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- Par superdou
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En quelques mois, notre club favori est passé du rang d'outsider pour les places européennes à un club en lutte pour le maintien. Comment cela est-il arrivé et quelles sont nos ambitions futures ? Analyse.
Il y a quelques mois, le Racing envisageait sereinement l'avenir, malgré un classsement moyen, car le club végétait au milieu de tableau. Les compliments pleuvaient sur la qualité du jeu fourni par les troupes d'Antoine Kombouaré qui était d'ailleurs le seul à se plaindre ouvertement de cette situation.
Aujourd'hui, tout à changé. Depuis la trève, le Racing n'est plus que l'ombre de celui qu'il a été, et la chute n'en finit plus, l'apothéose ayant eu lieu ce dimanche à Marseille avec une raclée digne des plus mauvais soirs de l'ère Le Roy.
Les blessures
Néanmoins, la situation n'est pas aussi catastrophique qu'il n'y parait.
Le Racing dispose toujours de 7 points d'avance sur le premier relégable, et, même si le meilleur joueur et buteur Strasbourgeois a quitté les bords du Rhin pour rejoindre les rives de la Seine, où il vient d'être élu meilleur joueur du mois de février, un certain nombre de retours est annoncé pour ces prochaines semaines.
Tout d'abord, le capitaine Martins entrevoit enfin le bout du tunnel et devrait revenir au plus vite dans le groupe appelé à jouer. Il devrait être rapidement suivi par Kanté qui, malgré une légère rechute, semble en bonne voie. Enfin, le retour des punis de ces dernières semaines, Arrache et surtout Mouloungui, devrait permettre de retrouver une animation offensive plus digne d'un club de Ligue 1.
Reste à prouver sur le terrain si toutes les bonnes intentions affichées par cette équipe qui ne manque pas de courage, les derniers retours après avoir été mené au score en sont la preuve, ne sont pas que des paroles en l'air.
Le calendrier
Au niveau du programme, le moins que l'on puisse dire, c'est que le Racing n'est pas gâté. Avec cinq déplacements (Metz, Bordeaux, Lille, Bastia et Montpellier) et cinq réceptions (Rennes, Lyon, PSG, Monaco et Toulouse), la fin de saison sera difficile.
En effet, recevoir les 3 équipes en lutte pour le titre en plein milieu du sprint final n'est guère réjouissant. Certes, le public viendra certainement plus nombreux que ces derniers mois, surtout que les températures printanières sont également plus attirantes, mais ces équipes n'auront plus le droit à l'erreur. Pour le Racing, qui risque fort d'être l'un des arbitres principaux de cette fin de saison, une victoire face à l'un de ces clubs serait à la fois un exploit et une mise en valeur de l'équipe.
D'un autre côté, le Racing recevra un concurrent jouant le maintien (Toulouse), et se rendra chez deux d'entre eux (Metz et Montpellier). Là encore, ces équipes mal classées sont dans l'obligation, tout comme Strasbourg, de signer quelques résultats pour rester en L1. Il reste à espérer que ce n'est pas le Racing qui leur donnera cette bouffée d'oxygène.
Il ne reste donc que 4 matchs qui opposent Strasbourg à des équipes dont les objectifs sont bien maigres, bien que Bordeaux n'ai pas perdu encore tout espoir d'une qualification européenne.
Les perspectives
Strasbourg est aujourd'hui crédité de 32 points et la barre mathématique pour le maintien se trouve à 10 points devant nous, peut-être un peu moins.
Si, comme espéré, le Racing s'impose en terre lorraine, face à Toulouse puis à Montpellier, puis glane un point contre Rennes, Lille et Bastia, le contrat sera pleinement rempli.
Vu le niveau de jeu actuel, et le manque de confiance visible des lignes arrières, un Racing finissant la saison avec 44 points serait suffisant. Mais la marge de manoeuvre est juste tout de même et un exploit face à l'un des leaders ne serait pas pour nous déplaire, loin de là.
En étant plus négatif, on pourrait aussi se dire que le Racing fera match nul à domicile face à Rennes et battra Toulouse, tout en ne ramenant de ses déplacements qu'un point à Bastia et un autre à Montpellier. Le Racing aurait donc 38 points, et le maintien serait alors loin d'être assuré. C'est ce cas de figure qu'il faut à tout prix éviter.
Toutefois, avec un brin d'optimisme, on peut imaginer le Racing décrocher les résultats suivants : victoires à Metz, Bastia, Montpellier et face à Rennes et Toulouse, plus un match nul face à l'un des leaders. Le Racing aurait alors 48 points, et serait au niveau des objectifs de début de saison, c'est à dire aux environs de la 12ème place.
Quel avenir ?
Ce calcul serait l'idéal vis à vis des dirigeants actuels qui n'ont jamais promis l'impossible et qui, pour l'instant, ont toujours tenu leurs promesses.
Cela permettrait également de préparer plus sereinement la prochaine saison au cours de laquelle les objectifs pourraient être sensiblement les mêmes à savoir, assurer le maintien en jouant environ la 10ème place du classement et en jouant un rôle un peu plus poussé dans les coupes nationales. Le tout, en préservant cette nouvelle identité de jeu qui, si elle n'apporte pas beaucoup plus de résultats dans les points, attire au moins la télévision, et donc de nouveaux sponsors.
Or comme chacun sait, le nerf de la guerre, c'est l'argent, et c'est peut-être ce qui manque le plus à Strasbourg aujourd'hui.
Nul doute que le Racing a été un agitateur en début de saison, mais que certains choix économiques ont fait très mal sportivement. Il reste à espérer que ce choix n'a pas été celui qui nous ramènera en Ligue 2, à peine deux saisons après l'avoir quittée...
Aujourd'hui, tout à changé. Depuis la trève, le Racing n'est plus que l'ombre de celui qu'il a été, et la chute n'en finit plus, l'apothéose ayant eu lieu ce dimanche à Marseille avec une raclée digne des plus mauvais soirs de l'ère Le Roy.
Les blessures
Néanmoins, la situation n'est pas aussi catastrophique qu'il n'y parait.
Le Racing dispose toujours de 7 points d'avance sur le premier relégable, et, même si le meilleur joueur et buteur Strasbourgeois a quitté les bords du Rhin pour rejoindre les rives de la Seine, où il vient d'être élu meilleur joueur du mois de février, un certain nombre de retours est annoncé pour ces prochaines semaines.
Tout d'abord, le capitaine Martins entrevoit enfin le bout du tunnel et devrait revenir au plus vite dans le groupe appelé à jouer. Il devrait être rapidement suivi par Kanté qui, malgré une légère rechute, semble en bonne voie. Enfin, le retour des punis de ces dernières semaines, Arrache et surtout Mouloungui, devrait permettre de retrouver une animation offensive plus digne d'un club de Ligue 1.
Reste à prouver sur le terrain si toutes les bonnes intentions affichées par cette équipe qui ne manque pas de courage, les derniers retours après avoir été mené au score en sont la preuve, ne sont pas que des paroles en l'air.
Le calendrier
Au niveau du programme, le moins que l'on puisse dire, c'est que le Racing n'est pas gâté. Avec cinq déplacements (Metz, Bordeaux, Lille, Bastia et Montpellier) et cinq réceptions (Rennes, Lyon, PSG, Monaco et Toulouse), la fin de saison sera difficile.
En effet, recevoir les 3 équipes en lutte pour le titre en plein milieu du sprint final n'est guère réjouissant. Certes, le public viendra certainement plus nombreux que ces derniers mois, surtout que les températures printanières sont également plus attirantes, mais ces équipes n'auront plus le droit à l'erreur. Pour le Racing, qui risque fort d'être l'un des arbitres principaux de cette fin de saison, une victoire face à l'un de ces clubs serait à la fois un exploit et une mise en valeur de l'équipe.
D'un autre côté, le Racing recevra un concurrent jouant le maintien (Toulouse), et se rendra chez deux d'entre eux (Metz et Montpellier). Là encore, ces équipes mal classées sont dans l'obligation, tout comme Strasbourg, de signer quelques résultats pour rester en L1. Il reste à espérer que ce n'est pas le Racing qui leur donnera cette bouffée d'oxygène.
Il ne reste donc que 4 matchs qui opposent Strasbourg à des équipes dont les objectifs sont bien maigres, bien que Bordeaux n'ai pas perdu encore tout espoir d'une qualification européenne.
Les perspectives
Strasbourg est aujourd'hui crédité de 32 points et la barre mathématique pour le maintien se trouve à 10 points devant nous, peut-être un peu moins.
Si, comme espéré, le Racing s'impose en terre lorraine, face à Toulouse puis à Montpellier, puis glane un point contre Rennes, Lille et Bastia, le contrat sera pleinement rempli.
Vu le niveau de jeu actuel, et le manque de confiance visible des lignes arrières, un Racing finissant la saison avec 44 points serait suffisant. Mais la marge de manoeuvre est juste tout de même et un exploit face à l'un des leaders ne serait pas pour nous déplaire, loin de là.
En étant plus négatif, on pourrait aussi se dire que le Racing fera match nul à domicile face à Rennes et battra Toulouse, tout en ne ramenant de ses déplacements qu'un point à Bastia et un autre à Montpellier. Le Racing aurait donc 38 points, et le maintien serait alors loin d'être assuré. C'est ce cas de figure qu'il faut à tout prix éviter.
Toutefois, avec un brin d'optimisme, on peut imaginer le Racing décrocher les résultats suivants : victoires à Metz, Bastia, Montpellier et face à Rennes et Toulouse, plus un match nul face à l'un des leaders. Le Racing aurait alors 48 points, et serait au niveau des objectifs de début de saison, c'est à dire aux environs de la 12ème place.
Quel avenir ?
Ce calcul serait l'idéal vis à vis des dirigeants actuels qui n'ont jamais promis l'impossible et qui, pour l'instant, ont toujours tenu leurs promesses.
Cela permettrait également de préparer plus sereinement la prochaine saison au cours de laquelle les objectifs pourraient être sensiblement les mêmes à savoir, assurer le maintien en jouant environ la 10ème place du classement et en jouant un rôle un peu plus poussé dans les coupes nationales. Le tout, en préservant cette nouvelle identité de jeu qui, si elle n'apporte pas beaucoup plus de résultats dans les points, attire au moins la télévision, et donc de nouveaux sponsors.
Or comme chacun sait, le nerf de la guerre, c'est l'argent, et c'est peut-être ce qui manque le plus à Strasbourg aujourd'hui.
Nul doute que le Racing a été un agitateur en début de saison, mais que certains choix économiques ont fait très mal sportivement. Il reste à espérer que ce choix n'a pas été celui qui nous ramènera en Ligue 2, à peine deux saisons après l'avoir quittée...
