Le début de saison qui tarde à venir, des girafes de bière qui viennent elles un peu trop vite et c'est parti pour une énième super soirée de délires entre stubistes avec du grand mais vraiment du très grand n'importe quoi. Ce billet n'est pas vraiment un billet, c'est juste une page pour les Punks Gothiques que nous actualiserons régulièrement afin de nous souvenir des chants à lancer à la gloire de nos stars préférées, chants qui ne sont à l'heure actuelle que des ébauches et qui ne demandent qu'à être davantage développés.
Suite au double échec du tournoi UB90 ( échec à la compétition sportive et au prix Mad Spirit pour cause de copinages, coucheries et autres bassesses humaines), les anciens Punks Gothiques avaient décidé de surprendre tout le monde en s'autodissoudant ( si ça se dit d'abord !). Le groupe est donc mort mais l'âme reste à jamais vivace dans l'imaginaire des plus petits et des moins grands. C'est pourquoi de jeunes fans ont décidé de reprendre le flambeau en s'entrainant jour et nuit ( enfin surtout le jour) et 7 jours sur 7 ( enfin surtout le dimanche) afin de remporter haut la main tous les prochains tournois de football auxquels ils vont participer. Voici en exclusivité le premier entraînement de ces héros des nouveaux temps.
(toute ressemblance avec des ex-Punks Gothiques serait tout à fait fortuite.)
(a)Rose A, Rose à, Rose âme, Rosé, Rose et?, Rose à rhum, Rose six, Rose hisse. Une déclinaison bancale mais presque classique. Jusqu'à cette photo qui m'a fait découvrir une autre forme de déclinaison. Entre déclin et inclinaison.
Après être allés à plusieurs stubistes et autres fans du Racing aux 1/4 de finale de la Gambardella ( RCS-METZ à la Meinau) et suite à la victoire de notre club, conan et moi-même sommes partis sur un délire: partir pour les demi-finales à Melun, commune au nom particulièrement exotique et attrayant. jiminho fut le premier à se joindre à nous et un gros délire se transforma en véritable périple pour Melun avec 3 voitures de Strasbourgeois ( plus 2 exilés de Paris). BRAVO à tous!
Voici quelques photos de ce petit périple bien sympathique!
Voici quelques stratégies élaborées par les PUNKS GOTHIQUES pour briller héroïquement sur un terrain de football. ( les scènes que vous verrez ont été exécutées par des cascadeurs expérimentés : Attention de ne pas retenter de faire la même chose à la maison. Surtout s'il n'y a pas la place pour jouer au foot ).
Pour faire court, les PUNKS GOTHIQUES sont des joueurs de football au potentiel énorme mais qui préfèrent ne pas en être trop conscients pour plus se concentrer à faire des conneries sur un terrain. L'équipe a été formée principalement dans le but de participer au tournoi annuel des UB90 qui a lieu tous les 1er Mai. Et surtout, l'important est de tout faire pour ne pas le gagner !
1 euro 20 c'est cher. C'est le prix que doit débourser le rêveur paresseux pour aller ou rentrer du boulot tout proche en tram plutôt qu'en voiture, en vélo ou plus héroïquement à pied. Mais je ne suis ni riche, ni équilibriste et mes semelles hurlent à la crise contrairement à ma fainéantise. Alors je le prends le tram comme on prend le café de la pause du boulot une heure avant de partir: une dépense absurde pour un effet inutile. Mais on le fait quand même, par habitude.
Le culte de l'image fait partie de ces 36 234 choses qui me font rire et me fascinent dans la nature humaine. Pour faire bien il faut aller à tel endroit, s'habiller comme ça, écouter ceci, ou pire penser comme ça. A croire que nous n'existons qu'à travers le regard des autres, ce qui est une sombre escroquerie puisqu'il est acquis que l'Homme ne regarde rien d'autre que son propre nombril . Et encore si seulement cet égoïsme nous permettait de mieux nous écouter, de mieux nous comprendre nous-mêmes, peut-être alors aurait-on ne serait-ce que l'indécence voire l'étourderie de jeter un coup d'oeil sur les autres de temps à autres. Mais non, on doit être quelqu'un d'autre pour avoir l'impression d'être soi-même. Donc on se donne un rôle à jouer, un costume.Ou pire une vie.
Le football a été inventé par les Anglais, qui l'avaient eux pompés sur le Calcio des Italiens, qui l'avaient eux-mêmes pompés sur les hommes des cavernes. Sauf qu'à l'époque, ce jeu se jouait avec des pierres et n'avait pas le même impact qu'aujourd'hui, la plupart des joueurs arrêtant leur carrière après leur première tête ou reprise de volée.
Dans mon existence parsemée d'endives au caramel et de tartes flambées ( oui l'un des deux est bien meilleur que l'autre), il y a une chose dont mon corps, mes cors et mon coeur ( cherchez l'intrus...) ne peuvent se passer : le Racing. Oui je sais, on me l'a dit, ce n'est pas très tendance en ce moment. Mais que voulez-vous ? il n'y a que ce maillot qui m'aille et la moutarde me monte au nez quand on ose blasphémer sur la drogue de ma dépendance à laquelle je me suis passionnément accoutumé. La Meinau est mon héroïne qui me défonce le rond central ( pour une fois qu'on inverse les rôles...) et m'explose la forme de vie incroyablement primitive présente entre mes deux appareils auditifs. Fais tourner Kevin, c'est de la bonne. Non je parle de la balle, pas du genou.
J'ai un projet : devenir soûl. Mais ne vous méprenez pas, c'est pour le plaisir. Je veux juste avoir le vin en poupe pour voler un tantinet plus loin. Plus loin, ou alors au moins ailleurs, ce sera déjà ça. Je veux que mon corps devienne l'hôte de lieux humides, je veux faire le plein de carburant dans la machine à rêver tout seul. Je veux goûter l'or liquide qui conquiert les palets, celui qui déchaînait autrefois les passions au sein des cuveaux druidiques. Celui qui était réputé conférer l'invincibilité aux guerriers nus et peints de tatouages violets dans la vallée vermeille des girafes ambrées. Mais moi je m'affublerais de verres, c'est une couleur qui se marie si bien avec les bleus.« Help yourself ! » qu'on dit en anglais, alors je me donne un coup de main et je lève le coude. Je savoure ma boisson céréalière, je sens le jus buccal tapisser mon antre.
Les Streakers ( prononcez strikeurz et pas straïkeurz...) sont ces dames et messieurs qui sur un coup de sang ou bien de manière parfaitement préméditée interrompent un événement sportif en arrivant complètement nus sur le terrain de jeu. Le but n'est pas de choquer mais de se faire remarquer ... et de faire rigoler la galerie par la même occasion !
(nouveau concept qui impose deux lectures différentes: une sérieuse sans cliquer sur aucun lien, l'autre plus légère où on peut cliquer sur ces derniers et voir le billet d'une autre manière..)
J'ai retrouvé dans un vieux classeur les petites perles commises par mes étudiants quand j'enseignais le Français à l'Université d'Exeter ( Devon, Angleterre). Les anglophones comprendront sans doute mieux l'origine de certaines de leurs erreurs.
Je me regarde dans la glace. La douche m'a fait du bien. Je me sens frais, propre et conquérant. Le héros du soir n'a pas sa cape mais a mis son costard. Je ne pensais pas que je pouvais encore y entrer. Une fois de plus j'ai eu tort , je le porte bien et suis particulièrement élégant. C'est que c'est un jour important dans ma petite routine : ce soir je sors. Mais pas par la grande porte.
Je suis étonné : finalement je m'aime bien. Douce euphorie que procure l'alcool... Puis je pense à tous ceux que je vais surprendre. Personne ne va s'y attendre, je serai au milieu de toutes les conversations. Mon petit moment de gloire en somme. C'est toujours agréable. Un gros sourire m'arrache la gueule mais je ne vais pas trop en rigoler, non quand même pas...Je suis un homme nouveau pour un nouveau départ. Et je pose le flingue sur ma tempe.
« Elle. Il. En mer. Mariées galants. Sein, Vin, Sang.. ». et tellement d'autres choses que IL et ELLE partagent, et tellement d'autres choses qui les séparent. Leur relation c'est les flammes de l'Enfer, HELL que rien n'éteint. Et IL n'aura pas de cas d'eau.
L'IL peut être impersonnel mais n'est personne sans ELLE. Pourtant IL reste pris, honnis et volontaire sur l'ILE de Robinson Cruauté en espérant que ce n'est pas l'EL d'Oradour qu'IL a découvert. IL lustre, ELLE lève. C'est trop tare : ELLE tire. Aïe. Et perce IL. La dépouille mort d'ELLE flotte sur l'ILL et rejoint le pont des cons damnés, le pont du Corbeau sans AILES. Ainsi fut-IL, insouciant. Mais ELLE, proie du noir, enchaîne les amants. C'était déjà le sixième et ELLE ment. On dit qu'avec le temps, ELLE aurait rendu saine IL. Mais IL se dit qu'IL doit rester! Fi d'ELLE ! La vie continue ! Un combat dangereux où IL reste ILL at ease car c'est ELLES qui l'attisent. Et l'attirent.
Boulot ( quand on en a un) , Métro ( quand on en a un), Dodo ( quand on y arrive). Bienvenue dans le monde formaté de l'homme moderne où la standardisation régit notre mode de vie. Rien de bien excitant me direz-vous. Et pourtant dans cet univers matérialiste que chacun de nous contribue à consolider au quotidien, il y a toujours la possibilité de laisser évader notre imagination et libérer nos instincts. Même les plus primaires. Même dans les endroits symboles du grand capitalisme tels que les supermarchés. Voici entre les rayons quelques fragments de vie, surtout de l'amour, pas mal de sexe aussi ( je dis ça pour attirer une audience plus large). Vous n'irez peut-être plus faire vos courses comme avant. Qui m'aime me suive ! Et les autres aussi, on ne sait jamais, sur un malentendu...
Bonne Année ? Belle ânerie oui ! Quand tu auras perdu un proche, quand tu boufferas des pilules pour t'endormir, quand tu vivras l'enfer au boulot ( si tu en as un...), quand tu auras découvert un truc pas très joli dans ton sang, quand tu te sentiras seul, quand l'espèce humaine t'aura de nouveau fait exploser son égoïsme en pleine figure, tu pourras repenser à tous les fantômes qui te l'auront souhaiter le fameux « une bonne année et une bonne santé! ».
6 Mai 1978 : date de mon tout premier envol. C'est la Saint-Prudence, tout devrait donc bien se passer. Et puis je suis entre des mains expertes a-t-on certifié à mes parents. Ces mecs-là ont des diplômes. Oui mais j'espère juste qu'ils n'ont pas payé pour ça. C'est parti! Je sens une énorme poussée et pourtant j'étais bien confortablement installé dans mon siège place 1T-A . L'hôtesse ( quelle sage femme vraiment) me tapote les fesses. Voici déjà le premier fantasme assouvi. Je crie quand même, je suis un chieur. Et pourtant mon premier décollage s'est vraiment bien passé.
Le métro parisien est connu pour des correspondances qui n'ont rien de sentimental. Voici qu'on y passe des annonces matrimoniales en direct. L'amour enfant de bohème est aussi entré dans une nouvelle ère.
Recroquevillé sur le sol de la salle de bain dans une position à faire durcir un grec, encore secoué par quelques viles convulsions, je gis le teint blâme et le corps à l'abandon. Bacchus a été un trop bon compagnon et la vie une sacrée putain. A eux deux ils m'ont mis sur le carreau. D'ailleurs, le carrelage est froid, enfin j'imagine...En fait, seules mes entrailles et ma gorge semblent donner des signes de vie. J'ai la nausée, mais quelqu'un d'autre l'a déjà écrit avant moi.
« Quel dommage... vous n'avez pas encore publié de billet sur votre stublog ! » m'alerte-on avec gentillesse mais non sans une insistance outrancière. Mon orgueil s'en trouve dès lors cabossé et le simple poids de mon ego complaisant et boursouflé m'amène en ce jour de grâce à prendre la plume afin de réaliser non pas une élégie lacunaire de mes pleutres aventures mais plutôt une mise en avant de l'excentricité d'autiste sophistiqué qui défonce chaque soir à grands coups de tongs brésiliennes la porte vitrée de mon imagination.