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- Souvenir/anecdote
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Après une saison compliquée en National, marquée par une descente sportive, les départs sont nombreux au Racing Club de Strasbourg. Parmi eux, Ludovic Golliard a fait partie des cadres de la remontée de CFA 2 en National.
Après de longues saisons à Besançon - où il est né - et un court passage à Créteil, Ludovic Golliard arrive à Strasbourg fraîchement liquidé. Contrairement à Fernander Kassaï, la probabilité de repartir en CFA2 ne lui fait pas peur et c'est ainsi qu'il joue sa première rencontre à Forbach, dix jours après être arrivé à Strasbourg. Dans une équipe sans repère, il joue son rôle de joueur expérimenté et sur un coup-franc de Benchenane, montre sa détente et sa qualité de jeu de tête pour marquer le troisième but de la rencontre.
Associé à Billy Modeste et promu capitaine, il rassure la défense malgré quelques trous d'air (comme contre Pontarlier). Contre Schiltigheim, le défenseur se retrouve aux avant-postes et renverse la situation par une tête puis par une belle volée. Il finit la saison en ayant joué tous les matchs en intégralité !
En CFA, il n'est pas loin de rééditer la même performance. Mais une douleur pendant la rencontre à domicile contre Auxerre II lui fera perdre les 22 minutes manquantes au sans-faute. Lors de cette saison, son compère principal est Milovan Sikimic. La défense n'apporte pas suffisamment de certitudes et c'est ainsi que deux changements profonds marquent la saison de Ludovic Golliard : il remet son brassard de capitaine à Milovan Sikimic et doit se sacrifier à un inhabituel poste de milieu défensif pour stabiliser la défense. Il regagne définitivement sa place en défense centrale à Yzeure, aux côtés de Thomas Martin, puis à nouveau à côté de Sikimic au gré de ses soucis physiques. Grâce à une tête de Perrin, Golliard offre au public une nouvelle volée, contre la réserve du Paris Saint-Germain lors de l'avant-dernière journée.
De retour en National, avec le Racing cette fois, Ludovic Golliard fait partie des joueurs d'expérience à ce niveau. Ses performances sont tout de suite au niveau, si bien qu'il est élu joueur du mois d'août par le baromètre des stubistes. Malheureusement, il se blesse lourdement à la cuisse contre Vannes et lors de sa reprise, rechute et double son temps d'absence, qui s'élèvera au final à quatre mois. "La première grosse blessure de sa carrière" a-t-il avoué à plusieurs médias, et surtout un gros coup dur pour la saison de l'équipe. Après cela, sa saison ne sera plus la même. S'il reprend victorieusement contre Colomiers, il est titulaire lors de la longue série négative de la fin de l'hiver. Cantonné au banc, il ne peut qu'observer l'installation de Jérémy Grimm à son poste. Joueur et homme discret, il ne semble pas pouvoir réagir à sa nouvelle situation personnelle ni à celle du club, qui tombe sportivement en CFA.
Alors qu'il était encore sous contrat pour une saison, le Racing a préféré lui ouvrir la porte et précipiter le départ du dernier joueur déjà présent à Forbach. Symboliquement, la page est définitivement tournée sur ce qui aura marqué le redémarrage du club après la disparition du professionnalisme.
Pour ce départ, on pourra invoquer un manque d'expérience (or Golliard avait déjà fait des saisons pleines en National) ou de niveau (mais il était très bon avant sa blessure en septembre). Il n'a pas non plus un âge canonique qui le pousserait à la retraite. Côté club, il y a également la nécessité de dégraisser la masse salariale et de se séparer des contrats signés à la va-vite à l'été 2011, sans attendre la fin de contrat. Sportivement, Jacky Duguépéroux semblait lui préférer Jérémy Grimm, qu'il avait déjà fait venir au centre de formation du Racing.
Il n'y aura probablement pas de geste à attendre du club pour saluer ce départ mais les supporters - malgré une médiocre dernière saison sportive - sauront probablement lui adresser des remerciements, via les sites web ou au premier match de la saison à domicile, qui sait ?
Associé à Billy Modeste et promu capitaine, il rassure la défense malgré quelques trous d'air (comme contre Pontarlier). Contre Schiltigheim, le défenseur se retrouve aux avant-postes et renverse la situation par une tête puis par une belle volée. Il finit la saison en ayant joué tous les matchs en intégralité !
En CFA, il n'est pas loin de rééditer la même performance. Mais une douleur pendant la rencontre à domicile contre Auxerre II lui fera perdre les 22 minutes manquantes au sans-faute. Lors de cette saison, son compère principal est Milovan Sikimic. La défense n'apporte pas suffisamment de certitudes et c'est ainsi que deux changements profonds marquent la saison de Ludovic Golliard : il remet son brassard de capitaine à Milovan Sikimic et doit se sacrifier à un inhabituel poste de milieu défensif pour stabiliser la défense. Il regagne définitivement sa place en défense centrale à Yzeure, aux côtés de Thomas Martin, puis à nouveau à côté de Sikimic au gré de ses soucis physiques. Grâce à une tête de Perrin, Golliard offre au public une nouvelle volée, contre la réserve du Paris Saint-Germain lors de l'avant-dernière journée.
De retour en National, avec le Racing cette fois, Ludovic Golliard fait partie des joueurs d'expérience à ce niveau. Ses performances sont tout de suite au niveau, si bien qu'il est élu joueur du mois d'août par le baromètre des stubistes. Malheureusement, il se blesse lourdement à la cuisse contre Vannes et lors de sa reprise, rechute et double son temps d'absence, qui s'élèvera au final à quatre mois. "La première grosse blessure de sa carrière" a-t-il avoué à plusieurs médias, et surtout un gros coup dur pour la saison de l'équipe. Après cela, sa saison ne sera plus la même. S'il reprend victorieusement contre Colomiers, il est titulaire lors de la longue série négative de la fin de l'hiver. Cantonné au banc, il ne peut qu'observer l'installation de Jérémy Grimm à son poste. Joueur et homme discret, il ne semble pas pouvoir réagir à sa nouvelle situation personnelle ni à celle du club, qui tombe sportivement en CFA.
Alors qu'il était encore sous contrat pour une saison, le Racing a préféré lui ouvrir la porte et précipiter le départ du dernier joueur déjà présent à Forbach. Symboliquement, la page est définitivement tournée sur ce qui aura marqué le redémarrage du club après la disparition du professionnalisme.
Pour ce départ, on pourra invoquer un manque d'expérience (or Golliard avait déjà fait des saisons pleines en National) ou de niveau (mais il était très bon avant sa blessure en septembre). Il n'a pas non plus un âge canonique qui le pousserait à la retraite. Côté club, il y a également la nécessité de dégraisser la masse salariale et de se séparer des contrats signés à la va-vite à l'été 2011, sans attendre la fin de contrat. Sportivement, Jacky Duguépéroux semblait lui préférer Jérémy Grimm, qu'il avait déjà fait venir au centre de formation du Racing.
Il n'y aura probablement pas de geste à attendre du club pour saluer ce départ mais les supporters - malgré une médiocre dernière saison sportive - sauront probablement lui adresser des remerciements, via les sites web ou au premier match de la saison à domicile, qui sait ?
