Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Nice, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par kibitz
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"Joueurs, dirigeants : à quand une réaction ?" © allez-racing

Après le silence en Coupe d'Europe, retour aux encouragements à la Meinau pour la 15e journée de L1

Avec un Racing dernier au classement et des températures hivernales, on commence à se dire qu'il faut vraiment n'avoir rien d'autre à faire de son samedi soir pour se traîner jusqu'à la Meinau. Ou vouloir amortir son abonnement. Ou être vraiment passionné... Quoi qu'il en soit, les alentours du stade sont plutôt déserts et n'augurent rien de bon pour le remplissage des gradins. D'ailleurs à 19h, les tribunes sont désespérément vides.

Pas de soupe chaude ou de bière, ce sont donc les stands de restauration rapide qui attirent les rares présents. On se réchauffe comme on peut ! Devant le Kop, on peut voir un bouquet de fleurs, déposé auparavant discrètement par Olivier Echouafni, en hommage à Jacqueline. Un geste simple, mais qui redonne du baume au coeur : à l'heure où la plupart de nos joueurs sont synonymes de déception, un ancien Strasbourgeois est là pour redorer le blason, par son attention... A mesure que l'heure du coup d'envoi approche, la Meinau se remplit un peu et l'affluence se normalise, pour atteindre officiellement 15 000 supporters, dont une cinquantaine de Niçois.

Après l'énième tempête médiatique concernant la direction du club, la situation au classement est toujours aussi morose, et la grogne grandissante continue à se faire entendre. Après la grève face à Trömsö, les ultras ont décidé de reprendre leurs encouragements, signalant tout de même leur agacement. Ainsi, après la traditionnelle banderole « pour un football populaire, stop business », un autre message est brandi dans le Kop : « joueurs, dirigeants : à quand une réaction ? ». L'arrivée des deux équipes sur la pelouse est également saluée par plusieurs fumigènes dans le Kop. Le stade n'est donc pas plein, mais le match est loin de constituer une affiche alléchante, la faute à l'adversaire du soir, mais aussi bien sûr au Racing et à la météo. En considérant tous ces points, on devrait même se féliciter de la fidélité des fans strasbourgeois !

Le match commence donc, plein d'espoirs : Nice n'est plus venu s'imposer à la Meinau depuis belle lurette, la victoire contre les Aiglons avait coïncidé l'an dernier avec le renouveau sportif du club, et l'arrivée d'Afflelou a un peu décontenancé tout le monde. En bref, malgré la situation critique, on espère secrètement que tout reste possible, et les chants sont plutôt bien repris dans le Kop, preuve de la motivation des troupes. Malheureusement, il ne semble pas en être de même sur le terrain, et malgré les bonnes intentions annoncées ça et là, l'équipe produit un jeu pathétique, les visiteurs du soir étant heureusement peu ou prou au même niveau. On n'a donc pas l'occasion de s'enflammer, tout juste peut-on trembler sur les offensives niçoises avortées. Après 45 minutes, le Racing confirme tristement que sa position au classement est justifiée, et que les paroles sont belles mais rarement suivies d'effets sur le terrain...

En deuxième mi-temps, on prend les mêmes et on recommence, si ce n'est que les Niçois collaborent en baissant encore leur niveau de jeu. Le RCS, brouillon, a du mal à en profiter, malgré les débordements acharnés d'un Arrache bien isolé dans sa motivation. Heureusement, l'entrée de Diané à l'heure de jeu va correspondre à un changement de physionomie de la partie. Les joueurs semblent se réveiller, et les vingt très bonnes dernières minutes trouvent écho dans les tribunes. Le Kop en effet monte en puissance en même temps que le Racing affiche un visage incroyablement plus volontaire, se faisant aider dans ses encouragements par la tribune Ouest notamment. Tous se remettent à espérer, la métamorphose de l'équipe laissant augurer un possible succès. Chaque corner devient une victoire, un cri rageur arraché au public. Celui-ci se lève, applaudit, s'enthousiasme, se désespère, vibre à nouveau pour son équipe, enfin séduisante. Las, malgré une détermination manifeste, le Racing se révèle encore incapable de marquer ce petit but victorieux. Au coup de sifflet final, des sifflets s'élèvent des tribunes, mais chez beaucoup, le sentiment est mitigé : d'abord scandalisés par le jeu de l'équipe en première mi-temps, ils ont ensuite longtemps cru à la victoire, la rencontre laissant encore un triste et amer goût d'inachevé et de frustration. Encore une fois, est-il vraiment concevable de se dire que tout reste possible ?

kibitz

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