Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - ÉTG FC, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© denisub90

Un 16ème de finale. Des tribunes vides et une qualification. La suite en cliquant.

Citation:
Pour le "RCS-Evian vu des tribunes", on risque de lire "Suite à l'absence généralisée des steubistes en désaccord avec la politique de prix, nous renvoyons au SO pour le compte-rendu".


il-vecchio dans le sujet d'avant match.

L'article aurait commencer et surtout se finir ainsi, mais face à la dictature de l'imbécillité, Racingstub.com n'a pas abdiqué et c'est avec une pointe de rancoeur que notre envoyé spécial c'est rendu au match pour couvrir ce qui aurait du être la dernière apparition de Laurent Fournier à la Meinau.

En approchant du stade vers 20H30, les chants et les grosses caisses résonnent hors de l'enceinte. Comment est-ce possible ? Hilali a-t-il engagé les Gospel Kids pour remplacer les UB90 annoncés en grève pour ce match ? Les Ultras avaient fait savoir dans la semaine qu'ils ne joueraient pas le jeu de la politique tarifaire exorbitante mise en place par le RCS. Leur emplacement habituel est vide et seule trône une banderole format XXL à l'attention des joueurs "ce soir vous êtes seuls, vous pouvez remercier votre président et ses tarifs prohibitifs ".

En arrivant devant l'entrée principale du stade de la Meinau, l'on constate avec amusement qu'une longue file d'attente s'étend. Non que l'affluence soit celle des heures glorieuses du Racing, mais bien parce que seulement deux caisses sont ouvertes pour ce 16ème de finale de coupe de France. C'est donc 15 minutes après le coup d'envoi que je pénètre enfin dans le stade. Beaucoup n'auront pas ce courage et ils rentreront chez eux fustigeant l'incompétence manifeste de ceux qui sont censés diriger le club ... à distance.

Place en populaire. 10 Euros, c'est déjà trop. Le stade est vide. 1500 personnes maximum. Coté visiteur, les "supporters", pardon les représentant de Danone s'en donnent à coeur joie. Travestis en rose, ils représentent tout ce qui est à vomir dans le football moderne : déguisement, sponsoring, oubli volontaire de l'histoire du club. Eux seront en D1 l'an prochain. Tant mieux, c'est la preuve que certains réussissent mieux dans les affaires que d'autres.

Le match se déroule bien pour le RCS et par moment quelques chants spontanés s'élèveront des tribunes. Le plus symbolique étant celui destiné à Laurent Fournier, nouvelle victime de la folie destructrice d'un président qui n'a jamais mis les pieds à la Meinau. Les joueurs ne s'y tromperont pas et iront tous féliciter le coach après qu'Ali-Azouz Mathlouthi eût ouvert le score sur pénalty.

En fin de match la pression monte. Evian lance toutes ses forces dans la bataille, le Racing plie mais ne rompt pas. L'arbitre lui fait durer le plaisir : cinq minutes d'arrêts de jeu. Même vide la Meinau lui offre sa spéciale, la bronca qui résonne alors dans les travées désertées.

Victoire. Les joueurs saluent le public et notamment les supporteurs installés en populaire nord derrière la banderole Hilali Dégage ! Kéhi offre son maillot à un ramasseur de balle, Sikimc applaudit les fans et Farez Brahmia revient serrer les mains des employés de Racing Espace Vert déjà en action sur le terrain.

L'aventure coupe de France continue.

guigues

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