Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

[2008-2009] RCS-Troyes | Avant-match

Chargement...

Flux RSS 66 messages · 5.861 lectures · Premier message par pagistral67 · Dernier message par rcsom

  • Ce match est le tournant de ce début de saison pour le Racing.
    En effet le moindre faux pas, meme un nul, marquerais un vrai coup d'arret dans la dynamique actuelle (en considérant la défaite de vendredi comme un accident).

    Je suis impatient de voir comment les joueurs vont réagir après leur première défaite de la saison, et dans quel état de forme vont revenir nos inernationaux. Alors 6eme victoire de rang à la Meinau?
    Prudence ...
  • En effet, le match RCS-Troyes, ce vendredi soir (20h30) au Stade de la Meinau, sera l'occasion de s'engager encore plus loin dans cette lutte contre toutes les formes de violence et de discriminations. Le Racing souhaite profiter de la 9e édition de la semaine européenne FARE (Football Against Racism in Europe), qui se déroule du 16 au 28 octobre, pour montrer sa ferme volonté à combattre le racisme et les discriminations dans son enceinte.

    Avant le coup d'envoi, plusieurs actes forts se produiront dans les bureaux du Club et sur la pelouse de la Meinau.

    Une convention de partenariat sera signée entre le RCS et la LICRA.
    Cette convention, portant sur la saison 2008/09, permettra à ces deux entités d'unir leurs efforts pour lutter contre le racisme. Plusieurs actions seront d'ailleurs définies, comme celle de sensibiliser les jeunes du Centre de Formation aux problèmes du racismes et des discriminations, celle de la formation du personnel de sécurité du RCS aux questions du racisme et de la discriminations, et la mise en place d'outils d'assistance et de sensibilisation pour faciliter l'information des victimes d'actes racistes, antisémites et/ou discriminatoires sur leurs droits et les démarches à accomplir.

    Les joueurs du Racing aussi montreront leur attachement à cette lutte. Durant leur échauffement, ils abhorreront un tee-shirt sur lequel le slogan « Carton Rouge au Racisme ! » sera inscrit.

    Au moment de leur entrée officielle sur la pelouse, sur les coups de 20h30, les vingt-deux acteurs seront accompagnés par vingt-deux jeunes licenciés du RC Strasbourg portant un tee-shirt de la LICRA. Ces jeunes apprentis footballeurs tiendront également une banderole qu'ils déploieront au moment où les joueurs s'aligneront. Enfin, un message de la LICRA sera lu, au micro, par Grégory Paisley, capitaine du RCS.

    Site Officiel

    Le club s'engage dans la lutte contre le racisme (+)
  • vu ce qui se passe dans le grand stade de france le racisme est à banir mais aussi ce genre de supporter.

    Pour troyes une nouvelle déconvenue est à prévoir.
  • Ce message est une brève publiée sur le portail.
    Les Troyens Gaël Sanz, Grégory Bettiol et Benoît Lesoimier sont incertains pour le match contre le Racing.
    Source: Site officiel
  • rachmaninov a écrit, le 2008-10-15 12:26:02 :
    Merci à matteo pour son article, trop bon (+) :))

    Et tout ça sans traiter personne d'Allemand :)-
  • C'est drôle certes mais en tant que troyen, ça fait aussi un peu mal.

    Même si j'imagine qu'il y a dans cet article un second degré énorme (en tout cas j'espère), le simple fait de penser tout ce que vous avez dit est assez déroutant. Troyes a accueilli plus de 2 millions de touristes cette année, et ce n'est pas uniquement à cause des magasins d'usine... mais grâce à un coeur historique exceptionnel et à un nombre d'Eglise le plus important de France, 10 au total.

    Alors, oui, notre ville n'est pas le siège du parlement européen, mais au moins on a des valeurs. Et autant j'ai rigolé sur l'étude des noms du club autant parler de Troyes et de ses habitants comme vous le faites me fait réagir ainsi...

    Et saviez-vous que le champagne produit dans l'Aube était en partie revendue aux grands producteurs marnais pour associer les cépages... Côté gastronomique, l'andouillette troyenne est ce qu'elle est. Et c'est la meilleure, et la plus ancienne. Le chaource aussi... Bref.

    [-(

    Je salue la plume, mais pas les idées en tout cas certaines.
  • Oui les gars ça suffit, merde ! On n'arrête de se moquer, moi aussi j'aime le chaource !
  • matteo a écrit, le 2008-10-15 09:12:40 :
    Les morsures de l'Aube

    Si Strasbourg a son Racing, Troyes a son Racine (Andromaque, Iphigénie, tout ça). Ceux auxquels ce calembour tragique n'a tiré qu'un sourire attristé sont dispensés de la lecture de cet article. Pour les autres, c'est par ici que ça se passe.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article


    t'aimes pas le pain toi :D
    c'est quand même grace à ce sponsor que les supporters adverses ont droit à un sandwich et une boisson (+)
    alors vive Baguepi :D
  • tomass10 a écrit, le 2008-10-15 23:17:47 :
    C'est drôle certes mais en tant que troyen, ça fait aussi un peu mal.

    Même si j'imagine qu'il y a dans cet article un second degré énorme (en tout cas j'espère), le simple fait de penser tout ce que vous avez dit est assez déroutant. Troyes a accueilli plus de 2 millions de touristes cette année, et ce n'est pas uniquement à cause des magasins d'usine... mais grâce à un coeur historique exceptionnel et à un nombre d'Eglise le plus important de France, 10 au total.

    Alors, oui, notre ville n'est pas le siège du parlement européen, mais au moins on a des valeurs. Et autant j'ai rigolé sur l'étude des noms du club autant parler de Troyes et de ses habitants comme vous le faites me fait réagir ainsi...

    Et saviez-vous que le champagne produit dans l'Aube était en partie revendue aux grands producteurs marnais pour associer les cépages... Côté gastronomique, l'andouillette troyenne est ce qu'elle est. Et c'est la meilleure, et la plus ancienne. Le chaource aussi... Bref.

    [-(

    Je salue la plume, mais pas les idées en tout cas certaines.


    C'est vrai que vous avez beaucoup de choses dans le 10.
    Il ne vous manque plus qu'un peu d'humour, de second degrès, de recul, ....
  • Au bon souvenir

    Grégory Paisley et Jean-Marc Furlan sont passés par Troyes avant de débarquer en Alsace. Et gardent tous deux un oeil affectueux sur le club de l'Aube qui affronte le Racing, demain soir, à la Meinau.

    « L'ESTAC, ça reste un bon souvenir. Là-bas, il y avait une bonne ambiance, c'était familial. La ville était petite, mais c'était très convivial » :D , se souvient Grégory Paisley.
    Le défenseur central du Racing, un baroudeur qui a arpenté presque toutes les pelouses de L1 - de Paris à Sochaux en passant par Metz -, n'est pas vraiment réputé pour son sentimentalisme.
    Reste qu'il classe tout de même son passage dans l'Aube dans la catégorie « intéressant » :o) . Tant au niveau humain que sportif, car il a découvert là-bas un nouveau poste (arrière central) et un coach qu'il apprécie, Jean-Marc Furlan.

    Un déchirement

    « J'ai été fixé par Jean-Marc au poste d'arrière central. Et surtout, j'ai regoûté aux joies du foot. Jouer à un nouveau poste m'a remotivé », avance Paisley. A tel point qu'il n'a pas hésité à poursuivre l'aventure en suivant Furlan en Alsace.
    Et le coach du RCS n'a, lui aussi, que des bons souvenirs des ses trois saisons passées à l'ESTAC, où il a découvert la L1. « Humainement, c'était très fort et c'était un déchirement de partir, expose le coach strasbourgeois, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour le personnel de ce club ».
    A son arrivée en Champagne, en 2004, Furlan trouve pourtant un club « en ruines ». « L'ESTAC avait joué l'Europe, mais là, les créanciers étaient aux portes du stade. Le seul objectif était la survie, c'est à dire le maintien en L 2 », se souvient le coach, qui réalise finalement l'exploit de... monter en L 1, à la surprise générale.
    « J'avais un très bon groupe, relativise Furlan, avec Amzine (l'ancien Strasbourgeois, ndlr), Tourenne, Nivet, Grax, Matuidi, Gomis, Perquis, Montero... j'avais des références. Ces gars connaissaient la musique ».
    A tel point que l'ESTAC, malgré un énorme trou en milieu de saison, parvient à se maintenir sur le fil, en finissant 17e pour son retour en L 1, en 2006/2007. Mais le miracle ne se reproduit pas l'année suivante. « On avait le niveau L 1, rappelle Paisley, mais il nous manquait un ou deux joueurs à des postes clés ».

    Fin de saison cauchemardesque

    Troyes retrouve alors la L 2, mais cette relégation a cette fois plus de mal à passer. Notamment en raison de la fin de saison traumatisante vécue par le club. En course pour la remontée directe durant une bonne partie du championnat, les Troyens ont complètement craqué, se faisant doubler, in extremis, par Grenoble.
    Une fin de saison cauchemardesque qui explique aussi le démarrage poussif de l'ESTAC, actuellement 12e avec un bilan de quatre victoires pour cinq défaites et un nul. « Quand tu rates la montée comme ça, c'est dur de repartir, même si tu as des joueurs de qualité », énonce Paisley.
    « C'est un club qui est actuellement entre la 15e et la 25e place en France. Il a des infrastructures, un stade neuf... et dans une période faste, l'ESTAC a les moyens de revenir en L1 », estime Jean-Marc Furlan. Avant d'ajouter : « Je n'ai que des amis là-bas et je suis leurs résultats avec intérêt, mais vendredi, ce sera une opposition comme une autre ».

    source : DNA
  • Gargorov et Bah dans les 18.

    Pour la réception de Troyes demain, Jean-Marc Furlan a décidé de reconduire le groupe des 16 sévèrement battu à Angers vendredi. Il y a adjoint deux de ses trois internationaux, Mamadou Bah, buteur dimanche avec la Guinée contre le Kenya et attendu hier après-midi à Strasbourg, et Emil Gargorov, qui jouait avec la sélection bulgare en Géorgie ce mercredi soir. En revanche, le Hongrois Zoltan Szelesi, dont l'équipe se déplaçait hier à Malte, n'apparaît pas dans la liste des 18. A noter que Steven Pelé a reçu le feu vert médical pour une reprise progressive après ses soucis dorsaux. Le défenseur central espère être prêt pour le déplacement à Ajaccio le 27 octobre si... la grève de joueurs n'entraîne pas le report du match.

    source : l'Alsace
  • Destins croisés à Troyes

    Stéphane Cassard et Grégory Paisley ont vécu deux expériences diamétralement opposées à l'ESTAC, visiteur de la Meinau demain (20 h 30). Pénible pour le gardien, revigorante pour le capitaine du RCS.

    Ils sont tous les deux partis sur un sentiment plus que mitigé, mais pour des raisons totalement divergentes. En rejoignant Strasbourg en 2004, Stéphane Cassard a mis un terme à une éprouvante expérience de deux saisons et demie à Troyes. Grégory Paisley, lui, pensait quitter l'Aube sur une promesse : celle du président Thierry Gomez.
    A l'époque, le défenseur central, promu à ce poste par Jean-Marc Furlan lors de la 2e moitié de saison 2006-2007, avait reçu l'assurance du patron de l'ESTAC qu'il pourrait s'en aller sans contrepartie financière. Mais l'OM s'est manifesté et le président aubois a revu sa position. Il a fixé à 2 millions d'euros l'indemnité de transfert de l'ex-Parisien. L'OM a reculé, puis s'est détourné.
    Un mois plus tard, le RCS, qui venait de recruter un entraîneur nommé Furlan, après la relégation de ce dernier en L 2 avec l'ESTAC, a déboursé un million pour faire venir celui qui porte aujourd'hui le brassard de capitaine.
    « Je n'ai gardé que de bons souvenirs de là-bas. J'ai encore des contacts très réguliers avec le gardien remplaçant Quentin Wesberg, malgré notre différence d'âge (31 ans contre 22). Nous partagions la chambre lors des déplacements avec l'ESTAC et les affinités ne se commandent pas. Il est parisien, moi aussi. Ça crée des liens. Troyes m'a surtout fait regoûter au foot, après six mois très difficiles à Metz. Jean-Marc Furlan m'a permis de rejouer et m'a, lors de la 2e saison (Ndlr : arrivé le 19 janvier 2006, Greg Paisley a disputé 44 matches sous le maillot troyen), fixé dans l'axe. C'était son initiative, même si je n'ai pas dit non. Troyes m'a reboosté à un nouveau poste, voilà ce que je retiens. C'est vrai, j'ai une dent contre le président Gomez qui n'a pas tenu ses engagements. C'est légitime, même si lui dira le contraire. Mais c'est du passé. Aujourd'hui, je suis au Racing. Je viens de resigner (Ndlr : jusqu'en 2012). J'avance. Je me sens super bien ici, ce qui ne m'est pas arrivé si souvent dans ma carrière. Pourquoi partir ? Le Racing est un club qui nourrit pas mal d'ambitions. J'ai envie d'en faire partie. J'ai tourné la page troyenne. »

    « Peu importe qui est en face »

    Stéphane Cassard aussi. D'autant plus vite d'ailleurs que son séjour dans l'Aube a souvent viré au cauchemar. En 2 saisons et demie (de janvier 2002 à juin 2004), le Franc-Comtois n'a joué que 23 matches de championnat. « A chaque fois, je me suis fait siffler par le public, non pas sur mes prestations, mais parce que Tony (Heurtebis, le gardien titulaire) était très apprécié. Cette expérience troyenne m'a endurci. C'est la première fois que je me suis senti mal-aimé. Comme souvent en pareil cas, il faut travailler dans l'ombre en se disant que la roue va finir par tourner. Et aujourd'hui, je me fous que Troyes ou n'importe qui d'autre soit en face vendredi. Le plus important, c'est que nous réagissions après la claque reçue à Angers. »
    Demain, Grégory Paisley ne fera pas davantage de sentiments, pour ses premières retrouvailles avec le club qui l'a relancé. « Troyes est une petite ville, presque un village, et L'ESTAC, un club à l'ambiance familiale, conviviale, sympa. Cette année, il peine un peu, mais quand on rate la montée de la façon dont il l'a ratée l'an dernier, ce doit être compliqué. Mais bon, ce qui m'importe, c'est de l'enfoncer, parce que ça voudra dire que nous avons effacé l'échec d'Angers. » Aux Bleus d'en apporter la preuve par Troyes.

    source : l'Alsace

    Ben dites-moi, il a la rage le Steph... :|s
  • Ce message est une brève publiée sur le portail.
    Le groupe strasbourgeois (18 joueurs): Cassard, Gurtner - J-A. Fanchone, Ducrocq, Shereni, Paisley - Cohade, Belghazouani, Bah, Lacour, Othon, J. Fanchone, Damour, Gargorov - Marcos, Carlier, Traoré, Zenke.
    Source: L'Alsace
  • Ce message est une brève publiée sur le portail.
    Harlington Shereni, qui souffre d'une petite entorse à la cheville, est incertain pour le match contre Troyes.
    Source: DNA
  • « Batelli semble être l'homme de la situation »

    Après le crépuscule angevin, le Racing espère retrouver la douceur de l'Aube auprès des Troyens. Pas sûr que ces derniers soient si coopératifs, on va voir ce que Tomass, supporter de l'ESTAC, en pense...

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • Bonne nouvelle Emile Gargorov sera apte à jouer les jokers de Luxe pour booster l'attque du racing.
    il n'a pas jouer avec la sélection, la meilleure des choses
  • Le groupe Troyen: Westberg, Merville, Drouin, Auriol, Marester, Faye, Prempeh, Beauvue, Faussurier, Lesoimier, Sarr, Enza-Yamissi, Guidileye, Fiorese, Shaîek, Buengo, Kebe

    Site Off Troyes
  • Racing: le groupe

    Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-huit joueurs pour la réception de Troyes, ce vendredi soir (20h30). L'entraîneur du Racing est toujours privé de Steven Pelé, bientôt rétabli. Emil Gargorov, tout juste rentré de sélection mais qui n'a pas joué lors des deux matches internationaux de la Bulgarie, fait partie du groupe.

    Le groupe:
    Cassard, Gurtner;
    Ducrocq, J-A. Fanchone, Othon, Paisley;
    Bah, Belghazouani, Cohade, Damour, J. Fanchone, Gargorov, Lacour, Shereni;
    Carlier, Marcos, K. Traoré, Zenke.

    Les absents: Szelesi (sélection), S. Pelé (dos), Ekwe Ebélé (ménisque), Abou, Bergueira, Correia, Klein, Ledy, Mathlouthi, Schneider, Weber, Yachir (choix entraîneur).
  • Bah forfait

    L'option tactique est d'autant plus évidente que des incertitudes planent sur l'état de forme de joueurs à vocation défensive. Jean-Alain Fanchone, victime d'une angine, prendra au mieux place sur le banc. Au rayon des certitudes, Mamadou Bah, est lui, absent, touché à la hanche lors du match disputé avec sa sélection dimanche.

    DNA
  • Question de caractère

    Auteur d'un carton plein sur sa pelouse depuis le début du championnat, le Racing espère entretenir les bonnes habitudes. Face à une équipe troyenne en net regain de forme, les hommes de Furlan voudront effacer la lourde claque essuyée vendredi dernier à Angers. En ont-ils actuellement les moyens ?

    Contre mauvaise fortune, Jean-Marc Furlan tente de faire bon coeur. Le coach strasbourgeois, qui a manifesté quelques signes de lassitude et d'agacement - pour ne pas dire de mauvaise humeur - au cours de la semaine, a affiché un visage serein à la veille de la venue de son ancien club.
    Derrière le masque placide et le sourire enjôleur semble pourtant percer une dose d'appréhension. « Quand tu perds à l'extérieur, il y a plus de pression lors du match à domicile qui suit, reconnaît-il. Si les trois points ne sont pas au rendez-vous, tu prends du retard. »

    «Les garçons sont sérieux, agréables, mais ils manquent de maturité »

    Jusqu'à vendredi dernier, et l'humiliation subie en terre angevine (3-0), le train du Racing avait toujours pointé en avance sur les autres. Normal, puisque les Bleus n'avaient jamais connu les affres de la défaite loin de chez eux, tout en signant un sans faute - cinq victoires - à la Meinau.
    Cet arrêt impromptu, dans une petite gare mal desservie par les grandes ambitions, a brutalement ramené les Alsaciens au deuxième rang, derrière Lens, mais surtout à la dure réalité de la Ligue 2. Un championnat dans lequel chaque match s'apparente à un âpre combat, et où l'implication de tout un chacun ne peut souffrir aucune faille.
    Cet aspect-là perturbe les certitudes de l'entraîneur général. Plus que la démission collective vue dans le Maine-et-Loir - « c'est du passé » -, l'esprit affiché à l'entraînement est source d'inquiétudes.
    « La semaine ne s'est pas déroulée comme je l'aurais souhaité, poursuit Furlan. Je ne parle pas seulement des absences (lire ci-dessous). Les garçons présents sont sérieux, agréables, mais ils manquent de maturité. » Et de citer Cohade et Belghazouani, soit respectivement le poumon et les jambes de cette équipe, qui pécheraient par excès d'inconscience et de légèreté.
    A la parade, voilà deux semaines, contre la lanterne rouge nîmoise (5-0), les Bleus sont donc invités à ne pas trop faire les beaux ce soir. D'autant que la défense est encore brinquebalante.
    Les recommandations valent en particulier pour la ligne d'attaque, coupable, selon le coach, de mettre les autres dans la panade quand le temps tourne au vilain. « Le problème de densité physique et de maîtrise du fonds de jeu nous mettent en difficulté, surtout à l'extérieur », renchérit Furlan.
    A la Meinau, ce même défaut s'est jusque-là mué en atout, puisque la générosité et le caractère tout feu tout flamme ont souvent permis d'arracher la décision. Rien ne dit, toutefois, que James Fanchone et les siens pourront encore être payés de leurs efforts sans y laisser quelque chose en contrepartie.
    Voilà un mois, les Troyens de Ludovic Batelli n'y auraient certainement vu que du feu. Mais pour s'être relevés d'un été meurtrier, plombé par une non accession en élite puis un redémarrage poussif, ils sont à considérer avec la plus grande méfiance.

    « Voir le caractère des joueurs et la personnalité du groupe »

    Dans le sillage de l'énigmatique Fabrice Fiorèse et de l'insaisissable Titi Buengo - quatre buts en autant de matches -, les Aubois viennent de ramasser sept points sur les neuf derniers mis en jeu et peuvent basculer dans la première partie du tableau.
    De son côté, Strasbourg a d'autres objectifs. Rester au contact de Lens et ne pas voir Boulogne et Metz fondre sur lui figurent en tête de liste. « Après une claque, on va voir le caractère des joueurs et la personnalité du groupe, assure Furlan. Il faut savoir rebondir. »
    On en revient à l'indispensable question de caractère. Celui qui avait laissé de grandes choses lors de deux premiers mois de compétition.


    DNA
  • Retour à du classique

    CONFIGURATION DOMICILE. - Le Racing retrouve une Meinau où il a fait carton plein. Une configuration traditionnelle sera privilégiée, avec trois milieux offensifs derrière Traoré. Le temps d'un match à domicile au moins, le milieu à trois récupérateurs, aperçu à Angers, est donc abandonné.
    BAH FORFAIT. - L'option tactique est d'autant plus évidente que des incertitudes planent sur l'état de forme de joueurs à vocation défensive. Jean-Alain Fanchone, victime d'une angine, prendra au mieux place sur le banc. Au rayon des certitudes, Mamadou Bah est, lui, absent, touché à la hanche lors du match disputé avec sa sélection dimanche.
    Le Bulgare Gargorov était attendu hier soir, tandis que pour le Hongrois Szelesi, le retour s'annonçait encore plus tardif. L'un et l'autre ne devraient pas figurer sur la feuille de match.
    DESTINÉES CROISÉES. - A la Meinau, Alsaciens et Aubois ne se sont plus rencontrés en championnat depuis février 2006. Jean-Marc Furlan était sur le banc des visiteurs. La bande à Duguépéroux avait pris le meilleur grâce à Diané et Abdessadki. S'ouvrait ensuite une funeste série de dix matches sans victoire, dont six nuls, qui conduisait le Racing en L 2.
    TROYES EST ARMÉ. - Ludovic Batelli, qui avait nourri une certaine amertume de l'échec enregistré avec Amiens, en juin 2007, en mourant au pied du podium, à un point de l'équipe strasbourgeoise coachée par Papin, débarque avec un groupe quasi-complet. On surveillera en particulier Fabrice Fiorèse, qui enchaîne son 3e match après un début de saison tronqué, et Titi Buengo.

    DNA
  • Mettez-en une demi-douzaine

    Après la gifle reçue il y a une semaine à Angers (3-0), le Racing tentera à 20 h 30 face à Troyes d'engranger sa 6e victoire en 6 rencontres à la Meinau pour reprendre sa marche en avant.

    Sa joue droite est encore un peu rouge après la grosse baffe reçue vendredi à Angers (3-0). Et le Racing n'a nullement l'intention de tendre la gauche ce soir (20 h 30) à la Meinau face à Troyes, relégué voici deux saisons en L 2 (avec un certain Jean-Marc Furlan à sa tête) et qui a laissé filer au printemps une occasion en or de remonter immédiatement. L'échec a coûté sa place au successeur de Furlan, Denis Troch, dont les relations avec son groupe s'étaient délitées.
    L'ex-coach d'Amiens, Ludovic Batelli, a pris le relais et entrepris de relancer un groupe aubois à peu près aussi traumatisé que son homologue strasbourgeois après sa chute libre en fin de saison passée en L 1 (onze défaites consécutives). « Quand on connaît une telle désillusion, on a souvent du mal à faire rebondir son club», rappelait hier un Furlan bien placé pour le savoir et qui connaît bien les deux maisons. C'est à Troyes, en 2004, qu'après avoir longtemps dirigé Libourne Saint-Seurin, l'ex-défenseur a réintégré le circuit pro. « J'y ai vécu trois belles années, mais en retrouvant l'ESTAC pour la première fois en face, je n'aurai aucun état d'âme. Ce sera sans doute différent le jour où je retournerai à Troyes, dans une ville et un stade de l'Aube qui ont une âme. »

    « Les résultats viennent par le jeu »

    Si ces retrouvailles ne lui inspirent – dit-il – « aucun sentiment particulier », Furlan a tout de même un goût particulier et très amer en bouche. Celui de la défaite concédée à Angers. Le technicien strasbourgeois aspire à retrouver celui plus suave d'un succès qu'a connu sa troupe lors de ses cinq sorties à la Meinau en championnat. « Quand tu perds à l'extérieur, la pression sur tes épaules lors du match suivant à domicile est incontestable. Ce match va permettre de voir le niveau de réaction de l'équipe quand elle n'est pas au mieux. »
    Ce soir, il reviendra au schéma en 4-2-3-1 délaissé en Anjou et ne renoncera pas à ses principes de jeu. « Je reste convaincu que les résultats ne viennent que lorsqu'on s'en donne les moyens dans le jeu. Si nous avons souvent été en difficulté à l'extérieur, c'est à cause de notre manque de maîtrise. Nous n'avons pas su reproduire hors de chez nous le fonds de jeu que nous développons à domicile. »
    Meilleure équipe à la maison (15 points sur 15, 11 buts marqués, 2 encaissés), le RCS entend le rester. Mais Troyes remonte la pente. «Je connais parfaitement ce club et cette équipe encore constituée à 50 % de joueurs que j'ai recrutés ou révélés du centre de formation », reprend Furlan. « En début de saison, elle a subi le contrecoup de l'échec de l'an passé. Mais elle a passé le cap le plus difficile. J'espère qu'elle va remonter. Enfin, seulement après sa visite à la Meinau...»
    Le Racing aspire lui aussi à remonter. Sur la première marche du podium d'abord, en L 1 ensuite.

    Bah forfait, Jean-Alain Fanchone sur le banc.
    Mamadou Bah, qui souffre d'une béquille à la hanche, est forfait. Annoncé out hier en milieu d'après-midi à cause d'une angine, Jean-Alain Fanchone devrait finalement figurer dans le groupe, mais en qualité de remplaçant. Le jeune attaquant Magaye Gueye y figure pour la première fois.
    Absents : à Strasbourg, Bah (béquille à la hanche), Pelé (reprise), Szelesi (sélection), Ekwe-Ebélé (rééducation), Weber, Schneider, Abou, Yachir, Correia, Ledy, Bergueira, Mathlouthi, Klein (choix de l'entraîneur) ; à Troyes, Obbadi (cuisse), Bouzid (talon), Baudry (cuisse), Sanz, Bettiol, Lafourcade (reprise), Bangoura (choix de l'entraîneur).

    L'Alsace
  • Une semaine mitigée

    Jean-Marc Furlan l'a dit à ses joueurs et le déclarait hier vers 15 h 30 devant la presse : « La semaine ne s'est pas déroulée comme je le souhaitais. Et ce n'est pas dû au revers d'Angers. J'ai noté une baisse générale d'enthousiasme, d'entrain et de physique. Peut-être connaissons-nous un creux. Ça peut arriver après un début de saison aussi réussi. L'absence des sélectionnés (Gargorov est dans le groupe, Bah, forfait, et Szelesi, pas encore rentré) et de Harlington Shereni à l'entraînement n'a pas aidé. » L'ultime entraînement sitôt après a toutefois rassuré tout le monde, à commencer par le gardien Stéphane Cassard. « Le groupe s'est bien repris. La séance a été très bonne. Il faut réagir tout de suite pour ne pas laisser place au doute. » « L'entraînement a été bon, mais on verra demain (ce soir) si c'est suivi d'effet », tempère son entraîneur.

    source : L'Alsace
  • http://www.dna.fr/photos/20081017_DNA025527.jpg

    La direction toute indiquée pour le Racing face à Troyes ce soir [-o
  • Quelle sera selon vous la solution choisie pour la défense ce soir par Jean-Marc Furlan, étant donné les fortes chances de forfait de Jean-Alain Fanchone?
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

Mode fenêtre Archives