Le stublog de dimonou


Le CFA repart

15/09/2013 18:44
471 lectures
De footballsace

Le début de ce championnat de National est vraiment rude pour les équipes alsaciennes, notamment pour le RC Strasbourg, qui n'a toujours pas inscrit un seul but à l'extérieur, et qui s'est logiquement incliné face au leader, le Paris FC, sur le score de 2-0. A l'opposée, les SRC étaient opposés à la lanterne rouge, le Poiré-sur-Vie VF, et le club vendéen est reparti avec le point du nul, les Colmariens ne parvenant pas à trouver la faille.

En CFA, le bilan est très positif. Le FC Mulhouse, jusque-là en difficulté, se relance face à Saint-Priest et marque enfin des buts, pour la première fois depuis trois matchs. Le club remonte donc de la 11e à la 9e place. L'US Sarre-Union réalise également un bon coup en s'imposant 2-0 face au FC Montceau Bourgogne, ancien leader, et revient de la 10e à la 7e place. Les deux clubs alsaciens sont à 4 points du leader (Yzeure).

National


Paris FC - RC Strasbourg : 2-0

SR Colmar - Le Poiré sur Vie VF : 0-0

Classement National 2013-2014
Rang Equipes Pts J V N D BP BC Diff
1 Paris FC 14 6 4 2 0 7 0 7
11 RC Strasbourg 7 6 2 1 3 6 7 -1
13 SR Colmar 5 6 1 2 3 6 9 -3
18 Le Poiré sur Vie VF 3 6 0 3 3 3 10 -7

CFA B


AS Saint-Priest - FC Mulhouse : 1-2

FC Montceau Bourgogne - US Sarre-Union : 0-2

CFA 2 : Avant le derby Schiltigheim - ASIM

12/09/2013 12:01
355 lectures
De footballsace

Encore un match entre deux équipes alsaciennes de CFA2. Deux habitués de ce niveau, puisqu'il s'agit du SC Schiltigheim, en D5 depuis 2010, et de l'ASIM, à ce niveau depuis 2006.

La saison précédente, les deux derbies s'étaient soldés par une victoire 1-3 à l'aller en faveur de l'ASIM, et par une victoire 0-3 en faveur du SCS au retour. Avant le derby retour, l'entraîneur illzachois avait déclaré "Les gars doivent se montrer à la hauteur lors de cette rencontre, puis dans huit jours avec la réception d'Épernay, pour décrocher deux victoires qui sont dans nos cordes et par ailleurs indispensables1". L'ASIM pouvait alors prétendre sérieusement au CFA, bien que l'objectif fut plus modestement le maintien2.

Actuellement, Schiltigheim est septième, avec un bilan d'une victoire et deux défaites, et reste sur la dynamique de son premier succès, 3-0 contre Morteau. A l'opposée, Illzach est dixième, mais avec deux nuls et une défaite. Les Illzachois seront donc à la recherche de leur premier succès lors de ce match. Les enjeux seront important, une défaite pouvant être synonyme de zone rouge pour les deux formations.

Notes et références


1 / http://www.lalsace.fr/sport/2013/03/16/derby-a-illzach-en-cfa-2

2 / http://www.lalsace.fr/sport/2012/07/17/une-page-se-tourne-a-l-asim

Le PFC en co-leader

11/09/2013 13:30
381 lectures
De footballsace

Rares sont ceux qui prédisaient un tel début de saison à l'équipe parisienne ! à la surprise générale, le PFC est actuellement co-leader de National, avec le Luzenac AP.

Fier de ce statut, c'est un promu aux dents longues que reçoit aujourd'hui le PFC. La venue du RC Strasbourg sera certainement un test, malgré les différents déboires de cette équipe à l'extérieur. On se souvient notamment de la saison 2009-2010 où, malgré un bilan plutôt satisfaisant à domicile (9 victoires, 7 nuls, 3 défaites), les résultats catastrophiques à l'extérieur (8 nuls, 11 défaites, aucune victoire) avaient amené à la relégation du club strasbourgeois.

Le Racing en difficulté à l'extérieur affronte une équipe qui n'a pas encore fait ne serait-ce qu'un match nul à domicile. Deux victoires en deux matchs, l'une contre Colomiers, l'autre contre Uzès Pont-du-Gard. Des équipes aux noms peu reluisants, mais tout de même plutôt efficaces : l'US Colomiers est dixième, à deux points de la zone de relégation, mais reste un promu en période de rodage; quant à Uzès, battus 3-0, ils ont exactement le même bilan que le RCS.

Le résultat du match pourrait surprendre, des deux côtés. Les cages du PFC sont inviolées depuis le début de la saison, ce qui n'amène pas à oublier qu'aucun but n'a été inscrit à l'extérieur par l'attaque du RCS, toutefois intéressante, bien qu'elle n'eut marqué que 4 buts à domicile.

En finale de la coupe contre une équipe de D3

07/06/2012 12:15
545 lectures
La coupe opposait cette année l'OL à l'US Quevilly en finale. Un club de Ligue 1 contre une équipe de National. Mais si on regarde le palmarès du Racing, ça ne vous rappelle rien?

C'était il y a onze ans. Saison 2000-2001. Le Racing était en difficulté en championnat, et sur dix-huit, à part seizième à la première journée, ne sortira jamais de la zone rouge. Après moult péripéties, le club atteint pourtant la finale de la coupe de France.

Le parcours strasbourgeois


En bon club de Division 1, le Racing entre en lice pour les 32e de finale. Il y croise un club de division inférieure : l'AS Nancy-Lorraine, alors septième de son championnat de Division 2. Dès la 11e minute, le Racing, par l'intermédiaire de Teddy Bertin, ouvre la marque (0-1). Le score ne changera plus jusqu'à la mi-temps. Après, dans ce stade Marcel Picot garni malgré le froid par 6551 spectateurs, Danijel Ljuboja double la marque, à la 54e minute, d'une manière relativement exceptionnelle. On pense que le score ne changera plus, mais les Nancéiens réduisent toutefois l'écart à la 92e minute.

En 16e, les Racingmen se déplacent sur la pelouse d'un club de National : Clermont Foot. A cette époque, le Racing attire encore, et ce sont 9800 spectateurs qui vont au Stade Gabriel-Montpied en ce beau samedi 10 février 2001. Les gars d'Yvon Pouliquen ne brillent guère, et Danijel Ljoboja, encore lui, permet à la 80e minute au Racing d'éliminer celui qui avait pourtant sorti le FC Sochaux aux tirs-au-but au tour précédent (2-2, tàb 5-4) sur la plus petite des marques.

Pour les 8e de finale, le RCS continue sa tournée des "petits" en se déplaçant au stade Georges Pompidou de Valence, alors en haut de classement de National. Fait marquant : 6 des 16 clubs encore en lice sont en National, CFA ou même CFA2 pour Carcassonne, qui se casse les dents contre le FC Nantes. Dès la 10e minute, les 12000 spectateurs voient Jacques Rémy ouvrir le score pour Strasbourg. A la 56e, c'est Peguy Luyindala (qui se fera plus tard remarquer en compétitions européennes avec des clubs comme Lyon ou le PSG) qui plie le match : 2-0 pour le RCS.

En quarts de finale pour la deuxième fois consécutive, le Racing croise le chemin d'un club de Division 1. On est le 1er avril, et pourtant ce n'est pas une blague : c'est le deuxième du championnat, qui avait déjà battu le club 0-3 à la Meinau pour la 17e journée qui va affronter le Racing, ou plutôt que le Racing va affronter : j'ai nommé l'Olympique lyonnais. Autant le dire tout de suite : vu les contrastes entre les deux clubs, c'en est fini pour le Racing...

Et pourtant, c'est bien l'équipe strasbourgeoise qui remporte le face-à-face. Les 13000 spectateurs y croient : le Racing fait un grand match, étonnant d'ailleurs, vu sa position lamentable en championnat. Il faut toutefois attendre la 79e minute pour que Pascal Johansen trouve enfin le chemin des buts, pour le Racing. Il y sera suivi quelques minutes plus tard par Danijel Ljuboja, et enfin par Peguy Luyindula, déjà pièce maitresse des deux précédentes réalisations.

La demi-finale s'annonce compliquée. Le Racing se retrouve face au double tenant du titre et leader du championnat : le légendaire FC Nantes-Atlantique, ogre des années 1970, contre qui on avait déjà récolté un titre en 1979. Qui est favori? Certainement pas nous... Le score est explicite : 4-1. Le problème, c'est que c'est 4-1 pour le Racing, et c'est bien ça la surprise de cette demi-finale! Seuls 16000 spectateurs avaient fait le déplacement (ce qui aujourd'hui parait énorme quand on sait les difficultés rencontrées pour meubler les tribunes avec 9000 ou 10000 spectateurs pour les grands matchs...), et ils assistent à une débâcle nantaise particulièrement étonnante : 1-0 à la mi-temps grâce à Luyindula, puis Pascal Johansen double encore la mise à la 54e, et enfin Pascal Camadini achève les nantais avec une balle de 3-0. Nantes revient à la 83e (3-1). Un peu tard... Chilavert, sur pénalty, alourdit encore l'addition à la 93e minute.

Pour l'anecdote, le Racing, qui s'était fait manger 5-0 en championnat, venait d'infliger la pire défaite de la saison aux canaris nantais...

Le parcours amiénois


La surprise de la saison : l'Amiens SC, alors en passe de remonter avec brio en Division 2, entre en lice au cinquième tour de la compétition.

Dès le huitième tour, Amiens réalise un petit exploit, en sortant l'AS Beauvais. Ce club de Division 2 était alors sur une dynamique moyenne, 17e de la phase aller du championnat.

En trente-deuxième de finale, les amiénois se frottent au petit club de Lambres-lez-Douai, un petit club de district pas-de-calaisien. Sans trop briller, malgré la différence de niveau, le club picard ne s'impose que sur le score de 2-0. C'est suffisant pour jouer les seizièmes de finale.

A domicile, c'est un club de Division 1, le Stade rennais, qui s'invite à Amiens. La fessée est lourde : 3-1 pour le petit club de National ! Ainsi, et ça peut paraître étonnant, les amiénois viennent d'égaliser leur parcours de l'année précédente, où ils avaient atteint les 8e de finale, notamment après avoir éliminé Auxerre et Laval.

Pour les huitièmes, donc, le petit club accueille Le Mans. 0-0 à la mi-temps, 0-0 à la fin. Ce sont donc les prolongations. Au bout du suspence, personne ne parvient à s'imposer. Les tirs-au-but deviennent inévitable, et le club de Division 2 est ejecté par l'Amiens SC : 4 tirs à 2. Fait étonnant, Amiens avait déjà éliminé les mansois de la coupe de la Ligue, au premier tour, sur le score de... 4-2.

En quarts, le 31 mars 2001, le petit stade de la Licorne accueille une affiche 100 % National et accueille Reims. Un stade plein à craquer (11875 spectateurs ayant fait le déplacement) voit un "match de la mort" entre deux clubs de D3, finalement remporté par Amiens par la plus petite des différences : un but de Peter Sampil ayant fait la différence.

La demi-finale est notable par le simple fait qu'elle constitue encore aujourd'hui le record d'affluence du stade de la Licorne. 12000 personnes dans les tribunes reçoivent l'ES Troyes Aube Champagne, alors en Division 1. Le club d'Alain Perrin, 7e de Division 1, est poussé dans ses derniers retranchements par les Picards, qui obtiennent des prolongations, puis des tirs-au-but. Là encore, 4-2, le score habituel, à la seule différence qu'il propulse les Amiénois en finale de la coupe.

La finale de la coupe de France


78641 spectateurs au stade de France, dont 20 000 alsaciens, venus dans près de 110 bus, et deux trains. Pour une fois, on est quand même un peu les favoris. Néanmoins, rapidement, c'est nous qui sommes forcés de se retrancher en défense, et Chilavert, notre gardien paraguayen, est très sollicité. Quant à l'attaque, elle ne trouve pas la faille, pas même Luyindula, qui avait pourtant été si bon dans les autres rencontres.

La rencontre s'éternise, aucun but des deux côtés. Viennent donc logiquement les prolongations. Elles sont très dures pour les deux équipes, au bout de leurs capacités physiques. Aucun but encore une fois. C'est une finale ennuyante que l'on voit retransmise en direct sur TF1. Alors ce sont les tirs-au-but, les troisièmes de la compétition pour l'équipe d'Amiens.

Strasbourg commence. Bertin marque. Il est rejoint par Sampil. Au tour de Rémy, rejoint par Darbelet. Ensuite, Luyindula, rejoint par Chalier. 3-3 pour le moment : Amiens tient. Ismaël tire : 4-3. Au tour de l'amiénois Abalo, et là, c'est le drame. Abalo rate son tir ! Chilavert tire enfin le dernier pénalty pour le Racing, puis Strzelcak marque pour Amiens. Ca ne suffira pas : Strasbourg devient champion de France.

Et là-haut, que devient le National?

18/03/2012 12:57
718 lectures
Certains s'en souviennent peut-être, mais l'année dernière, le Racing évoluait en National. Aujourd'hui, c'est le CFA 2 et certains ont un peu décroché de la troisième division. Interview d'un observateur cristolien, qui garde toujours un oeil sur le RCS

Strologoff, que nous avions déjà interrogé en tant que supporter cristolien l'année dernière, revient sur le championnat que le Racing a fréquenté l'année dernière : constance et évolution du National, vu par un spécialiste.

- Pour commencer, Strologoff, depuis quand suis-tu activement le National, et pour toi, quelles sont les équipes qui font l'essence du championnat de National?

(Strologoff) Le premier match de National auquel j'ai assisté était un Sannois Saint-Gratien – Reims lors de la saison 2003-2004. Cette saison-là, le club val-d'oisien était promu en National et le Stade de Reims, qui a finalement terminé champion, s'était imposé 3-0. J'assiste principalement aux matches à domicile des équipes franciliennes que sont cette année le Paris FC, l'US Créteil et un grand club historique du football français : le Red Star. Sur le plan national, il n'y a pas vraiment d' « équipe » de référence puisque les meilleures équipes sont censées monter en Ligue 2. On s'était malgré tout habitué à voir des équipes comme Cannes ou Louhans-Cuiseaux dans cette division pendant plusieurs années.

- L'année dernière, les médias parlaient d'une édition haut-de-gamme du National. Cela était-il effectif en réalité? Vois-tu cette différence de qualité par rapport à la saison 2011-2012?

Le championnat 2010-2011 était une saison d'une qualité incomparable et au moins 6 ou 7 équipes auraient pu monter. Le précédent avait été très bonne également avec des équipes comme Troyes ou Evian-Thonon-Gaillard. L'été dernier, l'avant-saison a été particulièrement agitée avec la rétrogradation de certains clubs et la promotion de certains autres de CFA qui n'y étaient pas forcément préparés. Avec huit équipes promues (soit 40% du championnat), cela a entraîné une baisse qualitative. J'ai assisté à 26 matches de National cette saison (6 à Créteil, 8 au Red Star et 12 au Paris FC) et aucune équipe ne m'a véritablement emballé, même s'il y a des bons éléments comme Asbabou d'Epinal ou Malfleury du Red Star. Sans dénigrer les forces en présence, une équipe 3ème cette saison aurait très probablement été 8ème ou 9ème l'année dernière et cela accroit la frustration de tout le monde car les supporters des équipes bien classées n'admettent pas cette critique (car cela revient à remettre en cause la légitimité du classement de leur équipe) et ceux des équipes mal classées se disent qu'il y avait vraiment moyen de faire quelque chose cette saison. Ce n'est pas la faute des équipes promues (dont certaines n'ont fait que de profiter du règlement en leur faveur, comme n'importe quelle personne normale l'aurait fait) mais il faut un temps d'adaptation pour se mettre au niveau lorsque l'on arrive dans un nouveau championnat. La nature hybride du championnat, qui n'est pas professionnel mais pas vraiment totalement amateur non plus, n'aide pas à cette adaptation car lorsque l'on vient du CFA, les trajets sont plus longs, les exigences plus grandes avec un budget pas forcément beaucoup plus élevé.

- Strasbourg figurait-elle sur ton podium de pronostic de l'année passée ? A ton avis, qu'est ce qui a fait échouer cette formation ?

Comme pour toute équipe reléguée de Ligue 2, on attendait du RCS une remontée immédiate. Le fait de voir arriver un entraîneur connu (Laurent Fournier) et un président très apprécié dans le football français (Jean-Claude Plessis) pouvait légitimement laisser imaginer un projet intéressant à long terme. Je pense que son échec peut s'expliquer par plusieurs raisons : tout d'abord, une avant-saison compliquée avec le vrai-faux suspense concernant la division dans lequel le club allait évoluer puis un début de saison difficile sur le plan sportif qui lui a fait perdre des points précieux dans la course à la montée. Enfin, il ne faut pas oublier la concurrence des autres équipes, notamment Bastia, qui proposait un jeu agréable et porté vers l'avant, bien meilleur qualitativement que celui proposé les autres années en National. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si cette équipe se trouve actuellement à la lutte pour la montée en Ligue 1. Le SC Amiens, monté la même année en proposant un jeu beaucoup plus fermé est, quant à lui, relégable.

- Comment as-tu vécu les "pitreries présidentielles" de M. Hilali ?

En tant que supporter d'une équipe adverse, on se disait en apprenant tous ces faits « Ah oui, quand même... ». Même si certaines choses nous faisaient rire, on plaignait ceux qui aimaient le club et qui devaient subir ça.

En tant qu'observateur, c'est grave car cela réflète une certaine dérive du football moderne depuis de nombreuses années : n'importe qui peut arriver à la tête d'un grand club sans être compétent en matière de football ni être entouré de personnes compétentes, du moment qu'il en a les moyens financiers.

- Tu as vu jouer le Racing version 2012 lors du match de coupe face à Drancy. Certains affirment dans la presse que cette équipe est de la qualité d'une écurie de National. Es-tu d'accord avec ces critiques?

Difficile de juger une équipe sur un seul match, qui plus est sur un match de Coupe. L'équipe m'a fait une impression correcte sur ce match, même si elle a dû son salut en partie à ses individualités comme David Ledy. Il y a un réel fossé sportif entre le CFA et le CFA 2 et si l'équipe monte en CFA, elle devra bien évidemment se renforcer car c'est un championnat où pour terminer à la première place (la seule assurant une montée d'office), il faut être bons ET réguliers.

- De nombreux joueurs de National sont descendus en CFA 2 pour aider le Racing. A ton avis, qu'est ce qui les a motivé ?

La signature de certains joueurs comme Ludovic Golliard, pièce maîtresse de la défense cristolienne la saison dernière a constitué une certaine incompréhension car, même si l'on connait et que l'on respecte le RCS pour son histoire, ce n'est généralement pas un argument auquel sont sensibles les joueurs, surtout lorsque l'on connait les aléas et le caractère éphémère d'une carrière de footballeur. Nous ne sommes pas dupes : ces joueurs ont très probablement signé un juteux contrat fédéral. Ce n'est pas bienpensant pour certains supporters ont une vision très « pure » du football mais c'est ainsi.

- En National, il ne reste que Colmar comme équipe alsacienne. Est-ce que Colmar remplit bien son rôle de porte-drapeau pour cette région? Quelle différence vois-tu entre les supporters strasbourgeois et colmariens?

Colmar est une équipe qui, vue de l'extérieur, semble suivre une trajectoire ascendante. J'ai vu certains de ses matches en CFA en 2009-2010 puisque qu'elle était dans un groupe en partie composé d'équipes franciliennes et est finalement montée avec l'UJA Alfortville. Cette équipe a également recruté Rémi Souyeux, un ancien avant-centre du Paris FC qui se distinguait par sa maladresse devant le but... C'est une équipe qui a par ailleurs fait parler d'elle grâce à la Coupe de France en atteignant les 1/16 de finale de la compétition il y a deux ans. L'image véhiculée par les SR de Colmar se rapproche plus de celle d'un club « à taille humaine » que le RC Strasbourg, qui remportait des trophées nationaux et jouait la Coupe UEFA il y encore peu de temps. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer des supporters colmariens mais dans les deux cas, je pense que toute initiative est bonne et qu'un club qui se reconstruit a besoin d'un public fidèle.

- Enfin, le Racing reste sur une série de trois nuls consécutifs. Penses-tu retrouver le RCS en National un jour ?

Depuis quelques années, il y a une grande redistribution des cartes dans le football français et nul ne sait si les clubs historiques retrouveront leur gloire passée. C'est la glorieuse incertitude du sport et je ne suis pas Madame Soleil...


De grands remerciements à Strologoff pour ses réponses, qui nous permettent d'obtenir des éclaicissements sur l'état actuel du championnat National, et un avis extérieur et objectif sur le Racing.

Flux RSS Le stublog de dimonou : billets, photos, souvenirs, activité racingstub.com, livre d'or...
dimonou1325258984.jpg

dimonou

Voir son profil complet

Chargement... Chargement...