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- Par conan
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Troisième victoire d'affilée pour un Racing qui semble enfin décidé à prendre son destin et son avenir en main. Pour la première fois de la saison, Strasbourg pointe dans les trois premiers.
Gueugnon possède pourtant tout l'attirail du parfait petit guêpier pour footballeur strasbourgeois qui se respecte et qui, traditionnellement, laisse des plumes dans ce genre d'endroit : un stade champêtre un peu loin de tout, une ambiance bon enfant et une équipe de vieux briscards de L2 capables du meilleur comme du pire cette saison. Mais la Révolution est en marche ! Pour faire moins pompeux (il fallait bien que je trouve un titre amusant et accrocheur à cet article...), le Racing semble désormais capable de voyager et ramener sans trop de problèmes trois points dans son escarcelle face à des équipes à sa portée...
Deux vérités se doivent d'être assénées au sujet de ce match. Il existe d'une part une différence de niveau flagrant entre les ténors de la division vus récemment à la Meinau et cette équipe de Gueugnon. D'autre part, la partie d'hier soir était très loin du sommet d'intensité de dimanche dernier face à Caen. La victoire strasbourgeoise peut être qualifiée de laborieuse, mais logique.
Pour pallier à la blessure de Jean-Christophe Vergerolle, Jean-Pierre Papin a décidé de replacer Guillaume Lacour au poste d'arrière droit et ainsi de briser le fameux binôme Lacour-Cohade pour relancer Pascal Johansen. L'ensemble a tenu la route, même si l'entente entre les deux joueurs a paru bien moins flagrante que son illustre devancière, Renaud Cohade se montrant notamment moins à l'aise qu'à l'accoutumée. Pour le reste, c'est la même équipe du Racing que la semaine dernière qui a joué.
Après une frayeur en début de rencontre, Cassard sortant du bout du pied un ballon chaud, le Racing est bien près de déflorer le tableau d'affichage par Kevin Gameiro qui ne parvient pas à exploiter un ballon traînant dans les six mètres de Peiser. Ce n'est que partie remise, puisque le Racing ouvre le score à la demi-heure de jeu. En ces fêtes d'Halloween, il est totalement logique que ce but soit le fait des deux revenants du Racing : centre de Kevin Gameiro, tête de Eric Mouloungui, et cela fait 1-0 ! Après cet événement festif, il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent. Strasbourg contient bien et sans trop forcer Gueugnon, notamment par la grâce d'un Habib Bellaïd une fois de plus exceptionnel et d'un Jeff Strasser solide dont l'expérience a été précieuse. Devant, Eric Mouloungui confirme qu'il est en ce moment sur un petit nuage.
La deuxième période est du même acabit. Gueugnon pousse timidement, Strasbourg contient tranquillement. Deux alertes à signaler tout de même avec, à l'heure de jeu, une frappe à raz de terre de Marty qui passe à 4,7 cm du montant droit de Stéphane Cassard et le gardien strasbourgeois doit s'employer de façon spectaculaire sur une belle frappe de Hauw. A noter également que le buteur américain White, entré en fin de rencontre, tente de mettre le feu dans la défense strasbourgeoise qui fait face avec sang froid. Mais le Racing est en fait tout proche de doubler la mise grâce à Dimitar Rangelov, entré à l'heure de jeu, qui effectue d'une talonnade une offrande à Eric Mouloungui qui vendange bêtement. En fin de rencontre, le Bulgare met Peiser au supplice. Mais plus rien n'est marqué dans cette partie.
Outre cette victoire à l'extérieur toujours bonne à prendre et l'excellente opération effectuée au classement (Chateauroux ayant perdu et Le Havre étant tenu en échec), l'événement de cette rencontre est la première du jeune Morgan Schneiderlin, 17 ans à peine, qui a joué les 25 dernières minutes. Une première que l'on peut qualifier de sobre et sérieuse.
Il convient maintenant de continuer cette belle série (dix matchs sans défaite, trois victoires d'affilée) vendredi prochain à la Meinau face à Istres.
Deux vérités se doivent d'être assénées au sujet de ce match. Il existe d'une part une différence de niveau flagrant entre les ténors de la division vus récemment à la Meinau et cette équipe de Gueugnon. D'autre part, la partie d'hier soir était très loin du sommet d'intensité de dimanche dernier face à Caen. La victoire strasbourgeoise peut être qualifiée de laborieuse, mais logique.
Pour pallier à la blessure de Jean-Christophe Vergerolle, Jean-Pierre Papin a décidé de replacer Guillaume Lacour au poste d'arrière droit et ainsi de briser le fameux binôme Lacour-Cohade pour relancer Pascal Johansen. L'ensemble a tenu la route, même si l'entente entre les deux joueurs a paru bien moins flagrante que son illustre devancière, Renaud Cohade se montrant notamment moins à l'aise qu'à l'accoutumée. Pour le reste, c'est la même équipe du Racing que la semaine dernière qui a joué.
Après une frayeur en début de rencontre, Cassard sortant du bout du pied un ballon chaud, le Racing est bien près de déflorer le tableau d'affichage par Kevin Gameiro qui ne parvient pas à exploiter un ballon traînant dans les six mètres de Peiser. Ce n'est que partie remise, puisque le Racing ouvre le score à la demi-heure de jeu. En ces fêtes d'Halloween, il est totalement logique que ce but soit le fait des deux revenants du Racing : centre de Kevin Gameiro, tête de Eric Mouloungui, et cela fait 1-0 ! Après cet événement festif, il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent. Strasbourg contient bien et sans trop forcer Gueugnon, notamment par la grâce d'un Habib Bellaïd une fois de plus exceptionnel et d'un Jeff Strasser solide dont l'expérience a été précieuse. Devant, Eric Mouloungui confirme qu'il est en ce moment sur un petit nuage.
La deuxième période est du même acabit. Gueugnon pousse timidement, Strasbourg contient tranquillement. Deux alertes à signaler tout de même avec, à l'heure de jeu, une frappe à raz de terre de Marty qui passe à 4,7 cm du montant droit de Stéphane Cassard et le gardien strasbourgeois doit s'employer de façon spectaculaire sur une belle frappe de Hauw. A noter également que le buteur américain White, entré en fin de rencontre, tente de mettre le feu dans la défense strasbourgeoise qui fait face avec sang froid. Mais le Racing est en fait tout proche de doubler la mise grâce à Dimitar Rangelov, entré à l'heure de jeu, qui effectue d'une talonnade une offrande à Eric Mouloungui qui vendange bêtement. En fin de rencontre, le Bulgare met Peiser au supplice. Mais plus rien n'est marqué dans cette partie.
Outre cette victoire à l'extérieur toujours bonne à prendre et l'excellente opération effectuée au classement (Chateauroux ayant perdu et Le Havre étant tenu en échec), l'événement de cette rencontre est la première du jeune Morgan Schneiderlin, 17 ans à peine, qui a joué les 25 dernières minutes. Une première que l'on peut qualifier de sobre et sérieuse.
Il convient maintenant de continuer cette belle série (dix matchs sans défaite, trois victoires d'affilée) vendredi prochain à la Meinau face à Istres.
