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- Côté tribunes
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- Par kitl
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Quinze jours après Lens, nouvelle mobilisation massive on the road sur la route du maintien.
Dès potron-minet les premiers autocars s'ébrouent en direction de la cité des Sacres. On en dénombrera sept au total, un grand nombre de camionnettes de location de supermarchés (J9 dans le jargon, pour faire court) et d'innombrables véhicules particuliers immatriculés 67 et 68. Le parking dévolu aux visiteurs au pied de la tribune Albert Batteux est plein comme un oeuf.
S'ajoute à ce déplacement encadré par nos populaires forces de l'ordre une jolie mobilisation hors-parcage. Répartis en latéral, de l'autre côté du grillage et même en loges pour l'un d'entre eux, plusieurs grappes de supporters strasbourgeois n'ont pas hésité à braver l'interdiction émanant de la préfecture.
Le vaste parking, antichambre de la tribune, permet aux uns et autres de se retrouver ainsi qu'aux verres de se vider. Pour nous, le champagne n'est pas vraiment de vigueur cette saison et la morne atmosphère du stade Auguste-Delaune laisse peu de chance de distinguer le ciel grisâtre des innombrables sièges vides. Le public local, sans doute retenu par la rituelle charlotte aux biscuits roses chez belle-maman, n'investira les gradins qu'au tout dernier moment.
Pas d'animation particulière côté strasbourgeois mais un joli parcage teinté de bleu. Il valait d'ailleurs mieux ne pas prévoir de tifo, lequel nous aurait fait manquer l'ouverture du score précoce de Diallo, fêtée à retardement par un parcage qui avait pourtant tout vu à l'oeil nu.
Devant nous les Rémois se montrent plutôt entreprenants, faisant circuler le ballon aussi rapidement que les sueurs froides dans notre dos.
L'habituel but encaissé ne tarde pas à arriver...même si là encore les plus confiants avaient repéré le drapeau de l'arbitre assistant. A peine le temps de souffler que le bluffant Habib Diarra repart de plus belle et envoie notre meilleur buteur en terre promise.
0-2 avant la mi-temps, le Racing se montre réaliste, même si Diallo avait déjà eu l'occasion de doubler la mise. Quelque peu ballottés derrière, les Bleus dégagent toutefois une impression de solidité rarement observée cette saison. Le dispositif tactique avec Doukouré en libéro du milieu de terrain n'est sans doute pas étranger à ce sentiment inédit...
A la pause, une longue file d'attente se forme en direction de la buvette, animée par une dynamique équipe à l'image de la charmante préposée au terminal de paiement électronique. Des bagels au saumon de même que de savoureux hot-dogs sont proposés aux Alsaciens qui ont dû pour beaucoup d'entre-eux renoncer au petit déjeuner dominical. A noter que l'afflux fut tel que des saucisses ont dû être acheminées en urgence en cours de première période...
Hésitant entre sérénité apparente et authentique angoisse, le parcage doit en outre faire face à des éléments déchaînés. Le vent rabat la pluie en direction des tribunes, une fuite apparaissant même à la sortie de la tribune basse. Les bourrasques font passer ce dimanche de fin avril pour une après-midi franchement hivernale.
Toujours aussi animé, le match tourne en faveur du RCS, même si on s'attend sans préavis à une bévue qui relancerait les Champenois. Matz Sels est notamment auteur d'une parade réflexe monumentale, juste avant de s'offrir une belle frayeur. Allongé au sol, le portier belge imite en cela bon nombre de Strasbourgeois, sous l'oeil bienveillant du parcage accoutumé à vivre ces innombrables gains de temps de la part des visiteurs à la Meinau...
Toujours aussi intransigeant face aux coups de mou de la tribune, notre capo historique se laisse même aller à uné déclaration pleine d'optimisme, voire d'inconscience : « Les gars, je considère que le match est gagné ! ». Nous jouions alors la 84ème minute...
L'intuition sera la bonne. Le Racing enterre comme il faut le match et le Stade de Reims se désorganise avec les changements. Première fois de cette éprouvante saison que Strasbourg s'impose deux fois de suite, et rentre au bercail sans avoir encaissé de but !
Place aux spéculations sur les chocs de cancres, qui détermineront le rang de relégable ou non du RCS : Ajaccio - Brest et Nantes - Troyes. Il s'agit d'ailleurs des deux prochains déplacements et dans un mois dans l'Aube, bon nombre de présents remettront le couvert !
S'ajoute à ce déplacement encadré par nos populaires forces de l'ordre une jolie mobilisation hors-parcage. Répartis en latéral, de l'autre côté du grillage et même en loges pour l'un d'entre eux, plusieurs grappes de supporters strasbourgeois n'ont pas hésité à braver l'interdiction émanant de la préfecture.
Le vaste parking, antichambre de la tribune, permet aux uns et autres de se retrouver ainsi qu'aux verres de se vider. Pour nous, le champagne n'est pas vraiment de vigueur cette saison et la morne atmosphère du stade Auguste-Delaune laisse peu de chance de distinguer le ciel grisâtre des innombrables sièges vides. Le public local, sans doute retenu par la rituelle charlotte aux biscuits roses chez belle-maman, n'investira les gradins qu'au tout dernier moment.
Pas d'animation particulière côté strasbourgeois mais un joli parcage teinté de bleu. Il valait d'ailleurs mieux ne pas prévoir de tifo, lequel nous aurait fait manquer l'ouverture du score précoce de Diallo, fêtée à retardement par un parcage qui avait pourtant tout vu à l'oeil nu.
Devant nous les Rémois se montrent plutôt entreprenants, faisant circuler le ballon aussi rapidement que les sueurs froides dans notre dos.
L'habituel but encaissé ne tarde pas à arriver...même si là encore les plus confiants avaient repéré le drapeau de l'arbitre assistant. A peine le temps de souffler que le bluffant Habib Diarra repart de plus belle et envoie notre meilleur buteur en terre promise.
0-2 avant la mi-temps, le Racing se montre réaliste, même si Diallo avait déjà eu l'occasion de doubler la mise. Quelque peu ballottés derrière, les Bleus dégagent toutefois une impression de solidité rarement observée cette saison. Le dispositif tactique avec Doukouré en libéro du milieu de terrain n'est sans doute pas étranger à ce sentiment inédit...
A la pause, une longue file d'attente se forme en direction de la buvette, animée par une dynamique équipe à l'image de la charmante préposée au terminal de paiement électronique. Des bagels au saumon de même que de savoureux hot-dogs sont proposés aux Alsaciens qui ont dû pour beaucoup d'entre-eux renoncer au petit déjeuner dominical. A noter que l'afflux fut tel que des saucisses ont dû être acheminées en urgence en cours de première période...
Hésitant entre sérénité apparente et authentique angoisse, le parcage doit en outre faire face à des éléments déchaînés. Le vent rabat la pluie en direction des tribunes, une fuite apparaissant même à la sortie de la tribune basse. Les bourrasques font passer ce dimanche de fin avril pour une après-midi franchement hivernale.
Toujours aussi animé, le match tourne en faveur du RCS, même si on s'attend sans préavis à une bévue qui relancerait les Champenois. Matz Sels est notamment auteur d'une parade réflexe monumentale, juste avant de s'offrir une belle frayeur. Allongé au sol, le portier belge imite en cela bon nombre de Strasbourgeois, sous l'oeil bienveillant du parcage accoutumé à vivre ces innombrables gains de temps de la part des visiteurs à la Meinau...
Toujours aussi intransigeant face aux coups de mou de la tribune, notre capo historique se laisse même aller à uné déclaration pleine d'optimisme, voire d'inconscience : « Les gars, je considère que le match est gagné ! ». Nous jouions alors la 84ème minute...
L'intuition sera la bonne. Le Racing enterre comme il faut le match et le Stade de Reims se désorganise avec les changements. Première fois de cette éprouvante saison que Strasbourg s'impose deux fois de suite, et rentre au bercail sans avoir encaissé de but !
Place aux spéculations sur les chocs de cancres, qui détermineront le rang de relégable ou non du RCS : Ajaccio - Brest et Nantes - Troyes. Il s'agit d'ailleurs des deux prochains déplacements et dans un mois dans l'Aube, bon nombre de présents remettront le couvert !
