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Pour notre grand Racing jouer Arles c'est un peu comme un voyage discount de lastminute.com dans les cales d'un charter low cost avec des hôtesses moustachues : ça ne fait pas rêver tout le monde. Et si on vous dit qu'Arles c'est le Réal, vous embarqu
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)
Attachez votre ceinture, nous vous proposons un vol Vueling pour Arles, leader de la Ligue 2 et réserve du grand Real de Madrid. Buvez cul-sec votre schnaps et au décollage, ne faîtes pas attention au réacteur droit qui brûle à côté, c'est une histoire d'actionnaire majoritaire et d'entraîneur minoritaire un peu trop compliquée pour qu'on s'y attarde.
Une grosse zone d'ombre autour du club donc que nous vous proposons d'éclaircir de ce pas. Ne tournons pas autour du pot 107 ans tel un ballon autour de la jambe de Jean-Alan Fanchone, allons droit au but ( non de l'autre côté Jean Alain...) : Arles est tout simplement l'antichambre du Réal Madrid, le réservoir de stars dont la cellule recrutement du Racing rêve, si elle en avait un jour les moyens.
Pour s'en convaincre il suffit de relever la profusion d'indices faisant référence à l'Espagne disséminés un peu partout sur notre route tels des buts Istréens en Coupe de la Ligue.
De plus, le nom même de la ville fait référence à une des plus grandes stars madrilènes : en changeant les lettres de la ville : A-R-L-E-S devient rapidement R-A-S-L-E qui se prononce en occitan provençal « Raul », le « s » se perdant dans le mistral local. Troublant, n'est-ce pas ? Et quand on sait qu'on peut également obtenir le mot « salèr », (« salaire » en occitan) , on réalise vite tout l'attrait sportif qui pousse un Coulibaly à venir jouer dans le coin.
Si l'Arlésien parle le français comme une vache espagnole, il ne faut pas oublier que l'animal fétiche des environs reste le taureau car Arles, comme en Andalousie, est aussi connu pour ses corridas que le Racing pour son cirque continuel. Et depuis le temps que l'ACAA patiente dans cette chambre noire du CFA, il entend qu'on s'amuse et qu'on danse au bout du couloir et a faim d'autres prairies. Moralité : deux montée successives en trois ans, ils doivent bien rigoler en voyant les résultats d'un Racing couvert de plaies béantes. Ils ne pensaient pas qu'on puisse autant s'amuser autour d'une tombe...
A l'instar du Réal, Arles c'est un club riche comme Crésus, ou comme Furlan après deux descentes avec le Racing. En effet, un budget officiellement de 6 millions d'euros seulement pour un leader de Ligue 2, ce n'est pas vraiment crédible. Soit c'est une erreur de la petite stagiaire - recrutée pour d'autres qualités que son niveau en tableaux Excel et qui a confondu le budget du club avec la ligne du salaire de Coulibaly - soit ce sont des euros espagnols qui, comme le sait tout économiste digne de ce nom, valent bien plus que des euros français.
Car nous l'affirmons haut et fort : Arles a bien un budget extraterrestre, au-delà du Réal. Ne soyons pas naïfs, avec un entraineur qui s'appelle Estevan, il y a forcément des Cités d'Or cachées là-dessous, ou alors une Zia qui ramène vraiment beaucoup d'argent. On n'imagine pas un club pauvre se permettre de jeter de l'argent par la fenêtre en recrutant un Coulibaly, un joueur qui a un nom de dessert, un Piocelle l'éternel futur Deschamps de 31ans, ou des joueurs passés par le Racing comme Vergerolle ou Mathlouthi. Preuve ultime : le fantomatique Christian Payan a joué pour l'ACAA, c'est qu'il y avait vraiment beaucoup d'argent à se faire.
Mais à l'image de la nouvelle d'Alphonse Daudet intitulée l'Arlésienne (tiens...), on entend parler de toute cette opulence sans jamais vraiment la voir. Il faut dire que le club se donne les moyens d'être le plus discret possible pour éviter d'attirer les starlettes du fisc. En effet, depuis qu'Arles est monté d'une division (à priori c'est quelque chose qui se fait ailleurs) il a changé son logo, son nom (Athletic Club Arlésien devient Athletic Club Arles-Avignon) et de stade pour aller jouer à Avignon ; de quoi bien brouiller les pistes si bien qu'on ne sait plus très bien sur quel pont danser.
Et le match de demain constitue une incertitude de plus : face à la puissante armada arlésienne que peut-on espérer d'un Racing à l'humeur menstruelle qui ne nous montre pour l'instant que son côté le plus vomitif ? Allez, on se ressaisit les cojones, on arrête les castagnettes, un peu d'ambition pardi ! Profitons de ce match pour retrouver le sourire, regagnons nos matches et revenons à la première place du championnat ! Objectifs : l'Or et Arles, parce que nous le valons bien !
Attachez votre ceinture, nous vous proposons un vol Vueling pour Arles, leader de la Ligue 2 et réserve du grand Real de Madrid. Buvez cul-sec votre schnaps et au décollage, ne faîtes pas attention au réacteur droit qui brûle à côté, c'est une histoire d'actionnaire majoritaire et d'entraîneur minoritaire un peu trop compliquée pour qu'on s'y attarde.
Un château en Espagne
Arles c'est la ville de naissance de grands coiffeurs (Djibril Cissé), du tatouage très conceptuel d'encre noire sur peau noire (Djibril Cissé) et du tuning de Fiat Panda GTI (Djibril Cissé). Bref, à priori, rien à voir avec le football. Et pourtant, Arles possède un club de foot, aussi vrai qu'il en existait un jadis sur les bords du Krimmeri. Curieux me direz-vous, et vous me dîtes bien, car qui d'entre nous en avait déjà entendu parler ? Personne en vérité, excepté ceux qui n'ont pas de vie sociale, certains geeks du foot et encore plus sûrement les geeks du foot qui n'ont pas de vie sociale.Une grosse zone d'ombre autour du club donc que nous vous proposons d'éclaircir de ce pas. Ne tournons pas autour du pot 107 ans tel un ballon autour de la jambe de Jean-Alan Fanchone, allons droit au but ( non de l'autre côté Jean Alain...) : Arles est tout simplement l'antichambre du Réal Madrid, le réservoir de stars dont la cellule recrutement du Racing rêve, si elle en avait un jour les moyens.
Pour s'en convaincre il suffit de relever la profusion d'indices faisant référence à l'Espagne disséminés un peu partout sur notre route tels des buts Istréens en Coupe de la Ligue.
Les gARLacticas
Alors que la plupart des clubs de football de l'Hexagone ont pour intitulé « FC » pour « football club », l'Athletic Club Arles Avignon marque sa différence avec le terme athletic, référence ultime à des clubs bien connus de la Liga espagnole comme Bilbao ou plus explicitement à l'Atletico de Madrid.De plus, le nom même de la ville fait référence à une des plus grandes stars madrilènes : en changeant les lettres de la ville : A-R-L-E-S devient rapidement R-A-S-L-E qui se prononce en occitan provençal « Raul », le « s » se perdant dans le mistral local. Troublant, n'est-ce pas ? Et quand on sait qu'on peut également obtenir le mot « salèr », (« salaire » en occitan) , on réalise vite tout l'attrait sportif qui pousse un Coulibaly à venir jouer dans le coin.
«Andalousie je me souviens...»
Si l'Arlésien parle le français comme une vache espagnole, il ne faut pas oublier que l'animal fétiche des environs reste le taureau car Arles, comme en Andalousie, est aussi connu pour ses corridas que le Racing pour son cirque continuel. Et depuis le temps que l'ACAA patiente dans cette chambre noire du CFA, il entend qu'on s'amuse et qu'on danse au bout du couloir et a faim d'autres prairies. Moralité : deux montée successives en trois ans, ils doivent bien rigoler en voyant les résultats d'un Racing couvert de plaies béantes. Ils ne pensaient pas qu'on puisse autant s'amuser autour d'une tombe...
Estevan, Zy'va, t'as où les Cités d'Or ?
A l'instar du Réal, Arles c'est un club riche comme Crésus, ou comme Furlan après deux descentes avec le Racing. En effet, un budget officiellement de 6 millions d'euros seulement pour un leader de Ligue 2, ce n'est pas vraiment crédible. Soit c'est une erreur de la petite stagiaire - recrutée pour d'autres qualités que son niveau en tableaux Excel et qui a confondu le budget du club avec la ligne du salaire de Coulibaly - soit ce sont des euros espagnols qui, comme le sait tout économiste digne de ce nom, valent bien plus que des euros français.
Car nous l'affirmons haut et fort : Arles a bien un budget extraterrestre, au-delà du Réal. Ne soyons pas naïfs, avec un entraineur qui s'appelle Estevan, il y a forcément des Cités d'Or cachées là-dessous, ou alors une Zia qui ramène vraiment beaucoup d'argent. On n'imagine pas un club pauvre se permettre de jeter de l'argent par la fenêtre en recrutant un Coulibaly, un joueur qui a un nom de dessert, un Piocelle l'éternel futur Deschamps de 31ans, ou des joueurs passés par le Racing comme Vergerolle ou Mathlouthi. Preuve ultime : le fantomatique Christian Payan a joué pour l'ACAA, c'est qu'il y avait vraiment beaucoup d'argent à se faire.
Mais à l'image de la nouvelle d'Alphonse Daudet intitulée l'Arlésienne (tiens...), on entend parler de toute cette opulence sans jamais vraiment la voir. Il faut dire que le club se donne les moyens d'être le plus discret possible pour éviter d'attirer les starlettes du fisc. En effet, depuis qu'Arles est monté d'une division (à priori c'est quelque chose qui se fait ailleurs) il a changé son logo, son nom (Athletic Club Arlésien devient Athletic Club Arles-Avignon) et de stade pour aller jouer à Avignon ; de quoi bien brouiller les pistes si bien qu'on ne sait plus très bien sur quel pont danser.
Et le match de demain constitue une incertitude de plus : face à la puissante armada arlésienne que peut-on espérer d'un Racing à l'humeur menstruelle qui ne nous montre pour l'instant que son côté le plus vomitif ? Allez, on se ressaisit les cojones, on arrête les castagnettes, un peu d'ambition pardi ! Profitons de ce match pour retrouver le sourire, regagnons nos matches et revenons à la première place du championnat ! Objectifs : l'Or et Arles, parce que nous le valons bien !
