de pièces rapportées : Source msc info

Plusieurs investisseurs extérieurs ont tenté l'aventure avec le Racing. Daniel Hechter, Patrick Proisy, ou plus récemment Alain Afflelou : aucun n'a su s'imposer face à des partenaires locaux
toujours très influents.

On peut avoir trois paires de lunettes et ne rien voir venir. C'est ce qui est arrivé à Alain Afflelou, le 30 novembre, alors que les propriétaires du Racing se réunissaient en assemblée générale. Objet de ce tour de table : choisir le nouveau président. Tout le monde voyait déjà l'opticien à la tête du club. La veille de l'AG, Egon Gindorf, alors président du Racing, déclarait dans les colonnes de L'Alsace : « Avec Alain Affelou, tout est clair. (...) J'espère, dans l'intérêt du club, que les gens seront raisonnables, car cette vente a pour objet de faire franchir un cap au Racing, et pas d'enrichir les actionnaires. » C'est exactement l'inverse qui s'est passé. Que s'est-il passé d'ailleurs ? Et comment Philippe Ginestet, un investisseur immobilier strasbourgeois, actionnaire du club depuis 2003, a-t-il raflé la mise?
Dans sa proposition de rachat, Philippe Ginestet a su flatter le portefeuille des actionnaires. Contrairement à Alain Afflelou, l'investisseur immobilier propose de rembourser aux autres actionnaires – Egon Gindorf, Marc Keller, Thierry Wendling, Pierre Schmidt et Patrick Adler – l'argent qu'ils ont investi dans le club lors d'un précédent rachat en 2003. Il oublie aussi les dettes qu'ils ont contracté auprès de lui. Au total, c'est un cadeau de six millions d'euros que Philippe Ginestet leur accorde. Il a aussi un moyen de pression supplémentaire. Ironie du sort, c'est Afflelou qui le lui porte sur un plateau en annonçant vouloir racheter les parts du club pour un euro symbolique. Ginestet dénonce une dévaluation du capital du Racing et menace ses partenaires de poursuites judiciaires.
Afflelou se retrouve Grosjean comme devant et n'apprécie guère la trahison des Alsaciens. « Nous sommes déçus que les autres actionnaires n'aient pas crevé l'abcès plus tôt », dénonce Eric Lesieur, secrétaire général du groupe Afflelou. « Ils auraient pu anticiper l'offre locale de Ginestet. S'il n'y avait pas eu l'offre d'Afflelou, Ginestet aurait attendu que le club s'enlise et pourrisse pour qu'il perde de sa valeur, avant de le racheter. Comme on dit dans la finance, nous avons servi de lièvre et nous n'aimons pas trop ça. »
En choisissant cette solution locale, le Racing va-t-il creuser un peu plus le fossé entre ses ambitions et les moyens pour les réaliser ? A force de rejeter ces greffes d'actionnaires « parisiens », pourra-t-il un jour rivaliser avec les grands clubs français qui ont fait appel à des investisseurs aux reins solides, Pathé à Lyon ou Canal + au Paris-Saint-Germain ? Marc Keller, le manager général du Racing, l'avoue lui-même : « Idéalement, c'est bien s'il y a un panachage entre les locaux et les partenaires d'envergure nationale ou internationale. »
Cette valse hésitation entre investisseurs locaux et/ou d'envergure nationale ne date pas d'hier. Elle trouve même ses racines à la fin des années 1980, période où ballon rond commence à rimer avec business. Les droits télé font leur apparition avec l'arrivée de la chaîne privée Canal+. « C'était les débuts en France du foot-spectacle », explique Paul Stehlin, actuel président du Racing omnisport, l'association à laquelle était rattaché le club pro à cette époque.
La surenchère des moyens financiers va de pair avec l'émergence de personnalités charismatiques à l'image de Claude Bez à Bordeaux et Bernard Tapie à Marseille.
A Strasbourg, un homme a bien perçu ces mutations : André Bord, président du Racing de 1980 à 1985 et à la tête de l'omnisport jusqu'en 1997. A côté de ses fonctions au club, l'ancien ministre gaulliste mène une carrière politique au sein du RPR local. Les saisons sans saveur qui suivent le titre de 1979 l'exposent de plus en plus aux coups de ses ennemis politiques. « Tous mes amis parisiens me disaient que c'était un suicide politique de rester président général du club avec d'aussi mauvais résultats », se souvient André Bord. En novembre 1985, il jette l'éponge et cède la présidence à un homme de confiance, Jean Willaume, qui ne parvient pas à éviter la descente en deuxième division. C'est alors qu'il a l'idée de faire appel à un ami rencontré lors de vacances passées à Saint-Tropez : Daniel Hechter, le couturier parisien, prend la tête de la section professionnelle en juin 1986.

Erreurs de casting

Le membre fondateur du Paris Saint-Germain en 1970 a pour mission de faire du Racing un grand club français. Dès son arrivée en Alsace, Hechter joue la carte médiatique. « Il fréquentait tous les bistrots à la mode pour se montrer avec sa femme », rappelle Gérard Schmaltz, vice-président du Racing entre 1980 et 1984. Une stratégie qui suscite d'emblée la méfiance dans l'entourage du club. « Hechter n'était là que pour se faire mousser, il ne s'intéressait pas au Racing », estime Emile Stahl, ancien vice-président et personnalité très influente du club.
Sur le terrain, les échecs sportifs se succèdent. Le club ne remonte en première division qu'au bout de deux saisons, et replonge immédiatement. A cela s'ajoute l'affaire Pita. Le joueur brésilien, annoncé comme la vedette qui allait faire briller le Racing, déçoit énormément. Et, comble du ridicule, il débarque sur les bords du Krimmeri avec une fracture de fatigue non diagnostiquée au moment de son transfert.
Côté finances, les comptes restent dans le rouge. Le statut associatif du club à l'époque implique des rallonges régulières de la part de la Ville pour éponger le déficit croissant. « Les représentants du club allaient voir Marcel Rudloff (maire de 1983 à 1989) pour dire, “il nous faut tant''. Et ils l'obtenaient. Tout cela manquait de transparence », s'indigne l'ex-conseiller municipal d'opposition, Roland Ries.
En arrivant au pouvoir en 1989, les socialistes commandent un audit des finances du club. Le constat est sans appel : le Racing est au bord de la faillite avec un déficit de 90 millions de francs. La version de Daniel Hechter diffère : « Ce qu'on ne dit pas, c'est qu'à mon arrivée, il y avait un déficit aussi important, et j'ai résorbé un trou de vingt millions de francs. »
En 1990, la parenthèse Hechter se referme mais l'homme reste amer. « Mon éviction a été un problème politique. Trautmann et Herrmann voulaient clairement mettre dehors un Français de l'intérieur, lâche le couturier. Herrmann diffusait des rumeurs dans les winstubs. C'était de la calomnie pure. » En quatre années à la tête du club, l'homme d'affaires n'a en tout cas pas su gagner le coeur des Alsaciens. Une histoire qui n'allait pas tarder à se répéter.

Un club bradé

«Proisy à Paris, le Racing aux Alsaciens.» Ce soir de février 1997, les supporters du Racing expriment un sens particulier de l'accueil. Cette banderole, déployée lors du premier match de Patrick Proisy comme président du Racing, annonce la couleur. La vente du club à MacCormack, une multinationale de marketing sportif, mécontente la plupart des Strasbourgeois.
Appliquant une loi de 1996, qui prévoit la suppression des subventions publiques allouées aux clubs professionnels (lire ci-contre), la municipalité socialiste a choisi MacCormack pour son envergure financière. L'entreprise s'engage à investir plus de 150 millions de francs sur cinq ans dans le club, à le moderniser et à recruter des stars. Echaudés par l'expérience Hechter, les Alsaciens font la moue. Catherine Trautmann est même accusée d'avoir « bradé le club aux Américains ». Les 49% du Racing que détenait la ville ont été cédés à MacCormack pour la somme de cinq millions de francs.
Patrick Proisy se souvient du climat de suspicion qui entoure alors la vente du Racing. « Nous étions un groupe américain, donc les gens étaient méfiants. Tout est dans la manière dont on présente les choses aux Alsaciens. Quand on leur dit : « Le Racing est vendu aux Américains », je m'y oppose. Par contre, leur dire qu'un groupe d'actionnaires américain arrive, c'est différent. L'actionnaire est quelqu'un qui vient aider le club à se développer. Si les commentaires avaient été ceux-là, j'aurais sans doute été bien mieux accueilli. »
En tout cas, le choix du repreneur ne passe pas. Le refus de confier le Racing à Roland Weller, président de 1994 à 1997 et PDG de l'Alsacienne de restauration, n'est pas compris. Weller est apprécié par les supporters, il jouit d'un bon bilan financier et sportif. Sous sa direction, l'équipe finit à plusieurs reprises dans le haut du tableau de première division et enrichit son palmarès : finale de coupe de France en 1995, victoire en coupe de la Ligue en 1997. Le centre de formation révèle plusieurs jeunes talents qui vont ensuite réussir de belles carrières (Dacourt, Ismaël...).

Problèmes d'ego

Seulement, pour la municipalité socialiste, Weller n'a pas la surface financière suffisante. Idem pour son challenger local, Pierre Rapin, qui défend la proposition de rachat du groupe Saatchi & Saatchi. Déçus, les deux hommes vont garder un profond ressentiment à l'encontre de la mairie et de MacCormack. « Il y a des gens qui n'ont pas accepté la vente du club, regrette Patrick Proisy. J'ai dû faire face à des problèmes d'ego, il y a eu des batailles dans l'ombre. Il y a des gens qui avaient des ambitions personnelles et qui espéraient l'échec de MacCormack pour reprendre le club. »
Une suite d'erreurs et de maladresses vont finir de plomber le peu de crédit que MacCormack possède encore auprès des Alsaciens. Patrick Proisy n'est jamais à Strasbourg. Et il s'entoure mal, au grand dam des socialistes qui doivent assumer le choix MacCormack. « En Alsace, les marques identitaires sont fortes. D'emblée, Proisy a été mal accepté. Mais il n'a pas arrangé son cas en étant massivement absent. Il y a eu de mauvais choix dans les collaborateurs. Il m'est arrivé d'aller le voir pour lui dire qu'il était à côté de la plaque », explique Robert Herrmann, ancien adjoint au sport de Catherine Trautmann. L'intéressé reconnaît ses erreurs. « Il aurait fallu que je trouve quelqu'un qui dirige le club en mon absence, un président délégué. Malheureusement ça a mal fonctionné avec Bernard Gardon puis Claude Le Roy. »
En 1999, Le Roy, alors recruteur du Racing, est la cible d'insultes antisémites. Il s'en prend au public strasbourgeois dans son ensemble qu'il qualifie de « raciste ». Les relations entre les supporters et la direction du club atteignent alors un point de non-retour.
D'autant que sportivement, le club stagne et les promesses de MacCormack ne sont plus qu'un souvenir. En 2001, c'est la relégation. Malgré d'importantes sommes d'argent, les mauvais recrutements de Gardon et de Le Roy s'enchaînent : l'Autrichien Haas et les deux Argentins Garay et Belloso – on parle de 80 millions de francs pour les trois – déçoivent. Sans parler du gardien star de la coupe du Monde 1998, Chilavert, recruté en surpoids, avec 10 kg de trop.
L'actuel entraîneur du Racing, Jacky Duguépéroux, dresse le bilan de l'ère MacCormack. « Comme beaucoup, je pensais que c'était bien de vendre le club à un étranger pour en finir avec le microcosme strasbourgeois. J'y ai mis beaucoup d'espoir, mais malheureusement je me suis trompé. » Hechter, Proisy, Afflelou : le Racing a perdu trois fois le pari de l'ouverture sur l'extérieur.

Démocratiser le raçing ?

09/08/2009 14:14
616 lectures
Aujourd'hui dans le football business nous assistons à une nouvelle race de dirigeants, de joueurs, d'agents sportifs : "les mercenaires".

Au Raçing aussi nous avons eu notre lot de ce genre de spécimens, joueurs quittant le club sans rendre à leurs équipes ce qu'on était en droit d'attendre d'eux, reconnaissance, loyauté, esprit d'equipe . Président marchand de sable au projet ambitieu mais au bilan très mitigé capable d'emdormir le supporter sans lui permettre de rêver , ce sont succedés dans le club de mon coeur , au rythme des saisons . Dans mon costume de supporter préoccupé je suis passé par bien des états d'âmes , incertitude , désespoir parfois même fatalisme , devant l'opportunisme acerbe des joueurs de cette race en pleine expenssion , et la gérance pathétique limite supportable de certaine direction , ces personnes offrant leur service à la journée en ne s'inscrivant dans la durée dans aucun projet qui ne leur soit pas entièrement profitable . il est bien loin le temps ou l'esprit de famille régnait encore sur les clubs de l'élite professionnel de football , véhiculant des valeurs comme la générosité , l'amour des couleurs ou la solidarité , le football est devenu un modèle économique d'entreprise classique , froid et calculateur .

Un club a gouvernance public

Fatigué de voir le club que j'aime passer de l'étage supérieur à l'étage inférieur des divisions de notre championnat national , comme un yoyo ou le doigt et la main qui le retienne dans son interminable vas et viens , ne se péoccupe guère du supporter qui se retrouve trop souvent dans des situations inconfortables . Aujourd'hui je me pose cette question serait-il possible de démocratiser le gérance du raçing ? Immité le fonctionnement de club comme le real madrid , le fc barcelone ou dans un autre sport les Parckers grenn bay en NHL americaine . Pourrait -on imaginer une adaptation de ce système à notre club ? Au Fc Barcelone le président est élu tous les quatre ans par trois cents socios abonnés à leur club , agé de plus de 18 ans choisi par tirage au sort et qui durant une période de deux ans participent aux assemblées annuelles du directoire avec un droit de vote en représentation de tous les socios du club ,

Motion de censure

cet été toujours à Barcelone le président Laporta devait faire face à une motion de censure instaurée par une pétition de supporters , après un exercice 2007-2008 jugé maussade les socios étant appellés aux urnes afin de statuer sur la reconduction du mandat de Mr Laporta à la tête de leur club , une motion de censure étant généralement un moyen de signifier à une direction qu'ils n'ont plus la confiance qui leur avait permis d'agir jusque là , Mr Laporta après decompte des bulletins de vote s'est maintenu à son poste , mais le voila prévenu de façon officiel de l'atmosphère d'inquiétude qui règne autour de son club à l'heure actuel . Avec ce genre de procédé il y a fort à parier que l'ère Proisy aurait duré bien moins longtemps au raçing .

L'avantage du système

Ce fonctionnement de gouvernance aurait l'avantage de faire participer activement les supporters à la vie de leur club leur proposant un regard en interne sur les coulisses de leur équipe ainsi qu'un bulletin de vote , leur permettant d'exprimer leur opinions ce qui pourrait leur permettre de s'identifier à un projet , mise en place d'un staff technique , stabilité d'un entraîneur , campagne de recrutement de joueurs , rénovation des infrastructures . En 1998 les Packers grenn bay ont lancé une souscription de deux cents dollards auprès de leurs supporters pour rénover les infrastructures de leur club , trente à quarante mille personnes y ont répondu présent , selon le président des Packers grenn bay , il ne sagit d'un investissement financier mais d'un acte amoureux .

L'amour de ses couleurs

Et comme le raconte Jim Hershberger dans un très bel article de l'humanité sur ce sujet en lisant les termes de son investissement ,je n'ai pas de réduction sur les articles du club, cela ne m'aide pas à obtenir des tickets plus facilement, je n'ai pas le droit de faire des paris sur un match ni de critiquer publiquement les autres équipes... Tant pis, cela ne diminue en aucun cas mon enthousiasme : aucun club n'aurait l'idée de faire cela. Nous sommes propriétaires des Packers et ils ne s'en iront jamais !" rien ne remplace des fans dévoués ,Cette ferveur incite les joueurs à prolonger leurs contrats à Green Bay.

TU SERAS UN HOMME MON FILS

21/06/2009 21:02
598 lectures
TU SERAS UN HOMME MON FILS


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard Kipling

Démocratiser le raçing

21/07/2008 23:46
739 lectures
Aujourd'hui dans le football business nous assistons à une nouvelle race de dirigeants, de joueurs, d'agents sportifs : "les mercenaires".

Au Raçing aussi nous avons eu notre lot de ce genre de spécimens, joueurs quittant le club sans rendre à leurs équipes ce qu'on était en droit d'attendre d'eux, reconnaissance, loyauté, esprit d'equipe . Président marchand de sable au projet ambitieu mais au bilan très mitigé capable d'emdormir le supporter sans lui permettre de rêver , ce sont succedés dans le club de mon coeur , au rythme des saisons . Dans mon costume de supporter préoccupé je suis passé par bien des états d'âmes , incertitude , désespoir parfois même fatalisme , devant l'opportunisme acerbe des joueurs de cette race en pleine expenssion , et la gérance pathétique limite supportable de certaine direction , ces personnes offrant leur service à la journée en ne s'inscrivant dans la durée dans aucun projet qui ne leur soit pas entièrement profitable . il est bien loin le temps ou l'esprit de famille régnait encore sur les clubs de l'élite professionnel de football , véhiculant des valeurs comme la générosité , l'amour des couleurs ou la solidarité , le football est devenu un modèle économique d'entreprise classique , froid et calculateur .

Un club a gouvernance public

Fatigué de voir le club que j'aime passer de l'étage supérieur à l'étage inférieur des divisions de notre championnat national , comme un yoyo ou le doigt et la main qui le retienne dans son interminable vas et viens , ne se péoccupe guère du supporter qui se retrouve trop souvent dans des situations inconfortables . Aujourd'hui je me pose cette question serait-il possible de démocratiser le gérance du raçing ? Immité le fonctionnement de club comme le real madrid , le fc barcelone ou dans un autre sport les Parckers grenn bay en NHL americaine . Pourrait -on imaginer une adaptation de ce système à notre club ? Au Fc Barcelone le président est élu tous les quatre ans par trois cents socios abonnés à leur club , agé de plus de 18 ans choisi par tirage au sort et qui durant une période de deux ans participent aux assemblées annuelles du directoire avec un droit de vote en représentation de tous les socios du club ,

Motion de censure

cet été toujours à Barcelone le président Laporta devait faire face à une motion de censure instaurée par une pétition de supporters , après un exercice 2007-2008 jugé maussade les socios étant appellés aux urnes afin de statuer sur la reconduction du mandat de Mr Laporta à la tête de leur club , une motion de censure étant généralement un moyen de signifier à une direction qu'ils n'ont plus la confiance qui leur avait permis d'agir jusque là , Mr Laporta après decompte des bulletins de vote s'est maintenu à son poste , mais le voila prévenu de façon officiel de l'atmosphère d'inquiétude qui règne autour de son club à l'heure actuel . Avec ce genre de procédé il y a fort à parier que l'ère Proisy aurait duré bien moins longtemps au raçing .

L'avantage du système

Ce fonctionnement de gouvernance aurait l'avantage de faire participer activement les supporters à la vie de leur club leur proposant un regard en interne sur les coulisses de leur équipe ainsi qu'un bulletin de vote , leur permettant d'exprimer leur opinions ce qui pourrait leur permettre de s'identifier à un projet , mise en place d'un staff technique , stabilité d'un entraîneur , campagne de recrutement de joueurs , rénovation des infrastructures . En 1998 les Packers grenn bay ont lancé une souscription de deux cents dollards auprès de leurs supporters pour rénover les infrastructures de leur club , trente à quarante mille personnes y ont répondu présent , selon le président des Packers grenn bay , il ne sagit d'un investissement financier mais d'un acte amoureux .

L'amour de ses couleurs

Et comme le raconte Jim Hershberger dans un très bel article de l'humanité sur ce sujet en lisant les termes de son investissement ,je n'ai pas de réduction sur les articles du club, cela ne m'aide pas à obtenir des tickets plus facilement, je n'ai pas le droit de faire des paris sur un match ni de critiquer publiquement les autres équipes... Tant pis, cela ne diminue en aucun cas mon enthousiasme : aucun club n'aurait l'idée de faire cela. Nous sommes propriétaires des Packers et ils ne s'en iront jamais !" rien ne remplace des fans dévoués ,Cette ferveur incite les joueurs à prolonger leurs contrats à Green Bay.


Source : Journal l'humanité

Le pécheur mexicain

19/07/2008 21:53
402 lectures
Le pêcheur mexicain


Au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L'Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

" Pas très longtemps ", répond le Mexicain.

" Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? " demande l'Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L'Américain demande alors : " Mais que faites-vous le reste du temps? "

" Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie ".

L'Américain l'interrompt : " J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires. "

Le Mexicain demande alors : " Combien de temps cela prendrait-il? "

" 15 à 20 ans ", répond le banquier américain.

" Et après? "

" Après, c'est là que ça devient intéressant ", répond l'Américain en riant.

" Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions ".

" Des millions? Mais après? "

" Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. "
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