Nous avons dépoussiéré Jules Deschanels et le flyer initialement réservé à Pierre Mauroy par la même occasion.
Suite à des problèmes de câbles, ma soirée s'est restreint à un huitième de finale d'une coupe de troisième zone. C'était Az Alkmaar/ Newcastle et cela m'a plu. Une équipe hollandaise sans génie mais appliquée comme un stagiaire maladroit voulait la victoire. Une fois obtenue, c'était réjouissant de voir des joueurs fatigués et contents d'avoir fait un bon match. L'expérimenté Van gaal avait fait adopter un plan simple, pas très subtil de "passages sur les côtés", les centreurs notamment un certain Marteen Marteens avait des allures de Cristiano Ronaldo de district batave, pendant que l'attaquant vedette, un Laslandes géorgien réceptionnait tout en lenteur des cnetres tendus comme des dégagements catastrophés en touche. J'ai même revu cette vieille buse de Sibierski, que je croyais à Manchester City. Transféré à Newcastle, il doit avoir une bonne carrière outre-channel, ce Pagis du kick & rush. bon jeu de tête.
Il ne doit pas regretter d'avoir quitté le Rc lens quis e sont fait radaguer à Leverkusen. Bon, on sait bien que les lensois cherchent à taper dans l'oeil des recruteurs de Bolton ou charlton, mais tout de même un peu de dignité pour l'honneur du championnat de France.
J'ai vu le gardien remplaçant de Cottbus, treumel, chialé de son bon match contre le hertha Berlin. C'était aussi réjouissant, comme quoi le football le plus sain se produit sur les terrains annexes.
Jules Dechanels, le Thierry Roland des stades battus, l'Alexandre Adler du football international, le Jules Ferry du réservoir africain est une personne respectée dans le monde du football qu'il a parcouru dans tous les sens. Agents de joueurs, ancien entraîneur, globe-trotter, évangéliste du football, Jules Deschanels vit difficilement la suprématie du foot-business, tandis qu'il prône un football de papa, le fameux football de la quatrième république. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un croisement entre Michel Le millinaire, Valéry Lobanovsky et Raymond Goethals, en mieux.
Les preuves en images :
