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- Après-match
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- Auteur(s)
- Par nikolko
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De la frustration et de l'espoir. Deux sentiments antagonistes symbolisant fort bien un résultat nul qui n'arrange pas la situation comptable. Mais la prestation plutôt agréable des Bleus laisse à nouveau présager des beaux jours.
Il s'en est en effet fallu de peu. Avec un zest de précision supplémentaire dans les derniers gestes, le Racing de l'Est pourrait compter aujourd'hui 6 points et ne serait plus reléguable. Oui mais voilà, si l'équipe a su retrouver son jeu des 3 premières journées, étouffant l'immense majorité de la rencontre son adversaire du jour, elle n'en a pas pour autant éliminé ses problèmes offensifs aux abords des surfaces adverses. Quelques contrôles cruciaux ratés, quelques frappes imprécises et un Lens solide - pas loin du hold-up - auront eu raison de Strasbourgeois volontaires et qui ont su se créer un certain nombre d'occasions dans un match plutôt fermé et quelque peu soporifique.
Une solidité retrouvée
Respectant le célèbre adage, Jacky Duguépéroux décide de reconduire pour ce match le système et l'équipe gagnante de Graz, avec cependant le retour de Pontus Farnerud en lieu et place de Hosni suspendu pour 3 matchs et de Pascal Johansen qui débute la rencontre sur le banc. Côté lensois, Francis Gillot peut compter quant à lui sur un groupe au grand complet et il faut bien dire que celui-ci a fière allure.
Le début de rencontre sera à l'image du reste du match si l'on y soustrait les dernières minutes : un rythme lent, haché par les fautes lensoises et le manque de fluidité dans les enchaînements de part et d'autre. Mais Strasbourg a bel et bien la main mise sur l'entre-jeu et maîtrisera son sujet du début à la fin.
C'est donc à une première mi-temps assez ennuyeuse que l'on assiste avec des Strasbourgeois ratisseurs de ballons au milieu de terrain mais qui ont du mal à approcher la surface adverse. Quelques beaux mouvements parviendront cependant à surprendre l'arrière-garde artésienne par l'intermédiaire d'Alexander Farnerud, d'Ulrich Le Pen et de Mickaël Pagis tous trois bien en jambes dans cette rencontre. A la 9ème minute, ce dernier trouvera même le poteau sur une frappe aux 6 mètres, côté gauche suite à un excellent service du jeune Suédois. Le même Pagis aura à nouveau l'occasion de briller sur un centre de Keita par une reprise de volée qui s'envolera cependant dans les tribunes. (15') On peut noter également quelques autres situations favorables et dangereuses mais malheureusement trop souvent gâchées par un manque de précision dans les contrôles et les passes, les Alsaciens étant certainement trop pressés de bien faire et ratant le plus facile. La dernière occasion de la première période se présente à la 36ème minute sur une tête de Lacour sur corner mais facilement captée par le portier adverse.
Côté lensois, on procède par contres et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce match. C'est le plus souvent sur coup de pied arrêté que le danger se présente (5ème, 34ème) et c'est également sur coup franc que les visiteurs jettent un grand froid dans une Meinau bien silencieuse. Complètement contre le cours du jeu, le RCL ouvre le score suite à une faute de Lacour sur son côté. Dindane, bien seul dans la défense strasbourgeoise, reprend de la tête le coup franc tiré par Demont et trompe Cassard par une balle piquée. 0-1 (43')
Nul n'aurait pu imaginer pire scénario mais un autre coup du sort vient immédiatement redonner espoir dans le camp alsacien. Alou Diarra, pour une nouvelle faute, écope logiquement d'un second carton jaune synonyme d'expulsion. (45'+2)
A 11 contre 10 pendant 45 minutes, la mission paraît plus simple pour les Strasbourgeois : égaliser et gagner.
La 75ème minute
La seconde période est à l'image de la précédente, avec cette fois une domination sans faille et totale de Strasbourg. Le Pen (48') et A. Farnerud (52') verront leurs tentatives lointaines partir dans les tribunes mais il ne faudra pas attendre longtemps pour voir l'égalisation. Sur un excelent centre de Boka, Pagis coupe parfaitement la trajectoire pour reprendre victorieusement de la tête le ballon, Itandje n'ayant plus qu'à chercher le cuir dans ses filets. 1-1 (62')
Dès lors, les Bleus font tout pour creuser le score mais leurs efforts sont vains. Si les Lensois se montrent toujours dangereux sur contre grâce à ses attaquants percutants, les Strasbourgeois vont eux se créer bon nombre d'occasions franches sans parvenir à concrétiser. Un caffouillage à la 70ème, une tête de Karim Haggui à la 83ème, des frappes de Johansen (88', 94') et une presque reprise de Pagis à la 90ème sont autant de situations très chaudes dans la surface du RCL. Rien n'y fait, le ballon ne rentre pas. D'autant plus rageant qu'Arrache rate la balle de match à la 75ème minute. Récupérant le ballon dans les pieds d'un défenseur adverse, le jeune Algérien part seul au but accompagné de Diané rentré à la place du jeune Farnerud. Entre les buts Lensois et le ballon, il ne reste alors qu'un défenseur et le gardien. Mais, privilégiant la percée individuelle, Salim Arrache décide d'agir seul et oublie Diané sur sa gauche et Pontus Farnerud sur sa droite. La frappe aux 18 mètres n'est malheureusement pas cadrée et la plus belle occasion de gagner part par la même en fumée.
On en reste là dans ce match. Si le point du match nul signifie une 4ème place pour l'adversaire du jour, on ne peut s'empêcher de penser à une contre performance côté strasbourgeois tant il y avait de la place pour mieux faire. Mais des choses positives ont été vues. Tout d'abord, le retour du jeu développé en début de saison, mais également un Pagis en bonne forme et une attaque plus efficace même si le tout reste perfectible. La défense à quant à elle fait preuve d'une réelle assurance à nouveau. Le retour à un calendrier plus « favorable » devrait donc permettre de voir le Racing remporter son premier match et entamer sa remontée au classement. On l'espère...
Une solidité retrouvée
Respectant le célèbre adage, Jacky Duguépéroux décide de reconduire pour ce match le système et l'équipe gagnante de Graz, avec cependant le retour de Pontus Farnerud en lieu et place de Hosni suspendu pour 3 matchs et de Pascal Johansen qui débute la rencontre sur le banc. Côté lensois, Francis Gillot peut compter quant à lui sur un groupe au grand complet et il faut bien dire que celui-ci a fière allure.
Le début de rencontre sera à l'image du reste du match si l'on y soustrait les dernières minutes : un rythme lent, haché par les fautes lensoises et le manque de fluidité dans les enchaînements de part et d'autre. Mais Strasbourg a bel et bien la main mise sur l'entre-jeu et maîtrisera son sujet du début à la fin.
C'est donc à une première mi-temps assez ennuyeuse que l'on assiste avec des Strasbourgeois ratisseurs de ballons au milieu de terrain mais qui ont du mal à approcher la surface adverse. Quelques beaux mouvements parviendront cependant à surprendre l'arrière-garde artésienne par l'intermédiaire d'Alexander Farnerud, d'Ulrich Le Pen et de Mickaël Pagis tous trois bien en jambes dans cette rencontre. A la 9ème minute, ce dernier trouvera même le poteau sur une frappe aux 6 mètres, côté gauche suite à un excellent service du jeune Suédois. Le même Pagis aura à nouveau l'occasion de briller sur un centre de Keita par une reprise de volée qui s'envolera cependant dans les tribunes. (15') On peut noter également quelques autres situations favorables et dangereuses mais malheureusement trop souvent gâchées par un manque de précision dans les contrôles et les passes, les Alsaciens étant certainement trop pressés de bien faire et ratant le plus facile. La dernière occasion de la première période se présente à la 36ème minute sur une tête de Lacour sur corner mais facilement captée par le portier adverse.
Côté lensois, on procède par contres et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce match. C'est le plus souvent sur coup de pied arrêté que le danger se présente (5ème, 34ème) et c'est également sur coup franc que les visiteurs jettent un grand froid dans une Meinau bien silencieuse. Complètement contre le cours du jeu, le RCL ouvre le score suite à une faute de Lacour sur son côté. Dindane, bien seul dans la défense strasbourgeoise, reprend de la tête le coup franc tiré par Demont et trompe Cassard par une balle piquée. 0-1 (43')
Nul n'aurait pu imaginer pire scénario mais un autre coup du sort vient immédiatement redonner espoir dans le camp alsacien. Alou Diarra, pour une nouvelle faute, écope logiquement d'un second carton jaune synonyme d'expulsion. (45'+2)
A 11 contre 10 pendant 45 minutes, la mission paraît plus simple pour les Strasbourgeois : égaliser et gagner.
La 75ème minute
La seconde période est à l'image de la précédente, avec cette fois une domination sans faille et totale de Strasbourg. Le Pen (48') et A. Farnerud (52') verront leurs tentatives lointaines partir dans les tribunes mais il ne faudra pas attendre longtemps pour voir l'égalisation. Sur un excelent centre de Boka, Pagis coupe parfaitement la trajectoire pour reprendre victorieusement de la tête le ballon, Itandje n'ayant plus qu'à chercher le cuir dans ses filets. 1-1 (62')
Dès lors, les Bleus font tout pour creuser le score mais leurs efforts sont vains. Si les Lensois se montrent toujours dangereux sur contre grâce à ses attaquants percutants, les Strasbourgeois vont eux se créer bon nombre d'occasions franches sans parvenir à concrétiser. Un caffouillage à la 70ème, une tête de Karim Haggui à la 83ème, des frappes de Johansen (88', 94') et une presque reprise de Pagis à la 90ème sont autant de situations très chaudes dans la surface du RCL. Rien n'y fait, le ballon ne rentre pas. D'autant plus rageant qu'Arrache rate la balle de match à la 75ème minute. Récupérant le ballon dans les pieds d'un défenseur adverse, le jeune Algérien part seul au but accompagné de Diané rentré à la place du jeune Farnerud. Entre les buts Lensois et le ballon, il ne reste alors qu'un défenseur et le gardien. Mais, privilégiant la percée individuelle, Salim Arrache décide d'agir seul et oublie Diané sur sa gauche et Pontus Farnerud sur sa droite. La frappe aux 18 mètres n'est malheureusement pas cadrée et la plus belle occasion de gagner part par la même en fumée.
On en reste là dans ce match. Si le point du match nul signifie une 4ème place pour l'adversaire du jour, on ne peut s'empêcher de penser à une contre performance côté strasbourgeois tant il y avait de la place pour mieux faire. Mais des choses positives ont été vues. Tout d'abord, le retour du jeu développé en début de saison, mais également un Pagis en bonne forme et une attaque plus efficace même si le tout reste perfectible. La défense à quant à elle fait preuve d'une réelle assurance à nouveau. Le retour à un calendrier plus « favorable » devrait donc permettre de voir le Racing remporter son premier match et entamer sa remontée au classement. On l'espère...
