Une autre voie pour la mondialisation : la régulation

17/05/2007 22:45
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Réfléchissant sur les conséquences sociales de la mondialisation André LINARD estime qu'entre le fort et le faible et donc entre le riche et le pauvre "c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui libère". Il soutient qu'une absence de régulation, le but final de la logique libérale, représente un danger pour l'homme. C'est pourquoi, il défend l'idée fondamentale que "l'économie et la société fonctionne pour l'être humain, et non l'inverse".

Il prend pour exemple la Russie depuis la chute de l'URSS où la revanche du libéralisme a laissé le champ libre aux mafias, aux corrupteurs, au clientélisme. Mais à côté de ce cas extrême, illustrant les dérives d'une économie sans garde-fou, la masse des capitaux échangés chaque jour ne contribue pas à la création de nouvelles activités. La motivation première est la recherche d'une rentabilité immédiate en jouant sur les taux de change et les taux d'intérêt. Ainsi A. LINARD souligne que " partout dans le monde, les pauvres paient pour sauvegarder les gains de quelques-uns qui invoquent la nécessité de bénéfices pour investir, mais qui, en réalité, s'enrichissent sans guère créer d'emplois".

Attention, il ne faudrait surtout pas voir ici les thèses d'un gaucho borné. A. LINARD ne condamne pas la mondialisation à l'échafaud mais il en souligne les dérives. Il lui reconnaît des points positifs tel que "le libre accès à un très grand nombre de biens" (pour ceux qui ont un pouvoir d'achat suffisant), la plus grand liberté de choix du consommateur ou encore la baisse des prix de certains produits du fait de la concurrence internationale. Entre le communisme centralisé et le capitalisme mondialisé, il prône une troisième voie : celle de la régulation !

K.

Commentaires (2)

Flux RSS 2 messages · Premier message par Hassen · Dernier message par kellermann

  • L'Etat providence, la loi au lieu du contrat car la loi de la République ( et non du marché ) cherche l'intérêt général.
    La mondialisation nécessite l'intervention de l'Etat, cette intervention de l'Etat nécessite une hausse des impôts, chose que Royal a refusé de défendre durant la campagne ( il suffit de regarder commenter elle a critiqué Hollande quand celui-ci à proner une hausse des impôts comme celà figure dans le projet socialiste ).
    Le capitalisme est une force qui va mais elle ne s'est pas où elle va ( c'est à nous socialistes de conduire le capitalisme à défendre l'intérêt général par l'impôt, moyen nécessaire pour lutter contre les inégalités ).
  • Citation de rikibellevie : "C'est quand la droite se veut réformatrice qu'elle devient dangereuse."

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