Soyons positifs, il "suffirait", samedi (ou la semaine prochaine si les écarts n'évoluent pas ce week-end) d'une défaite de Raon et d'une victoire du Racing pour que nous ayons à nouveau notre destin entre nos mains. En revenant à deux points des Vosgiens, tout redeviendrait possible, compte tenu de la confrontation finale Raon - Racing...

Les 5 points qui nous séparent des Raonnais ne sont donc pas un gouffre...pour l'instant

iuliu68 a écrit, le 2012-04-13 20:38:49 :

C'est lourd yoyo67! Anti-Sitterlé? Juste parce qu'on veut pas lui construire une pyramide! C'est justement ça que je dénonce, qu'il faille soit disant choisir un camp! C'est faire le jeu de Godin, de Spielmann, d'Ancel et de Sitterlé que de penser comme ça!

Se faire manipuler, c'est justement croire qu'il faille choisir un camp!

Tout à fait d'accord. N'oublions pas que nous n'avons pas accès au fond du dossier. Il faut donc être prudent, car on nous sert la soupe qu'on veut bien nous servir, des deux côtés !
Pour ma part, ne disposant pas à ce stade de tous les éléments, n'étant pas expert en droit commercial mais allergique à toute forme de manipulation, je me garde bien, pour l'instant, de me prononcer.

Les masques tomberont forcément (sauf si un des deux camps cède rapidement), comme les pions dans une partie d'échecs. On y verra alors plus clair. Dans l'intervalle, il faut gagner sur le terrain.

Après "le bonheur est dans le pré" d'il y a six mois, c'est le retour du cochon dans le maïs.
Qui croire ? Sitterlé me paraît parfois caricatural (trop pour être vrai ?) alors que la "méchante association" se réfugie derrière un silence assourdissant qui ne fait qu'accréditer les thèses de son contradicteur.
La vérité est peut-être entre les deux: un investisseur logiquement intéressé d'un côté, et ce "microcosme local" qui gangrène le club depuis plus de 30 ans et qui refuse de perdre ses prérogatives et le pouvoir qui va avec...

Evitons de tomber dans le panneau (quel qu'il soit), nous connaîtrons bientôt le fin mot de l'histoire.

Une certitude : tous derrière François Keller qui fait un formidable boulot dans des conditions dignes des grandes heures de l'Afghanistan, et ses joueurs, qui portent l'honneur du Racing et se battent pour le faire remonter.

Keller est modeste, pédagogue, éducateur et ambitieux. J'aime son discours.
J'espère que grâce à lui et à son équipe, je pourrai emmener mon fils (qui a un mois et demi) à la Meinau un jour en L1 pour le faire vibrer à son tour comme j'ai pu le faire. Vu son jeune âge, je ne perds pas espoir !

Of course ! Merci à vous deux car non seulement vous couvrez tous les matches, mais encore la qualité de vos images est à la hauteur de la saison de notre Racing ! On s'en souviendra de celle-là.

karim67100 a écrit, le 2012-03-24 23:05:42 :

Merci aragorn pour ta remarque. Enfin je présume que tu parlais de mediasoc and me!

J'ai eu la possibilité d'aller dans le vestiaire après le match. Tu en sauras plus si tu restes fidèles à nos résumés :D

Un match très ouvert et plaisant avec deux équipes qui ont bien joué au ballon. Le CFA2 semblait bien loin à certains moments...
Côté dijonnais, on sentait quelques joueurs au-dessus du lot, notamment le 8 qui a été le plus dangereux et créatif et le 7 très vif et explosif en contre.
Côté Racing, j'ai beaucoup aimé la prestation de:
- Kéhi, qui a gagné en assurance et a sorti quelques arrêts de grande classe,
- Modeste, sobre et souverain de la tête,
- Golliard efficace,
- Keller, qui a joué très juste et a montré par moments une belle technique,
- Pinaud, une vraie machine à (bien) centrer,
- Sichi, très présent et accrocheur
- Ledy, bien sûr, qui a pesé sur la défense pendant tout le match, mais a également défendu comme un mort de faim, notamment côté droit (contrastant avec Sow qui ne revenait que très peu dans son couloir, laissant le boulot à Sikimic)

J'ai moins aimé ce soir :
- Sikimic, mais il n'occupait pas son poste habituel à sa décharge, et n'a été que bon et non très bon (je sais je pinaille, mais on peut avoir des attentes à la hauteur de son talent)
- Martin, qui a eu un rendement inférieur et a perdu quelques ballons qui auraient pu coûter cher,
- Genghini, ah, quelle frustration ce joueur: on sent une vraie aisance technique, mais il manque toujours un petit quelque chose pour qu'il fasse un grand match. S'est bien battu néanmoins.
- Sow, qui a été très agaçant par moment, en faisant de mauvais choix alors qu'il avait le plus dur (et il en a des qualités, le garçon, d'ailleurs il est présent sur les deux buts). Par contre, il doit revenir défendre davantage dans son couloir.

Un grand coup de chapeau à toute l'équipe, qui ne s'est pas laissée abattre par l'égalisation dijonnaise et a su trouver les ressources morales pour pousser jusqu'au second but, avec l'aide du kop, qui s'est sorti les tripes lui aussi. On peut vraiment parler de douzième homme ce soir...

Ce n'est que le troisième match que j'ai vu cette saison à la Meinau ce soir, mais au vu des grands formats que je ne rate jamais (un grand grand merci au stubistes qui oeuvrent pour le bonheur de tous en couvrant les matches, à domicile comme à l'extérieur !), il s'agissait d'une des oppositions les plus intéressantes de ce championnat.

Vivement la suite.

Chercher un projet de reprise sur le site de Fritz c'est comme partir à la chasse aux cheveux sur le crâne de Leboeuf: on est découragé avant d'essayer. O:)

Il fallait être à la Meinau ce soir...si vous souhaitiez avoir un aperçu de ce qu'est le National. Haché, âpre, dur, long, froid et fade. Le Racing a cruellement manqué d'imagination et de fraîcheur dans ce match face à une équipe du Paris FC dont, il est vrai, la piètre qualité n'invitait pas au dépassement de soi.

Pendant les premières minutes planait l'absence de Milo, l'homme de fer. La défense orpheline de sa sentinelle se cherchait. Marcio semblait très fébrile et manquait d'automatismes avec Outrebon. Le milieu m'a paru inexistant, ce qui donnait une impression d'espaces trop grands entre les lignes. De trop nombreuses erreurs de relance ont émaillé cette première période au cours de laquelle le Racing n'a pas suffisamment cherché à avancer, pratiquant un jeu latéral et plutôt stérile, malgré une période de pression plus importante, entre la 25e et la 35e. Dommage de n'avoir pas su faire la différence à ce moment là.

La seconde période a démarré sur un rythme intéressant, le Racing témoignant d'une supériorité technique incontestable sur le Paris FC mais ne se procurant que peu d'occasions nettes. L'embellie n'a malheureusement pas duré longtemps, et les Bleus se sont épuisés, un peu à la manière d'une équipe de handball, à force de tourner autour de la défense et du milieu parisiens très regroupés et bien organisés, bien que cédant parfois à la panique.
Les rentrées de Yenga et de Belvito (un peu plus intéressant dans son rôle de point de fixation que lors de ses précédentes apparitions, même s'il vendange l'immanquable) n'y ont rien changé, le match s'achevant sur un triste score nul et vierge.

Au rang des satisfactions : Gurtner, qui aurait eu le temps de faire du tricot ce soir, est à gratifier d'un superbe arrêt sur une frappe parisienne. La charnière centrale, très inquiétante en début de rencontre, s'est améliorée par la suite malgré quelques approximations. On notera un superbe tacle glissé d'Outrebon, encore une fois fidèle à lui-même : impeccable en défense, mais plus laborieux à la relance. Ledy a encore une fois démontré qu'il a pris du volume, et son envie fait plaisir à voir. Il ne lâche jamais l'affaire et fait honneur au maillot bleu. Donzelot est également à ranger dans la catégorie des « guerriers ».

Le milieu a réalisé un match décevant : Ahouéya a joué en-dessous de son niveau habituel, et Damour dans un positionnement un peu étrange, plus avancé, ce qui n'a pas contribué à densifier le milieu, sans pour autant apporter des solutions offensives.

Noro était un peu à l'image de l'équipe ce soir : la qualité est évidente, mais tout a paru compliqué et poussif, certainement le résultat de la fatigue liée au marathon de ce début d'année 2011.

Au rang de l'attaque, pas grand-chose à se mettre sous la dent. C'est frustrant, car je pense qu'il y avait vraiment la place pour l'emporter ce soir, tant le Paris FC m'a paru faible et dépassé lorsque, trop rarement, le Racing a appuyé sur le champignon.

Il va falloir chercher une victoire à Gap, pour ne pas être décroché, car avec un match en plus que ses devanciers, le Racing n'est pas aussi proche du podium qu'il en a l'air.

Deuxième "match de gala" en quatre jours, et une victoire méritée pour un Racing appliqué et combatif.
Gurtner: peu de choses à faire, s'est un peu troué sur une sortie et ne peut que subir sur le but marqué lors de la seule occasion guingampaise.
Pichot: repositionné à droite, il a fait un match sérieux et ne s'est pas laissé déborder.
Tchato: apporte beaucoup par son expérience et sa capacité de relance
Outrebon: deux buts en deux matches, et une partie défensive pleine de sobriété. Efficace.
Sikimic: toutes les têtes sont pour lui (on n'a pas Koller tous les jours en face....heureusement), serein et très présent dans son rôle défensif mais également sur le front de l'attaque lors des coups de pieds arrêtés.
Ahouéya: j'adore ce joueur, j'ai l'impression de le voir danser sur le terrain. Redoutable d'efficacité, il ratisse énormément de ballons.
Noro: dans une position plus reculée que d'habitude, il a touché beaucoup de ballons et à participé aux relances globalement propres de la soirée. Il apporte énormément par sa capacité à "tenir" le ballon et son sens du jeu. Un petit air de Pagis...
Belvito: il a joué ? que de pertes de balle, et très peu d'impact sur le jeu. Il est grand, mais ne chope rien de la tête. Il faudra lui apprendre à sauter.
Mathlouti: encore une fois un poison pour la défense, il a été plus altruiste que contre Bastia, et amène le premier but.
Yenga: on sent qu'il a du ballon, mais je reste un peu sur ma faim. Ne pèse pas assez sur le jeu pour l'instant.
Ledy: très bon ce soir, grâce à sa gnac (il provoque l'expulsion guingampaise grâce à sa détermination). je trouve qu'il a pris du volume techniquement.
Genghini: il est à gratifier d'une bonne rentrée et est au dessus du lot techniquement. Il a permis de temporiser sur la fin de match après la réduction du score. S'il arrive à être plus régulier, il peut faire mal aux adversaires.
Marcio: il a joué trop peu de temps pour que je puisse l'apprécier.

J'ai trouvé l'équipe de Guingamp relativement peu inspirée (une occasion, un but), très en dessous de Bastia. L'EAG a perdu beaucoup de ballons et n'a réussi que très peu de séquences offensives.

Dommage qu'Amiens l'ait emporté ce soir, il va donc falloir battre Colmar dimanche si on souhaite confirmer cette belle remontée au classement.

Bizarre, il me rappelle un autre grand penseur de ce monde...
Citation:"Mon modèle, c'est moi-même! Je suis mon meilleur modèle parce que je connais mes erreurs, mes qualités, mes victoires et mes défaites. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne?
Vous l'avez reconnu ? :))

Bon, essayons de remettre les choses à leur place.
Evitons l'amalgame entre la bande de décérébrés dont les seuls mots de Français utilisés servent à insulter et la Corse, qui est une île superbe, sur laquelle j'ai toujours été bien accueilli en Alsacien que je suis. Ces mecs là sont juste bons à laisser leurs fautes de grammaire sur des forums et ne méritent même pas qu'on leur réponde.

Je préfère retenir quelques enseignements du match engagé d'hier soir:
- Gurtner a fait preuve d'autorité sur les interventions qu'il a dû effectuer. Il ne peut pas grand chose sur le but et ne se déplace pas pour rien sur sa dernière sortie...
- j'ai trouvé la défense solide (notamment le duo Outrebon - Sikimic), même si le premier quart d'heure a été un peu fébrile, certainement le résultat de l'enjeu de ce match; mention spéciale à Pichot, qui a bien tenu son couloir face à une attaque bastiaise que j'ai trouvé très puissante et rapide, mais maladroite dans la finition;
- le milieu a bien ratissé (Ahouéya a vraiment un toucher de balle et un style qui me font penser au Makélélé de l'époque nantaise), mais a été un peu déséquilibré après l'expulsion de Damour;
- l'attaque a bien fonctionné, s'est montrée rapide en contres. J'ai bien aimé Ledy, que j'ai trouvé à l'aise techniquement et combatif comme à l'habitude. Mathlouti a fait son boulot, il a vraiment fait mal grâce à sa vivacité à la défense bastiaise, un peu lourde. Dommage qu'il mange deux balles de match. Yenga m'a bien plu en début de partie, puis s'est un peu éteint au fur et à mesure, mais il a du bagage. Enfin, Noro s'impose décidément comme le meneur de jeu de l'équipe, même s'il a été bien muselé par les bastiais, qui avaient compris qu'une part importante du danger viendrait de lui.

Le podium n'est qu'à six points, avec la victoire à trois points, tout peut aller vite, dans les deux sens d'ailleurs. A Fournier de maintenir la belle dynamique engagée et de transformer la frustration générée par le match d'hier en grinta pour décrocher la victoire contre Guingamp !

Ils est vraiment dans son trip le directeur sportif...Le genre de gars à réaliser qu'il est devant un mur une fois qu'il se l'est pris.
Franchement, estimons nous heureux: l'équipe bastiaise, modèle de fair play, n'a pas cédé aux provocations des ignobles strasbourgeois, sinon on aurait fini à 7 contre 11 avec un tel arbitrage. Heureusement, démonstration est faite : Bastia, fort de ses vertus morales, ne risque de sombrer ni dans la violence gratuite, ni dans la désinformation à la limite de la propagande ! Ouf, je respire...

Lecteur assidu du stub, je ne m'y étais jamais exprimé, mais l'intensité du match d'hier soir (qui tranche avec la platitude habituelle du National) m'y conduit, tant j'ai été sidéré par ce que j'y ai vu. J'ose espérer que la FFF visionnera l'excellente vidéo qui circule actuellement sur la technique chère à nos nouveaux amis Bastiais.

A vrai dire, je plains ce pauvre M. Guillard qui ne doit toujours pas comprendre ce qui lui est arrivé. Comment peut-on faire arbitrer des rencontres de ce type, qui sentent la poudre, par un arbitre dont le manque d'expérience est aussi criant ??? Ce n'est pas un cadeau pour lui et encore moins pour nous.

La déception et l'amertume passées, je retiendrai néanmoins de ce match:
- une belle opposition entre deux équipes qui n'ont rien à faire dans ce championnat de troisième zone,
- un Racing qui s'est non seulement battu et arraché sur les ballons, mais qui laisse également (enfin) entrevoir un fond de jeu intéressant
- une Meinau un peu plus garnie que les tristes affluences de cette saison, mobilisée derrière son équipe, surtout après l'expulsion de Damour, et qui a poussé ses Bleus autant qu'elle a pu

Bref, cela faisait longtemps que je n'avais plus ressenti ces impressions contrastées en sortant du stade: énervement extrême, plaisir d'avoir vu du beau jeu, déception et espoir d'une fin de saison au cours de laquelle le Racing pourrait bien être l'épouvantail de ce championnat.

Vivement mardi ! Et bonne nuit à tous