RCS - Clermont, côté tribunes

13 702 spectateurs officiellement, facile la moitié moins selon les présents. Il est à noter la présence d'une cinquantaine de Clermontois aux banderoles illisibles.

Ce Strasbourg-Clermont joué un vendredi soir frisquet et pluvieux ne passionne pas les foules. La faute à la qualité de l'affiche, aux derniers résultats du Racing et à un certain schisme entre l'équipe et le public. Il faut dire que les déclarations du capitaine de l'équipe Gregory Paisley, rapportées par la presse, n'ont rien fait pour arranger la situation.
Atmosphère « je t'aime, moi non plus » donc pour cette rencontre. Le Kop à moitié plein mené par les UB90 a pris néanmoins le parti de soutenir l'équipe, encore en course pour la montée. Et vu que, cette fois-ci, les joueurs ont la bonne idée d'effectuer une bonne partie, l'ambiance n'est pas mauvaise du tout.

Pour ce match, nous retiendrons le nouveau chant du Kop sur l'air des Lacs du Connemara, déjà tenté contre Brest et qui a connu un beau succès. Le score est à nouveau annoncé par le speaker avec l'aide du public ("Racing : 1 Clermont : 0, merci, de rien !") ce qui semblait un temps interdit par la Ligue. Pour fêter les deux buts strasbourgeois, le Kop lance un « aux armes » qui n'est quasiment pas repris par le reste du public, contrairement à une tradition établie depuis pas mal de saisons.

Pour le reste, le public réagit bruyamment aux élucubrations arbitrales et aux bons mouvements effectués par le Racing, réduit à 10 face à de très faibles Clermontois. A la fin du match, la petite bouderie continue et seuls quelques joueurs saluant du rond central de façon peu convaincue et ne s'approchant pas trop près du Kop. Je t'aime, moi non plus...