Ce film appartient à la mémoire d'une saison où tout semblait possible, où l'expression de sa passion était la plus libre, dépendant de ses seules compétences et de sa seule volonté. Est-ce encore possible aujourd'hui ?
+1. Et ça me reste parfois en travers de la gorge. On avait peut-être les moyens de faire autrement. On ne saura jamais. C'est comme ça. Reste effectivement la nostalgie d'une saison qui n'avait pas commencé comme les autres. Et qui ne se figeait pas sur des règles conventionnelles permanentes et où le libre arbitre et le bon vouloir avaient leur place. Dans un certain respect mutuel.
C'est agréable de constater un ton posé dans une interview complète. Je reste satisfait de constater qu'on peut apporter des critiques avec argumentaire et croyances propres. Et je salue l'idée d'avoir bien voulu lui laisser développer ses idées sans qu'il ait besoin d'adopter une posture péremptoire en répondant à tous les sarcasmes de ceux qui ne pensent comme lui. On peut être supporter, ne pas apprécier un style de jeu et de management, être surpris par des choix et des orientations tactiques, voire des recrutements.