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Héros malheureux du Racing, le jeune Kévin Gameiro remporte pour la deuxième fois consécutive le titre honorifique de joueur du mois de racingstub.com
Kévin Gameiro, le symbole
Dimanche dernier, à la 63' minute de RCS-Troyes, un silence grave trouble l'ambiance de la Meinau. Kévin Gameiro, auteur jusqu'à présent d'une partie formidable, est au sol. Il se tord de douleur. Tout de suite le public comprend que c'est grave et craint le pire lorsqu'il voit les joueurs du Racing faire le signe de la moulinette pour réclamer le changement. Strasbourg l'emporte finalement 2-0 lors d'un match plein d'enthousiasme et la foule, tout sourire, se prend à rêver d'un Racing sauvant sa peau en L1. Ce sourire, elle ne le gardera pas longtemps. Très vite, la rumeur se propage : « rupture des ligaments du genou ». Les visages se ferment, on ne veut pas y croire. On se précipite vers les radios, espérant un démentis. Mais la confirmation tombe, impitoyable. Kévin Gameiro ne jouera plus au football durant les 6 prochains mois...
« Ce n'est pas possible ! On est maudit ! ». Combien de supporters du Racing ont prononcé cette phrase ? Car si Kévin est a son tour touché par l'incroyable malédiction qui semble s'acharner sur le Racing, le gamin, comme le surnomme affectueusement Jacky Duguépéroux avait su incarner l'espoir d'un Racing qui ne veut pas mourir. Au cours du mois de février, la confirmation a été faite qu'il avait tout pour devenir un très grand. A Lens, il marque un but de renard plein d'opportunisme. A Lovech en Coupe d'Europe, il crève littéralement l'écran, faisant dire à l'un de ses adversaires qu'il a l'étoffe d'une future star mondiale. Lors du match retour, rencontre soporifique au possible, il est ménagé par Jacky Duguépéroux. Mais lorsqu'il rentre à la dernière demi heure, il secoue le cocotier et réveille une Meinau transie de froid et d'ennui, assurant à lui tout seul le spectacle et la force de frappe offensive. A Toulouse, dans un registre moins brillant, on apprécie ses qualités besogneuses et son incessant travail de sape, si précieux pour ses coéquipiers. Et lorsqu'il est absent sur blessure, comme ce fut le cas face à Paris et Ajaccio, c'est toute une équipe qui boite.
Kévin Gameiro est en quelques matchs devenu l'atout numéro un d'un Racing peut être en train de tenir son pari insensé, se maintenir en L1. Kévin Gameiro est indispensable. Il faudra se passer de lui durant 6 mois. 6 mois de larmes, de souffrances et de rééducations intensives pour espérer un jour revenir au plus haut niveau. Tous ceux qui sont tombés sous le charme de ce joueur magnifique souhaitent un immense courage à Kévin Gameiro. Cette première place au baromètre racingstub.com constitue malheureusement un bien maigre lot de consolation...
Amara Diané et Pontus Farnerud, de brillants dauphins
Si Amara Diané s'est fait remarqué dès les premiers matchs par ses gris-gris spectaculaires, il tardait à confirmer tout le crédit que lui offraient certains. Pourtant, après quelques mois de stagnation, il semble enfin s'épanouir sous le maillot du Racing. Buteur face à Paris, Ajaccio et Troyes, l'ancien Rémois est à l'origine, bien malgré lui il faut le reconnaître, d'un pénalty à Toulouse. Cet attaquant au style spectaculaire a enfin pris le bon chemin pour remplacer Mamadou Niang dans le coeur des fans. Sa deuxième place derrière le phénomène Gameiro est tout ce qu'il y a de plus logique et mérité.
On a enfin retrouvé Pontus Farnerud ! L'élégant milieu de terrain suèdois, qui errait comme une âme en peine dans l'entrejeu strasbourgeois, a enfin retrouvé son vrai niveau. Il est à nouveau ce joueur subtil qui avait laissé tant de bons souvenirs en 2003/2004. Son principal fait d'arme est la rencontre face à Toulouse, match au cours duquel il a été tout bonnement énorme. Buteur spectaculaire, trouvant la transversale et organisant le jeu du Racing, il a été ce soir là de tous les bons coups. D'un manière générale son manque de complémentarité avec Pascal Johansen (absent sur blessure) fait beaucoup parler et Pontus semble s'épanouir en l'absence du Colmarien. Une troisième place au baromètre vient récompenser cette montée en puissance d'un joueur très sympathique mais qui avait plutôt déçu jusqu'alors.
Les bonnets d'ânes du mois
Aux deux premières marches du podium piteux du flop se trouvent Alexander Farnerud et Yves Deroff, sans doute les deux grands perdants du mois.
Complètement à coté de ses baskets, Alex Farnerud semble avoir achevé d'user la grande patience du public à son égard. Sifflé face à Lovech et face à Troyes en raison de ses trop nombreuses maladresses et approximations, il se trouve dans une position très difficile actuellement, et ce d'autant plus qu'il semble avoir perdu sa place de titulaire. Il est à craindre pour son avenir sous le maillot bleu tant sa situation, conjuguée à une grande fragilité mentale, semble inextricable.
Yves Deroff, mal aimé notoire du public, est un habitué des podiums du flop. Il n'a ce mois ci encore pas dérogé à cette triste habitude. Malheureusement pour lui, la défense strasbourgeoise semble avoir trouvé une certaine solidité avec son nouveau positionnement sur le banc de touche et en CFA le week end dernier.
Par contre, une certaine incompréhension règne à la découverte du troisième flop du mois, qui n'est autre que Edgard Loué Gnoleba. Une injustice flagrante tant le colosse ivoirien a stabilisé et structuré un milieu de terrain prenant sans arrêt l'eau durant la première partie de la saison. Il paye sans doute son remplacement en cours de match à Toulouse, ainsi sans doute qu'un style pataud, peu académique, symbolisé par ses coups francs devenus « légendaires » du coté du Krimmeri. Néanmoins gageons que cette place a été obtenue un peu par défaut au cours d'un mois de février prometteur au cours duquel l'équipe a su relever la tête et ou peu de joueurs ont vraiment démérité. Voilà finalement une excellente nouvelle...
Rappel : Comment est désigné le « joueur du mois » ?
Après chaque match, un baromètre est lancé permettant d'évaluer la performances des joueurs. A la fin de chaque mois, les votes des différents baromètres sont comptabilisés. La moyenne des notes associée à quelques critères comme le temps de jeu, la note maximale et la note minimale permettent de désigner un « joueur du mois ».
Les matchs pris en compte pour le mois de février sont : Lens-RCS, RCS-Paris SG, RCS-Ajaccio, Litex Lovech-RCS, Toulouse-RCS, RCS-Litex Lovech, RCS-Troyes.
Dimanche dernier, à la 63' minute de RCS-Troyes, un silence grave trouble l'ambiance de la Meinau. Kévin Gameiro, auteur jusqu'à présent d'une partie formidable, est au sol. Il se tord de douleur. Tout de suite le public comprend que c'est grave et craint le pire lorsqu'il voit les joueurs du Racing faire le signe de la moulinette pour réclamer le changement. Strasbourg l'emporte finalement 2-0 lors d'un match plein d'enthousiasme et la foule, tout sourire, se prend à rêver d'un Racing sauvant sa peau en L1. Ce sourire, elle ne le gardera pas longtemps. Très vite, la rumeur se propage : « rupture des ligaments du genou ». Les visages se ferment, on ne veut pas y croire. On se précipite vers les radios, espérant un démentis. Mais la confirmation tombe, impitoyable. Kévin Gameiro ne jouera plus au football durant les 6 prochains mois...
« Ce n'est pas possible ! On est maudit ! ». Combien de supporters du Racing ont prononcé cette phrase ? Car si Kévin est a son tour touché par l'incroyable malédiction qui semble s'acharner sur le Racing, le gamin, comme le surnomme affectueusement Jacky Duguépéroux avait su incarner l'espoir d'un Racing qui ne veut pas mourir. Au cours du mois de février, la confirmation a été faite qu'il avait tout pour devenir un très grand. A Lens, il marque un but de renard plein d'opportunisme. A Lovech en Coupe d'Europe, il crève littéralement l'écran, faisant dire à l'un de ses adversaires qu'il a l'étoffe d'une future star mondiale. Lors du match retour, rencontre soporifique au possible, il est ménagé par Jacky Duguépéroux. Mais lorsqu'il rentre à la dernière demi heure, il secoue le cocotier et réveille une Meinau transie de froid et d'ennui, assurant à lui tout seul le spectacle et la force de frappe offensive. A Toulouse, dans un registre moins brillant, on apprécie ses qualités besogneuses et son incessant travail de sape, si précieux pour ses coéquipiers. Et lorsqu'il est absent sur blessure, comme ce fut le cas face à Paris et Ajaccio, c'est toute une équipe qui boite.
Kévin Gameiro est en quelques matchs devenu l'atout numéro un d'un Racing peut être en train de tenir son pari insensé, se maintenir en L1. Kévin Gameiro est indispensable. Il faudra se passer de lui durant 6 mois. 6 mois de larmes, de souffrances et de rééducations intensives pour espérer un jour revenir au plus haut niveau. Tous ceux qui sont tombés sous le charme de ce joueur magnifique souhaitent un immense courage à Kévin Gameiro. Cette première place au baromètre racingstub.com constitue malheureusement un bien maigre lot de consolation...
Amara Diané et Pontus Farnerud, de brillants dauphins
Si Amara Diané s'est fait remarqué dès les premiers matchs par ses gris-gris spectaculaires, il tardait à confirmer tout le crédit que lui offraient certains. Pourtant, après quelques mois de stagnation, il semble enfin s'épanouir sous le maillot du Racing. Buteur face à Paris, Ajaccio et Troyes, l'ancien Rémois est à l'origine, bien malgré lui il faut le reconnaître, d'un pénalty à Toulouse. Cet attaquant au style spectaculaire a enfin pris le bon chemin pour remplacer Mamadou Niang dans le coeur des fans. Sa deuxième place derrière le phénomène Gameiro est tout ce qu'il y a de plus logique et mérité.
On a enfin retrouvé Pontus Farnerud ! L'élégant milieu de terrain suèdois, qui errait comme une âme en peine dans l'entrejeu strasbourgeois, a enfin retrouvé son vrai niveau. Il est à nouveau ce joueur subtil qui avait laissé tant de bons souvenirs en 2003/2004. Son principal fait d'arme est la rencontre face à Toulouse, match au cours duquel il a été tout bonnement énorme. Buteur spectaculaire, trouvant la transversale et organisant le jeu du Racing, il a été ce soir là de tous les bons coups. D'un manière générale son manque de complémentarité avec Pascal Johansen (absent sur blessure) fait beaucoup parler et Pontus semble s'épanouir en l'absence du Colmarien. Une troisième place au baromètre vient récompenser cette montée en puissance d'un joueur très sympathique mais qui avait plutôt déçu jusqu'alors.
Les bonnets d'ânes du mois
Aux deux premières marches du podium piteux du flop se trouvent Alexander Farnerud et Yves Deroff, sans doute les deux grands perdants du mois.
Complètement à coté de ses baskets, Alex Farnerud semble avoir achevé d'user la grande patience du public à son égard. Sifflé face à Lovech et face à Troyes en raison de ses trop nombreuses maladresses et approximations, il se trouve dans une position très difficile actuellement, et ce d'autant plus qu'il semble avoir perdu sa place de titulaire. Il est à craindre pour son avenir sous le maillot bleu tant sa situation, conjuguée à une grande fragilité mentale, semble inextricable.
Yves Deroff, mal aimé notoire du public, est un habitué des podiums du flop. Il n'a ce mois ci encore pas dérogé à cette triste habitude. Malheureusement pour lui, la défense strasbourgeoise semble avoir trouvé une certaine solidité avec son nouveau positionnement sur le banc de touche et en CFA le week end dernier.
Par contre, une certaine incompréhension règne à la découverte du troisième flop du mois, qui n'est autre que Edgard Loué Gnoleba. Une injustice flagrante tant le colosse ivoirien a stabilisé et structuré un milieu de terrain prenant sans arrêt l'eau durant la première partie de la saison. Il paye sans doute son remplacement en cours de match à Toulouse, ainsi sans doute qu'un style pataud, peu académique, symbolisé par ses coups francs devenus « légendaires » du coté du Krimmeri. Néanmoins gageons que cette place a été obtenue un peu par défaut au cours d'un mois de février prometteur au cours duquel l'équipe a su relever la tête et ou peu de joueurs ont vraiment démérité. Voilà finalement une excellente nouvelle...
Rappel : Comment est désigné le « joueur du mois » ?
Après chaque match, un baromètre est lancé permettant d'évaluer la performances des joueurs. A la fin de chaque mois, les votes des différents baromètres sont comptabilisés. La moyenne des notes associée à quelques critères comme le temps de jeu, la note maximale et la note minimale permettent de désigner un « joueur du mois ».
Les matchs pris en compte pour le mois de février sont : Lens-RCS, RCS-Paris SG, RCS-Ajaccio, Litex Lovech-RCS, Toulouse-RCS, RCS-Litex Lovech, RCS-Troyes.
