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L'ancien joueur du Racing Vaclav Drobny est décédé la nuit dernière suite à un accident de luge.
(NDLR : « Sbohem Vava » signifie « Adieu Vava » (Tchèque)
Il existe dans le monde de la musique une sorte de malédiction qui font mourir les légendes à l'age de 27 ans. Le Racing, lui, va bientôt pouvoir former une équipe composée de joueurs décédés accidentellement durant la période de Noël : Fabrice Viau, Vincent Sattler, Frédéric Johansen, Philippe Schuth à quelques semaines près et maintenant Vaclav Drobny. Défenseur central du Racing au début des années 2000, le Tchèque nous à quitté dans des circonstances dont les descriptions de la part des communiqués presse de de la brève de vivafontela laissent pantois : Vaclav Drobny, 32 ans, a été victime d'un accident de luge survenu cette nuit à 2h du matin...
Une tragédie grotesque, il faut bien le dire.
Loin de moi l'idée de glorifier dans le cadre de cette nécrologie ce qui ressemble fort à une carrière ratée. Une éclosion précoce en Championnat Tchèque sous le maillot de l'obscur club de Blsany auréolé d'un titre de champion d'Europe Espoir 2002 aux dépends de la France génération Mexès. Puis, une arrivée au Racing bien pourrie par les blessures, et 42 matchs en deux saisons d'honnêtes factures en Alsace qui lui apportent deux capes nationales. Vaclav Drobny a 23 ans, il vient de vivre les plus belles années de sa carrière.
La suite se résume à un transfert incongru à Aston Villa ou il ne joue pas pendant une saison, quelques matchs du coté de Jablonec, Augsbourg et Trnava, sans oublier le titre de champion de République Tchèque 2007 sous le maillot du Sparta de Prague sous lequel il joue 6 matchs de championnat. Nous sommes loin des promesses du titre espoir 2002 et du potentiel entrevu en Alsace durant deux ans.
Pourtant malgré ce maigre tableau de chasse, il y a bien une chose qu'a réussi Vaclav Drobny lors de son passage au Racing : il y a laissé une trace.
Ceux qui suivaient le club en 2002-2004 se souviennent de ce grand blond, au style très élégant sur le terrain, impliqué et motivé. Ils se souviennent que le Tchèque était à l'époque l'un des joueurs de l'effectif les plus accessible au public et sensible au soutien des supporters. Il était d'ailleurs l'un des premiers à venir saluer le parcage visiteur lors des déplacements, voire d'implorer leur pardon à genoux lors d'une défaite à Troyes. Ils se souviennent également de quelques anecdotes truculentes comme par exemple sa magnifique prestation au poste de gardien de but lors d'une défaite glorieuse 3-2 à Auxerre à l'orée de l'ère Kombouaré.
Au final, peu d'exploits sous le maillot bleu, mais l'image d'un bon joueur de club comme on aurait aimé en avoir en plus grand nombre. Et en plus, pour ne rien gâcher, il avait l'air d'être un type bien. Avec du recul, si on avait eu un peu plus de Vaclav Drobny au fil des saisons qui ont suivies, le club ne serait peut être pas là ou il se trouve aujourd'hui.
Vaclav Drobny, c'est aussi un peu le symbole d'une époque, celle des débuts du site racingstub.com, le temps des pionniers, de l'ambiance au coin feu ou nous étions heureux comme des enfants quand le compteur du stammtisch dépassait péniblement les 20 membres connectés. En ce temps là, marc détenait le record de messages laissés sur le forum et une sorte de culte païen s'était institué à la gloire de Saint Vaclav, première véritable icône de l'histoire Stub. Et finalement, il est là le plus vibrant et sincère hommage que nous pouvions lui rendre. Ici, et de son vivant, Vaclav a été aimé.
Aujourd'hui marc est porté disparu, le Racing est en CFA et Vaclav Drobny n'est plus.
Monde de merde.
Mais quelle idée aussi d'aller faire de la luge à 2h du matin...
Il existe dans le monde de la musique une sorte de malédiction qui font mourir les légendes à l'age de 27 ans. Le Racing, lui, va bientôt pouvoir former une équipe composée de joueurs décédés accidentellement durant la période de Noël : Fabrice Viau, Vincent Sattler, Frédéric Johansen, Philippe Schuth à quelques semaines près et maintenant Vaclav Drobny. Défenseur central du Racing au début des années 2000, le Tchèque nous à quitté dans des circonstances dont les descriptions de la part des communiqués presse de de la brève de vivafontela laissent pantois : Vaclav Drobny, 32 ans, a été victime d'un accident de luge survenu cette nuit à 2h du matin...
Une tragédie grotesque, il faut bien le dire.
Loin de moi l'idée de glorifier dans le cadre de cette nécrologie ce qui ressemble fort à une carrière ratée. Une éclosion précoce en Championnat Tchèque sous le maillot de l'obscur club de Blsany auréolé d'un titre de champion d'Europe Espoir 2002 aux dépends de la France génération Mexès. Puis, une arrivée au Racing bien pourrie par les blessures, et 42 matchs en deux saisons d'honnêtes factures en Alsace qui lui apportent deux capes nationales. Vaclav Drobny a 23 ans, il vient de vivre les plus belles années de sa carrière.
La suite se résume à un transfert incongru à Aston Villa ou il ne joue pas pendant une saison, quelques matchs du coté de Jablonec, Augsbourg et Trnava, sans oublier le titre de champion de République Tchèque 2007 sous le maillot du Sparta de Prague sous lequel il joue 6 matchs de championnat. Nous sommes loin des promesses du titre espoir 2002 et du potentiel entrevu en Alsace durant deux ans.
Pourtant malgré ce maigre tableau de chasse, il y a bien une chose qu'a réussi Vaclav Drobny lors de son passage au Racing : il y a laissé une trace.
Ceux qui suivaient le club en 2002-2004 se souviennent de ce grand blond, au style très élégant sur le terrain, impliqué et motivé. Ils se souviennent que le Tchèque était à l'époque l'un des joueurs de l'effectif les plus accessible au public et sensible au soutien des supporters. Il était d'ailleurs l'un des premiers à venir saluer le parcage visiteur lors des déplacements, voire d'implorer leur pardon à genoux lors d'une défaite à Troyes. Ils se souviennent également de quelques anecdotes truculentes comme par exemple sa magnifique prestation au poste de gardien de but lors d'une défaite glorieuse 3-2 à Auxerre à l'orée de l'ère Kombouaré.
Au final, peu d'exploits sous le maillot bleu, mais l'image d'un bon joueur de club comme on aurait aimé en avoir en plus grand nombre. Et en plus, pour ne rien gâcher, il avait l'air d'être un type bien. Avec du recul, si on avait eu un peu plus de Vaclav Drobny au fil des saisons qui ont suivies, le club ne serait peut être pas là ou il se trouve aujourd'hui.
Vaclav Drobny, c'est aussi un peu le symbole d'une époque, celle des débuts du site racingstub.com, le temps des pionniers, de l'ambiance au coin feu ou nous étions heureux comme des enfants quand le compteur du stammtisch dépassait péniblement les 20 membres connectés. En ce temps là, marc détenait le record de messages laissés sur le forum et une sorte de culte païen s'était institué à la gloire de Saint Vaclav, première véritable icône de l'histoire Stub. Et finalement, il est là le plus vibrant et sincère hommage que nous pouvions lui rendre. Ici, et de son vivant, Vaclav a été aimé.
Aujourd'hui marc est porté disparu, le Racing est en CFA et Vaclav Drobny n'est plus.
Monde de merde.
Mais quelle idée aussi d'aller faire de la luge à 2h du matin...
