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- Par zottel
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Coup d'envoi aujourd'hui de la Coupe de la Ligue, avec un déplacement à Châteauroux. Un match qui est tout à la fois un entracte après les premiers cinq matchs de championnat, et un premier tour de chauffe contre un adversaire direct pour la montée.
L'année de Châteauroux ?
Entre 2005 et 2006, la Berrichonne - club qui n'est pas totalement anonyme en France depuis son passage en D1 (1996-1997) - s'est effondré de la 5ème à la 15ème place. Tout cela qui semble déjà loin puisque aujourd'hui, le club pointe à la 3ème place de la L2. Pourtant, peu de choses ont changé. L'entraîneur adjoint Cedric Daury a été promu entraîneur tout court. L'équipe elle même a été peu modifiée, et reste, à l'instar de beaucoup d'équipes de L2, un subtil mélange de vieux briscards de la L1 (dont le toujours chevelu Teddy Bertin) et de jeunes méconnus. Le vrai Monsieur Plus de Châteauroux c'est l'ex-Strasbougeois Alharbi EI Jadeyaoui, 5 buts en 5 matchs alors qu'il n'était que remplaçant en début de saison...
Au total, Châteauroux est assurément une des grosses pointures de la L2. Bien entendu, avec seulement 4 blessés à l'infirmerie, Daury pourrait se permettre de faire tourner l'équipe, ce qui n'est pas forcément le cas du Racing. Mais El Jadeyaoui, qui n'a encore que peu de temps de jeu malgré son tableau de chasse, pourrait faire un bout de match.
Le coeur du système
Du côté de la Meinau vendredi soir, la soirée a été encore plus belle que face au Bayern : contre l'En Avant Guingamp, enfin, le Racing s'est offert une belle victoire, méritée, maîtrisée, logique. Quelques peccadilles ici ou là, quelque moments d'égarement, mais au final : "Nous avons créé le coeur de notre système", a dit JPP. Et il ne parlait pas de l'infirmerie - qui est, comme de coutume, abondamment garnie - mais de la charnière centrale Lacour-Cohade.
En effet, après les blessures successives de N'Diaye, Johansen, Kantari, puis Loué, on pouvait craindre la pénurie à ce poste...jusqu'à ce que les frères Ginestet nous sortent du chapeau un certain Renaud Cohade. Très bon à Niort, il a récidivé vendredi aux côtés d'un Lacour efficace.
Derrière les duettistes de la récupération, Deroff et Boka ont retrouvé sans problème leurs couloirs respectifs de l'époque Duguépéroux, mais la défense centrale Ekobo-Bellaïd, à nouveau reconduite, n'a pas dissipée toutes les inquiétudes à son sujet. Devant, l' "homme du couloir gauche" Gargorov semble presque au point, et la titularisation de Perbet avec Rangelov en joker s'est avérée payante.
Le Racing probable
Dans ce contexte, on devrait revoir la paire Lacour-Cohade avec Deroff à droite, non seulement pour parfaire les automatismes, mais aussi tout simplement car JPP n'a pas de solutions de rechange. Le reste de l'équipe risque d'être remanié, le championnat restant la priorité absolue. La hiérarchie voudrait que Puydebois garde les cages et Abou le couloir gauche, mais ce dernier n'est pas apparu durant les matchs de préparation. Inquiétant, quand on sait que Boka est partant...la réponse ce soir. En défense, Papin pourrait faire souffler Bellaïd ou Ekobo et titulariser Locatelli, l'Arcachonais. Les Bulgares seront probablement alignés, Gargorov ayant grand besoin de temps de jeu, et Rangelov ayant fait un petit tour sur le banc vendredi. Perbet devrait permettre à Tum de souffler tandis que Mouloungui pourrait lui aussi avoir sa chance, Papin voulant lui faire confiance. Gasmi, l'homme de ce début de saison restera à Strasbourg pour se reposer.
On connaît la suite : si l'on gagne, encore 4 petits matchs tous les un ou deux mois, le Racing se retrouve en finale le 31 mars 2007, coup franc de Devaux, badaboum, c'est dans la poche. Mais d'ici là, il faudra surtout avoir confirmé sa montée en puissance entrevue contre Guingamp, que le talent des plus prometteurs ait réellement explosé et que le Racing soit sur le podium... quelques réponses ce soir ?
Entre 2005 et 2006, la Berrichonne - club qui n'est pas totalement anonyme en France depuis son passage en D1 (1996-1997) - s'est effondré de la 5ème à la 15ème place. Tout cela qui semble déjà loin puisque aujourd'hui, le club pointe à la 3ème place de la L2. Pourtant, peu de choses ont changé. L'entraîneur adjoint Cedric Daury a été promu entraîneur tout court. L'équipe elle même a été peu modifiée, et reste, à l'instar de beaucoup d'équipes de L2, un subtil mélange de vieux briscards de la L1 (dont le toujours chevelu Teddy Bertin) et de jeunes méconnus. Le vrai Monsieur Plus de Châteauroux c'est l'ex-Strasbougeois Alharbi EI Jadeyaoui, 5 buts en 5 matchs alors qu'il n'était que remplaçant en début de saison...
Au total, Châteauroux est assurément une des grosses pointures de la L2. Bien entendu, avec seulement 4 blessés à l'infirmerie, Daury pourrait se permettre de faire tourner l'équipe, ce qui n'est pas forcément le cas du Racing. Mais El Jadeyaoui, qui n'a encore que peu de temps de jeu malgré son tableau de chasse, pourrait faire un bout de match.
Le coeur du système
Du côté de la Meinau vendredi soir, la soirée a été encore plus belle que face au Bayern : contre l'En Avant Guingamp, enfin, le Racing s'est offert une belle victoire, méritée, maîtrisée, logique. Quelques peccadilles ici ou là, quelque moments d'égarement, mais au final : "Nous avons créé le coeur de notre système", a dit JPP. Et il ne parlait pas de l'infirmerie - qui est, comme de coutume, abondamment garnie - mais de la charnière centrale Lacour-Cohade.
En effet, après les blessures successives de N'Diaye, Johansen, Kantari, puis Loué, on pouvait craindre la pénurie à ce poste...jusqu'à ce que les frères Ginestet nous sortent du chapeau un certain Renaud Cohade. Très bon à Niort, il a récidivé vendredi aux côtés d'un Lacour efficace.
Derrière les duettistes de la récupération, Deroff et Boka ont retrouvé sans problème leurs couloirs respectifs de l'époque Duguépéroux, mais la défense centrale Ekobo-Bellaïd, à nouveau reconduite, n'a pas dissipée toutes les inquiétudes à son sujet. Devant, l' "homme du couloir gauche" Gargorov semble presque au point, et la titularisation de Perbet avec Rangelov en joker s'est avérée payante.
Le Racing probable
Dans ce contexte, on devrait revoir la paire Lacour-Cohade avec Deroff à droite, non seulement pour parfaire les automatismes, mais aussi tout simplement car JPP n'a pas de solutions de rechange. Le reste de l'équipe risque d'être remanié, le championnat restant la priorité absolue. La hiérarchie voudrait que Puydebois garde les cages et Abou le couloir gauche, mais ce dernier n'est pas apparu durant les matchs de préparation. Inquiétant, quand on sait que Boka est partant...la réponse ce soir. En défense, Papin pourrait faire souffler Bellaïd ou Ekobo et titulariser Locatelli, l'Arcachonais. Les Bulgares seront probablement alignés, Gargorov ayant grand besoin de temps de jeu, et Rangelov ayant fait un petit tour sur le banc vendredi. Perbet devrait permettre à Tum de souffler tandis que Mouloungui pourrait lui aussi avoir sa chance, Papin voulant lui faire confiance. Gasmi, l'homme de ce début de saison restera à Strasbourg pour se reposer.
On connaît la suite : si l'on gagne, encore 4 petits matchs tous les un ou deux mois, le Racing se retrouve en finale le 31 mars 2007, coup franc de Devaux, badaboum, c'est dans la poche. Mais d'ici là, il faudra surtout avoir confirmé sa montée en puissance entrevue contre Guingamp, que le talent des plus prometteurs ait réellement explosé et que le Racing soit sur le podium... quelques réponses ce soir ?
