Remi Garde, des souvenirs mitigés

21/04/2008 21:19
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Après quatre saisons pleines à Lyon en D1, le milieu de terrain a besoin de changement et quitte le Rhône pour l'Alsace à 27 ans. Nous sommes en 1993, le promu alsacien vient de se maintenir haut la main sous la houlette de Gilbert Gress. Aujourd'hui, Rémi Garde est à la retraite depuis neuf ans et travaille à l'Olympique Lyonnais. Consultant sur Canal+ de 1999 à 2003, le quadragénaire est devenu ensuite adjoint de Paul Le Guen puis de Gérard Houillier avant de rejoindre cette saison la cellule de recrutement de l'OL. Ils sont aujourd'hui retraités du ballon rond mais chacun garde des souvenirs du Racing.

"A 27 ans, j'avais besoin de changement. Bordeaux, Monaco et Strasbourg étaient intéressés. Les Strasbourgeois ont été les plus prompts à verser une indemnité puisque j'étais encore sous contrat avec l'OL. C'était pour moi un gage de bonne volonté. Et puis, à Lyon, Raymond Domenech, qui était mon entraîneur m'avait recommandé d'y aller. Les six premiers mois étaient difficiles. C'est la première fois que je quitte mon club formateur et ma ville. Gilbert Gress voulait me faire jouer dans un registre offensif alors que j'étais milieu défensif de formation. Je jouais même libéro parfois avec Lyon. Le dialogue n'était pas facile, mais la situation evolua en bien en janvier 1994. J'étais aussi plus libéré. L'équipe termine treizième, se sépare de Gilbert Gress et de Jean Wendling pour qui j'avais beaucoup d'affection. Rolland Weller devient président et enrôle Daniel Jeandupeux. La première moitié de championnat se passe très bien. Les séances d'entraînement de Daniel Jeandupeux font partie des meilleures que j'ai eues. Mais petit à petit le climat va se détériorer. Des tensions apparaissent dans le groupe et aboutissent à l'eviction de Daniel Jeandupeux remplacé par Jacky Duguépéroux. Le ton change, la méthode est plus rigoureuse. On termine dizième et on perd la finale de la Coupe de France contre Paris (1-0 le 13 mai 1995). Un mauvais souvenir.

La concurrence d'Olivier Dacourt.

La dernière saison, je suis blessé. Comme souvent à Strasbourg. La concurrence d'Olivier Dacourt devient également de plus en plus forte. En fait, je n'ai rarement pu apporter ce que les gens attendaient de moi, j'en suis conscient. Je n'ai pas toujours été mis dans les meilleures conditions. On voulait faire de moi un numéro 10 alors que je n'avais jamais joué à ce poste. Comme avec Daniel Jeandupeux, cela ne se finit pas bien avec Jacky Duguépéroux. Mais tout cela est lointain. Je ne veux pas remuer certaines choses et garder que les bons moments passés à Strasbourg. C'est ma philosophie".

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